Les Verts Socialistes Maghrebins

 

 Parti de l´écologie, liée nécessairement au socialisme scientifique, la nature de leur  édification  est la scission avec la politique quotidienne.

 

       LE SIROCCO    NORD-AFRICAIN

 

 

À Gaza, un peuple en cage

Le temps du marasme

par Olivier Pironet 
 

Dans le centre-ville de Gaza, cœur battant de l’enclave, les rues restent animées malgré la crise économique due au siège israélien (lire « À Gaza, un peuple en cage »). Sur le marché aux primeurs, dans les boutiques de vêtements, dans les bazars, les vendeurs regardent nonchalamment passer les badauds. Mais inutile de haranguer le chaland : si les habitants aiment à flâner dans le quartier marchand, en général ils n’achètent que le strict nécessaire et seule une minorité peut s’offrir davantage. « Les gens lorgnent les articles, mais ils hésitent à sortir le porte-monnaie, même pour des produits à prix modique », explique le responsable d’une friperie, qui songe à mettre la clé sous la porte. Non loin, dans le souk du faubourg de Jabalia, les visages semblent résignés derrière les étals encore remplis. En cette fin de journée, les allées se vident. La plupart des commerçants n’ont rien vendu, ou si peu. « Je travaille à perte et je ne peux plus payer mes fournisseurs », se plaint un maraîcher originaire du camp de réfugiés de la ville. Son activité, confie-t-il, « a plongé de 99 % ».

Ces dernières années, le pouvoir d’achat des ménages gazaouis a fondu comme neige au soleil (– 60 % depuis une décennie, selon l’Association des entrepreneurs palestiniens). Les prix à la consommation ont augmenté, tout comme les taxes sur les biens importés perçues par le Hamas au titre de la « solidarité nationale ». Beaucoup de familles doivent se contenter de l’aide humanitaire fournie par les Nations unies — notamment sous la forme de coupons alimentaires pour les réfugiés — ou par les organisations non gouvernementales ; 80 % de la population en dépend. De surcroît, les fortes coupes dans les salaires des 50 000 fonctionnaires de l’Autorité palestinienne dans l’enclave, décidées en 2017 par le président Mahmoud Abbas par mesure de rétorsion contre le Hamas (1), ont aggravé la situation de dizaines de milliers de foyers. Employés, policiers, enseignants, médecins… Tous ont vu leurs rémunérations amputées. « Depuis deux ans, ma paie a diminué de plus de la moitié », témoigne M. Arafat Helles, professeur à l’université Al-Qods de Gaza et membre d’un grand clan familial traditionnellement proche du Fatah, le parti de M. Abbas.
M. Helles vit à Chajaya, un vieux quartier de la ville connu pour la pugnacité historique de ses habitants. Situé en bordure de la « frontière » israélienne, Chajaya a subi un déluge de feu lors de la guerre de 2014. Impacts de balles et trous d’obus parsèment encore les façades de nombreux immeubles, stigmates des affrontements qui opposèrent alors les fantassins israéliens aux combattants palestiniens. Israël pilonna la zone pendant plusieurs jours afin, disait-il, de détruire les tunnels souterrains construits par le Hamas entre Chajaya et son territoire. « L’offensive contre Chajaya a créé un profond traumatisme et hante encore les mémoires », raconte M. Helles. Il y a eu énormément de victimes, un grand nombre d’habitations ont été rasées et une partie des infrastructures détruites n’ont toujours pas été rebâties. » En l’absence d’aides publiques, le professeur a dû financer sur ses propres deniers la réfection de son logement bombardé.
Tous les soirs, la police du Hamas dresse des barrages dans le secteur de Chajaya, comme dans d’autres quartiers situés à la lisière terrestre de Gaza, pour contrôler les allées et venues. Seuls les riverains peuvent circuler une fois la nuit tombée. Une mesure officiellement mise en place pour lutter contre la criminalité — comme le trafic de stupéfiants —, mais aussi pour empêcher les attaques nocturnes à la barrière « frontalière » ou les tentatives d’infiltration en territoire israélien, conformément aux accords conclus lors des négociations indirectes entre Israël et le Hamas. Beaucoup de quartiers ou de faubourgs jadis effervescents offrent un tableau de quasi-désolation, y compris en pleine journée. Les devantures de la plupart des magasins restent closes tandis que les enfants s’égaillent dans les ruelles poussiéreuses, parfois parmi les gravats ou les édifices en ruine qu’ils ont transformés en terrains de jeu de fortune. Du nord au sud de l’enclave, de Beit Hanoun à Rafah en passant par Deir Al-Balah ou Khan Younès, l’atmosphère est la même. De fait, en dehors de quelques poches de vie dans les grandes agglomérations, le temps est comme suspendu dans la bande côtière.
Les jeunes, en particulier, se morfondent. Les endroits où se distraire sont rares, surtout quand on est sans le sou, comme une grande majorité d’entre eux, souvent bardés de diplômes mais confrontés à une pénurie d’emplois. Tous les cinémas du territoire sont fermés depuis la première Intifada (1987-1993). Les établissements culturels se comptent sur les doigts de la main, quand ils n’ont pas été ciblés par Israël, comme le célèbre centre Said Al-Mishal, réduit en cendres en 2018. Il n’y a guère que quelques cafés et les espaces publics où les jeunes peuvent se retrouver. Beaucoup, par ailleurs, s’adonnent aux paradis artificiels. L’usage de tramadol, un opioïde pharmaceutique en circulation sur le marché noir, a bondi depuis une dizaine d’années (2). La police du Hamas fait la chasse aux toxicomanes et aux trafiquants, avec de lourdes condamnations à la clé. Il ne fait pas bon non plus être arrêté pour fabrication artisanale d’alcool, dont la consommation est interdite. Même les plaisirs balnéaires sont limités : la mer est polluée. En raison du déversement des eaux usées dans la « belle bleue » et de la mise à l’arrêt des stations d’épuration, faute d’électricité, 75 % du littoral est impropre à la baignade. « Comme une grande partie des Gazaouis, je ne vais plus nager dans la mer, il y a trop de risques pour la santé. Nous restons sur le rivage quand nous allons à la plage », déplore la journaliste et traductrice Ghada Al-Kord. Les piscines publiques sont quant à elles hors de prix pour les plus pauvres.
Nombre de jeunes Palestiniens n’ont d’autre souhait que de quitter l’« enfer » de Gaza, notamment pour poursuivre leurs études à l’étranger, voire pour s’y établir, provisoirement ou définitivement. Mais, du fait du siège militaire, les autorisations de sortie sont délivrées au compte-gouttes par Israël. Le terminal d’Erez, situé au nord de la bande côtière, est réservé à certains cas médicaux urgents, aux travailleurs journaliers triés sur le volet et à quelques hommes d’affaires. Pour voyager, les Gazaouis sont contraints d’utiliser le poste frontalier de Rafah. Situé à l’extrême sud de l’enclave, il est contrôlé par l’Égypte, sous la supervision de Tel-Aviv. Le Caire, qui collabore au blocus israélien depuis 2007, le gère également d’une main de fer. S’il a ouvert environ un jour sur deux en moyenne en 2018, permettant à 60 000 Palestiniens de l’emprunter dans le sens des départs, il n’a été accessible que trente-six jours en 2017. Son fonctionnement reste tributaire du bon vouloir des Israéliens et des Égyptiens.
Les permis de sortie se monnayent en sous-main auprès des autorités égyptiennes de Rafah. Il faut débourser entre 1 000 et 3 000 dollars (entre 900 et 2 700 euros) pour accélérer la procédure administrative. Un coût prohibitif, sachant que le salaire mensuel moyen à Gaza — pour ceux qui ont la chance d’avoir un emploi — avoisine les 1 500 shekels (environ 380 euros). Des milliers de Palestiniens, cependant, voient leur dossier rejeté, souvent au terme de longs mois d’attente. « Le paiement de cette commission aux Égyptiens ne garantit en rien l’octroi d’un permis de sortie, explique Mohammed A., un photographe de 28 ans qui a pu voyager en Europe il y a deux ans. La requête peut être classée sans suite pour des raisons de sécurité ou rester bloquée sans motifs précis. Et on ne récupère pas forcément son argent. »
Parmi ceux qui ont pu bénéficier d’un titre de sortie et s’extraire du bourbier de Gaza (3), une part croissante choisit l’exil. Selon les estimations, 35 000 Palestiniens ne seraient pas retournés dans le territoire en 2018 (4). Ce sont souvent des jeunes issus des couches aisées, partis effectuer un cursus universitaire à l’étranger ou qui ont pu y décrocher un emploi. Ils se répartissent essentiellement entre la Turquie, les pays du Golfe et l’Europe. « Il y aurait actuellement en Turquie environ 45 000 Gazaouis, dont un grand nombre qui ne veulent pas revenir, et beaucoup tentent leur chance dans un pays européen », indique l’analyste Ahmad Youssef. La bande côtière doit également faire face à une fuite des blouses blanches. L’année dernière, 150 médecins n’ont pas remis les pieds à Gaza. Compte tenu de leur rôle crucial, les autorités du Hamas leur interdisent désormais de quitter l’enclave (5). Si certains relativisent le phénomène de l’exil, limité à la jeunesse dorée, d’autres, comme le professeur Helles, s’en inquiètent : « Gaza se vide de ses talents, à la grande satisfaction d’Israël. »
Olivier Pironet
(1) Lire Taher Labadi, « Les fonctionnaires de Gaza otages des rivalités entre le Hamas et l’Autorité », Orient XXI, 12 juin 2017.
(2) Lire « À Gaza, le comprimé du désespoir », dans « Drogues. Changer la donne », Manière de voir, n° 163, février-mars 2019.
(3) Malgré le relatif assouplissement des conditions de sortie via Rafah, depuis mai 2018, seules 300 personnes, au maximum, sont autorisées chaque jour à quitter Gaza. On estime à 10 000 le nombre de dossiers bloqués. Cf. « An exodus in reverse », The Economist, Londres, 3 août 2019.
(4) Cf. Yaniv Kubovich, « 35,000 Palestinians left Gaza in 2018 ; Hamas blocking doctors from leaving », Haaretz, Tel-Aviv, 19 mai 2019.
(5) Ibid.

 

 

 

 

 

 

 

 

Daniele GANSER: false flag,

faux drapeaux de l'OTAN

 

Les intellectuels et le parti de classe

                             Texte de valeur, authentique avec légère correction de formulation

      Les intellectuels et le parti révolutionnaire       

                              quelques corrections faites pour plus de précision

 

Ce «Fil du temps», publié pour la première fois au temps de BORDIGA il y a déja des décennies, mais restera valable tant que les intellectuels se dissocient d'abord de tout mouvement social afin de pouvoir occuper un siège au parlement ou bien cherchent à se placer à l'avant des forces sociales, il rappelait de façon lapidaire quelle est l'attitude du parti révolutionnaire par rapport aux intellectuels: à l'opposé de l'opportunisme qui courtise et valorise les célébrités de l'intelligentsia bourgeoise afin de couvrir de leur renommée sa politique de collaboration des classes, le parti de classe ne s'incline pas respectueusement devant les Intellectuels - surtout quand ils se mettent en tête de donner leur avis sur les questions politiques et sociales. Mais il accepte sans hésitation ceux qui veulent rejoindre ses rangs, à condition que leur adhésion soit sincère, c'est-à-dire qu'ils cessent d'être des «intellectuels», des spécialistes de la pensée ou de la culture, de profession des révolutionnaires, cessent d'être des cadres aptes à la direction du mouvement social pour devenir d'authentiques militants communistes.

Dans cet article Amadeo Bordiga, le fondateur du parti socialiste italien a Livorne 1921, section de la 3. Internationale sous régie de Lénine et quitta cette organisation apres la mort du chef de la révolution Lénine, s'opposa à Stalin dans le contexte du socialisme dans un seul pays  qui s´identifie avec le capitalisme d'état en Russie dès 1926, saisissait l'occasion d'une des «campagnes pour la paix» rituellement organisées par les staliniens. Le lecteur n’aura pas de peine à trouver des exemples actuels, surtout en France où la triste engeance des «intellectuels de gauche» est une calamité traditionnelle, à la mode.

Les quatre points suivants tant de fois développés en temps et lieux utiles, sont complètement indissociables dans la droite ligne à la révolution:

 1) Le mouvement prolétarien socialiste n'est en aucune façon un mouvement de culture et d'éducation. Les possibilités de développement de la pensée sont la conséquence d'un meilleur développement de la vie physique après l'élimination de l'exploitation économique. Ceux qui font partie des classes à bas niveau de vie n'ont pas besoin de grande capacité pour lutter: il suffit qu'ils se révoltent contre leurs conditions de vie insupportables. Ils comprendront mieux une fois libérés de leur exploitation au travail.

 

2) Le parti révolutionnaire de classe ne refuse pas d'accueillir dans ses rangs comme camarades et militants qualifiés, des individus des classes économiquement supérieures et de se servir de leur meilleur développement intellectuel pour sa propre lutte, quand il s'agit de véritables déserteurs du camp social adverse, indépendamment de leur origine économique, ce qui nous intéresse est leur alignement sincère au parti de la révolution.

Dans toutes les luttes de classes victorieuses cette rupture des intellectuels de leur camp de classe moyenne a été l'une des premières mesures opposée au front contre-révolutionnaire en dépit des inconvénients, des crises et des retours en arrière dans des cas individuels.

 

3) La classe prolétarienne, qui a besoin de la formation du parti politique pour vaincre, a besoin aussi de la clarté, la continuité et la cohérence théorique; elle donne donc une place de tout premier ordre à la défense de la doctrine de classe (à ne pas confondre avec la conscience, terme insidieusement subjectif et non collectif qu'avec bien d'autres camelotes terminologiques, il faut laisser aux positions conformistes et traditionalistes).

 

4) Le mouvement SOCIALISTE révolutionnaire compte au nombre de ses pires ennemis, avec les bourgeois, les capitalistes, les patrons et avec les fonctionnaires et hommes de main des diverses hiérarchies, les «penseurs» et les «intellectuels» en général, représentants de la «science» et de la «culture», de la «littérature» ou de l'«art», présentés comme des mouvements et des processus généraux indépendants et au-dessus des déterminations sociales et de la lutte historique des classes.

 

a) Toute déviation par rapport a ces points, est, pour des raisons évidentes, en opposition irréductible aux bases du marxisme; elle conduit à la dégénérescence opportuniste et à la défaite de la révolution.

 

b) La déviation par rapport au premier point conduit à retomber dans les tendances libérales-démocratiques d'éducation du prolétariat par la bourgeoisie qui, par sa richesse, monopolise l'Etat, l'école, la presse et tout le reste, pour ses objectifs de classe.

 

c) La déviation par rapport au deuxième point conduit à l'ouvriérisme ouvert, labourisme ou syndicalisme pur, qui enferme les prolétaires dans le cadre d'un économisme sans issue, nie la lutte politique de parti et la conquête du pouvoir révolutionnaire, seul moyen pour dépasser le capitalisme.

 

d) La déviation par rapport au troisième point conduit au révisionnisme et au réformisme, à l'opportunisme social-démocrate, à la politicaillerie au jour le jour, au commerce des principes, au cynisme de la devise bernsteinienne: «le but n 'est rien, le mouvement est tout» où l'on sous-entend: «pour les bonzes».

 

e) La déviation par rapport au quatrième point conduit à l'ensemble des trois déviations précédentes, aux orgies de la politique des blocs: elle ferait vomir même un estomac d'acier.

                                Résumons 

1) Le mouvement prolétarien socialiste n'est en aucune façon un mouvement de culture et d'éducation guidé par les hommes de l´intelligentsia ou de la philosophie.

2) Les intellectuels se trompent, quant à leur formation académique, ne suffit pas à devenir le cerveau de chaque mouvement social, sauf s´ils

s´intègrent dans le parti révolutionnaire.

3) Le mouvement prolétarien n’est aucun cas une question d’intelligence, mais de militantisme organisée contre le système d´exploitation et de pollution.

4) Le mouvement socialiste révolutionnaire compte au nombre de ses pires ennemis, avec les bourgeois, les capitalistes, les patrons et avec les fonctionnaires et hommes de main des diverses hiérarchies, les «penseurs» et les «intellectuels» en général, représentants de la «science» et de la «culture», de la «littérature» ou de l'«art», présentés comme des mouvements et des processus généraux indépendants et au-dessus des déterminations sociales et de la lutte historique des classes.

 

5) Les associations, les organisations libérales des penseurs, philosophes ne représentent aucun intérêt au prolétariat, vu qu’ils sont le produit de la défense des institutions bourgeoises.

6) Les intellectuels sont par essence privilégiés, ils ne luttent que pour sauvegarder leur carrière acquise, sinon à acquérir  qui ne leur permet pas la  défense ou la libération du prolétariat, car ils représentent économiquement la classe moyenne, ils préfèrent garder leurs  privilèges offerts par le système économique bourgeois basé, financés par les impôts des salariés prolétaires.

7) Ils s’approchent progressivement du parti de classe lorsque leurs intérêts sont menacés par les vagues de crises économiques ou par un mouvement social puissant, ils  suivent la force majeure pour leur couverture.

8) Les possibilités de développement de la pensée sont la conséquence d'un meilleur développement de la vie physique; elles ne viendront donc qu'après l'élimination de l'exploitation économique. Ceux qui font partie des classes à bas niveau de vie n'ont pas besoin de «savoir» pour lutter: il suffit qu'ils se révoltent contre leurs conditions de vie  déterminées par le taux du profit et non par les fruits de leur travail. Ils comprendront après.

9) Le parti révolutionnaire de classe ne refuse pas d'accueillir dans ses rangs comme camarades et militants qualifiés, des individus des classes économiquement supérieures et de se servir de leur meilleur développement intellectuel pour sa propre lutte, quand il s'agit de véritables déserteurs du camp social adverse. 

10) La classe prolétarienne, qui a besoin de la formation du parti politique pour vaincre, a besoin aussi de la clarté, la continuité et la cohérence théorique qui donneront  donc une place de tout premier ordre à la cristalisation du parti révolutionnaire mondial d´un seul bloc à caractère subjectif et non collectif contre l´alliance des pays impérialistes .

Détails sur la période de transition

 

        aprés la révolution               

 

 

 

LL3- Les rapports du prolétariat et de l’État

Bien qu’il faille se méfier des comparaisons historiques simplistes, elles peuvent néanmoins nous donner une idée des fonctions de l’État dans la période de transition. Fondamentalement, on peut dire que l’État de la période de transition, comme tous les États, incarnera les rapports sociaux existant dans une forme juridique concrète. Mais quels sont ces rapports sociaux ? Immédiatement après la révolution ils seront essentiellement ceux de la société capitaliste ; c’est certain, la bourgeoisie n’existera plus comme classe, le prolétariat ne sera plus exploité mais la production sera encore dominée par l’échange et la loi de la valeur, et d’autres classes existeront encore, qui ne seront pas encore intégrées dans le procès de production.
Toutes ces forces tendant à ramener la société en arrière dans le cauchemar du capital, trouveront leur expression dans l’État, qui, en vertu du fait qu’il “légalise” des formes existantes, tendra naturellement à les préserver et à les renforcer en d’autres termes à retourner au capitalisme d’État.

Tandis que les Conseils ouvriers (les soviet: les travailleurs les plus actifs, devoués, avancés politiquement) agiront pour saper le mode de production capitaliste, pour transmuter sa substance de “plomb en or” communiste, l’État, par contre, cristallisera les nouvelles avancées sous des formes légales appropriées. Mais il est clair que tant que le prolétariat sera capable de maintenir son contrôle politique, il sera toujours en avance sur l’État. Ainsi la classe se trouvera nécessairement en conflit permanent entre là où elle est à un moment donné et làou elle était juste avant : c’est-à-dire en conflit avec l’État. Puisque les Conseils représentent un principe diamétralement opposé à celui représenté par l’État, il est confus et dangereux à l’extrême de parler d’un État “prolétarien” ou d’attribuer les fonctions juridiques spécifiques de l’État aux Conseils. Cela fige la classe dans ce qui ne peut être qu’un moment passager, la période de transition est instable -il est possible d’aller en avant ou en arrière, mais jamais de rester sur place.

4– Les rapports entre le prolétariat et les autres classes et couches.

Dans beaucoup de textes de la “minorité” les camarades insistent trop sur le rôle de la violence dans les rapports entre les ouvriers et les autres classes. Bien que l’ensemble de la société bourgeoise soit basé sur la violence continuelle des rapports d’exploitation, on ne peut en dire autant du prolétariat. Son but est d’intégrer l’ensemble de la société dans la production et ceci ne peut se faire globale ment avec le fusil dans le dos. La domination politique du prolétariat n’est pas uniquement une question d’armement (après tout, pendant la guerre civile, les Conseils devront dominer politiquement un État avec une Armée rouge bien plus puissante que les milices ouvrières), mais une question de plus grande capacité à envisager et à comprendre le futur et le présent, et à convaincre les paysans et les petits-bourgeois que leurs intérêts vont dans le même sens que celui du prolétariat, (bien que ce soit surtout en tant qu’individus, plutôt que en tant que classes).
Il doit y avoir un endroit où les délégués des Conseils puissent, pour ainsi dire, rencontrer les délégués des autres couches élus territorialement. Les délégués territoriaux ne seront pas organisés en tant que représentants de classes, et l’État ne reconnaîtra pas juridiquement les autres classes, mais néanmoins, il est évident qu’il y aura la présence de membres d’autres classes dans l’appareil d’État représentés sur une base géographique territoriale. Ainsi, malgré la domination des ouvriers sur L’État, encore une fois ce serait trompeur et dangereux d’attribuer à cet État une étiquette prolétarienne.

5 Pourquoi le CCI discute-t-il tellement à fond de ce qui, à première vue, ne pourrait sembler être qu’une simple différence sémantique de définition ?

En fin de compte, c’est parce que la question de “l’État ouvrier” a été d’une importance cruciale dans le mouvement ouvrier, et le sera encore dans le futur. La confusion entre l’État et la dictature du prolétariat n’était qu’une partie du désastre horrible du substitutionnisme dont l’autre facette a été l’identification de la dictature du parti avec cette de la classe. Dans les années à venir, nous verrons une propagande gauchiste de plus en plus frénétique en faveur de l’établissement d’un “État ouvrier” pour, en réalité, consolider le contrôle du capital sur les ouvriers. Dans la période de transition, l’idée de l’“État ouvrier” sera utilisée pour justifier toutes les tentatives de soumettre les Conseils à la domination de l’État. Il est vital que le CCI se montre capable de remplir sa tâche de “montrer la direction” en défendant l’idée d’une distinction claire entre les organes révolutionnaires de la classe ouvrière -les Conseils- et l’État qui est essentiellement conservateur, sur lequel les Conseils doivent exercer leur contrôle et dont ils doivent continuellement saper et détruire les bases, jusqu’au dépérissement del’État

Len Black, World Revolution (juin 1977)

 

FORME ET CONTENU DU SYSTEME DEMOCRATIQUE

Israel est un pays artificiel datant de 1948 et indiquant la fin du fascisme allemand et la naissance du nouveau fascisme international dont le siège est à TEL AVIV: En collaboration avec les USA, UK, les pays de l´OTAN, ces fondateurs de la nouvelle vague fasciste, mais dissimulée par le caractère géant de la démocratie, ont décidé de pouvoir irradier les origines, du moins les traces d´une civilisation qui a servi à la fondation de la renaissance: BAGDAD. DAMAS capitales de la haute civilisation Arabo-musulmane au moyen age, peuvent-ils encore le faire ?  fortement non, elle est encrée dans la leur, on a fait la jonction des deux pour dépasser

l´histoire du moyen age et passer à l'histoire des recherches scientifiques,  l´histoire qui ne meurt pas, elle sera substantielle tant que l`humanité vit.

En politique PARLE....MENT...TAIRE ou on parle trop, ment et faire taire les autres, la ou règnent les artères  du fascisme en tant qu´idéologie née dans un capitalisme tardif, du moins dans les pays de l´OTAN et d´israel,  son cœur bat encore, mieux élargi, plus sophistiqué, mieux oxygéné par les grandes firmes financières, toujours est-il mieux maintenu et appliqué par ceux qui  
l´ont condamné au tribunal de Nürnberg, scène de rencontres politiques unilatérales de tous les démocrates de l´occident , voila qu’aujourd’hui on  dissimule la terreur par des slogans de liberté, faisant  de nouveaux conflits fabriqués au nom de la paix, c'est faire glisser des forces militaires dans les champs appartenant à la police, un moyen de faire la guerre discrète à son peuple sinon à  ceux  qui s´opposent à l´occupation étrangère sous forme de guerre anti-terroriste1) ou au rétablissement de la sainte démocratie 2) et de la paix 3): INVERSONS LA PRATIQUE.de l´état bourgeois, nous obtenons des résultats définissant la terreur1, la dictature2 et la guerre3,.  
 
Aux années de 1947 fut fondée l`organisation des droit de l´homme  afin de bien retoucher, imposer, inverser les lois pouvant condamner les pays violents de la société bourgeoise.
 
Sans pour autant être l´imbécile de cette fondation, elle ne doit pas intervenir dans des conflits civils sans l´approbation du guide américain et c´est lui qui tire les conséquences d´une situation quelconque, tout juste pour pouvoir démontrer que la société capitaliste est a tel point sécurisée et loyale qu´il ne pourrait  y avoir de mal et de  dictature de l´état. 
  LA SUITE vous la présente de préférence cette conférence avec Mr. COLLON, alors cliquez              
A. Computer 
 

 

 

Daniele Ganser parle du false flag, faux drapeaux

au sein d'une clique de police, ou d'une armée d'un pays cible.

 

Cette Video de l'historien Suisse explique avec justesse et précision la provocation à la guerre masquée de l'hégémonie industrielle commanditée par la CIA américaine, le MI6 anglais et aujourd'hui le mossad israelien associé à cette bande de criminelle internationale.

Le Professeur GANSER(1) est la recherche des causes des plus grandes violences d'états sous forme de faux drapeaux.

 

Il est d'importance aux pays touchés par les vagues de terrorisme mis en scène par ces organisations pour déclencher la déstabilisation d'abord d'un pays cible, ensuite créer la guerre civile ou d'invasion masquée (en 1953 Iran  Vietnam 1966, 1991 Iraq, 2011 Syrie, Libya, Jemen, Venezuela, Panama, Chili ).   

A. Computer

 

(1) Drewermann a dit dans son excellent discours, cette politique de peur qui nous mène toujours à la violence, aux crimes. ("Nous devons cesser d'être effrayés par les dirigeants.") Ensuite, la question est de savoir comment pouvons-nous - je me prends comme nous - comment pouvons-nous, en tant que mouvement pour la paix, surmonter cette peur? Comment gérons-nous notre propre peur? Alors peut-être que ce sont deux points: d'abord l'impérialisme américain et ensuite le courage au lieu de la peur. Ce serait mon programme, que je développe actuellement. Est-ce que cela vous convient? (Alors) faisons comme ça. "...

À partir de 5:50, un autre passage est très important concernant les allégations injustifiées faites par Ganser:"M. Drewermann a déclaré que, par le passé, les personnes se trouvant dans la caserne étaient tellement entraînées qu'elles obéissaient simplement aux ordres et enterraient complètement leur conscience, ce qui est en fait un problème auquel le mouvement de la paix est confronté et doit faire face. Nous suivons simplement Sophie Scholl, Sophie Scholl avait déclaré: "Tous les hommes ont les normes les plus strictes en eux-mêmes." Donc chacun a sa conscience, mais parce qu'ils sont si stricts, nous ne les respectons pas toujours Vous n'avez pas besoin d'écouter une conférence ni de lire un livre pour savoir que décapiter, violer ou torturer quelqu'un est une erreur, mais les humains le savent intuitivement. "

L°OTAN impose la dėmocratie:

              La dėmocratie est aussi l’art de la guerre 

Démocratie polonaise en Afrique par Manlio Dinucci

D’abord dépassé par les révolutions arabes renversant en Tunisie et en Égypte les dictateurs alliés, Washington s’est rapidement adapté.
Désormais, le mot d’ordre est de profiter de la fin des dictatures pour imposer la déréglementation économique, c’est-à-dire pour ouvrir la voie à une autre forme d’exploitation de ces pays. De même que la CIA utilise des activistes serbes pour lancer les révolutions colorées, elle utilise des militants polonais pour la transition économique.

Quel modèle de transition démocratique devraient adopter la Tunisie et l’Égypte, à peine libérées des dictatures de Moubarak et Ben Ali ? Pas de doute pour le président Obama : le modèle polonais. La Pologne,a-t-il déclaré le 28 mai à Varsovie, a effectué « /un parcours vers la liberté qui a inspiré nombre de personnes dans ce continent et au-delà/ ». Et de lister ainsi les grands mérites de Varsovie. Avant tout, le fait que « /les États-Unis et la Pologne ont forgé un exceptionnel partenariat de défense, enraciné dans l’alliance durable de l’OTAN/ ».
Pour la forger encore plus, le président Obama et le président Komorowski ont annoncé que sera déployé en Pologne un détachement de  l’U.S. Air Force, formé de chasseurs-bombardiers F-16, aux côtés de ceux que les USA ont vendus à la Pologne. Sera aussi réalisé en territoire polonais un site balistique du « /bouclier anti-missiles/ ».

En attendant, le Pentagone y a déployé des batteries de missiles /Patriot/. 
Grands progrès aussi dans le partenariat entre les forces spéciales des
deux pays et dans l’entraînement commun des troupes (2 600 hommes) que la Pologne garde en Afghanistan sous commandement étasunien. Et on annonce un accord ultérieur qui « /réduira fortement les barrières du commerce des armes/ », en permettant à la Pologne d’importer (en s’endettant encore plus) d’autres armements étas uniens.

On comprend ainsi tout l’enthousiasme d’Obama pour le modèle polonais et cette déclaration : « /Nous voulons encourager les nations du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord qui, surtout en Égypte et en Tunisie, luttent pour la transition vers la démocratie, afin qu’elles bénéficient de l’exemple polonais/ ».

L’encouragement n’est pas que verbal. À Varsovie les deux présidents ont rencontré les « /activistes polonais pour la démocratie/ » qui venaient de rentrer d’une « /visite réussie/ » en Tunisie, conduite par
l’ex-président Walesa (honoré, comme Obama, du prix Nobel de la paix).
Étant donnés les résultats, ils ont décidé d’envoyer en Tunisie
« /d’autres experts en transition pour collaborer avec le nouveau
gouvernement/ ».

Très apprécié aussi par Obama le fait qu’en Libye, des activistes
polonais collaborent avec le conseil de Benghazi pour une « /transition
politique/ » du pays, c’est-à-dire pour le renversement du gouvernement de Tripoli. Œuvre méritoire inspirée par Washington.

Elisabeth Sherwood-Randall, influente conseillère d’Obama, a précisé que « /des institutions démocratiques étasuniennes, parmi lesquelles le National Democratic Institute (NDI) [1 <#nb1>], sont déjà en train de soutenir l’engagement des Polonais dans les mouvements arabes pour la démocratie/ ». Ce qu’est le rôle de ces « /institutions démocratiques/ », dirigées et financées par la CIA et qulques autres agences fédérales, le NDI le confirme quand il écrit que son travail à Benghazi est facilité par le fait que d’ « /importantes personnalités libyennes avaient déjà participé à ses cours tenus au Maroc et aux États-Unis/ ».

L’argent ne manque pas pour ces activités. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), après avoir démantelé et privatisé les propriétés publiques de la Pologne et d’autres pays de l’Est, débarque en Égypte et en Tunisie en offrant 5 milliards de dollars en échange de « /réformes adéquates/ », qui ouvrent grand les portes aux multinationales et aux bases militaires étrangères. C’est la nouvelle croisade au premier rang de laquelle se trouvent les activistes polonais, fiers de porter sur la poitrine l’emblème d’un F-16 sur fond de dollar.


Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 
italiano <Democrazia-polacca-in-Africa>  Português
<Democracia-polaca-em-Africa>  English <Polish-Democracy-for-Africa>
Traduction
Marie-Ange Patrizio <_Marie-Ange-Pa
trizio_?lang=fr>

 

Démocratie imposée et Révolution truquée

     l´aire arabe !

Partie II B. éditée au Facebook dès la révolte en Egypte

Nous recommandons a ceux qui ont oeuvré a la révolte en Tunisie a lire attentivement cet article et d'en tirer les clées utiles à leurs portes.

  La démocratie:

''Très appréciée aussi par Obama le fait qu’en Libye, des activistes polonais collaborent avec le conseil de Benghazi pour une « /transition politique/ » du pays, c’est-à-dire pour le renversement du gouvernement de Tripoli. Œuvre méritoire inspirée par Washington.
Elisabeth Sherwood-Randall, influente conseillère d’Obama, a précisé que « /des institutions démocratiques étasuniennes, parmi lesquelles le National Democratic Institute (NDI) [1 <#nb1>], sont déjà en train de soutenir l’engagement des Polonais dans les mouvements arabes pour la démocratie/ ». Ce qu’est le rôle de ces « /institutions démocratiques/ », dirigées et financées par la CIA et quelques autres agences fédérales, le NDI le confirme quand il écrit que son travail à Benghazi est facilité par le fait que 

d’ importantes personnalités libyennes avaient déjà participé à ses cours tenus au Maroc et aux États-Unis/ ».

L’argent ne manque pas pour ces activités. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), après avoir démantelé et privatisé les propriétés publiques de la Pologne et d’autres pays de l’Est, débarque en Égypte et en Tunisie en offrant 5 milliards de dollars en échange de « /réformes adéquates/ », qui ouvrent grand les portes aux multinationales et aux bases militaires étrangères. C’est la nouvelle croisade au premier rang de laquelle se trouvent les activistes polonais, fiers de porter sur la poitrine l’emblème d’un F-16 sur fond de dollar.''

par Manlio Dinucci
Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 1er juin 2011
italiano <Democrazia-polacca-in-Africa> Português
<Democracia-polaca-em-Africa> English <Polish-Democracy-for-Africa>
Traduction
Marie-Ange Patrizio <_Marie-Ange-Patrizio_?lang=fr>

 

 La démocratie? C´est la liberté du commerce, la liberté des affaires personnelles contradictoires, souvent désastreuses à la majorité, basée sur la liquidité d'argent qui se mesure par la masse de richesses accumulées alimentant  les sources du développement du capitalisme par la voie parlementaire, par l'appui de l´état bourgeois et ses organes médiatiques: le gérant du capital.

La démocratie est un système politique créant les conditions principales du développement économique de la société capitaliste qui ne peut avoir lieu sans l'application de la mystification et la dictature.

Cette dictature étant une série de lois bourgeoises élaborées en faveur de l'accumulation de la plus-valu aux mains de propriétaires formels de moyens de production, dont ils ne sont qu'une minorité de la population qui établit son pouvoir féroce sur la classe des salariés démunis des fruits de leurs efforts collectifs fournis.

  A l'opposé de cette structure dégénérée par son évolution économique et technologique, se cristallisera la naissance certaine des conseils de la révolution, ceux qui rejettent les méthodes mercantilistes guerrières ou manœuvrières, les fuites de richesses et de corruptions, par ailleurs seule la démocratie est a l'origine de toutes impulsions déformatrices de la réalité :Retoucher et dissimuler l'esclavage salarial en tant que liberté individuelle produisant le supplice en tant que destin des damnés de cette société: nos grands théoriciens écrivaient que "la bourgeoisie a déchiré le voile  de  sentiments et d'émotions dans les relations familiales et les a réduit à n'être que de simples rapports d'argent" 1848 K.M, c'est avec cette méthode que la bourgeoisie garantit sa domination, car la réalité chez les  capitalistes est le profit sans conditions, LE POTENTIEL de la liquidité de l'argent, mais cet argent accumulé en masse dans les banques n'attend que la prochaine crise économique pour retrouver sa dévaluation progressive à la porte ou au portail de la prochaine guerre dont l'argent sera le carburant des flammes du désastre écologique, économique et humanitaire, telle  que l'a montré la II. guerre mondiale avec ses 52 Millions de morts, prolétaires et paysans.

Ces cycles se répètent dans l'espoir et le devoir de l'état envers la patrie, la patrie de ceux qui ont tout accaparé par un mercantilisme féroce: Le capital, le confier ensuite aux philistins du pouvoir libéral et démocratique, et par le biais du camp de la peur, ces petits gouverneurs  se transforment en despotes grace au pouvoir de l'argent en masse, mais cette masse d'argent de ceux qui ont investi leur vie, celle de plusieurs générations au travail, elle prend de l'ampleur en diabolisant l'environnement politique a pas d’échelle jusqu’à la prochaine revolte des exploités .

" LA DEMOCRATIE EST LE BELLETIN DE LIBERTE, LA LIBERTE SANS ETAT ( el jism), hypocrisie comme on le dit en allemand, son vrai visage doit faire le le pas du jour, démocratie comme d'autres formes de gouvernement doivent partir en miettes, ou bien l'ennemi  clairement despotique, ou bien la vraie liberté et égalité c'est a dire le socialisme scientifique" Friederich Engels, < progrés sur le continent>.

Les conseils révolutionnaires issus des rangs des travailleurs les plus conscients, les plus dévoués et les plus actifs; organisés par le parti révolutionnaire,  représentent le pouvoir collectif qui se substitue au pouvoir personnel des ministres et des gouverneurs appelés à l´exécution aveugle de la mystification et la dictature du système économique capitaliste, ce qui forme les bases de la domination bureaucratique, démocratique de la bourgeoisie.

Le pouvoir de l'état garantit les conditions principales du développement du capital d'une part et de l'appauvrissement de ceux qui sont déja nus, d'autre part, il est le gérant de ce mode de production, il est en fait le produit et facteur des rapports de production, a noter que toute domination en présence du système mercantiliste est de nature  une dictature,  issue des maîtres esclaves ou des maîtres féodaux ou des maîtres bourgeois, cela ne ne signifie pas uniquement la force de frappe mais aussi les dictas des lois économiques et sociales bourgeoises qui forment par ses contradictions économiques, un processus de reformes forcées, jusqu’à son apogée, l´impérialisme ou le  fascisme .

 

Terrorisme

L’impérialisme mondial a simplement préféré d'abord:

1) substituer  la philosophie du TERRORIsME au mot  révolutionnaire et combattants anti-coloniaux

2)le terrorisme une expression qui fait l’angoisse et la peur au sein de la population, un moyen à la dépolitisation des citoyens, pour ainsi dire les distancer de toute organisation politique: " Qui dit politique, dit explosif "

On voit a chaque fois "les terroristes d'el Kaida" qui sont réellement quelques individus recrutés et entraînés par les armées secrètes de l´OTAN, effectuent  des opérations criminelles qui seront accréditées au nom d´organisations gauchistes ou islamistes, tactique à la création de situation de CHAOS, d'ailleurs  la plupart des voitures piégées en Irak, au Liban en Afghanistan et ailleurs ne sont pas les œuvres des vrais combattants, mais ceux d´une puissance supérieure guidée par les pions de la CIA, MI6 et le  Mossad avec l'appui et manipulation psychologique et rhétorique des mass-médias, force de domination démocratique bourgeoise caractérisée par les rapports capitalistes, devenus désormais impérialistes.  

         La lutte antiterroriste dans le monde est également la stratégie de la tension des forces de l'ÒTAN  mène à l´intervention de ses forces communes pour imposer " la démocratie " des industriels internationaux en voie d'occupation ou d'extension,très souvent en relation avec les chefs d´états , vendeurs de leurs ressources et de principes nationaux, otages des services de renseignements de l'OTAN .

La lutte antiterroriste signifie en réalité aussi l°invasion d°un pays, la stratégie d´attaque programmée en avance par les pays industriels souffrant de la crise économique: l´impérialisme qui entraîne également les ventes d’armement et de médicament en période de crise économique (Libye, Saoudia, Koweït), s'il n'est pas suffisant, diffuse la terreur à travers les inventions de virus, tels que le SIDA (inventé dans un laboratoire militaire et appliqué en essai aux condamnés a mort aux USA en 1979) et la grippe aviaire inventée par un médecin hollandais gérant d´une firme pharmaceutique etc ….

Cette lutte ouvre la voie au stationnement des forces de l’OTAN  sous l’organisation AFRICOM dont les cellules dissimulées par milliers en Afrique ( ONG, NED, NEH,NEA, FREEDOME HOUSE .une trentaine en Egypte, notamment des centaines milliers de membres dissimulés en Russie et en Afrique, 450 000 personnes travaillent avec ces  Org.) afin d´occuper et accaparer des richesses surtout énergétiques dans l’aire arabe et Russe, si bien  préparée par la domination  du consortium pétrolier des USA, qu'appuyé par leurs valets européens, cela s'explique par les jeux des bourses monétaires, le défi de sites budgétaires des USA  suivis d'endettements massifs dépassant les 20 000 milliards  $ de la banque mondiale, celle-ci impliquée aux interventions du FMI pour l’augmentation des prix chez nous en Tunisie comme dans d'autres pays, visant la valorisation de capitaux accumulés, la ruine du pouvoir d' achat des citoyens soumis a des conditions négociées entre par exemple le RCD et ce fonds monétaire international pour l'octroi de crédits a la Tunisie, cette pratique renforcera l'endettement des pays  appauvris  souffrant de la répercussion de la crise persistante de surproduction sans précédent du capitalisme industriel sénile et impotent de se libérer de ce cercle vicieux économique: Prospérités, stagnations, crises guerres inutiles à la majorité.

 

 Le processus de la privatisation de la dernière décennie  dans le monde est d´un visage, l´une des armes de l´impérialisme au cours de cette crise économique  déja prévue par les phénomènes  économiques, voire la baisse tendancielle du taux de profit avant même d´une décennie remédié e par les nouvelles lois de l´O.M.C dans le marché mondial visant la levée du protectionnisme douanier conséquences d' une stagnation économique sans précédent à l'échelle capitaliste:

I´impérialisme élabore des procédures de lois à la répartition des fruits du marché mondial et rejette toute protection de produits locaux d'autres pays,  mais en imposant l'ouverture des frontières à toute importation massive, leur intellect a trouvé la belle issue: L'abolition de la barrière douanière  qui équilibre l´importation par rapport a l´exportation des pays.

La privatisation est la suite de cet orchestre musical  qui nous chante la marseillaise à la liberté des firmes multinationales d´investir sous les meilleures conditions dans le tiers-monde, ce qui  était difficile auparavant aux  étrangers, tout en offrant les possibilités de soumission totale et la liberté d'exclusion d'une partie de la classe ouvrière de la propriété d´état a la propriété de personnes privées.

Cette vision a conçu   la  méthode d´exploitation la plus féroce et la soumission aux lois élaborées par messieurs les industriels internationaux, pour ainsi dire soumettre notre économie a la volonté des pays  auxquels  les lois ne s´appliquent qu´a  des conditions difficilement négociées, rarement parfaites et donc les signataires de l´état auront leur parts sous forme de commission et de  privilèges.

 

 D´un autre, l´endettement massif des pays appauvris mènera nécessairement a la vente des bien de l´état, donc leur achat par les multinationales, le maintien du tiers monde à la consommation des pays industriels est la privatisation, la liberté et l'évolution du marché, de leur marché, de leur richesse, de leur bien être  au détriment de nos populations déja investies depuis le début du colonialisme: notre esclavage.

les prix en Tunisie sont 10 fois plus chers qu' en Allemagne   relativement aux salaires (sauf le loyer), a vrai dire l'OMC nous impose l'ordre: ouvrez les portes de vos maisons pour que les plus riches vous dévalisent.

 

1)La révolution au 21. siècle comme au 20. elle est la prise du pouvoir par la classe des salariés organisée en classe pour soi (syndicats en liaison avec le parti révolutionnaire), déclenche un processus de transformation, qui pourrait se dérouler en grande masse sans grands affrontements avec l´état ou bien comme celui de la Russie de 1917, contre le régime politique dans la voie de la dictature du prolétariat en tant processus de liquidation des rapports de production capitalistes, remplaçant ainsi la dictature de la bourgeoisie en tant que processus de développement capitaliste .  

       Les droits de l´hommes, est une partie des revendications bourgeoises qui n´aboutissent a aucun changement de la situation des inculpés politiques, car on demande des droits a la bourgeoisie qu´elle nous refuse par principe et portent atteinte a sa domination, une contradiction de classe, une manœuvre de la démocratie, "organisez et chantez pour les sourds" qui ne vous entendent pas mais ils  vous investissent d'abord dans le procès de production ensuite pendant la crise économique dans la guerre pour réduire vos forces majeures au minimum .

En Syrie, les USA n’ont pas visé l’ÉI, mais des installations pétrolières

RÉSEAU VOLTAIRE | 25 SEPTEMBRE 2014 

Les États-Unis et des membres du CCG ont bombardé la Syrie depuis 2 jours, officiellement afin de détruire l’Émirat islamique.

Les bombardements ont touché principalement Raqqa, dont l’Émirat islamique s’était déjà retiré [1], et 12 raffineries.

Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’homme (OSDH, une officine du MI6 britannique tenue par des Frères musulmans), ces bombardement n’auraient tué que 14 jihadistes, dont probablement aucun ne ressort de l’Émirat islamique.

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[1] « Les États-Unis et le CCG bombardent des objectifs inconnus en Syrie », Réseau Voltaire, 23 septembre 2014.

Sur le Programme du Prolétariat 

 

L'État capitaliste, selon lequel les conseils sont nécessairement soumis..à la seule autorité du parti communiste, qui doit s'emparer du pouvoir de l'Etat et édifier la  société socialiste et plus tard, communiste, la société, en se substituant à la volonté des masses, au cours d'une dure "période de transition" à savoir du capitalisme (non précapitalisme) à la société supérieure sans l'existence du marché, voire socialiste.

 

Adopter l'objectif de construire une société libre et égalitaire, sans classes et sans un État exploiteur, le communisme de conseils détient que le capitalisme d'Etat perpétue le pouvoir du capital global dans le cadre d'un Etat qui, sous l'égide d'une bureaucratie ou d'une caste de fonctionnaires ou de « spécialistes », joue le rôle de  « l'idéal capitaliste » (Engels, Anti- Dühring)dont le travail consiste à assurer l'accumulation primitive du capital dans un cadre national fermé. Donc ce « socialisme national » ne représente pas de progrès historiques et peut être considérer comme une forme de « révolution  bourgeoise » dans une région économiquement arriérée (Bordiga) ou comme un état de travailleurs habituels «bureaucratiquement dégénérées » (Trotsky),cristallisant dans le présumé « conquêtes prolétariennes » obtenues au moyen d'une dictature appuyée par l'armée à parti unique.

• Rejeter la forme du syndicat officiel, qui est considérée comme l'expression d'un réformisme utopique, dont l'unique fonction est de régiment de la force de travail dans le cadre juridique d'une gestion tripartite, réparti entre l'État, les employeurs et les « représentants légaux » du travail. Selon le communisme de Conseils, les nouvelles formes d'organisation qui doivent remplacer les vieux syndicats indépendants seront les « syndicats de classe » — les institutions de lutte politique et économique émergeant de la lutte révolutionnaire et les comités d'action et les comités des chômeurs, qui naissent spontanément des besoins de la lutte des classes. Les communistes du Conseil étaient des militants qui ont activement participé à ces comités dans les États-Unis,mais aussi Allemagne.

 

• Rejeter le cadre parlementaire et toute implication dans la « tactique électorale ». le Communisme du Conseil maintient que dans les périodes critiques avant la révolution, la participation aux élections est un piège mortel. Ainsi, l'acceptation de l'Assemblée constituante en Allemagne en janvier 1919 était un acte de suicide politique totale. Plutôt que d'une Tribune révolutionnaire, le Parlement est transformé en un cirque électoral, après l'image du cirque Busch à Berlin, un cirque où les conseils eux même abolis légalement et devaient remettre tout le pouvoir à l'Assemblée constituante. Les élections ne sont valides que lorsqu'elles sont celles qui ont eu lieu entre le personnel subalterne des conseils ouvriers, lors de la sélection de périodique (ou dépôt) de leurs délégués.

 

• Refuser tout soutien, même tactique, pour les mouvements de « libération nationale », parce que l'idée nationale s'oppose à la lutte pour la conquête du pouvoir par le prolétariat (ouvriers, employés et les agriculteurs pauvres),la seule classe qui est porteur de progrès historique.

 

• Lutte...contre toutes les idéologies qui peuvent détourner le prolétariat de l'objectif suprême, la répression irréversible du système capitaliste, indépendamment de la forme particulière assumée par ce système libéral, terroriste fasciste ou État capitaliste ou n'importe quelle version du stalinisme. Communisme de Conseil, comme Hazan et Kamo, estime que l'anti fascisme était relance d'appât pour le fascisme "en donnant l'impression qu'il pris en charge l'ordre démocratique".

En parallèle des négociations USA-Iran

Exclusif : Les projets secrets d’Israël et de l’Arabie saoudite

par Thierry Meyssan,
introduction par Ali Computer

L´Arabie Saoudite a joué dans son histoire le plus grand rôle contre-révolutionnaire au moyen Orient.

Son gouvernement structuré d´un genre d´état qui ne correspond à aucun établissement gouvernemental, il nie pratiquement les principes de son histoire civilisatrice, il contredit ceux de l´évolution humaine, notamment avec ses richesses énergétiques exploitées et dominées par les USA,  se trouve ligoté par des accords unilatéraux sans issues: sa politique basée sur une hégémonie de deux états dont la nature de leurs ressources rebondissent à chaque instant à l´incompatibilité absolue.

Technologiquement ce pays est dépourvu de tout progrès national, ce qui fait rappeler du mot d´ordre de Gadhefi "pas de liberté pour ceux qui se nourrissent d´au delà des mers", phrase absolument juste; économiquement dépendant d´une organisation de clans au consortium international usant de tous droits á la spéculation boursière qui tend à l´injustice et l´inégalité sociale.

    Son rôle politique dans cette région est déterminé par les explorateurs et exploiteurs de ses ressources hydrocarbures, c´est  par le biais de ces exploitations qu´il se replie sur la stratégie de l´impérialisme mondial sans conditions, en 1974 il fit appel à ll´alliance avec l´Angleterre (70 000 soldats britaniques) et le Chah d´Iran pour intervenir en OMAN afin de briser la révolution au DHOFAR (sud d´OMAN):

Une rébellion marxiste-léniniste

"A partir de 1963, les rebelles forment le Front de libération du Dhofar, soutenu par le Yémen du Sud, proche de l’Union Soviétique. Le Front prend de l’importance et encercle bientôt la ville de Salâlah, principale ville de la région, où le Sultan Saïd choisit se s’installer définitivement à partir de 1968.

Deux congrès sont organisés pour définir les ambitions du mouvement, en 1965 et en 1968. Lors du second congrès, le Front de libération du Dhofar devient le Front populaire pour la libération d’Oman et du golfe Arabe. Le programme mis en œuvre lors de ces deux congrès est fortement teinté de marxisme léninisme. Son objectif est de mettre en place une « république populaire démocratique » et d’expulser les Britanniques d’Oman. Le Front cherche à instaurer une Constitution, à abolir la loi martiale, à rétablir les libertés de presse et d’expression et à assurer les droits des minorités. Sur le plan économique, il entend nationaliser les compagnies pétrolières, développer les industries et mettre en place une réforme agraire. Le Front appelle ainsi à plus de justice sociale et soutient tous les mouvements de libérations asiatiques, africains et latino-américains. Des références sont également faites aux Palestiniens et l’abolition de l’Etat israélien, en place depuis 1948, est prônée".

 

    Aux années 80 cet état oligarchique Saoudien, d`origine tributaire  Kouraychite, premiers ennemis du Prophète, poussa l ´Iraq à la guerre contre l´Iran, en 1991 la coalition impérialiste del`OTAN á détruire l´Iraq et la Palestine, et finalement il organise financièrement et militairement (40 milliards de dollars) la guerre civile en Libye et en Syrie tout en s´alliant aux pays de la nouvelle croisade et d´israel contre les peuples de sa nature voisine pour le pétro-dollar en disant "que dieu nous bénisse".

L´Arabie Saoudite est le centre de la contre-révolution dans le monde islamique, représentant du désastre interarabe.....

 

     La réponse de Tel-Aviv et de Riyad aux négociations entre les États-Unis et l’Iran se situe dans le prolongement du financement de la guerre contre Gaza en 2008 par l’Arabie saoudite : l’alliance d’un État colonial et d’une monarchie obscurantiste. Alors que le Proche-Orient s’apprête à vivre un changement pour dix ans de ses règles du jeu, Thierry Meyssan dévoile ici le contenu des négociations secrètes entre Tel-Aviv et Riyad.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 22 juin 2015
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D’aucun, au Moyen-Orient, a conscience que les accords secrets qui devraient être signés le 30 juin prochain —en marge de l’accord multilatéral sur le nucléaire— par Washington et Téhéran vont probablement fixer les règles du jeu pour les dix années à venir.

Ces accords interviennent alors que les États-Unis sont devenus le premier producteur mondial de pétrole, devant l’Arabie saoudite et la Russie. Ils n’ont donc plus besoin pour eux-mêmes du pétrole moyen-oriental et ne s’y intéressent que pour maintenir le marché mondial en dollars.

En outre, Washington a débuté un repositionnement de ses troupes, d’Europe occidentale et du Moyen-Orient vers l’Extrême-Orient. Ceci ne signifie pas qu’il abandonne ces régions, mais qu’il souhaite assurer autrement leur sécurité.

Israël

Selon nos informations, depuis 17 mois (c’est-à-dire depuis l’annonce des négociations entre Washington et Téhéran qui durent, elles, depuis 27 mois), Tel-Aviv mène des négociations secrètes avec l’Arabie saoudite. Des délégations à très haut niveau se sont rencontrées cinq fois en Inde, en Italie et en Tchéquie.

La coopération entre Tel-Aviv et Riyad s’inscrit dans le plan états-unien de création d’une « Force arabe commune », sous les auspices de la Ligue arabe, mais sous commandement israélien. Celle-ci est déjà effective au Yémen où des soldats israéliens pilotent des bombardiers saoudiens dans le cadre d’une Coalition arabe dont le quartier général a été installé par les Israéliens au Somaliland, un État non-reconnu situé de l’autre côté du détroit de Bab el-Mandeb [1].

Cependant, Riyad n’entend pas officialiser cette coopération tant que Tel-Aviv refusera l’initiative de paix arabe, présentée à la Ligue arabe en 2002 par le prince Abdullah avant qu’il ne devienne roi [2].

Israël et l’Arabie saoudite sont tombés d’accord sur plusieurs objectifs.

Au plan politique :
- « Démocratiser » les États du Golfe, c’est-à-dire associer les peuples à la gestion de leurs pays tout en affirmant l’intangibilité de la monarchie et du mode de vie wahhabite ;
- Changer le système politique en Iran (et non plus faire la guerre à l’Iran) ;
- Créer un Kurdistan indépendant de manière à affaiblir l’Iran, la Turquie (pourtant longtemps un allié d’Israël) et l’Irak (mais pas la Syrie, qui est déjà durablement affaiblie).

Au plan économique :
- Exploiter le champ pétrolier de Rub’al-Khali et organiser une fédération entre l’Arabie saoudite, le Yémen, voire Oman et les Émirats arabes unis ;
- Exploiter les champs pétroliers de l’Ogaden, sous contrôle éthiopien, sécuriser le port d’Aden au Yémen, et construire un pont reliant Djibouti au Yémen.

En d’autres termes, si Tel-Aviv et Riyad font « contre mauvaise fortune bon cœur » et admettent que les deux tiers de l’Irak, la Syrie et la moitié du Liban soient contrôlés par l’Iran, ils entendent :
- S’assurer que l’Iran renoncera à exporter sa révolution ;
- Contrôler le reste de la région en excluant la Turquie qui a succédé à l’Arabie saoudite dans la supervision du terrorisme international et vient de perdre en Syrie.

Palestine

La reconnaissance internationale d’un État palestinien, conformément aux accords d’Oslo et à l’initiative de paix arabe, ne sera qu’une affaire de mois après la signature des accords états-uno-iraniens.

Le gouvernement palestinien d’union nationale, qui n’a jamais fonctionné, a soudainement démissionné. Il parait certain que le Fatah de Mahmoud Abbas sera largement soutenu par son peuple dès lors que l’État palestinien entrera aux Nations unies.

Le Hamas, qui incarnait depuis 2008 la Résistance, s’est soudainement discrédité en officialisant son appartenance aux Frères musulmans (alors que la confrérie a tenté plusieurs coups d’État en Arabie saoudite) et en prenant les armes contre le seul État de la région effectivement pro-Palestiniens, la République arabe syrienne. Aussi, pour se refaire une image, a-t-il décidé de se faire discret et de soutenir désormais plutôt des actions non-violentes.

La reconnaissance de l’État palestinien mettra fin au droit au retour des Palestiniens chassés de leurs terres, mais leur ouvrira un nouveau statut. Les États-Unis et l’Arabie saoudite investiront massivement pour développer l’économie du nouvel État.

D’ores et déjà, plusieurs candidats se pressent pour succéder à Mahmoud Abbas (qui est âgé de 80 ans et dont le mandat a expiré en 2009). Parmi ceux-ci Mohammed Dahlan, l’ancien chef de la sécurité qui aurait organisé l’empoisonnement de Yasser Arafat et avait été contraint de quitter le pays en 2007. Après avoir travaillé pour les Émirats arabes unis, puis obtenu les nationalités monténégrine —comme l’ancien Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra— et serbe, il est rentré en février en Palestine avec l’aide de ses anciens adversaires du Hamas. Devenu milliardaire, il achète sans compter combattants et voix. Un candidat plus sérieux pourrait être Marouane Barghouti, qui purge actuellement cinq peines de prison à perpétuité en Israël, et qui pourrait être libéré dans le cadre de l’accord de paix. C’est en effet la seule personnalité palestinienne non-corrompue et ayant échappé aux tueurs du Mossad.

Arabie saoudite

Dans ce contexte, le voyage en Russie du prince Mohamad bin Salman, fils du roi Salman d’Arabie saoudite, a soulevé une vive inquiétude, une campagne de presse laissant entendre qu’il souhaitait négocier une cessation de l’aide russe à la Syrie. Il suivait d’une semaine le déplacement du directeur de l’Organisation de coopération islamique, Iyad bin Amin Madani. Il était accompagné de plusieurs ministres et d’une trentaine d’hommes d’affaire. La délégation saoudienne a participé au Forum économique de Saint-Petersbourg et le prince a été reçu par le président Vladimir Poutine.

Depuis sa création, le royaume wahhabite entretient des relations privilégiées avec les États-Unis et considère l’union soviétique, puis la Russie, comme des adversaires. Il semble que ceci soit en train de changer.

L’importance considérable des accords économiques et de coopération, qui ont été signés, initie une politique nouvelle. L’Arabie saoudite a ainsi acheté 16 centrales nucléaires, accepté de participer au programme russe de recherche spatiale, et également négocié des accords pétroliers dont les détails sont pour le moment non publiés.

Pour lever toute ambiguïté sur ce rapprochement, le président Poutine a tenu à déclarer que la Russie ne modifiait en rien son soutien à la Syrie et qu’elle aiderait à toute solution politique conforme aux vœux du peuple syrien. Dans des interventions précédentes, il avait indiqué que ceci implique le maintien au pouvoir du président el-Assad jusqu’à la fin du septennat pour lequel il a été démocratiquement élu.

Les perdants de la redistribution des cartes

Tout laisse à penser qu’une fois les accords états-uno-iraniens signés [3], les perdants seront :
- Le peuple palestinien qui se verra privé du droit inaliénable au retour pour lequel trois générations se sont battues ;
- La Turquie qui risque de payer chèrement son rêve hégémonique, son soutien aux Frères musulmans et sa défaite en Syrie [4] ;
- La France qui s’est acharnée durant quatre ans pour rétablir ses intérêts coloniaux dans la région et qui se retrouve, en définitive, en simple position de fournisseur d’Israël et de l’Arabie saoudite [5].        
Thierry Meyssan<:ver_imprimer:> <:recommander:recommander:> Facebook Twitter Delicious Seenthis Digg RSS

[1] « La Force "arabe" de Défense commune », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 avril 2015.

[2] « L’Initiative de paix arabe présentée par le prince Abdullah bin Abdul-Aziz », Réseau Voltaire, 28 mars 2002.

[3] « Que deviendra le Proche-Orient après l’accord entre Washington et Téhéran ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mai 2015.

[4] « Vers la fin du système Erdoğan », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 15 juin 2015.

[5] « La prévisible défaite de la France au Moyen-Orient », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 8 juin 2015.

Remarques sur l’État en Période de   transition après la révoltion

 

 

Publié par CCI le 13 September, 2005 - 16:43

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Cette intervention affirme au contraire la nécessité d’une distinction claire entre les organes révolutionnaires de la classe ouvrière (les conseils ouvriers) et l’État qui reste essentiellement conservateur.

1- INTRODUCTION

Ce texte a pour origine le débat qui est en cours dans tout le CCI, et en particulier dans une réunion récente de la section de Londres de “WR” qui a semblé, tout au moins pour l’auteur de ce texte, mettre particulièrement en relief un certain nombre de points de désaccord.

Jusqu’à présent il a été généralement reconnu qu’il y a 2 positions sur l’État : la position “majoritaire” adoptée dans les ré solutions votées aux Congrès de RI, WR et Internationalisme et la position “minoritaire” défendue par S. et M. d’Internationalisme. Cependant depuis la parution du texte de S. et M., avec de plus amples discussions et la publication d’un texte du camarade YB d’Internationalism, il est devenu clair qu’il existe des points de désaccord plus profonds. Alors que S. et M. insistent sur la nature prolétarienne de l’État dans la période de transition (c’est-à-dire que c’est un “État ouvrier”), YB. semble suggérer que les Conseils ouvriers sont les dépositaires du pouvoir d’État lorsqu’il répond “non” à la question “Y a-t-il un État en dehors des Conseils ouvriers” car “le pouvoir dominant dans la société est détenu par le prolétariat, dont le mode d’organisation est les Conseils ouvriers”. Ce sont deux positions apparemment différentes -l’une proclamant la nature prolétarienne de l’État, l’autre proclamant la nature étatique des Conseils- mais en fait elles sont les deux faces de la même médaille. Elles naissent de la même erreur, qui fut si désastreuse en Russie, de confondre le rôle révolutionnaire de transformation des Conseils ouvriers, avec la nature réactionnaire de conservation de l’État de ta période de transition. Ce texte essaiera de considérer le problème sous trois aspects:

  • Comparaisons historiques avec les États ayant existé dans le passé.
  •  Les rapports entre le prolétariat et l’État de la période de transition.
  • Les rapports du prolétariat avec les autres classes et couches de la société de transition.

2- Dans quelle mesure peut-on faire des comparaisons théoriques entre l’État de la Période de Transition et les États ayant existé à d’autres époques ?

Une grande partie de la discussion entre la “minorité” et la “majorité” tourne autour de la question historique de savoir si l’État est par “nature” réactionnaire ou non. Du point de vue de chacune des positions défendues, l’autre semblerait adopter un point de vue mécaniste. Ceux qui disent, par exemple, que l’État “doit être défini concrètement comme l’instrument de la classe dominante qui est soit progressive, soit réactionnaire selon l’époque historique” (Internationalism, Toronto) considérant qu’on ne peut voir l’État comme une “chose en soi”, abstraite, tandis que ceux qui défendent l’idée de la nature conservatrice inhérente de l’État répondent -tout aussi justement- que son rapport à la classe dominante n’est pas suffisant pour le rendre automatiquement “progressif” quand la classe dominante l’est.
Cependant, cette discussion tout en étant intéressante, peut dégénérer très vite et devenir stérile ; elle ne pourra jamais être résolue, et en fait, contribue peu à clarifier la nature de l’État de la période de transition. Nous devons être absolument clairs sur ce point : il n’y a pas de précédent pour la période de transition, et l’État de cette période sera fondamentalement différent de tout autre État.
Tout d’abord en ce qui concerne le rapport de l’État avec le reste de la société. L’État bourgeois trouve ses racines dans la société capitaliste, et il est en harmonie avec elle. Ce sont les rapports sociaux capitalistes qui donnent forme et substance à l’État. En ce sens, il est l´expression de l’ensemble de la société, car l’ensemble de la société est organisé autour du mode de production capitaliste. Comme Inter/Toronto l’a dit “le capitalisme est un système social d’exploitation qui est fondamentalement violent” et si l’État bourgeois est essentiellement violent, c’est parce que les rapports de production du capital sont essentiellement violents. Ce n’est pas le cas dans la période de transition, à ce moment là les rapports de production, bien qu’encore dominés par la loi de la valeur au début, ne sont plus soumis à une classe économiquement dominante. Au contraire, pour la première fois dans l’histoire, une classe exploitée détient le pouvoir politique, qu’elle doit imposer constamment, contre la tendance de la loi de la valeur à se ré-établir. Il y a donc une non-unité fondamentale entre les rapports de production existants encore marqués par les vestiges de la loi de la valeur et la classe dominante, comme il n’en a jamais existé dans aucune société du passé. L’État bourgeois par exemple, n’a pas connu de période de transition ; la bourgeoisie ne s’est saisie du pouvoir politique que lorsque son pouvoir économique, son mode de production, était déjà fermement établi.
Étant donné cette non-unité, il est évidemment faux de dire, comme S. et M. que “Par l’intermédiaire de l’État, une classe déterminée domine, et s’en sert pour défendre ses intérêts contre les intérêts des autres classes, en vue d’assurer l’extension, le développement, la conservation de ses rapports de production particuliers, contre le danger de restauration des rapports de production précédents, ou la destruction de ses propres rapports de production” (souligné par nous). La classe ouvrière n’a pas de rapports de production qui lui soient propres. Au contraire, son seul but est de détruire complètement les rapports de production qui déterminent sa propre existence comme classe. Le but des ouvriers, dans une période de transition, loin d’être de consolider et de figer la société sous sa forme immédiatement post-révolutionnaire, est en fait de s’engager dans un processus de révolution permanente contre cette société, de remplacer la domination de la valeur et de l’échange marchand par la libre association des producteurs dans une société sans classe. Ainsi, nous pouvons voir aisément qu’il y a une séparation entre la classe dominante et le reste de la société. Le prolétariat est totalement opposé à la société sur laquelle il exerce un contrôle politique. Les deux tendances trouveront leurs formes appropriées dans l’État et les Conseils ouvriers.

 La suite est `gauche

 

 

 

 

 

1. mai de revendications ou forme d'apparence 

Ali Computer a partagé le jour du 1. mai son article et la photo de Michael Prütz . 

 
Le jour de revendications ouvrières à BERLIN 23000 manifestants revendiquant au 1. mai non pas le travail ou l'augmentation des salaires, mais la révolte contre la crise menaçante, 700 autres dirigeants d'organisations internationales les suivent, voilà le sens révolutionnaire;    
Au temps de règne du parti RCD, aux années 2008, 2009,2010 Les syndicalistes tunisiens organisaient le 1. mai beaucoup mieux qu'à l'heure actuelle, ils profitaient aisément de ce jour pour manifester leur existence; ils manifestaient dans une forme de deux milliers de personnes à Sousse, également contre la guerre de  de l'Iraq.
Pendant la période post-révolutionnaire on ne  voit plus de syndicalistes le 1. mai à Sousse, ils sont tous à Tunis, ils préfèrent se montrer en plus grande masse, en plus graande puissance: Ils sont piégés par la démocratie, car c'est le nombre de personnes qui les dérange et absolument pas le manque de stratégie, d'absence de perspectives     pour la formation de jeunes syndicalistes en la matière, le principe démocratique est dominant, il les maîtrise à temps et lieux dans tous leurs cours, ces organisations, leurs dirigeants ne présentent aucune solution tant qu'ils utilisent les armes de la mystification bourgeoise, oubliant ou négligeant leurs principes historiques de la prise du pouvoir de classe, les syndicalistes de l'UGTT se balancent sur plusieurs cordes, il faut qu'ils sachent: UNE SEULE CORDE EST LA LEUR,  CETTE CORDE EST LA PLUS PUISSANTE DANS LE BON SENS, MAIS DÉFAILLANTE UNIQUEMENT PAR LES POTS DE VIN.   
Photo : Auftakt Fotos .von der !. Mai demo Berlin, 
Il est à noter qu'au cours de ses activités, l'UGTT en périodes contre-revolutionnaire a perdu de l'élan par rapport à la stratégie de Fahat Hached qui a été marquée par le militantisme purement prolétarien malgré le nombre excédant de paysans pauvres entraînés  dans la lutte anticolonialiste et donc anticapitaliste en dehors de tout opportunisme, de carriérisme intellectuel.
Ce qui a ruiné cette organisation ouvrière au temps de Bourguiba et à la suite RCDiste est le recrutement massif des intellectuels dans ses rangs soi-disant pour renforcer la lutte par ceux qui représentent
l'intelligentsia, comme si ces derniers étaient le moteur du mouvement ouvrier, une fausse stratégie des intellectuelle provenant du groupe politique PERSPECTIVE dirigé par l'intelligentsia tunisienne de Paris intégré au sein de toutes les grandes villes tunisiennes avec lequel j'avais collaboré sur la seule ligne anticapitaliste, mais affronté également son Stalinisme en tant que modèle  du      du capitalisme d'état ne signifiant rien du socialisme, qui, pour les jeunes de "PERSPECTIVE" le modèle de l'économie Russe était approprié à celui de la Tunisie, mais l'histoire a démontré la justification de théorie et de son application: Ni le réformisme, ni le Stalinisme, ni le Maoïsme représentant du SOCIALISME SCIENTIFIQUE.
Désormais, ce mouvement échoua au sein de l'UGTT que dans son cours historique , la preuve est là et actuelle, la plus part de ces gens s'identifie avec des mouvements de Nejib Chebbi, Hammami et Essibssi ces trois tendances réformistes, stalinistes par exellence justifiées par les points 1, 2, 4  de l'article écrit dans cette page: LES INTELLECTUELS ET LE PARTI REVOLUTIONNAIRE. 
A. Computer 

 La CIA et les rongeurs du 

Far-West

Les contradictions de l'impérialisme OTAN

 L´attentat de la cia á la fête de la bière München 1980 par Prof. Daniel GANSEles armées secrètes de l'Otan

Comme dans une tragédie grecque, les Occidentaux qui annonçaient bombarder la Syrie dans l’heure n’ont rien fait et s’entre-déchirent. « Ce que les Dieux veulent détruire, ils commencent par les rendre fous », disait Euripide le Grec.

L'islam dit aussi "le dieu oppose les incroyants aux malfaiteurs conscients de leurs faits: " Rabbi yossallite elkoffar aal fojjar

D’un côté les leaders des États membres permanents du Conseil de sécurité, Barack Obama, David Cameron et François Hollande ; de l’autre leurs peuples. D’un côté, l’hybris (ὕϐρις), la démesure des dernières grandes puissances coloniales ; de l’autre, les Lumières de la Raison. Face à eux, les Syriens, silencieux et endurants, et leurs alliés, Russes et Iraniens, aux aguets.

La pièce qui se joue n’est pas un énième épisode de la domination mondiale, mais un moment charnière tel que l’Histoire n’en a pas connu depuis 1956 et la victoire de Nasser au Canal de Suez. À l’époque, le Royaume-Uni, la France et Israël durent renoncer à leur rêve colonial. Certes, il y eu encore les guerres d’Algérie, du Vietnam et la fin de l’apartheid en Afrique du Sud, mais l’élan qui avait placé l’Occident à la tête du monde s’était brisé.

Ce rêve fut pourtant ravivé par George W. Bush à la conquête de l’Irak. Voyant leur économie s’essouffler et croyant à la disparition prochaine du crude oil (selon la théorie du « pic pétrolier »), les multinationales US usèrent des armées alliées pour re-coloniser l’Orient. Durant un an, une société privée, l’Autorité provisoire de la Coalition, gouverna et pilla l’Irak. Ce rêve devait se poursuivre en Libye, en Syrie et au Liban, puis en Somalie et au Soudan, avant de culminer en Iran, selon les révélations du général Wesley Clark, ancien commandeur de l’Otan.

Toutefois, l’expérience irakienne aura montré que, même exsangue après des années de guerre contre l’Iran et des années de sanctions, il n’est pas possible de coloniser un peuple éduqué. La différence de statut entre les Occidentaux sachant lire et écrire, et maîtrisant la poudre, et le reste du monde a disparu. Et même les peuples les plus ignares regardent la télévision et réfléchissent aux relations internationales.

Ce paradigme a un corolaire : les peuples occidentaux ne sont pas assoiffés de sang. Ils étaient partis sûrs de leur supériorité à l’assaut du monde et en sont revenus meurtris. Ils refusent aujourd’hui de reprendre cette aventure criminelle au seul bénéfice de leurs capitaines d’industrie. C’est le sens du vote de la Chambre des Communes rejetant la motion d’attaque de la Syrie soumise par David Cameron.

Les peuples ont-ils une conscience nette de leurs actes ? Certes non. Rares sont les Occidentaux, Européens et Nord-Américains, qui ont compris comment l’Otan provoqua la sécession de Benghazi et la fit passer pour une révolution contre Mouamar el-Kadhafi, avant d’écraser le pays sous un déluge de bombes. Rares sont ceux qui ont reconnu dans le drapeau de l’Armée syrienne libre, vert, blanc et noir, celui de la colonisation française. Pourtant tous savent que c’est de cela dont il s’agit.

La communication de Downing Street et de la Maison-Blanche stupéfie d’arrogance. Dans leur note sur la légalité de la guerre, les services du Premier ministre britannique soulignent que le Royaume-Uni peut intervenir en dehors d’un mandat du Conseil de sécurité pour empêcher la commission d’un crime, pourvu que son intervention soit exclusivement dirigée vers ce but et soit proportionnelle à la menace. Mais comment prétendre empêcher une armée d’utiliser des armes chimiques en bombardant son pays ?

La Maison-Blanche a, quant à elle, diffusé une note de ses services de renseignement assurant avoir la « certitude » de l’usage d’armes chimiques par la Syrie. Fallait-il dépenser plus de 50 milliards de dollars annuels pour accoucher d’une théorie du complot dénuée de la moindre preuve tangible ? En 2001 et en 2003, l’accusation faisait loi. Colin Powell pouvait attaquer l’Afghanistan en promettant d’apporter ultérieurement les preuves de l’implication des Talibans dans les attentats du 11-Septembre, et ne jamais les transmettre au Conseil de sécurité. Il pouvait faire écouter de fausses interceptions téléphoniques et brandir une fiole de faux anthrax, avant de raser l’Irak et de présenter ses excuses pour ces mensonges. Mais aujourd’hui l’Occident affronte ses contradictions entre partisans de la colonisation et des Lumières.

Ce qui se joue à propos de la Syrie, c’est bien l’avenir du monde. Les dirigeants des États occidentaux, toujours à la poursuite de profits et de pouvoir, ne parviennent plus à exploiter leurs peuples et tournent leurs ambitions vers l’extérieur. Ils sont désavoués par les représentants de leurs peuples. Le vote des Britannique serait sans aucun doute celui des Français, si l’Assemblée nationale était appelée à se prononcer, et sera peut-être celui des États-Unis, lorsque le Congrès sera consulté.

En attendant, plutôt que de résoudre leurs problèmes économiques internes, Washington, Londres et Paris rivalisent de déclarations grandiloquentes et belliqueuses, se dévorant sur les ruines de leurs gloires éteintes.                                   Thierry Meyssan

Source 
Al-Watan (Syrie)

La manipulation de l´OTAN

Opération Gladio et attentats terroristes:

Pourquoi le procès du Luxembourg est si important ?  mais en Tunisie: TILT

Les Armées secrètes de l'OTAN en Europe, Par Dr. Daniele Ganser et Rafael Poch
Mondialisation.ca, 02 octobre 2013   lavanguardia.com ,Région : Europe
Thème: Services de renseignements
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gladio

L’historien suisse Daniele Ganser (né à Lugano 1972) est le plus important spécialiste des armées secrètes de l’OTAN (Gladio/Stay behind), sujet dans lequel il est très facile de faire passer pour désaxé et conspirationniste tout observateur critique. Son livre, « Les Armées Secrètes de l’OTAN », publié en 2005 et traduit dans plus d’une douzaine de langues, est rigoureux et bien connu par les historiens.

Ganser, qui dirige l’Institut Suisse pour la Recherche de la Paix et l’Énergie de Bâle (SIPER), se déclare très intéressé par le « procès du siècle » qui a lieu à Luxembourg depuis le mois de février, au milieu d’un silence médiatique généralisé et significatif. La Vanguardia a écrit sur l’importance de ce procès dans son édition imprimée de du 15 avril 2013 (Consultable en esp), le 27 avril (dans l’édition numérique en accès libre Andreas Kramer : « He golpeado un nido de avispas » ) et le 5 mai (aussi dans l’édition imprimée« Temo que el juicio de Luxemburgo acabe varado »).

Entre 1984 et mars les 1986, le Luxembourg a été victime d’une mystérieuse vague d’attentats, contre des tours électriques, les sommets de l’Union Européenne, le Palais de Justice, les résidences privées de hauts fonctionnaires, dont le but était que le Grand Duché tranquille devienne plus belligérant dans des questions de sécurité. Presque tous les attentats ont démontré une connaissance méticuleuse des dispositifs de sécurité. Beaucoup de preuves et de documents ont disparu. Beaucoup d’autres pays européens ont souffert d’attentats, et très sanglants, attribués à ce même réseau secret lié fréquemment à des groupes d’extrême droite.

Un bras de fer entre justice et raison d’État

Trente ans après les faits, le cas du Luxembourg est un bras de fer entre la justice et la raison d’État sans précédent en Europe depuis les procès retentissants des grands attentats terroristes de l’Italie de la décennie des années 70-80 que le Sénat italien a fini par attribuer à des connexions avec Gladio/« stay behind », explique à La Vanguardia, l’avocat Gastón Vogel, défenseur des deux policiers accusés à Luxembourg.

Jugement, qui de nombreux mois auparavant, a connu des revirements et des rebondissements dignes du meilleur roman à suspense. En avril, un témoin allemand, Andreas Kramer, a déclaré que son père, présumé agent des services secrets allemands (BND) avait participé dans les attentats du Luxembourg et à celui de la Fête de la Bière de Munich de septembre 1980, le pire attentat terroriste de l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre, toujours à résoudre. Kramer n’a donné aucune preuve et a été présenté comme une personne déséquilibrée par sa sœur et son ex ami devant le même tribunal, tandis que quelques experts indiquent que la déclaration de Kramer ne fait que faire obstruction et troubler le dossier. Le gouvernement allemand a réfuté que le père de Kramer travaillait pour le service secret et admet seulement qu’il était un fonctionnaire de l’armée. Kramer soutient la vérité de sa déclaration et affirme que les membres de sa famille déclarent contre lui à cause d’un conflit d’héritage. Après une question parlementaire au Bundestag, le témoin a été finalement appelé vendredi à déclarer pendant plus de cinq heures, devant le ministère public allemand à Karlsruhe.

Est-ce que Kramer est un désaxé ? Dit-il la vérité ? , Este ce une manœuvre du BND lui-même pour troubler le dossier ? Pour l’instant aucune de ces questions suggestives n’a intéressé la presse allemande. Seulement le canal de télévision 3- 3-Sat a offert en mai un petit reportage de sept minutes sur l’affaire.

En tout cas, le procès du Luxembourg transcende beaucoup avec la véracité ou pas de la déclaration de certains de ses centaines de témoins, dont des membres la famille ducale, des chefs et d’ex chefs de la police et des services secrets et des ex premiers ministres. Au long du procès on a su que des politiciens de premier rang et des ex-agents du service secret du Luxembourg (SREL), ont menti dans leurs déclarations et ont détruit ou ont omis des documents et des preuves sur l’affaire. L’ex-premier ministre Jacques Santer qui connaissait l’existence du réseau de l’OTAN « stay behind » a déclaré au Parlement en 1990 ne rien savoir de l’affaire. Durant le procès, les agents peuvent se référer à la loi du secret et de la protection de sources pour ne pas témoigner ou garder le silence. La juge Sylvie Conter, du Tribunal Pénal du Luxembourg, a présenté un réquisitoire au Tribunal Constitutionnel pour lever la loi du secret et l’obstruction dans cette affaire. Une réponse positive sur le plan constitutionnel, pourrait donner une nouvelle dimension à l’affaire en obligeant les agents à déclarer sur les domaines réservés.

Le journaliste de la télévision du Luxembourg Marc Thoma, qui il y a 26 ans a fait des recherches sur cette vague d’attentats, a été victimes de divers incidents d’intimidation que le journaliste met en relation avec son travail sur cette affaire et attribue au SREL. Son logement a été objet de coups de feu le soir en huit occasions et sa voiture sabotée pour provoquer un accident, a expliqué Thoma lors d’une conversation avec ce journal. A l’été 2007, le journaliste a été suivi de façon menaçante par une voiture noire quand il circulait en bicyclette dans une zone boisée.

Un autre document du SREL divulgué récemment prouve qu’au moins deux membres des services secrets du Luxembourg ont participé en 1979 à des stages de sabotage avec utilisation d’explosifs, effectués en Angleterre pour le compte de « stay behind » dans un centre des services secrets britanniques MI-6.

Pourquoi le procès du Luxembourg est si important ?

Parce que pour la première fois on juge dans un tribunal si les armées secrètes de l’OTAN (Gladio- stay behind) étaient impliquées dans une série d’attentats. Ce n’est pas du tout clair, mais si est confirmé le soupçon qu’ils ont mis les bombes , à nouveau toute l’histoire ressortira à la surface.

Que sait on de cette histoire aujourd’hui ?

Depuis 1990 nous savons que l’OTAN a maintenu des armées secrètes dans tous les pays de l’Europe Occidentale. Nous savons aussi que la CIA et le MI-6, c’est-à-dire les services secrets des Etats-Unis et du Royaume-Uni, ont équipé et ont formé ces armées. La troisième chose connue depuis vingt années est que les services secrets des différents pays : en Allemagne le BND, en Suisse l’Untergruppe Nachrichtendienst und Abwehr, au Luxembourg le SREL (Service de Renseignements), en Italie leServizio d’Informazione Sicurezza Militarre(SISMI), tous ces services, contrôlaient les armées secrètes. Sur ce quoi nous nous cassons la tête depuis de nombreuses années, c’est si les armées secrètes ont commis des actes de terrorisme. Sur ce point le débat est très intense parce que l’OTAN, la plus grande alliance militaire du monde, et la CIA, un des services secrets les plus puissants, rejettent entièrement ce reproche. Ils reconnaissent avoir maintenu des armées secrètes mais disent qu’ils n’ont jamais commis d’actes de terrorisme. Là est la ligne de division.

Quels indices et témoignages soutiennent l’hypothèse de l’activisme terroriste ?

D’une part , il y a le rapport de l’enquête du Sénat italien de juin 2000 qui dit que tous ces « massacres par bombes et actions militaires » que le pays a subi entre 1969 et 1987 (avec 491 morts civils et 1.181 blessés et mutilés) « ont été organisés, promus ou soutenue par des hommes dans les institutions de l’État et par des hommes liés aux structures d’intelligence des Etats-Unis ». Nous avons aussi des déclarations d’extrémistes de droite italiens, retirés ou actifs, qui disent avoir commis eux-mêmes ces attentats pour lesquels ils ont été emprisonnés. Et ces gens déclarent qu’ils l’ont fait en coopération avec les armées secrètes de l’OTAN. Donc nous ayons une déclaration contre une autre. Ce qui se passe à Luxembourg est du plus grand intérêt parce que cela renforce la thèse qui depuis longtemps soutient, que les armées secrètes de l’OTAN en effet étaient impliquées dans des attentats.

« CE QUE DIT KRAMER DOIT ÊTRE VÉRIFIÉ »

Dans ce contexte, quelle importance ont les déclarations du témoin Andreas Kramer devant le tribunal ?

Elles sont très intéressantes mais il faut les vérifier. C’est un témoin parmi beaucoup. Quand on parle d’un sujet comme celui des armées secrètes il est important de savoir si les sources disent la vérité. Pour l’instant dans ce procès nous avons eu deux surprises. La première est que nous avons su que le premier ministre Jacques Santer a menti en 1990 quand il a dit devant le Parlement qu’il ne savait rien de l’existence d’une armée secrète à Luxembourg. Au cours du procès sont sortis des documents qui démontrent qu’en effet il savait et que durant les années quatre-vingt il a participé à des réunions qui traitaient sur ce sujet, donc il a menti quand il a dit au Parlement qu’il ne savait rien.

La seconde surprise a été la déclaration de Kramer…

Oui, et on avance un pas de plus. Kramer dit que son père, Johannes Kramer, fonctionnaire de l’armée allemande, était membre du service secret allemand (BND). Ceci il faut le vérifier. Le père est mort mais le fils dit que celui-là a participé à des actes terroristes et que comme membre de l’armée secrète allemande il a participé avec des luxembourgeois aux attentats avec bombe des années 1984 et 1985 en dynamitant des tours de haute tension à Luxembourg. C’est une hypothèse que d’autres, y compris moi, avions signalée en disant qu’il fallait faire des recherches dans cette direction. Il faut voir si les données de Kramer sont vérifiées. Mais Kramer dit plus ; il dit que son père a commis l’attentat de la Fête de la Bière de Munich de 1980, que Gundolf Kohler (qui est néonazi identifié comme auteur, mort dans l’explosion) était un agent mineur et que les véritables cerveaux étaient au sein du BND. Donc nous sommes devant une accusation selon laquelle le BND a commis des actes terroristes dans le pays, à Munich, et dehors, à Luxembourg. Si cela était confirmé avec d’autres sources, cela signifierait pour le BND la plus grande crise de son histoire.

« JE NE CROIS PAS QU’ON RÉOUVRE LE CAS DE MUNICH »

Ces déclarations sont, informativement parlant, une bombe, comment explique-t-on silence qu’il y a-t-il en Allemagne autour de Kramer ?

Il est vrai que presque personne n’a parlé du procès du Luxembourg. Seulement le petit quotidien Junge Welt et un portail Internet… Si ce qui Kramer a dit est vrai, c’est un véritable scandale politique et militaire en Allemagne…

Mais pour savoir si c’est vrai, la presse doit informer et les juges appeler à déclarer, faire des questions, non ?

… mais ce n’est pas fait. En Allemagne on couvre l’affaire, ils veulent la maintenir comme dans une marmite sous pression et ne pas parler de cela. Cela me rappelle en 1990 quand sont sorties à la lumière beaucoup de choses en Italie. La presse italienne et celle d’autres pays était très agitée, mais en Allemagne on ne voulait pas parler du sujet. En Allemagne il y a beaucoup de fidélité aux Etats-Unis. On sait que si on met en relation les armées secrètes avec le terrorisme et on apporte des preuves , ce serait un scandale international, parce que c’est le Pentagone qui gère le « stay behind ».

Croyez-vous que le Luxembourg pourrait amener à une révision, en Allemagne, du processus de l’attentat de la Fête de la Bière de Munich ?

Au moins on devrait créer une commission d’enquête au sein du Bundestag pour vérifier la déclaration de Kramer, mais je ne vois pas de volonté. Il y a eu une question parlementaire et le député vert Ströbele s’est intéressé au procès du Luxembourg, mais je ne crois pas qu’on ouvre à nouveau le dossier de Munich.

Que sait-on sur le financement de « stay behind » ?

Nous savons qu’en Italie Gladio recevait de l’argent de la CIA et était formé par le MI-6. Nous avons des preuves que, par exemple en Suisse, l’armée secrète P26 a reçu de l’argent des budgets de défense qui était déclaré devant le Parlement comme destiné à des investissements en infrastructure. En Suisse tous les frais de l’État doivent être dans le budget et il doit être approuvé par le Parlement, donc si dans le budget ils avaient mis « pour l’armée secrète », cela aurait suscité débat…

Il est légitime de se demander si actuellement il ya une armée secrète de l’OTAN ?

C’est un fait qu’il y a toujours eu des guerres cachées, c’est-à-dire des opérations d’unités spéciales et militaires dans le but de confondre la citoyenneté et de tromper l’adversaire. Cette forme de guerre cachée a toujours existé et existera toujours. Les armées secrètes de l’OTAN étaient dirigées contre le communisme, elles étaient anticommunistes et cela ne paraît pas être aujourd’hui actuel. Mais si nous considérions que les armées secrètes ont commis des attentats terroristes pour discréditer les communistes, nous devons aujourd’hui nous demander qui met en scène des attentats islamiques pour les discréditer et mener à bien ensuite des guerres pour le pétrole et le gaz dans des pays islamiques. Ce travail d’enquête est entrain d’être fait, mais on n’a pas encore des réponses.

Rafael Poch pour La Vanguardia

Article original en espagnol : La Vanguardia. Barcelone, le 10 juin 2013.

Traduit de l’espagnol pour El Correo par  : Estelle et Carlos Debiasi

El Correo. Paris, le 10 juin 2013.

L'Allemagne partage des données de communication  de ses citoyens avec la NSA américain

 

 

Posté le 5 octobre 2014 par Waqas

Ali Computer : Nous sommes au courant depuis des  décennies que les tous les services de renseignement des pays alignés à l’impérialisme collaborent ensemble et sont tous soumis aux anes savants de la CIA, qui ont fini par ruiné leur pays  d’origine et de ceux qui suivent la proie du vampire du pétrole, sans lequel le partage du monde n’aurait jamais atteint cette violence.

Il est à noter que tous les politiciens qui prétendent de ne pas etre au courant a propos d’échanges d’informations ou de  violence directement ou indirectement avec la CIA et ses subdivisions sont des vendeurs de principes sur le marché de l’opportunisme.

Celui qui vend ses principes pourrait passer à l’involution, vendre son pays et les membres de sa famille.

La base de toute politique quotidienne est réglementée par la loi de l’intérêt personnel qui  s’exprime en valeur, s’accumulant en capital dont la voie s’élargie par le processus de la démocratie :

La liberté de circulation de toute marchandise, qu’elle soit utile ou nuisible  à l’homme, elle doit s’imposer sur le marché pour voir sa valeur luire comme l’étoile polaire .

Pendant..des..années..le..service..de..renseignement.Allemand Bundesnachrichtendienst(BND), partage ses données de communications personnelles des citoyens allemands avec l'agence américaine National Security Agency (NSA).

D'aprés..les rapports du journal Süddeutsche Zeitung, le partage des données brutes a débuté en 2004 à 2008, d'un point d'échange Internet à Francfort où les données ont été envoyées plus loin à la NSA.

 

Dans ses précédents rapports du BND le partage d'informations avec la  NSA se déroulait à l'aide d'un nom  le code de «Eikonal»,  mais les données sur les ciitoyens  allemands  auraient précédemment été « filtrées » et ce partage passait pendant des années.

Selon les plus..récents documents du Bundestag, le BND y...collaborait,des tests 

internes ont..montré qu'au moins 5 % des données de communication des citoyenne allemands ne pourrait pas être filtrées.

 

Complots du renseignement militaire en Europe

 

« Les Armées secrètes de l’OTAN » –Entretien avec Daniele Ganser

Par Dr. Daniele Ganser et Alexandre Artamonov
Mondialisation.ca, 06 mai 2012
Voix de la Russie 6 mai 2012,Région : Europe
Thème: Guerre USA OTAN, Services de renseignements
 
     
    Daniele Ganser (http://www.danieleganser.ch/)

En ses vertes années ce personnage était très proche de l’Action française. Ayant fait carrière dans le milieu des barbouzes, il est nommé dès juin 1981 chargé de mission auprès du Président de la République, qui lui confie les problèmes de sécurité et les dossiers sensibles, notamment ceux liés au Liban, à la Syrie, à la Tunisie, au Maroc, au Gabon, aux pays du Golfe, au Pakistan et aux deux Corées. Il est également président du Comité des chasses présidentielles, fonction qu’il conservera jusqu’à son décès, et qu’il utilise pour des rencontres informelles avec des personnalités politiques nationales ou étrangères.

En juillet 1985, il quitte ses fonctions de chargé de mission et devient conseiller international des avions Marcel Dassault (1985-86). Selon certaine sources cette personne machiavélique aurait été à la tête de l’armée secrète de l’OTAN, appelée Gladio, qui a été et reste peut être une grande force semant la terreur et manipulant les politiques en Europe.

Daniele Ganser a sorti un livre sur ce phénomène très peu connu par les professionnels et nous avons décidé de contacter ce grand historien suisse dans le cadre de notre investigation. Voici ce qu’il nous a répondu.

La Voix de la Russie  : Monsieur Ganser, vous êtes historien, spécialisé dans l’histoire contemporaine et les relations internationales depuis 1945. Vous enseignez à l’Université de Bâle et vous êtes auteur de nombreux travaux à retentissement à travers le monde. Pas seulement monde franco- ou germanophone mais de façon généralisée vous êtes connu un peu partout. Je voulais commencer par l’un de vos livres les plus connus, si je puis dire, « Les armées secrètes de l’OTAN » qui, selon Noam Chomsky, « est une étude méticuleuse, soignée et révèle à la fois l’ampleur, la noirceur et les implications menaçantes des armées secrètes créées par l’OTAN ». Si vous pouviez nous présenter votre livre, nous expliquer l’agencement, le mécanisme de votre pensée, quelles sont vos idées, vraiment on vous en saurait gré au nom de nos auditeurs français et russes. On vous écoute avec beaucoup d’attention, Monsieur Ganser !

Daniele GANSER : Merci bien ! J’explique à propos des Armées secrètes en français. Les armées secrètes de l’OTAN est un phénomène qui n’est pas bien connu dans l’histoire. Même mes collègues m’ont dit souvent : « Mais l’OTAN, elle n’a jamais eu d’armées secrètes ! » Tout le monde croyait que cela n’existait pas. Et puis en 1990, en Italie le premier-ministre Giulio Andreotti a confirmé que dans tous les pays de l’Europe, de l’OTAN il existait des armées secrètes et qu’en Italie l’armée secrète s’appelait Gladio. C’était une émotion forte, on était surpris et puis ces armées secrètes avaient la fonction d’attendre l’invasion soviétique. Donc cette invasion soviétique de la guerre froide n’est jamais venue. Donc on pensait que ces armées secrètes ne faisaient rien du tout pendant la Guerre Froide mais ça ce n’était pas le cas. On a fait des recherches et puis on a trouvé que ces armées secrètes ont été utilisées pendant la Guerre Froide pour manipuler le climat politique dans plusieurs pays. Pas dans tous les pays de l’Europe mais en plusieurs pays : en Italie, en France, en Turquie… On cherche encore en Belgique… C’est un peu délicat mais on sait aujourd’hui que les armées secrètes ont existé en Italie, qu’elles ont existé en Grèce. Même dans les pays neutres comme la Suisse, en Suède, en Finlande aussi, en Autriche et puis en Espagne, au Portugal. Donc, c’est un phénomène assez grand.

 

La Voix de la Russie  : Merci, Monsieur Ganser, je pourrais ajouter que « Les Armées secrètes de l’OTAN » comme livre a inspiré le réalisateur Emanuel Amara qui en a fait un excellent documentaire de 52 minutes. Ce film a été diffusé en Belgique sur la première chaîne de télévision nationale, en Suisse sur la TSR, la première chaîne de télé en langue française et en France sur France5 en prime time. Je voulais également vous demander si vous avez enquêté sur toute la période couvrant l’existence de Gladio à partir des années 50 jusqu’aux années 90, c’est bien cela, Monsieur Ganser ?

Daniele GANSER : C’est ça !

La Voix de la Russie  : Je voulais juste vous demander : on avait appris via internet que François de Grossouvre était l’un des soi disant – il n’y a pas de confirmation officielle – chefs de Gladio et qu’il se serait suicidé au début des années 90. Vous n’avez pas enquête à propos de ce personnage ?

Daniele GANSER. Non pas trop ! Le nom, il est un peu partout. Mais je n’ai pas de détails sur ce qu’il a fait exactement.

La Voix de la Russie  : C’était juste pour savoir. Les armées secrètes de l’OTAN nous est très intéressant comme ouvrage. La période soviétique est un héritage qui est très dur à porter pour la Russie. Et votre livre concerne aussi bien l’Europe Occidentale que la Russie actuelle qui est héritière de l’URSS et c’est pour cela, je crois, que ce livre est d’un très grand intérêt pour nous. D’après ce que j’ai compris le livre n’a pas été traduit en russe, pas encore ?

Daniele GANSER. Non, pas encore ! Mais dans deux semaines je vais voyager à Moscou et là on va avoir la présentation du livre en russe.

La Voix de la Russie  : Mais cela colle à merveille avec notre interview ! C’est un grand plaisir.

Comme nous voyons, les Armées secrètes ont bel et bien existé jusqu’au début des années 90 et en principe, il n’y a pas de raison pour affirmer qu’elles n’existent plus.

J’ajouterai plusieurs détails qui me semblent être extrêmement importants. Tout d’abord selon les historiens ces armées auraient monté des actes terroristes susceptibles d’éloigner par leur effet les politiciens européens des forces est-européennes. Ainsi le 2 août 1980 une bombe explose dans une salle d’attente de la gare de Bologne. Le bilan est lourd, 85 morts et plus de 200 blessés. La police italienne soupçonne les Brigades rouges mais finalement c’est les armées secrètes de l’OTAN qui en sont, à ce qu’il paraît, coupables. Un mois et demi plus tard pendant la Fête de la bière à Munich une bombe a explosé ce qui a profondément choqué l’opinion publique allemande. Le colonel Klaus Fichner, ancien-membre du service contre-espionnage de la Stasi explique : « Il s’agissait de créer des tensions politiques à l’intérieur des pays de l’OTAN et d’étouffer par tous les moyens les mouvements de gauche ». C’était bien là les agissements de ces armées secrètes qui ont trouvé leur célébrité à travers l’épopée de Jason Bourne bien connue à travers le monde. On y parle d’un organisme portant le nom de Dread Stone. En fait, il s’agirait des Stay behind ou Gladio c’est-à-dire Armées secrètes de l’OTAN. Un autre historien allemand Erich Smidt-Eenboom, raconte : « En Allemagne, une partie considérable des membres de l’armée secrète, environ 25 p.c., était constituée des hommes de l’ancien service de renseignement de la SS ».

En revenant à la personne de François de Grossouvre, très proche de François Mitterrand et éventuel chef de Gladio français, on pourrait dire que son suicide aurait eu des racines autrement plus profondes. Ainsi selon certaines sources mises à notre disposition, François de Grossouvre avec la bénédiction de son chef immédiat, aurait concocté un complot militaire visant à créer les forces européennes sans participation américaine. Après la création de ces forces l’OTAN aurait dû être obligée de partir de l’Europe. Qui plus est, comme les militaires français ont fait l’inspection des capacités combatives de la république, ils auraient voulu proposer d’armer ces forces avec du matériel russe c’est-à-dire armes tactiques et armes lourdes plus munitions. En fait en cas d’un conflit sérieux la France ne disposerait que d’une réserve de munitions pour deux semaines de combat. Ces négociations avec les Russes auraient été amorcées et les soi-disant armées secrètes devaient servir de noyau dur pour retourner la situation. Il y aurait eu des négociations en stade avancé avec les Russes mais le complot fut éventé, tous les responsables limogés et l’agent de renseignement russe a disparu dans la foulée. Qui était-il ? On ne le saura probablement jamais. Mais un tel scénario aurait changé la donne européenne en faisant éclore une force sans OTAN comme le voulait De Gaulle et en union stratégique avec la Russie.

À vous de juger ce qui a causé la mort de François de Grossouvre. Mais grâce à M.Ganser l’existence de ces troupes secrètes a été officiellement confirmée.

Alexandre Artamonov
Voix de la Russie, 4 mai 2012.

Sur le livre de Daniele Ganser, voir également :
« Le terrorisme non revendiqué de l’OTAN – Entretien avec Daniele Ganser », par Silvia Cattori, 29 décembre 2006.

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Articles Par : Dr. Daniele Ganser et Alexandre Artamonov

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Pour savoir ou est le pétrole, le phosphate, le sel et d'autres matières:

Les pays du Maghreb Tunisie, Maroc et Algérie et Mauritanie versent un impôt colonial à la France comme les 14 pays africains du franc CFA?     

             1. Partie par Mawuna  /Remarque Koutonin

 

Cet article publié initialement en 2014 par siliconafrica.com a créé la polémique. Pour suivre le débat, Mondialisation.ca propose l’article suivant : Non, les pays africains ne «versent pas un impôt colonial à la France», Libération, le 22 février 2017. 

Photo : Foccart & Houphouet-Boigny, les pères fondateurs de la françafrique 

Le saviez-vous? Aujourd’hui encore, beaucoup de pays africains continuent de payer un impôt colonial en France, et ce malgré l’indépendance ! 

 

       Nous accusons souvent les dirigeants africains de corruption et de servir les intérêts des nations occidentales, mais il y a une explication claire de ce comportement . Ils se comportent ainsi parce qu’ils ont peur d’être tués ou d’être la victime d’un coup d’état. Ils veulent s’allier à une nation puissante pour se sauvegarder en cas d’agression ou de difficultés. Mais, contrairement à une protection amicale, la protection de l’Ouest est souvent offert en échange du renoncement à servir leur propre peuple ou les intérêts des nations.

Les dirigeants africains travailleraient dans l’intérêt de leur peuple s’ils n’étaient pas constamment harcelés et intimidés par les pays coloniaux.

Lorsque Sékou Touré de Guinée décida en 1958 de sortir de l’empire colonial français, et opta alors pour l’indépendance du pays, l’élite coloniale française à Paris était s’est indignée, et dans un acte de fureur historique, demanda à son administration alors en place en Guinée de détruire, dans tout le pays, ce qui représentait, à leur yeux, les avantages de la colonisation française. 

Trois mille Français quittèrent le pays, en prenant tous leurs biens et détruisant tout ce qui ne pouvait être déplacé: les écoles, les crèches, les bâtiments de l’administration publique furent détruits, les voitures, les livres, les médicaments, les instruments de l’institut de recherche, les tracteurs ont été écrasés et sabotés; les chevaux, les vaches dans les fermes ont été tués, et les nourritures entreposées furent brûlées ou empoisonnée. 

Le but de cet acte scandaleux était bien évidemment, d’envoyer un message clair à tous les autres colonies sur les conséquences du rejet de la France.En Algérie aussi les colons avant de partir ont tout détruit et tout saboté. 

Le fait est que peu à peu, la peur s’empara des Élites Africaines, et après ces événements aucun autre pays ne trouva jamais le courage de suivre l’exemple de Sékou Touré, dont le slogan était « Nous préférons la liberté dans la pauvreté à l’opulence dans l’esclavage ». 

Pour les pays nouvellement indépendant il fallut trouver des compromis avec la France. Sylvanus Olympio, le premier président de la République du Togo, un petit pays d’ Afrique de l’Ouest, trouva une solution susceptible de calmer les Français : 

Ne voulant pas continuer à subir une domination française, il refusa de signer le pacte colonisation proposé par De Gaule, mais accepta en contrepartie de payer une dette annuelle à la France pour les soi-disant avantages obtenus lors de la colonisation française. 

Ce furent les seules conditions de la France pour ne pas détruire le pays avant de partir. Toutefois, le montant estimé par la France était si grand que le remboursement de la soi-disant « dette coloniale » était proche de 40 % du budget du pays en 1963. 

Dès lors, la situation financière du Togo tout juste indépendant fut très instable, et afin de se sortir de cette situation, Olympio décida de sortir du système monétaire mis en place par la France coloniale le FCFA ( franc des colonies françaises d’Afrique ), et créa la monnaie du pays. 

Le 13 Janvier 1963, trois jours après , qu’il ai commencé à imprimer les nouveaux billets, une escouade de soldats (soutenus par la France) s’empara et tua le premier président élu de l’Afrique indépendante : Olympio fut exécuté par un ex Légionnaire français, le sergent de l’armée Etienne Gnassingbé qui, au passage, reçu à ce moment une prime de 612 dollars de l’ambassade française locale pour le succès de sa mission. 

Le rêve de Olympio était de construire un pays indépendant et autonome. Mais l’idée ne correspondait pas aux volontés françaises. 

Le 30 Juin 1962, Modiba Keita, le premier président de la République du Mali , décida également de se retirer du système monétaire FCFA ( imposé à 12 pays africains nouvellement indépendants ). 

En effet, pour le président malien, qui se penchait plus vers une économie socialiste, il était clair que la colonisation qui perdurait avec ce pacte avec la France, devenait un piège, un fardeau pour le développement du pays. 

 
Pour l’Algérie ce fut les accords secrets d’Evian qui stipulaient une priorité des compagnies pétrolières françaises sur les autres en Algérie et que les ressources du sous sol continuent d’appartenir à la France.La France offre un million d’emploi aux travailleurs algériens donc l’escalavage avec des salaires misérables en échanges les algériens n’aurons le droit que d’acheter des voitures française. 

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaire anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvelle         ent élus : 

Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine. 

Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance 

Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970. 

En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises. 

Nombre de Coups d'état en Afrique par pays et Ex colonies françaises 

Ex colonies françaises

 

Autres pays africains

 

Pays

Nombre de coup d’état

Pays

Nombre de coup d’état

Togo

1

Egypte

1

Tunisia

1

Libye

1

Cote d’Ivoire

1

Equatorial Guinea

1

Madagascar

1

Guinea Bissau

2

Rwanda

1

Liberia

2

Algeria

2

Nigeria

3

Congo – RDC

2

Ethiopia

3

Mali

2

Ouganda

4

Guinea Conakry

2

Soudan

5

sous-TOTAL 1

13

   

Congo

3

   

Tchad

3

   

Burundi

4

   

Central Africa

4

   

Niger

4

   

Mauritania

4

   

Burkina Faso

5

   

Comores

5

   

sous-TOTAL 2

32

   

TOTAL (1 + 2)

45

TOTAL

22

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix.

Comme ces chiffres le démontrent, la France est tout à fait désespérée, mais active à conserver une forte emprise sur ses colonies peu importe comment, peu importe le prix. 

En Mars 2008, l’ancien président français Jacques Chirac a déclaré: 

«Sans l’Afrique, la France va glisser vers le bas dans le rang de troisième puissance [ du monde ] « 

Le prédécesseur de Jacques Chirac François Mitterrand déjà prophétisé en 1957 que : «Sans l’Afrique, la France n’aura pas d’ histoire au 21e siècle » 
Le 19 Novembre 1968, comme, Olympio, Keita sera victime d’ un coup d’état menée par un autre ex légionnaire français des Affaires étrangères, le lieutenant Moussa Traoré.

Pour l’Algérie ce fut les accords secrets d’Evian qui stipulaient une priorité des compagnies pétrolières françaises sur les autres en Algérie et que les ressources du sous sol continuent d’appartenir à la France.La France offre un million d’emploi aux travailleurs algériens donc l’escalavage avec des salaires misérables en échanges les algériens n’aurons le droit que d’acheter des voitures française. 

De fait, durant cette période turbulente où l’Afrique combattait à se libérer du joug de la colonisation européenne, la France usera à nombreuse reprises de mercenaire anciennement affiliés à la légion étrangère pour réaliser des opérations coup de poings contre les présidents nouvellement élus : 

Au 1er Janvier 1966, Jean- Bedel Bokassa, ex légionnaire français, portait un coup d’état contre David Dacko, le premier président de la République centrafricaine. 

Le 3 Janvier 1966, Maurice Yaméogo, le premier président de la République de Haute-Volta, aujourd’hui appelé Burkina Faso, a été victime d’un coup porté par Aboubacar Sangoulé Lamizana, un ex légionnaire français qui a combattu avec les troupes françaises en Indonésie et en Algérie contre ces pays l’indépendance 

Le 26 Octobre 1972 Mathieu Kérékou qui était un garde de sécurité au président Hubert Maga, le premier président de la République du Bénin, a porté un coup d’état contre le président, après avoir fréquenté les écoles militaires françaises de 1968 à 1970. 

En fait , au cours des 50 dernières années, un total de 67 coups état qui se sont passés dans 26 pays en Afrique, 16 de ces pays sont des ex- colonies françaises, ce qui signifie que 61 % des coups d’états en Afrique ont été initiés dans d’anciennes colonies françaises.  Plu-tard la suite 

La Coalition internationale massacre des civils syriens avec des armes interdites

par Bachar Ja’afari
Réseau Voltaire | New York (États-Unis) | 1er novembre 2018
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D’ordre de mon gouvernement et à la suite de mes lettres antérieures au sujet de civils innocents pris pour cibles par la coalition internationale illégitime dirigée par les États-Unis d’Amérique, je tiens à vous informer de ce qui suit :

Dans le prolongement des crimes de guerre commis par la coalition internationale contre des civils innocents, des avions de combat ont pilonné ces derniers jours des zones résidentielles de la ville de Hajin (province de Deïr el-Zor), au moyen de bombes au phosphore blanc, proscrites au regard du droit international. Les 24 et 28 octobre 2018, la coalition a tiré des missiles contre des habitations du village de Soussé (province de Deïr el-Zor), faisant des dizaines de victimes, des femmes et des enfants pour la plupart, et tuant notamment un couple et leurs deux enfants.

La poursuite des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre contre le peuple syrien, l’emploi constant d’armes interdites et la volonté persistante de violer les normes du droit international humanitaire, du droit international des droits de l’homme et des instruments relatifs aux droits de l’homme dénotent sans l’ombre d’un doute un comportement délibéré et systématique de la part de cette coalition, qui met gravement en péril la paix et la sécurité régionales et internationales.

La République arabe syrienne demande instamment, une fois de plus, au Conseil de sécurité de s’acquitter de ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, de diligenter une enquête internationale sur ces crimes, de les condamner et d’agir immédiatement pour qu’ils cessent, de mettre un terme à la présence hostile et illégale sur le sol syrien de forces américaines et autres et d’empêcher ces pays de soutenir le terrorisme et d’utiliser des terroristes et des milices séparatistes pour parvenir à leurs fins et mettre à exécution des plans hostiles visant à compromettre l’unité et l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre comme document du Conseil de sécurité.

Source : Onu S/2018/972

Bachar Ja’afari

 

Révolution et contre-révolution

dans l´aire arabe

 

 

de Ali Alicomputer, mercredi, 23. Février 2011 à 23:29 · 

partie II A. éditée au Face book dès la révolte en Egypte

 

Le mouvement de janvier 2011 en Tunisie et les conséquences de la révolte avortée

 

 Après l´explosion sociale qui s´est déclenchée a partir des frottements des couches sociales depuis le 17 décembre 2010: suite a l’immolation du jeune Md Bouazizi a Sidi Bouzid, la classe ouvrière déjà étouffée par la misère et la répression durant plusieurs décennies d’oppression, les mouvements sociaux guidés par la centrale syndicale, déclenche des manifestations qui finissent par la révolte pendant 4 semaines, durant lesquelles des centaines de jeunes gens ont été abattus  aux crânes par balles de tireurs d´élite protégés par l´armée (vraisemblablement des agents du Mossad installés en Tunisie, dont le siège se trouvait au coeur de la capital à l'hotel Hilton), puisque au milieu des émeutes,  en plein Tunis deux agents du mossad munis de faux passeports hollandais  circulaient en voiture bien armés ont été arrêtés par les  masses de personnes, frappés, livrés à l´armée, celle-ci répondait: "non ceux sont des chasseurs de sangliers qui rentraient  de la chasse", la chasse a l´homme couverte par notre armée, mais selon mes prėtendus: il y avait, il y a, et il y aura des relations entre les gouvernements arabes permanents et provisoires et isarael et son mossad.

 

Tant que ces gouvernements arabes n°ont pas rompu leurs ėcoutes, leurs aides et les receptions de missionaires avec les USA, nous seront toujours des serviteurs de l'impérialisme.

NOUS N°AVONS PAS BESOIN DE LEURS KREDITS(1)

 

 DE LEURS SOUTIENS(2), DE LEUR DEMOCRATIE (3),

NOUS AVONS BESOIN D°HOMMES DE COMPETENCE ECONOMIQUE,

 

DE CONSCIENCE PROFESSIONNELLE ET REVOLUTIONNAIRE,

 

EQUIPES DE LA RAISON, DE LA FOI que les capitalistes nous ont NETTOYEE DEVANT NOS YEUX.

 

1) La crise économique financière ? depuis une décennie  que cette crise règne  au sein du processus de production et de circulation, elle se répercute finalement au 3. processus, celui de reproduction de tous les rapports capitalistes, le secteur financier: la mystification de 11 septembre est le résultats de l'éclatement de la chaine de transmission du moteur capitaliste, la guerre en Iraq et en Afghanistan aggravant en profondeur les trois spheres du capital dans lesquelles les pays impėrialistes se hâtaient å la vente de capitaux, voire å l'endettement massif des pays appauvris, tels que la Tunisie, l'Egypte, la Grece, l'Espagne, le Portugal et ceux qui suivent  leur trajectoire  sans avenir.

 

2) Le soutien å la Tunisie, å l°Egypte, å la Libye n°est que l°imposition d'une dictature de la mondialisation ratée, impliquant notre soumission totale et la destruction d'infrastructure å la domination des firmes multinationales, énergétiques, géopolitiques aussi bien à l'échelle de la Tunisie  que de l'Afrique. Ce soutien aux pays africains est l’inversion de la pratique résultant à l' instauration des forces multinationales supervisées par AFRICOM visant uniquement l'occupation des richesses du continent, voire les manœuvres militaires au Mali au nom d'ELKAIDA, de quelques attaques organisées par quelques groupuscules armés sous la régie des forces de l'OTAN sous le commandement de la CIA,  telles manœuvres déja faites à Bologne en 1980 (80 morts), a la fete de la biere à München 1980 (13), à Charleroi Belgique (7) et avec l'appui de généraux en Algérie aux années 90 (causant plus de cent mille morts) qui visaient la mystification du mouvement islamiste du FIS remportant la victoire du premier tour électoral;

 

Tunisie: La lutte anti-terroriste du régime RCD en tant que manœuvre etat-unienne organisée par la CIA   -(Hammem lif, de Djerba ). La fameuse organsation ELKAIDA n'existe nulle part en tant qu'organisation inépendante, elle existe uniquement chez les masses médias et chez les alliés de la CIA en tant que milice vandale, la CIA est l'organisation de crime politiques, meneur de tous les services de renseignements, manoeuvrant les attentats criminels au profit des USA: Aux années 1970 elle comptait 11 000 membres rien qu'en RFA.  

 LES CAUSES DE L'INVASION DE LA SYRIE

 

Le même scénario se manifeste en Syrie au nom de la révolution des moujahidines, mais au fond c'est une invasion du pays par les forces de l'OTAN et de leurs médiateurs Saoudia et Qatar pour le transfert du gazo-duc NABUCCO américain a travers la Syrie vers l'Europe, l'exemple de l'invasion de l'Afghanistan le prouve également  pour le même but. 

(Nabucco est en concurrence directe avec le projet north Stream, un gazoduc qui est en construction par le consortium de Gazprom (Russie) et ENI (Italie) en 2015. South Stream est également soutenu par la Turquie5. En décembre 2011, la Turquie et l'Azerbaïdjan annoncent simultanément la mise en place du gazoduc transanatolien, qui absorbera le gaz de Shah Deniz, initialement envisagé pour Nabucco6 ; et d'autre part la Russie et la Turquie qui annoncent un accord sur la traversée des eaux territoriales turques par South Stream7, rendant la construction de Nabucco AMÉRICAIN peu probable).

 

NOTES

3) En outre la démocratie imposée, importée, nous a été infligée, une expression de la conjoncture de leur système défaillant, l'économie illusionniste, sénile, qui vise à surmonter la crise capitaliste, la stagnation du marché occidental entrainant l'imposition d'endettements et de destructions de nos infrastructures froidement, laissant des ruines  comme c'est le cas en Libye et en Syrie, le Liban aux années 70, récemment l'Irak et l'Afghanistan: La dictature en faveur du capital mondial en faillite, mais quand on chasse les autres, le jour viendra ou on sera fatigué et ..........il en  restera que les traces sans issue. 

  

5)  La Turqui balance entre le projet du pipe-linedes Russes et celui des USA.

6) Le pipi-line NABUCCO US en voie de concurrence à celui des Russes qui devait passer par la Syrie.

 

 

La révolution a été confisquée

par l°armėe dirigėe par Africom:

La révolution ? Tout le monde en parle, tout le monde y croit, mais ce qu´il s´est passé au mois de janvier 2011, c'est au contraire, la révolte des Tunisiens a été saisie avant qu´elle commençait a se radicaliser,  la CIA et ses ONG manipulaient les pions tunisiens,  ayant déjà élaboré ce qu`il fallait faire,voire la stratégie de contre attaque, l´OTAN a investie dans toute la Tunisie ses valets au sein des mouvements, à savoir À TRAVERS LES AMBASSADES  leurs pions civiles  et les supérieurs de l´armée qui organiserent des snipers sur les toits et furent évacuer l´imbécile Ben Ali, qui ne valait pas un clou.

 

Cependant  les USA qui ne voulaient pas basculer le pays dans la lutte armée, celà pourrait se présenter comme obstacle à leur intervention en Libye, puisque l'OTAN a  été surpris de la révolte, le passage d'armes via Djerba à la Libye ne devrait  en aucun cas etre suivi d'une guerre en Tunisie, mais il est à noter que toute les opérations sont guidées par Africom, le programmeur des forces  de l'OTAN dont le siège est à Stuttgart(RFA), devait établir ses directives même à l'évacuation de Ben Ali vers l'Arabie Séoudite. 

Alors la voie à la révolution(1) fut cisaillée, ce qu’on vient de vivre a présent, il s’agit d’une révolte populaire composée de plusieurs couches sociales qui a été déjà supervisée par l’intervention de l’armée depuis mi-décembre, pendant laquelle  j´observais ses mobilisations devant les points stratégiques et les biens de l´état, des camions camions magirus pleins de soldats armés et camouflés a l´arrière des camions sous les bâches.

C´était pour moi clair, il n'y aura pas de changement, a vrai dire, je connais mes compatriotes, ils scandent, ils attendent que le travail se fasse par les autres, le Tunisien  déteste  la théorie, il est trop émotionnel  et spontané, alors   le vieux  a plus large raison de dire: sans théorie, pas de révolution K.M.

  Plus de conflit avec l´armée, puisqu´elle s'est exprimé "nous sommes avec le peuple", les baisers amicaux se faisaient aux soldats embellis par des fleures, l´armée a déjoué la révolte, les slogans révolutionnaires se transformèrent en démocratie: "Hourria, karama , aamel"  pour  telles choses, on aurait pas besoin d°une rėvolte, on les aurait eus même en en faisant la grève, la manipulation de revendiquer l'esclavage moderne? celà se passait a travers l´influence des pions de la CIA, internautes tunisiens et cybercollabs travaillant pour le NED, ONG, Freedom House et Albert Einstein association (RFA et Serbes) contre l'aire arabe; en tous cas la prise du pouvoir immédiate par la force a été bafouée, déviée et confisquée par un gouvernement provisoire imposé par la CIA et ses pions tunisiens, par ceux qui ont vendu la terre de leurs ancêtres pour une poignée de dollars, comme ils l´ont fait au Soudan a Ramirez Carlos le Vénézuelien qui a tant combattu

l°imperialisme avec les Palestiniens, les Syriens, les Libyens.

    

Bref, Le mouvement social a été rapidement supervisé par las forces de l´OTAN en le canalisant dans la voie de la démocratie tout en évitant qu' une guerre survienne, suivie de massacre a la population par un état dégénéré, l´objectif de la déviation est

l´invasion de l´Afrique a partir d´un terrain accessible aux forces de l´OTAN, la Tunisie ne leur poserait aucun risque et favorise l’intervention impérialiste des US , OTAN et sioniste à sauvegarder leur proie du vampire énergétique,  politique et géopolitique au Maghreb.

1) La révolution est la prise du pouvoir politique par la force d°une classe contre le régime régnant et déclenche un processus de transformation de tous les rapports de production au cours de la période de transition pour atteindre un mode de production supérieur, communautaire. 

 

 

    La révolte devrait prendre la direction du mouvement historique syndicaliste en nouant la ligne  de Hached avec celle de la révolte du 9 Janvier 2011 mais la dernière a été interrompue d’une façon prématurée par l’ intervention de l’ armée après la fuite du Président de la dite république beylicale.

Suite a ces mouvements de masse dans toute la Tunisie désignés par le régime en tant que revendications politiques manipulées de l´extérieur, c´était vrai, mais manipulées par les américains et leurs alliés contre la volontés des masses populaires.

   

     Enfin la dissolution totale du gouvernement et de son parti RCD se répandent a très haute voix, mais ce qui s’est passé par la suite n’a abouti qu’au changement imposé par les pions de l´OTAN des uns par les autres ministres, sous forme de gouvernement provisoire en attendant les prochaines élections qui seront comme partout, financées, manipulées, donc falsifiées. Il n’est pas par hasard ou pour nos beaux yeux que tous les pays européens appuient ce changement (de personnes et non de régime), dont le caractère est fondé dans la voie démocratique, car pour eux, la démocratie est le sens inverse de la révolution.   

    

Catalyseur social

L´armée tunisienne comme toutes les autres armées classiques, c´est la machine de l´état, dont le rôle majeur est simplement la défense de l´état, de mâter les révoltes; Son rôle mineur est la défense nationale contre toute attaque étrangère.

 

Donc qu´ on le veuille ou non, principalement l´armée n’est pas là pour défendre le citoyen contre l´état, mais l’inverse, en Tunisie, elle ne pouvait pas affronter les masses, les ordres d'Africom ne l'accordaient pas, l´inverse serait en Egypte, son armée bien équipée et privilégiée par les USA, la CIA et Israel.

Alors que peut-on  s’attendre d´elle, qu´elle se placer sur le terrain de la révolution ? a moins qu´une partie de l´armée se détache et se rallie à la force majeure, à la masse révoltée.

 

Par conséquent, L´armée a joué ces jours son rôle classique, elle est fidèle a l´état tunisien, malgré l´histoire de l´hélicoptère qui portait toute l´armée de terre abattu en 2002 par les gangsters d´état, défiant  plutôt des directives et des influences occidentales qui pèsent par-dessus de l´état, l'expertise a été faite par les spécialistes du terrorisme US.

Des le début des émeutes contre le pouvoir, l´attente d’une prise de position dérivée des rapports de force en absence de l´avant garde révolutionnaire, était appropriée à

l´instauration d´une nouvelle politique "modérée démocratiquement meilleure" fut certes désirée et téléguidée par AFRICOM, préparée et exécutée a l´américaine  tout en évitant la guerre civile qui pourrait transformer la révolte en révolution 1).

 

 

La même stratégie s´appliquera en Egypte, exactement comme celle de l’armée en Tunisie, des preuves ont indiqué que les armées sont guidées par l´extérieur pour éviter une transformation des émeutes en  révolution, ´influence américaine qui entre en jeu avant la radicalisation des masses au sein de ce mouvement qui tend à la cristallisation d´un parti révolutionnaire.

Des interventions en ce sens ont été prises récemment (Envoyé spécial Frank WISNER) en Egypte au début des émeutes dans le but de maîtriser le mouvement au Caire comme en Tunisie, d’utiliser l’armée en tant que catalyseur  social non pas pour protéger les manifestants comme le prétendent ( nos pauvres politiques) les masses médias européennes et US mais pour les faire dévier de leur trajectoire.

Du fait que le mouvement social a changé de direction et coïncide  avec la politique occidentale, il en résulte que toutes les prochaines révoltes dans l´aire arabe seraient appliquées en photocopie tunisienne, donc on a remarqué  »uniquement le mulet qui a changé, mais la charrette est la même »  disaient les paysans tunisiens a l´arrivée de Ben Ali au pouvoir:une réponse politique timide avec une meilleure rhétorique.

 

Hier encore, au cours de la révolte en Egypte, deux missionnaires américains sont arrivés au Caire pour rejouer là-bas le jeu de Tunis, celui du mulet et la charrette, quelle sacrée vieille charrette? elle y est encore.

  

Civilisation

Les USA, peuvent ils résoudre leurs problèmes économiques? sociaux ou politiques? qu´ils se mêlent d´abord leur misère: 37 % des familles ne peuvent subvenir à leurs besoins, ils s'aventurent aux dépends de leur population, à l'occupation d'autres territoires sans pouvoir maitriser ce qu'ils possèdent, Le malheur ne triomphe pas mais ils le comprendront bientôt lorsqu´ils verront venir leur autodestruction, ils ne peuvent fixer le soleil du monde entier pour eux, ils nient que le soleil d'Allah brille à l´occident (la science musulmane reprise, traduite et transférée par les européens ) il s'est levé a l’orient mais sans doute se couchera bientôt  à l'occident, un rapport dialectique que les forces de l'OTAN cherchent à inverser, notre civilisation leur a enseigné déjà au moyen âge un tas de science complète sans copyright.

De l’astronomie aux mathématiques, de la médecine d´Avicenne et d´Errazi (Rases), a la philosophie et la sociologie d´Ibnou Khaldoun, aux Géographes andalous, de l’alliage des métaux à la technologie: Hassen Erramah qui développa les premières armes, les 1. canons  suivis de missiles incendiaires (ont la même forme que ceux d´aujourd’hui) à courte portée à Granada en 1275, si je devais encore ajouter que la théorie du moteur a explosion commençait en Andalousie après les premiers essais des canons créant la force de recul suite à l'explosion.

Pour nous remercier, ils formaient des armées de coalition de toute l´Europe, les guerres des croisades en 1050 ont investi le moyen orient, ensuite après leur défaite sur le Golan signée par Slaheddine AYOUBI se reformèrent de nouveau toujours en coalition  en Espagne   afin de chasser les arabes, la même stratégie appliquée en 1492 contre l´Andalousie est reprise  actuellement contre les pays arabes, toutes ces attaques préconisées ne visent que l´accumulation du capital des grands consortiums pétroliers appuyés par le nouvel ordre mondial, celui des invasions de l´Afrique, continent riche, exploité et mutilé.

 

Bref, chez les apolitiques, le pouvoir est déterminé par des élections, chez les révolutionnaires »le pouvoir est au bout du fusil »  celui qui a le fusil a le pouvoir   disait le plébéien chinois de 1948, plus juste et logique, une comparaison du géant  à l'homme,  de l´évolution de ce pays avec la notre depuis l´indépendance.

en  Conséquences les américains sont toujours des cow boys, ils connaissent mieux le supplice investi aux peaux rouges, ils ont les traditions du sionisme appliqué aux indiens, dont environ 150 millions ont été exterminés par la civilisation Occidentale, par les vampires du far-west.

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