Les Verts Socialistes Maghrebins


 Parti de l´écologie  lié nécessairement au socialisme scientifique. la nature de son édification  est la scission avec la politique quotidienne.

              Le journal du Parti                                        

Le sirocco nord-Africain

Le mouvement social ne dépend pas d´une puissance personnelle,  tout état se trompe en faisant éliminer les dirigeants ou  militants actifs d'un parti d'opposition.

 

Le projet du pétrole américain de Nabucco   

 

Nabucco était censé concurrencer les projets russes. Initialement prévu pour 2014, il a dû être repoussé à 2017 en raison de "difficultés techniques". À partir de là, la bataille du gaz a tourné en faveur du projet russe, mais chacun cherche toujours à étendre son projet à de nouvelles zones.

Cela concerne d’une part le gaz iranien, que les États-Unis voulaient voir venir renforcer le projet Nabucco en rejoignant le point de groupage de Erzurum, en Turquie ; et de l’autre le gaz de la Méditerranée orientale : Syrie, Liban, Israël.

Or en juillet 2011, l’Iran a signé divers accords concernant le transport de son gaz via l’Irak et la Syrie. Par conséquent, c’est désormais la Syrie qui devient le principal centre de stockage et de production, en liaison avec les réserves du Liban. C’est alors un tout nouvel espace géographique, stratégique et énergétique qui s’ouvre, comprenant l’Iran, l’Irak, la Syrie et le Liban. Les entraves que ce projet subit depuis plus d’un an donnent un aperçu du niveau d’intensité de la lutte qui se joue pour le contrôle de la Syrie et du Liban. Elles éclairent du même coup le rôle joué par la France, qui considère la Méditerranée orientale comme sa zone d’influence historique, devant éternellement servir ses intérêts, et où il lui faut rattraper son absence depuis la Seconde Guerre mondiale. En d’autres termes, la France veut jouer un rôle dans le monde du gaz où elle a acquis en quelque sorte une « assurance maladie » en Libye et veut désormais une « assurance-vie » à travers la Syrie et le Liban.

 

 

 

   Voilà les Leaders (Eltaief manquant) de la    "contre-révolution" tunisienne

appuyez sur la photo du texte écrit

pour écoutez le contenu qui est vrai.

 

 

 

 

 

L´état: "Tais-toi ou je t'applique la démocratie"

(Mystification,  Dictature et terreur du capital)

 

  Ce crime politique pourrait avoir de profondes racines dans la politique actuelle issue d’une perspective encore indéterminée par l’absence des forces révolutionnaires, par la reprise de l’ancienne machine d’état du régime RCD en Tunisie sans recours au moindre changement de l’appareil répressif de l’état, il en résulte qu’il s’agit bien d’une continuité de l’ancienne politique pro impérialiste et en aucun cas de la prétendue révolution que nous l avions déjà dénoncée depuis le 20 janvier 2011 aux syndicats par mail., objet de la prise du pouvoir par l´armée.

Le secrétaire général du front populaire Chokri Belaid a subi un acte criminel appartenant à une aile de l’ armée secrète de l’OTAN, celle qui a existée au temps du RCD et subsiste encore au Maghreb au service de gouvernements régnant en rapports avec la CIA  au profit  des firmes multinationales .

Le but de ces actes est toujours la même méthode classique bourgeoise de liquider les meneurs des mouvements révolutionnaires dans le monde : En 1919 la liquidation des deux meneurs ROSA Luxemburg et Karl Liebknecht des spartakistes allemands, aux années 70 a Berlin le Leader de la gauche allemande RUDY Dutschke fut abattu en public ne laissant aucune trace, les tentatives d’assassiner Fidel Castro et la fusillade de CHE Guevara, de Farhat Hached a Rades….par l’aile des armées secrètes qui était encore limitée uniquement pour quelques opérations pro-coloniales et anti-soviétiques (malgré que les Soviets ont été liquidés par Stalin aux années 1930) .

Ces armées secrètes sont en liaison avec les services secrets des gouvernements occidentaux et de ceux qui sont soumis au programme impérialiste, ciblés par les ressources énergétiques, tous soumis et manipulés par la direction de la CIA ; ces ailes ne représentent aucun niveau culturel,en Allemagne issus de milieux fascistes pour faire les crimes d'attentats, au Maghreb de milieux de groupuscules bornés, islamistes rèveurs, ils ne font qu´exécuter les ordres reçus de leurs médiateurs (Qatar et Saoudia) contre paiement et  contre le soutien de leur cause ideologique perdue.

 Elisabeth Sherwood-Randall, influente conseillère d’Obama, a précisé que « des institutions démocratiques étas-uniennes, parmi lesquelles le National Democratic Institute (NDI), sont déjà en train de soutenir l’engagement des Polonais dans les mouvements arabes pour la démocratie ». Ce qu’est le rôle de ces « institutions démocratiques », dirigées et financées par la CIA et quelques autres agences fédérales, le NDI le confirme quand il écrit que son travail à Benghazi est facilité par le fait que d’ « /importantes personnalités libyennes avaient déjà participé à ses cours tenus au Maroc et aux États-Unis/ ».
" L’argent ne manque pas pour ces activités. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), après avoir démantelé et privatisé les propriétés publiques de la Pologne et d’autres pays de l’Est, débarque en Égypte et en Tunisie en offrant 5 milliards de dollars en échange de « réformes adéquates », qui ouvrent grand les portes aux multinationales et aux bases militaires étrangères. C’est la nouvelle croisade au premier rang de laquelle se trouvent les activistes polonais, fiers de porter sur la poitrine l’emblème d’un F-16 sur fond de dollar.
Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 1er juin 2011
"

Nous demandons au gouvernement de recueillir les snipers qui ont déjà éliminé des centaines de citoyens pendant la révolte de 2011 et qui règnent encore en Tunisie et de les dévoiler sans conditions s’ils ne font pas partie de leur système politique.  Cette question est le point de départ de toute clarté a l’évolution économique et politique du pays avant que la situation sociale ne dérape vers l´involution Libanaise des années 70 à l’échelle de toute la nouvelle république qui ne sera qu´au profit des pays impérialistes, sionistes.

Dans le cas ou aucun sniper ne sera jugé, la mystification et la dictature du capital sont justifiées a travers un système de gouvernance totalitaire, d'une politique décadente  oû le despotisme se dissimule  derrière la démocratie et oû la democratie plate-forme de la domination des classes fait naitre de differents despotes arrivant meme au stade fasciste,voire  la carriere d´Adolf Hitler commeça dans le parti ouvrier social-democrate allemand NSDAP et y devint le dirigeant .

                                  ______________________________________

 

Rachid Ammar est tellement apprécié par les supérieurs (plus gradés que lui) de l´armée US qu´ils lui serrent la main en étant même assis: Il est leur collaborateur inconditionnel.

Rachid est à la retraite, mais pas en Tunisie, il passe sa retraite en belgique, certes au parlement européen, là on le formera comme il le faut afin qu´il puisse s´introdruire avec l´aide de l´OTAN à la presidence mais en garantissant les intérets de son commanditaire AFRICOM à Stuttgart. 

De Bologne a München, Bagdad, Alger93, Djerba, Djebel Chaambi

Ces Attentats dans ces villes sont le produit de la démocratie:

Comment le Prof. Suisse Daniele GANSER démantelait » les armées secrètes de l’OTAN» après 8 ans de recherches, elles furent d'abord en 1949  antisovietique et actuellement utilisées contre les arabes  :

 

ENCORE UNE FOIS CONCERNANT LES CRIMES AU MAGHREB 

par les armées secretes de l´OTAN

 

  Ces armées secrètes sont en liaison avec les services secrets des gouvernements occidentaux et de ceux qui sont soumis au programme impérialiste ou ciblés par les ailes de la CIA, tous ces groupuscules et individus sont soumis et manipulés par les subdivisions de la CIA ; qu´on appelle des ailes, et ne représentent aucun niveau politique, encore moins culturel,en Allemagne issus de milieux fascistes pour organiser des crimes, des d'attentats, au Maghreb de milieux criminels, de personnages vendus a quelques agents du mossad, tandis que les prédisposés islamistes individuels sont achetés uniquement pour fomenter l´opinion mondiale aux interviews des médias, a travers lesquels le terrorisme lié a el Kaida soit justifié, a noter que cette organisation en tant que telle, sa structure  n´existe absolument pas, mais elle y est psychologiquement dans le monde a travers la mystification des services des masses médias organes de l'état bourgeois, mais toujours est-il ces criminels individuels et quelques groupes politiques ne font qu´exécuter les ordres reçus des médiateurs de l´OTAN et de la CIA (Qatar et Saoudia, Ben ali avant la révolte) contre paiement et le soutien de leur cause socialement détruite ou perdue au service des vampires impérialistes plus féroces que les animaux.

Voilà comment expliquent les historiens tels que Dr. Daniele GANSER et Thierry Meyssan:

 

double stratégie. en cas de conflit ouvert 
et d’occupation d’un pays membre de 
l’otan, elles devaient organiser une résistance. une deuxième stratégie s’est développée avec les années. il s’agissait de 
créer des tensions politiques à l’intérieur 
des pays de l’otan et d’étouffer par tous 
les moyens les mouvements de gauche. »
depuis les révélations de 1990, seuls l’italie, la Belgique et la suisse ont commandité 
une commission d’enquête afin de tenter 
de faire la lumière sur ces armées secrètes.
amandine Deroubai

Une deuxième stratégie s’est développée avec les années. Il s’agissait de créer des tensions politiques à l’intérieur des pays de l’OTAN et d’étouffer par tous les moyens les mouvements de gauche. » Depuis les révélations de 1990, seuls l’Italie, la Belgique et la Suisse ont commandité une commission d’enquête afin de tenter de faire la lumière sur ces armées secrètes.

 

 Elisabeth Sherwood-Randall, influente conseillère d’Obama, a précisé que

« des institutions démocratiques étas-uniennes, parmi lesquelles le National Democratic Institute (NDI), sont déjà en train de soutenir l’engagement des Polonais dans les mouvements arabes pour la démocratie      ». Ce qu’est le rôle de ces « institutions démocratiques », dirigées et financées par la CIA et quelques autres agences fédérales, le NDI le confirme quand il écrit que son travail à Benghazi est facilité par le fait que d’ « /importantes personnalités libyennes avaient déjà participé à ses cours tenus au Maroc et aux États-Unis/ ».

 

" Après la seconde guerre mondiale, la CIA et le MI6 ont mis en place, dans toute l'Europe de l'Ouest, des armées secrètes destinées à être activées en cas d'invasion soviétique. Ces réseaux, dirigés par l'OTAN et souvent adossés à des groupes d'extrême droite, furent appelés Stay Behind. 

Bientôt, de chaque côté du Rideau de Fer, l'Europe s'installait dans le statu quo, et la probabilité d'une offensive soviétique devenait infime. Pourtant, les réseaux Stay Behind ne furent jamais démantelés. Au contraire, ils allaient user de leur force pour interférer, en temps de paix, dans les processus démocratiques nationaux. Chaque fois que la gauche menaçait d'accéder au pouvoir, le bras armé de l'OTAN pouvait intervenir.

À plusieurs reprises, cet usage de la force est allé jusqu'au terrorisme et la mort de civils innocents. Pire, dans certains cas, les forces de police et les services de sécurité ont préféré protéger les coupables afin de préserver leur capacité de combat. Grâce à ces protections, le réseau Stay Behind a pu jouir du secret le plus total. " 
 Thierry Meyssan
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Cliquez ici pour lire la présentation sur le site Internet de France5. 

ou là, pour lire cette présentation en format PDF (page 10 du Magazine de France5). 

 Thierry Meyssan encore:
Pendant la guerre froide, l’OTAN a organisé avec l’accord des grandes démocraties occidentales des armées de l’ombre afin d’empêcher l’essor du communisme hors du bloc soviétique. Ce film, présenté dans La Case du siècle, lève le voile sur ce réseau structuré et puissant. Enquête sur l’un des secrets politico-militaires les mieux gardés depuis la fin de la seconde guerre mondiale. 
Le 24 octobre 1990, le scandale éclate au grand jour. L’ancien chef du gouvernement italien Giulio Andreotti révèle au monde entier l’existence d’une armée secrète européenne. Une structure paramilitaire, placée sous commandement de l’OTAN et des Etats-Unis, et responsable de manipulations, d’attentats et d’assassinats. 
Avec l’aide de l’historien suisse Daniele Ganser, auteur du livre Les Armées secrètes de l’OTAN — Réseaux Stay Behind, opération Gladio et terrorisme en Europe de l’Ouest, le réalisateur Emanuel Amara offre un éclairage sur la guerre secrète qui se livra en Europe de l’Ouest, témoignages et documents à l’appui.
Fondée en avril 1949 pour faire face à la menace communiste, l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord crée en Europe une armée secrète baptisée « Stay Behind » (rester derrière). L’objectif : renforcer le dispositif militaire pour mener une guerre de résistance dans chaque pays en cas d’invasion soviétique. Le siège de cette organisation s’installe à Paris. Depuis la Libération, la France abrite déjà plusieurs bases américaines où la CIA conduit la lutte anticommuniste. Mais, en avril 1961, quatre généraux de l’armée française tentent, avec le soutien de l’agence de renseignement américaine, un coup d’Etat contre l’indépendance de l’Algérie. Pour le président Charles de Gaulle, qui a toujours eu des relations conflictuelles avec les Etats-Unis, l’ingérence américaine dans les affaires françaises devient intolérable. En octobre 1966, la France quitte l’OTAN, et le siège de l’Alliance atlantique déménage à Bruxelles. 

Dans leur guerre contre les communistes, les Américains sont allés jusqu’à recruter des nazis et des fascistes dans l’Allemagne et l’Italie d’après-guerre. Historien des services secrets, Erich Schmidt-Eenboom raconte : « En Allemagne, une partie considérable des membres de l’armée secrète, environ 25 %, était constituée des hommes de l’ancien service de renseignement de la SS, l’Office central de la sécurité du Reich. Le personnel ainsi que le réseau d’agents et d’indicateurs étaient noyautés par les anciens SS. On s’est appuyé sur eux pour créer l’armée secrète allemande. » Cette alliance avec des groupuscules d’extrême droite a eu des conséquences particulièrement tragiques dans ces pays. Le 2 août 1980, une bombe explose dans une salle d’attente de la gare de Bologne. Le bilan est lourd, 85 morts et plus de 200 blessés. La police italienne soupçonne d’abord les Brigades rouges, un groupe terroriste gauchiste très actif. Les véritables exécutants de l’attentat, néofascistes, sont condamnés après 15 années d’enquête. Pour les commanditaires, la piste remonte jusqu’à Licio Gelli, le chef d’une loge maçonnique P2, l’armée secrète italienne Gladio et des responsables des services secrets italiens. Pour Aldo Giannuli, historien de la commission d’enquête sur Gladio : « C’est effectivement un cas de terrorisme d’Etat. Un cas de guerre secrète, d’opérations clandestines qui a eu lieu pendant ces années. Un prix, un très lourd tribut que nous avons dû payer pour la guerre froide. » 

Une double stratégie

Un mois et demi plus tard, un attentat pendant la Fête de la bière à Munich marque profondément l’opinion publique allemande. L’enquête établit que la bombe a été posée par Gundolf Köhler, mort dans l’explosion et membre de la milice Hoffmann, un groupuscule d’extrême droite. La police découvre rapidement des liens entre le terroriste et un certain Heinz Lembke, qui s’occupe d’un arsenal souterrain. Des caches d’armes faisant vraisemblablement partie du dispositif Stay Behind allemand. Après son arrestation, l’homme, qui avait annonçé son intention de révéler toute la vérité, sera retrouvé pendu dans sa cellule. Le colonel Klaus Fichner, ancien membre du service de contre-espionnage de la Stasi, explique : « En fait, ces armées secrètes avaient une double stratégie. En cas de conflit ouvert et d’occupation d’un pays membre de l’OTAN, elles devaient organiser une résistance. Une deuxième stratégie s’est développée avec les années. Il s’agissait de créer des tensions politiques à l’intérieur des pays de l’OTAN et d’étouffer par tous les moyens les mouvements de gauche. » Depuis les révélations de 1990, seuls l’Italie, la Belgique et la Suisse ont commandité une commission d’enquête afin de tenter de faire la lumière sur ces armées secrètes.

Tunis le 30.07.2013

 

G rachid

Palestine : Monsieur le Président, vous égarez la France

4 août 2014, 14:17    PAR EDWY PLENEL  23 JUILLET 2014 

De l’alignement préalable sur la droite extrême israélienne à l’interdiction de manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, sans compter l’assimilation de cette solidarité à de l’antisémitisme maquillé en antisionisme, François Hollande s’est engagé dans une impasse. Politiquement, il n’y gagnera rien, sauf le déshonneur. Mais, à coup sûr, il y perd la France.


Guy Mollet, et la majorité de gauche qui le soutenait, lui opposèrent, vous le savez, un déni de réalité. Ils s’accrochèrent à un monde d’hier, déjà perdu, ajoutant du malheur par leur entêtement, aggravant l’injustice par leur aveuglement. C’est ainsi qu’ils prétendirent que l’Algérie devait à tout prix rester la France, jusqu’à engager le contingent dans une sale guerre, jusqu’à autoriser l’usage de la torture, jusqu’à violenter les libertés et museler les oppositions. Et c’est avec la même mentalité coloniale qu’ils engagèrent notre pays dans une désastreuse aventure guerrière à Suez contre l'Égypte souveraine, aux côtés du jeune État d’Israël.

Mollet n’était ni un imbécile ni un incompétent. Il était simplement aveugle au monde et aux autres. Des autres qui, déjà, prenaient figure d’Arabes et de musulmans dans la diversité d’origines, la pluralité de cultures et la plasticité de croyance que ces mots recouvrent. Lesquels s’invitaient de nouveau au banquet de l’Histoire, s’assumant comme tels, revendiquant leurs fiertés, désirant leurs libertés. Et qui, selon le même réflexe de dignité et de fraternité, ne peuvent admettre qu’aujourd’hui encore, l’injustice européenne faite aux Juifs, ce crime contre l’humanité auquel ils n’eurent aucune part, se redouble d’une injustice durable faite à leurs frères palestiniens, par le déni de leur droit à vivre librement dans un État normal, aux frontières sûres et reconnues.

Vous connaissez si bien la suite, désastreuse pour votre famille politique et, au-delà d’elle, pour toute la gauche de gouvernement, que vous l’aviez diagnostiquée vous-même, en 2006, dans Devoirs de vérité (Stock). « Une faute, disiez-vous, qui a été chèrement payée : vingt-cinq ans d’opposition, ce n’est pas rien ! » Sans compter, auriez-vous pu ajouter, la renaissance à cette occasion de l’extrême droite française éclipsée depuis la chute du nazisme et l’avènement d’institutions d’exception, celles d’un pouvoir personnel, celui du césarisme présidentiel. Vingt-cinq ans de « pénitence », insistiez-vous, parce que la SFIO, l’ancêtre de votre Parti socialiste d’aujourd’hui, « a perdu son âme dans la guerre d’Algérie ».

Vous en étiez si conscient que vous ajoutiez : « Nous avons encore des excuses à présenter au peuple algérien. Et nous devons faire en sorte que ce qui a été ne se reproduise plus. » « Nous ne sommes jamais sûrs d’avoir raison, de prendre la bonne direction, de choisir la juste orientation, écriviez-vous encore. Mais nous devons, à chaque moment majeur, nous poser ces questions simples : agissons-nous conformément à nos valeurs ? Sommes-nous sûrs de ne pas altérer nos principes ? Restons-nous fidèles à ce que nous sommes ? Ces questions doivent être posées à tout moment, au risque sinon d’oublier la leçon(1). »

Eh bien, ces questions, je viens vous les poser parce que, hélas, vous êtes en train d’oublier la leçon et, à votre tour, de devenir aveugle au monde et aux autres. Je vous les pose au vu des fautes stupéfiantes que vous avez accumulées face à cet énième épisode guerrier provoqué par l’entêtement du pouvoir israélien à ne pas reconnaître le fait palestinien. J’en dénombre au moins sept, et ce n’est évidemment pas un jeu, fût-il des sept erreurs, tant elles entraînent la France dans la spirale d’une guerre des mondes, des civilisations et des identités, une guerre sans issue, sinon celle de la mort et de la haine, de la désolation et de l’injustice, de l’inhumanité en somme, ce sombre chemin où l’humanité en vient à se détruire elle-même.

Les voici donc ces sept fautes où, en même temps qu’à l’extérieur, la guerre ruine la diplomatie, la politique intérieure en vient à se réduire à la police.


(1)  La leçon de la social-démocratie qui a trahi a maintes fois la défense de la classe ouvrière dans l´histoire de la lutte des classes française et allemande, dont les Socialistes contemporains sont héritiers et vides de tout contenu socialiste au vrai sen du mot, ces derniers aussi stupéfiants que les représentants sans âme de toute l´humanité domestiquée par l´esclavage salarial,  les destructions massives de leurs conditions de vie promises de richesses et de meilleurs cimetières de guerres aveugles afin que ce système économique reprenne  son cours  précedent pour refaire les mèmes malheurs de l´impérialisme. 

Ali computer

Critique des partis politiques

 

Michel Collon, le printemps arabe inaugure une nouvelle ère coloniale

 

26 Septembre 2013 Lu 2019 fois

 

«La guerre en Syrie est un plan de recolonisation dont fait partie l’Algérie» Partant du cas syrien, Michel Collon remonte le fil des événements qui ont commencé en Tunisie, pour démontrer la nouvelle stratégie coloniale. « Oui, je pense que ce qui se passe en Tunisie et au Mali et l’attaque contre la Syrie annoncent qu’effectivement les Etats-Unis sont en train d’exécuter un plan de recolonisation de l’ensemble du monde arabe et des pays musulmans », déclare t-il à nos confrères d’Algérie Patriotique.

 


Pour Michel Collon, le printemps arabe inaugure une nouvelle ère coloniale
Algeriepatriotique : Comment évaluez-vous le développement de la situation en Syrie en ce moment ? 

Michel Collon : Je crois que l’on assiste à un tournant historique. On voit que les Etats-Unis, qui ont été, jusqu’à présent, très arrogants et se permettaient de déclencher des guerres assez facilement, sont maintenant face à une résistance très forte en Syrie, face aussi à un refus de la Russie et face à la résistance croissante des pays du Sud. Le sentiment qui se développe en Amérique latine, en Afrique, dans le monde arabe aussi et en Asie bien entendu, est que les Etats-Unis sont une puissance déclinante, qu’ils mènent une politique égoïste visant seulement à voler les richesses pendant que les peuples restent dans la pauvreté, et qu’il est donc temps de résister à ces guerres qui sont purement économiques, des guerres du fric, et qu’il faut construire un front par rapport aux Etats-Unis et à leurs alliés européens, puisque l’Europe suit les Etats-Unis de manière très docile et hypocrite et est impliquée dans ce système. 

Nous avons réalisé une série d’entretiens avec des personnalités aussi divergentes les unes que les autres, notamment Paul Craig Roberts qui fut conseiller de Reagan. Un point revient souvent : dans le monde occidental, aujourd’hui, les anti-guerre par rapport à ceux qui dénonçaient la guerre du Vietnam, par exemple, sont à droite. Pourriez-vous nous faire un commentaire à ce sujet ? 

Nous avions, en Europe, un mouvement anti-guerre extrêmement puissant qui s’était développé justement pendant la guerre du Vietnam. Ce mouvement a été très affaibli. On en a vu encore une pointe en 2003 au moment où Bush a attaqué l’Irak et où nous étions des millions dans la rue, mais il faut bien constater que quand les Etats-Unis ont attaqué la Libye, quand ils sont intervenus en Yougoslavie et en Afghanistan, il n’y a pas eu de forte résistance. Je pense qu’il faut analyser le problème en se demandant comment la Gauche européenne qui avait toujours été en principe anti-guerre, anti-coloniale, anti-injustices sociales, se retrouve maintenant, à de très rares exceptions, aux côtés des Etats-Unis et de l’Otan, dans une grande alliance qui englobe Israël, l’Arabie Saoudite, le Qatar et toutes ces dictatures épouvantables qui prétendent qu’elles vont apporter la démocratie en Syrie. Et la gauche européenne marche avec ça ? C’est une comédie et il est très important d’expliquer d’où cela provient. Je pense qu’on a perdu le réflexe de se méfier du colonialisme, de refuser la guerre et de rechercher des solutions politiques aux problèmes. On a perdu cette idée que les nations ont le droit de décider de leur système social, de leur avenir, de leurs dirigeants et que ce n’est pas à l’Occident colonial de dire qui doit diriger tel ou tel pays. Nous avons un grand examen de conscience et une analyse à faire : comment se fait-il que ceux qui devraient être à gauche se retrouvent avec ceux que je considère, moi, comme l’extrême droite, à savoir Israël, l’Arabie Saoudite et le Qatar ? 

D’après les informations que nous avons récoltées à travers nos entretiens et qui se confirment, Barack Obama serait otage du lobby israélien, notamment via l’Aipac et ses partisans, comme Susan Rice, Lindsay Graham, etc., et les néo-conservateurs pro-israéliens. Qu’en pensez-vous ? 

C’est une thèse très répandue que les Etats-Unis sont dirigés par Israël et je ne suis pas d’accord avec cette position. Je pense, en fait, que c’est le contraire. Ce n’est pas le chien qui commande à son maître, c’est le maître. Quand vous regardez l’économie israélienne et son budget, vous voyez bien que la force est aux Etats-Unis et qu’Israël est ce que j’appelle le «porte-avions» des Etats-Unis au Moyen-Orient. Bien sûr, le lobby est un phénomène qui joue, mais le jour où l’élite des Etats-Unis décidera qu’Israël ne nous est plus utile ou qu’il nous fait du tort parce que tout le monde arabe est en train de résister et nous allons perdre notre crédit et notre marge de manœuvre au Moyen-Orient, ce jour-là, les Etats-Unis lâcheront Israël. Il y a des fantasmes sur le lobby juif qui dirigerait le monde, mais je ne crois pas à cette théorie. 

L’Aipac n’est pas une vue de l’esprit… 

Nous sommes dans un monde dirigé par les multinationales. Quand vous voyez qui a le pouvoir de contrôler les richesses, de décider l’économie, de contrôler Wall Street, la City, Frankfurt, etc., ce sont des multinationales. Et le fait qu’il y ait quelques patrons juifs n’est pas le problème. Je pense vraiment que l’on doit s’en prendre au système des multinationales et ne pas prendre la conséquence pour la cause. 

Vous avez dit dans l’émission de Taddéï : «Vous m’inviterez un jour car ce sera au tour de l’Algérie d’être ciblée par une frappe ou une guerre.» Le pensez-vous toujours ? 

Oui, je pense que ce qui se passe en Tunisie et au Mali et l’attaque contre la Syrie annoncent qu’effectivement les Etats-Unis sont en train d’exécuter un plan de recolonisation de l’ensemble du monde arabe et des pays musulmans – puisqu’il y a l’Iran aussi – qui ont échappé au colonialisme classique. Clairement, l’Algérie fait partie des cibles, comme l’Iran, et donc il est très important de voir qu’en défendant l’autodétermination du peuple syrien, on empêche les Etats-Unis d’attaquer les cibles suivantes. Ce que je dis dans ce cas, c’est que, en fait, il s’agit toujours de la même guerre. Nous sommes dans les différents chapitres d’une même guerre de recolonisation.TunisieSecret 

Entretien réalisé par Mohsen Abdelmoumen 
Algeriepatriotique
Merci Michel pour tes prises de positions objectives mais chaleureuses de défendre les intérêts des Africains, ton jounalisme n´est pas contemporain, plutôt classique et encore mieux anti-opportuniste:
Ali Computer

contre l´opportunisme

       Nous  recommandons actuellement à tous ceux qui ont la nécessité de la lutte prolétarienne et à ceux qui se dissimulent derrière les barreaux du réformisme  couvrant la ligne politique RCDiste échouée, à ceux qui souhaitent le remodeler a leur façon, de quitter la scène de l'opportunisme et de se placer sur le terrain des masses laborieuses appauvries, distinctes des masses populaires .

Leurs intérêts contredisent certes ceux du salariat, car la révolution n’est pas l’anarchie de Bakounine ou de la bande à Bader, encore moins le populisme psychologique, démagogique de NIDA Tounes (KOLLAHA DA TOUNES) : Les représentants de la  democratie ou MYSTIFICATION imposée par le Bazar de  l´OTAN au gouvernements nord-Africains, ce parti ne peut rattraper ce qu'il a raté à travers ses mensonges en tant que solutions à la relance économique du pays, il échouera, car ce qu'il faut, c'est l'œuvre scientifique et collective qui transformera tous les rapports économiques et sociaux de l’ordre capitaliste sénile qui verra sa fin dans la nouvelle économie, celle du collectivisme.    .

 

Le parti révolutionnaire ne peut représenter tous les intérêts des masse populaires, composées de plusieurs couches sociales antagonistes, il risque de  tomber dans la voie de la démocratie s'il se base sur la voix  électorale, qui est la seule condition du développement capitaliste.

  Leur notant que l'Afrique du nord n'est plus un pays féodal (aktaiia, mode de production tertiaire) pour revendiquer la démocratie,  qui ne fait ni nourrir la population, ni la libérer, mais elle exprime le développement de l’économie mercantiliste qui a abouti aujourd’hui à la dégénérescence du modèle occidental menant des guerres sans fin à son service.

 

Ce modèle, à travers  lequel des faiblesses structurelles bourrées de contradictions de classes sont observées permanentes par les uns et les autres politiciens, s’associent aux multiples mécanismes politiques pour se maintenir au pouvoir, voire les duels parlementaires, les mensonges de la prochaine relance économique entraînant la violence publicitaire, les manœuvres  syndicales et, la seule cartouche efficace à la manipulation des faits réels,  est la sainte DEMOCRATIE suivie de terreur, de mystification et de dictats extrêmement  flexibles à toute situation, quel que soit son caractère, cette démocratie doit même créer la guerre en période de crises économiques,  mais toujours est-il en faveur du mercantilisme, du marché fabuleux  stagnant: Il faut créer des faux besoins à l’échelle infini, pour que ce système survie, sans prendre en considération ni du durcissement de la vie des pauvres exploités, ni de l’impact à l’environnement.

  

La conclusion de STUART est profondément juste << dans le passé, les hommes étaient forcés de travailler parce qu'ils étaient des esclaves des autres hommes, maintenant, les hommes sont forcés de travailler parce qu'ils sont des esclaves de leurs propres besoins>> Alors c'est le rôle de la démocratie qui ne vise que d’apaiser la situation d'exploitation dans l'obligation de régénérer des besoins, mêmes fantaisistes, une des conditions primordiales du développement du marché sans aucun souci concernant la détérioration de la nature, notre mère si belle et si complexe que le capitalisme ignore et respecte plutôt  la loi de la valeur : L'ennemi du socialisme.  

 

 Nos conclusions réfutent seulement la classique théorie anticapitaliste : La lutte pour la libération de la classe salariale contre le système économique, contre cet ordre social régnant et non pas contre quelques individus, représentants du capital soumis eux même à ce monstre de l’esclavage moderne.

  

       Nos gauchistes ne sont que des gens tellement dépourvus de toute théorie socialiste, qu'ils confondent le capitalisme d'état avec le socialisme,  ce qu'il leur reste n'est rien d'autre  que de reclasser le salariat dans l'impasse capitaliste, puisqu'ils prétendent que nous n'avons pas de salariat généralisé: S´Ils veulent  le généraliser, ils doivent donc soutenir vivement la bourgeoisie?  Leurs discours ne font que réfuter les slogans infiltrés par les pions de l'OTAN tels que: Liberté : qui est illusoire dans cette société de classes antagonistes, travail : l’esclavage moderne et qu´on ne trouve même pas, dignité : que la bourgeoisie a balayée dans ses rues pour s´imposer.

  

      Nous avons un prolétariat qui existe au sein du secteur touristique, industriel, agricole, ces trois secteurs représentent un travail productif, le tourisme renferme la transformation de plusieurs marchandises (les aliments,boissons,lits, l’effet de la mer et du soleil) en une seule, celle de la reproduction et la maintenance de la force de travail en tant que force productive vivante disposée aux capitalistes des pays clients, cette force en majorité prolétarienne vacancière, doit se régénérer chez nous pour reprendre son activité plus tard, voilà le sens de la productivité dans le tourisme.

 

En outre, La prorogation du délai de paiement de chaque jour travaillé des salariés jusqu’à 35 et 40 jours n’est  pas une question d'abus de liberté des riches envers leurs salariés uniquement, ce retard de n jours fait doubler le capital variable par rapport au capital constant, ce qui  justifie ainsi leur ou la démocratie qui est égale à  leur enrichissement issu de cette force productive salariale.

   Le travailleur agricole reçoit son salaire comme l'ouvrier de l'usine. Alors ceux qui prétendent l'inverse, ne sont que des petits bourgeois dont la trahison de leur tendance est le partage des privilèges du      

   pouvoir qu’ils ne peuvent accaparer qu’en trompant, manipulant la classe productive salariale.

 

Lundi soir, Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de "gauche" en France, en visite en Tunisie. Jean-Luc Mélenchon appelle les Tunisiens à ne pas signer l’accord dit «privilégié» avec l’Union Européenne

«C’est votre condamnation à la mort lente», a-t-il lancé, précisant qu’il s’agit d’un accord déséquilibré qui accablera la société tunisienne de pauvreté.

Le système européen est entré en récession en raison des décisions politiques et toute l’Europe est condamnée à l’austérité», a-t-il fait remarquer, indiquant que la chaîne du néolibéralisme va craquer en Europe et en premier lieu au sud (la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la France) qui est directement en face du Maghreb. »

C´est juste ce qu´il dit mais,

           Je lui réponds, en tant que chef du parti des verts socialistes, qu'il n'y a pas eu de révolution en Tunisie, d'une révolte oui qui a été transformée en mouvement démocratique uniquement contre le parti du RCD,  suite aux  changements des rapports de force de Janvier qui ont éte dominés par l´armée, malgré le changement du camp de la peur, dans lequel la dictature de la bourgeoisie s'est dissimulée derrière les masses en mouvement, tandis que la mystification s´est répandue par les forces états-uniennes, dont le support n´est autre que l'armée sous le commandement du général AMMAR et de ses organes, formant ainsi un coup d'état militaire très en douceur, ce dernier était toujours lié avant même la révolte à l'agence AFRICOM qui imposa avec son aide un gouvernement civile pro USA (Mbazzaa président et SIBSSI 1. ministre, il utilisa son SEBSSI, la pipe pour incendier les archives du RCD, ce gouvernement, marionnette des USA est défini selon leur volonté démocratique, mais ne contenant en aucun cas le volume de liberté qui nous sera jamais attribuée ni offerte par les pays industriels impérialistes, ça serait un suicide pour eux, mais ce qui est à offrir à travers la démocratie : Mystification de la réalité et dictature du capital.

La mystification en jeu avant l'application des dictats du profit                    http://www.youtube.com/watch?v=PhIp6RBFX54

Nous avons déclenché  la révolte, les USA et leurs marionnettes  l'ont manipulée, détournée dans le chemin qui convient à leurs aspirations politiques, voire à la nouvelle stratégie visant la désinstallation des grandes bases militaires US coûteuses contre l’installation de nombreuses petites bases moins coûteuses dans le monde.

Cette stratégie consiste à occuper les pays africains, dont la porte d'entrée se présente très facilement a partir d'un pays déstabilisé depuis son entrée à l'OMC organisation mondiale du commerce (organisation mondiale de la nouvelle domination coloniale), voire la Tunisie à la porte ouverte à l’agence  AFRICOM1 ,  manipulant les peuples dans des conflits inexistant, un  programme élaboré à tous les pays aux ressources énergétiques.

Cette cible néocoloniale est une œuvre du capitalisme en crise permanente, à travers laquelle AFRICOM  vise d´abord l´instauration de   l´insécurité en Afrique  puisque  les dettes  des USA se chiffrent en hausse de 16 000 Million de dollars, alors 24 000 000 000 DT ou 24 000 000 000 000 Millimes .

L’appui des forces armées tunisiennes par l'OTAN facilite la reprise  de la révolte en mains, ces armées  étaient toujours un levier  de manipulation et de domination, dont ses collaborateurs intégrés  dans la "lutte anti-terroriste"  sont  activés de telle sorte qu'elles doivent servir à la domination du peuple  au profit des activités impérialistes et également  à  l´efficacité de leurs opérations, sinon cet enclume de martelage ne leur servirait à rien aux lieux et à temps utiles.

 

   Washington  tente de réaliser ses projets néocoloniaux un par un, progressivement sans aucune apparence claire et nette qui risque de créer de nouvelles révoltes, puisque la Tunisie leur a été porte d'entrée en Afrique, dont la stratégie s'élargit sur tout le front du nord: exemple à l'Egypte, ensuite à la Libye, Mali, l´Algérie et le Niger, en tant chaine de ressources énergétiques, la cible de leur invasion couverte par tous services de renseignement à la "lutte commune" contre le terrorisme dont Washington est le producteur en fabricant le nom EL QAIDA..

La Syrie qui a refusé le passage du projet du gazoduc US de NABUCCO doit subir cette guerre menée par les chiens de garde de l'organisation transatlantique d’occupation et de sauvegarde d´anciennes  structures  coloniales dont l´état despotique  syrien soumis périodiquement à de multiples attaques sionistes  démocratiques, démocratique Israel  car ce pays est  le champion du monde en mensonges et en mystification, son histoire cynique le prouve,  il ne fait que suivre le service du désastre humanitaire, l’occupation et l’exploitation sans frontière, bourgeoise,  états-unienne , arabes, profitant des pays réactionnaires du golf en semant la haine interarabe.

Après la révolte de janvier 2011 à Tunis comme en Egypte et dans l'attente que l'orage de la révolte passe,  les forces de l'OTAN nous chantent  la même musique qu'a chantée  l'armée Portugaise en avril 1974 sous l'appui des USA et de L'OTAN,  au cours de la révolte du prolétariat portugais qui, après avoir  occupé tous les points stratégiques du pays, fut trahi par l’alliance du parti stalinien »communiste» =plutôt staliniste» de Cunhal et du parti  »socialiste» =même pas social-démocrate de Soares avec une partie de l’armée en recevant 100 millions de dollars des USA   pour la reconstruction de l’état bourgeois démocratique contre  l’alternative socialiste2 prévue .

Cette stratégie a été réalisée avec succès,  reprise exactement par l'impérialisme de l'OTAN et offerte à la bourgeoisie nord-africaine des gouvernements provisoires, marionnettes de l'impérialisme3 de l’OTAN au service des USA.

 

1) L’agence AFRICOM est une organisation soi-disant non gouvernementale, mais elle est une subdivision de l’agence centrale de l’information CIA qui supervise toutes interventions américaines en liaison toujours avec les forces de l’OTAN (Organisation transatlantique des nations ( une alliance des pays atlantiques impérialistes contre le reste du monde ) ).

    AFRICOM  est soumise à EURCOM qui a pour fonction non pas d’aider des pays à se libérer ni à s’approprier de la prise de conscience, mais de réorganiser l’occupation de l’Afrique sous la domination des USA et de  leur alliance atlantique en vue d’exploiter les ressources  énergétiques dans ce continent , cette domination dissimulée par les méthodes mystificatrices "d’anti-terroristes" créés par leurs propres soins afin d’édifier la démocratie,  la liberté des bourgeois, la liberté du commerce et des spéculateurs, comme si les USA étaient les libérateurs des  peuples opprimés.

      2)   Ces mesures sont typiques socialistes et ne contredisent absolument pas l’islam en tant que mode de vie communautaire anti-esclavagiste, au contraire, l’Islam aurait préféré le socialisme que le  capitalisme féroce et totalitaire dans son ensemble historique (crimes individuels, ventes de femmes et enfants , ventes d’organes humains, guerres d’occupation, esclavage moderne, tortures,  dévastations écologiques résultant au déséquilibre de  tout l’écosystème….).

 

 Le  capitalisme d’état de  Stalin en Russie n’avait aucun signe de socialisme, le socialisme scientifique  ne se base pas uniquement sur l’abolition de la propriété privée, mais surtout sur la socialisation  des moyens de production et de consommation, celles-ci  seront sous forme de collectivités gérées non pas directement par l’état mais par les conseils (el Mêjêliss) des membres actifs de la production et de la consommation dans différentes communes du pays sous les directives des conseils des domaines.

 

3)  L’impérialisme est une forme de domination bourgeoise violente basée sur l’occupation, l’exploitation et l’appropriation de richesses d'un peuple en  l’opprimant par la force ou par la guerre.

 

4) Les producteurs sont ceux qui fournissent un travail productif avec leurs propres bras, contrôleurs, gérants, dirigeants, bureaucrates, hommes de l’état sont improductifs.

 

Capitalisme et terrorisme

le terrorisme une expression qui fait l’angoisse et la peur au sein de la population et qu´on le voit a chaque fois ou  les armées secrètes de l´OTAN effectuent leurs opérations criminelles accréditées au nom d´organisations de gauche ou islamistes, la plupart des voitures piégées en Irak et en Afghanistan sont leurs œuvres, telle est la manipulation psychologique et rhétorique de domination démocratique bourgeoise sous forme impérialiste .

EL KAIDA n'existe pas, ce qu'il y a, il s'agit bien de quelques pions arabes achetés par les organisations sous la régie de la CIA pour causer des attentats ou faire des interviews à la presse démontrant ainsi l'existance d'une organisation puissante criminelle, que les USA et les forces de l'OTAN doivent combattre, comme le prétexte des armes de destruction massives de l'Iraq, les armes chimiques accréditées au régime de ASSAD, lancées par les mercenaires de 30 pays luttant contre la Syrie.  

         La lutte antiterroriste dans le monde est également le résultat de la démocratie des industriels internationaux en voie d'occupation ou d'extension,tres souvent en relation avec les chefs des états, vendeurs des principes nationaux, serveurs des services de renseignements de l'OTAN .

La lutte antiterroriste signifie en réalité aussi l° invasion d°un pays, le point d´attaque ciblé en avance par les pays industriels souffrant de la crise économique: l´impérialisme qui entraîne également les ventes d’armement et de médicament en période de crise économique (Libye, Saoudia, Kuet), s'il n'est pas assez, les terreurs diffusées a travers les inventions de virus, tels que le SIDA (inventé dans un laboratoire militaire et appliqué en essai aux condamnés a mort aux USA en 1979) et la grippe aviaire inventée par un médecin hollandais gérant d´une firme pharmaceutique etc ….

Cette lutte encourage aussi  le stationnement des forces de l’OTAN  préconisé et  installé sous la direction criminelle  AFRICOM et ses cellules dissimulées en Afrique ( ONG, NED, NEH,NEA .une trentaine, elles ont des centaines milliers   membres dissimulés dans en Russie et en Afrique,

450 000 personnes travaillent avec ces  Organisations afin d´occuper et accaparer les richesses surtout énergétiques dans l’aire arabe si bien  préparée par la domination  du capital pétrolier, cela s'explique par les jeux des bourses monétaires, les défi de cites budgétaires US  suivis par des endettements massifs dépassant les 16000 milliards  $ de la banque mondiale, celle-ci impliquée aux interventions du FMI pour l’augmentation des prix chez nous en Tunisie comme dans d'autres pays, cela ne vise que la ruine du pouvoir d' achat des citoyens soumis a des conditions négociées.

    Ce fonds monétaire international pour l'octroi de crédits,, un processus qui renforcera l'endettement des pays  appauvris a être encouragés  uniquement aux importations massives.

Les pays industriels souffrant de la crise persistante de surproduction d'une part, cherchant de nouvelles ressources énergétiques sur la base d'une offensive néocoloniale, une stratégie appliquant la nouvelle carte du moyen orient et la fraction des pays déjà divisés: Iraq, Syrie, Liban, Algérie, Soudan etc..

Le seul moyen pour ce faire, est la création de la philosophie du terrorisme, dont l'alliance atlantique, à sa tête les USA  metteurs en scène, leurs services de renseignements soumis à la CIA, NSA, Mossad manipulent aux moyens les plus sophistiqués des groupes et des individus à l'execution d'attentats terroristes en justifiant ainsi la culpabilité de partis gauchistes ou islamistes, ou encore de pays tels que l'Afghanistan et le Liban, la Libye Palestine, mais le but est clair, la continuation du terrorisme dans ces pays est le programme d'invasion, ou  leur mise à genoux en faveur de leur marche industrielle, un système mercantile sénile et impotent enfoui dans la crise de surproduction sans issue.

 

 Le processus de la privatisation de la dernière décennie  dans le monde est une des armes de l´impérialisme au cours de laquelle cette crise économique prévue déja depuis une décennie suite aux lois de l´O.M.C, vise la levée du protectionnisme douanier conséquences d' une stagnation économique sans précédent à l'échelle capitaliste: Ceux qui ne marchent pas dans cette voie, seront mentionnés de pays terroristes: La Libye, la Syrie, l'Iran, Liban, Afghanistan pays énergétiques .

Ils élaborent des procédures de lois à la répartition entre eux du marché mondial et rejettent toute protection de produits locaux de ces pays,  imposant ainsi l'ouverture des frontières à tous les pays  l'importation massive, l'abolition de la barrière douanière qui équilibre l´importation par rapport a l´exportation des pays exploités.

La privatisation est la suite de cet orchestre musical  qui nous chante la marseillaise des firmes multinationales aux investissements sous les meilleures conditions dans le tiers-monde, chose  qui  était difficile auparavant aux  étrangers, tout en offrant les possibilités de soumission totale et la liberté d'exclusion d'une partie de la classe ouvrière de la propriété d´éta , c'est la reduction du potentiel public  en faveur du secteur privé.

Cette vision  conçue  a  la  méthode d´exploitation la plus féroce et la soumission aux lois élaborées par messieurs les industriels internationaux, pour ainsi dire soumettre notre économie a la volonté des pays  auxquels  les lois ne s´appliquent qu´a  des conditions difficilement négociées, rarement parfaites et donc les signataires de l´état auront leur parts sous forme de commission et de  privilèges.

 

 D´un autre, l´endettement massif des pays appauvris mènera nécessairement a la vente des bien de l´état, donc leur achat par les multinationales, le maintien du tiers monde à la consommation des pays industriels est la privatisation, la liberté et l'évolution du marché, de leur marché, de leur richesse, de leur bien être  et de notre esclavage: les prix en Tunisie sont 10 fois plus chers qu' en Allemagne   relativement aux salaires (sauf le loyer), a vrai dire: ouvrez les portes de vos maisons pour que les plus riches vous dévalisent.    Ali Computer

John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife

par Thierry Meyssan

Chacun a remarqué la contradiction de ceux qui qualifiaient récemment l’Émirat islamique de « combattants de la liberté » en Syrie et s’indignent aujourd’hui de ses exactions en Irak. Mais si ce discours est incohérent en soi, il est parfaitement logique au plan stratégique : les mêmes individus devaient être présentés comme des alliés hier et doivent l’être comme des ennemis aujourd’hui, même s’ils sont toujours aux ordres de Washington. Thierry Meyssan révèle les dessous de la politique US à travers le cas particulier du sénateur John McCain, chef d’orchestre du « printemps arabe » et interlocuteur de longue date du Calife Ibrahim.

RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 18 AOÛT 2014 
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Barack Obama et John McCain sont-ils des adversaires politiques comme ils le prétendent ou collaborent-ils ensemble à la stratégie impérialiste de leur pays ?

John McCain est connu comme le chef de file des républicains, candidat malheureux à la présidence états-unienne, en 2008. Ce n’est, nous le verrons, que la partie de sa biographie réelle, celle qui lui sert de couverture pour conduire des actions secrètes au nom de son gouvernement.

Lorsque j’étais en Libye durant l’attaque « occidentale », j’ai pu consulter un rapport des services de renseignement extérieur. On pouvait y lire que l’Otan a organisé, le 4 février 2011 au Caire, une réunion pour lancer le « printemps arabe » en Libye et en Syrie. Selon ce document, elle était présidée par John McCain. Le rapport détaillait la liste des participants libyens, dont la délégation était conduite par le numéro 2 du gouvernement de l’époque, Mahmoud Jibril, ayant brusquement changé de bord à l’entrée de cette réunion pour devenir le chef de l’opposition en exil. Je me souviens que, parmi les délégués français présents, le rapport citait Bernard-Henry Lévy, bien qu’officiellement celui-ci n’ait jamais exercé de fonction au sein du gouvernement français. Bien d’autres personnalités participaient à ce symposium, dont une forte délégation de Syriens vivant à l’étranger.

Au sortir de cette réunion, le mystérieux compte FacebookSyrian Revolution 2011 appela à manifester devant le Conseil du Peuple (Assemblée nationale) à Damas, le 11 février. Bien que ce compte prétendait à l’époque avoir plus de 40 000 followers, seule une douzaine de personnes répondirent à son appel devant les flashs des photographes et des centaines de policiers. La manifestation se dispersa pacifiquement et les heurts ne débutèrent que plus d’un mois plus tard à Deraa [1]

Le 16 février 2011, une manifestation qui se déroulait à Benghazi à la mémoire des membres du Groupe islamique combattant en Libye [2] massacrés en 1996 à la prison d’Abou Selim dégénéra en fusillade. Le lendemain, une seconde manifestation, cette fois à la mémoire des personnes mortes en attaquant le consulat du Danemark à l’occasion des caricatures de Mahomet, dégénérait également en fusillade. Au même moment, des membres du Groupe islamique combattant en Libye venus d’Égypte encadrés par des individus cagoulés et non-identifiés attaquaient simultanément quatre bases militaires dans quatre villes différentes. À l’issue de trois jours de combats et d’atrocités, les émeutiers lancèrent le soulèvement de la Cyrénaïque contre la Tripolitaine [3] ; une attaque terroriste que la presse occidentale présenta mensongèrement comme une « révolution démocratique » contre « le régime » de Mouamar el-Kadhafi.

Le 22 février, John McCain était au Liban. Il y rencontra des membres du Courant du Futur (le parti de Saad Hariri) qu’il chargea de superviser les transferts d’armes en Syrie autour du député Okab Sakr [4]. Puis, quittant Beyrouth, il inspecta la frontière syrienne et choisi les villages, notamment Ersal, qui devaient servir de base-arrière aux mercenaires lors de la guerre à venir.

Les réunions présidées par John McCain ont été clairement le moment de déclenchement d’un plan prévu de longue date par Washington ; plan qui prévoyait de faire attaquer la Libye et la Syrie simultanément par le Royaume-uni et la France, conformément à la doctrine du « leadership par l’arrière » et à l’annexe du Traité de Lancaster House de novembre 2010 [5]

Le voyage illégal en Syrie, de mai 2013

En mai 2013, le sénateur John McCain se rendait illégalement près d’Idleb en Syrie, via la Turquie, pour y rencontrer des leaders de l’« opposition armée ». Son voyage n’était rendu public qu’à son retour à Washington [6].

Ce déplacement avait été organisé par la Syrian Emergency Task Force qui, contrairement à son intitulé, est une organisation sioniste dirigée par un employé palestinien de l’AIPAC [7]

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John McCain en Syrie. Au premier plan à droite, on reconnaît le directeur de la Syrian Emergency Task Force. Dans l’embrasure de la porte, au centre, Mohammad Nour.

Sur les photographies diffusées alors, on remarquait la présence de Mohammad Nour, porte-parole de la Brigade Tempête du Nord (du Front Al-Nosra, c’est-à-dire d’Al-Qaïda en Syrie), qui avait enlevé et détenait 11 pèlerins chiites libanais à Azaz [8]. Interrogé sur sa proximité avec des preneurs d’otages membres d’Al-Qaïda, le sénateur affirma ne pas connaître Mohammad Nour qui se serait invité de sa propre initiative sur cette photo.

L’affaire fit grand bruit et les familles des pèlerins enlevés portèrent plainte devant la justice libanaise contre le sénateur McCain pour complicité d’enlèvement. En définitive, un accord intervint et les pèlerins furent libérés.

Supposons que le sénateur McCain ait dit la vérité et qu’il ait été abusé par Mohammad Nour. L’objet de son voyage illégal en Syrie était de rencontrer l’état-major de l’Armée syrienne libre. Selon lui, cette organisation était composée « exclusivement de Syriens » combattant pour « leur liberté » face à la « dictature alouite (sic). Les organisateurs du voyage ont publié cette photographie pour attester de la rencontre.

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John McCain et l’état-major de l’Armée syrienne libre. Au premier plan à gauche, Ibrahim al-Badri, avec lequel le sénateur est en train de discuter. Juste après, le brigadier général Salim Idriss (avec des lunettes).

Si l’on peut y voir le brigadier-général Salem Idriss, chef de l’Armée syrienne libre, on peut aussi y voir Ibrahim al-Badri (au premier plan, sur la gauche) avec lequel le sénateur est en train de discuter. De retour de ce voyage surprise, John McCain, affirma que tous les responsables de l’Armée syrienne libre sont des « modérés auxquels on peut faire confiance » (sic).

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Or, depuis le 4 octobre 2011, Ibrahim al-Badri, alias Abu Du’a, figurait en sur la liste des cinq terroristes les plus recherchés par les États-Unis (Rewards for Justice). Une prime pouvant aller jusqu’à 10 millions de dollars était offerte à qui aiderait à sa capture [9]. Le lendemain, 5 octobre 2011, Ibrahim al-Badri était porté sur la liste du Comité des sanctions de l’Onu comme membre d’Al-Qaïda [10]

En outre, un mois avant de recevoir le sénateur McCain, Ibrahim al-Badri, sous le nom de guerre d’Abou Bakr Al-Baghdadi, créa l’État islamique en Irak et au Levant (ÉIIL) —tout en appartenant toujours à l’état-major de la très « modérée » Armée syrienne libre—. Il revendiqua l’attaque des prisons de Taj et d’Abou Graïb en Irak, dont il fit évader entre 500 et 1 000 jihadistes qui rejoignirent son organisation. Cette attaque était coordonnée avec d’autres opérations presque simultanées dans huit autres pays. Chaque fois, les jihadistes évadés rejoignirent des organisations combattantes en Syrie. Cette affaire est tellement étrange qu’Interpol émit une note et requit l’assistance des 190 pays membres [11].

Pour ma part, j’ai toujours affirmé qu’il n’y avait sur le terrain aucune différence entre l’Armée syrienne libre, le Front Al-Nosra, l’Émirat islamique etc… Toutes ces organisations sont composées des mêmes individus qui changent en permanence de drapeau. Lorsqu’ils se revendiquent de l’Armée syrienne libre, ils arborent le drapeau de la colonisation française et ne parlent que de renverser le « chien Bachar ». Quand ils déclarent appartenir au Front Al-Nosra, ils portent le drapeau d’Al-Qaïda et déclarent étendre leur islam dans le monde. Enfin quand ils se disent de l’Émirat islamique, ils brandissent désormais le drapeau du Califat et annoncent qu’ils nettoieront la région de tous les infidèles. Mais quelle que soit leur étiquette, ils procèdent aux mêmes exactions : viols, tortures, décapitations, crucifixions.

Pourtant, ni le sénateur McCain, ni ses accompagnateurs de la Syrian Emergency Task Force n’ont fourni au département d’État les informations en leur possession sur Ibrahim al-Badri et n’ont demandé à toucher cette prime. Ils n’ont pas non plus informé le Comité anti-terroriste de l’Onu.

Dans aucun pays au monde, quel que soit son régime politique, on n’accepterait que le leader de l’opposition soit en contact direct, amical et public, avec un très dangereux terroriste que l’on recherche.

Qui est donc le sénateur McCain ?

Masi John McCain n’est pas simplement le leader de l’opposition politique au président Obama, il est aussi un de ses hauts-fonctionnaires !

Il est en effet président de l’International Republican Institute (IRI), la branche républicaine de la NED/CIA [12], depuis janvier 1993. Cette prétendue « ONG » a été officiellement créée par le président Ronald Reagan pour étendre certaines activités de la CIA, en relation avec les services secrets britanniques, canadiens et australiens. Contrairement à ses allégations, il s’agit bien d’une agence inter-gouvernementale. Son budget est voté par le Congrès dans une ligne budgétaire dépendante du secrétariat d’État.

C’est d’ailleurs parce que c’est une agence conjointe des services secrets anglo-saxons que plusieurs États dans le monde lui interdisent toute activité sur leur territoire.

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Accusés d’avoir préparé le renversement du président Hosni Moubarak pour le compte des Frères musulmans, les deux employés de l’International Republican Institute (IRI) au Caire, John Tomlaszewski (second à droite) et Sam LaHood (le fils du secrétaire aux Transports américano-libanais, le démocrate Ray LaHood) (second à gauche) se sont réfugiés à l’ambassade des États-Unis. Les voici aux côtés des sénateurs John McCain et Lindsey Graham lors de la réunion préparatoire du « printemps arabe » en Libye et en Syrie. Ils seront libérés par le Frère Mohamed Morsi lorsqu’il deviendra président.

 

Suite du chef d'orchestre Mac Cain

La liste des interventions de John McCain pour le compte du département d’État est impressionnante. Il a participé à toutes les révolutions colorées des vingt dernières années.

Pour ne prendre que quelques exemples, toujours au nom de la « démocratie », il a préparé le coup d’État manqué contre le président constitutionnel Hugo Chávez au Venezuela [13], le renversement du président constitutionnel Jean-Bertrand Aristide en Haïti [14], la tentative de renversement du président constitutionnel Mwai Kibaki au Kenya [15] et, plus récemment, celui du président constitutionnel ukrainien, Viktor Ianoukovytch.

Dans n’importe quel État au monde, lorsqu’un citoyen prend une initiative pour renverser le régime d’un autre État, il peut être félicité s’il y parvient et que le nouveau régime se montre un allié, mais il sera sévèrement condamné si ses initiatives ont des conséquences néfastes pour son propre pays. Or, jamais le sénateur McCain n’a été inquiété pour ses agissements anti-démocratiques dans les États où il a échoué et qui se sont retournés contre Washington. Au Venezuela par exemple. C’est que pour les États-Unis, John McCain n’est pas un traître, mais un agent.

Et un agent qui dispose de la meilleure couverture imaginable : il est l’opposant officiel de Barack Obama. À ce titre, il peut voyager n’importe où dans le monde (il est le sénateur états-unien qui voyage le plus) et rencontrer qui il veut sans crainte. Si ses interlocuteurs approuvent la politique de Washington, il leur promet de la continuer, s’ils la combattent, il en charge la responsabilité sur le président Obama.

John McCain est connu pour avoir été prisonnier de guerre au Vietnam, durant 5 ans et y avoir été torturé. Il fut victime d’un programme visant non pas à arracher des renseignements, mais à inculquer un discours. Il s’agissait de transformer sa personnalité pour qu’il fasse des déclarations contre son propre pays. Ce programme, étudié à partir de l’exemple coréen pour la Rand Corporation par le professeur Albert D. Biderman, a servi de base aux recherches conduites à Guantánamo et ailleurs par le docteur Martin Seligman [16]. Appliqué sous George W. Bush à plus de 80 000 prisonniers, il a permis de transformer plusieurs d’entre eux pour en faire de vrais combattants au service de Washington. John McCain, qui avait craqué au Vietnam, le comprend donc parfaitement. il sait comment manipuler sans état d’âme les jihadistes.

Quelle est la stratégie états-unienne avec les jihadistes au Levant ?

En 1990, les États-Unis ont décidé de détruire leur ancien allié irakien. Après avoir laissé entendre au président Saddam Hussein qu’ils considéreraient l’attaque du Koweït comme une affaire intérieure irakienne, ils ont prétexté de cette attaque pour mobiliser une vaste coalition contre l’Irak. Cependant, du fait de l’opposition de l’URSS, ils ne renversèrent pas le régime, mais se contentèrent d’administrer la zone de non-survol.

En 2003, l’opposition de la France ne fut pas suffisante pour contrebalancer l’influence du Comité pour la libération de l’Irak. Les États-Unis attaquèrent à nouveau le pays et renversèrent cette fois le président Hussein. Bien sûr, John McCain était un des principaux responsables du Comité. Après avoir confié pendant un an à une société privée le soin de piller le pays [17], ils tentèrent de partitionner le pays en trois États distincts, mais durent y renoncer devant la résistance de la population. Ils tentèrent une nouvelle fois en 2007, autour de la résolution Biden-Brownback, mais là encore échouérent [18]. D’où la stratégie actuelle qui tente d’y parvenir au moyen d’un acteur non-étatique : l’Émirat islamique.

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Dans ce document, publié en septembre 2013, l’ambassadeur du Qatar à Tripoli informe son ministère qu’un groupe de 1800 Africains a été formé au jihad en Libye. Il propose de les acheminer par trois groupes en Turquie pour qu’ils rejoignent l’Émirat islamique en Syrie.

L’opération a été préparée de longue date, avant même la rencontre de John McCain avec Ibrahim al-Badri. Ainsi, des correspondances internes du ministère qatari des Affaires étrangères, publiées par mes amis James et Joanne Moriarty [19] montrent que 5 000 jihadistes ont été formés aux frais du Qatar, dans la Libye de l’Otan en 2012, et que 2,5 millions de dollars ont été versés à la même époque au futur Calife.

En janvier 2014, le Congrès des États-Unis a tenu une séance secrète au cours de laquelle il a voté, en violation du droit international, le financement jusqu’à septembre 2014 du Front Al-Nosra (Al-Qaïda) et de l’Émirat islamique en Irak et au Levant [20]. Bien que l’on ignore avec précision ce qui a été vraiment convenu lors de cette séance révélée par l’agence britannique Reuters [21], et qu’aucun média états-unien n’a osé passer outre la censure, il est hautement probable que la loi comporte un volet sur l’armement et la formation des jihadistes.

Fière de ce financement états-unien, l’Arabie saoudite a revendiqué sur sa chaîne de télévision publique, Al-Arabiya, que l’Émirat islamique était placé sous l’autorité du prince Abdul Rahman al-Faiçal, frère du prince Saoud al-Faiçal (ministre des Affaires étrangères) et du prince Turki al-Faiçal (ambassadeur d’Arabie saoudite aux États-Unis et au Royaume-Uni) [22].

L’Émirat islamique représente une nouvelle étape dans le mercenariat. À la différence des groupes jihadistes qui se battirent en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine et en Tchétchénie autour d’Oussama Ben Laden, il ne forme pas une force supplétive, mais bien une armée en soi. À la différence des groupes précédents en Irak, en Libye et en Syrie, autour du prince Bandar Ben Sultan, ils disposent de services intégrés de communication sophistiqués qui appellent à le rejoindre, et d’administrateurs civils, formé dans de grandes écoles occidentales, capables de prendre en main instantanément l’administration d’un territoire.

Des armes ukrainiennes flambant neuves ont été achetées par l’Arabie saoudite et convoyées par les services secrets turcs qui les a remises à l’Émirat islamique. Les derniers détails ont été coordonnés avec la famille Barzani lors d’une réunion des groupes jihadistes à Aman, le 1er juin 2014 [23]. L’attaque conjointe de l’Irak par l’Émirat islamique et le Gouvernement régional du Kurdistan a débuté quatre jours plus tard. L’Émirat islamique s’est emparé de la partie sunnite du pays, tandis que le Gouvernement régional du Kurdistan agrandissait son territoire de plus de 40 %. Fuyant les atrocités des jihadistes, les minorités religieuses quittaient la zone sunnite, préparant ainsi la voie à la partition du pays en trois.

Violant l’accord de défense irako-US, le Pentagone n’intervenait pas et laissait l’Émirat islamique poursuivre sa conquête et ses massacres. Un mois plus tard, alors que les peshmergas du Gouvernement régional kurde s’étaient repliés sans livrer bataille, et lorsque l’émotion de l’opinion publique mondiale devint trop forte, le président Obama donna l’ordre de bombarder des positions de l’Émirat islamique. Cependant, selon le général William Mayville, directeur des opérations à l’état-major, « Ces bombardements sont peu susceptibles d’affecter les capacités globales de l’Émirat islamique ou ses activités dans d’autres régions de l’Irak ou de la Syrie » [24]. À l’évidence, ils ne visent pas à détruire l’armée jihadiste, mais uniquement à veiller à ce que chaque acteur ne déborde pas du territoire qui lui a été assigné. Au demeurant, pour le moment, ils sont purement symboliques et n’ont détruit qu’une poignée de véhicules. C’est en définitive l’intervention des kurdes du PKK turc et syrien qui a stoppé la progression de l’Émirat islamique et ouvert un corridor permettant aux populations civiles d’échapper au massacre.

De nombreuses intox circulent à propos de l’Émirat islamique et de son calife. Le quotidien Gulf Daily News a prétendu qu’Edward Snowden avait fait des révélations à son sujet [25]. Or, vérification faite, l’ancien espion états-unien n’a rien publié à ce sujet. Gulf Daily News est édité au Bahrein, un État occupé par les troupes saoudiennes. L’article vise uniquement à dédouaner l’Arabie saoudite et le prince Abdul Rahman al-Faiçal de leurs responsabilités.

L’Émirat islamique est comparable aux armées mercenaires du XVIe siècle européen. Celles-ci menaient des guerres de religion pour le compte des seigneurs qui les payaient, parfois dans un camp, parfois dans un autre. Le Calife Ibrahim est un condottière moderne. Bien qu’il soit aux ordres du prince Abdul Rahman (membre du clan des Sudeiris), il ne serait pas étonnant qu’il poursuive son épopée en Arabie saoudite (après un bref détour au Liban, voire au Koweït) et tranche ainsi la succession royale en favorisant le clan des Sudeiris contre le prince Mithab (fils et non pas frère du roi Abdallah).

John McCain et le Calife

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Ibrahim al-Badri, alias Abu Du’a, alias Abou Bakr Al-Baghdadi, alias Calife Ibrahim, mercenaire du prince Abdul Rahman al-Faiçal, subventionné par l’Arabie saoudite, le Qatar et les États-Unis. Il peut commettre toutes les horreurs que les Conventions de Genève interdisent à des États de faire.

Dans la dernière livraison de son magazine, l’Émirat islamique a consacré deux pages à dénoncer le sénateur John McCain comme « l’ennemi » et « le croisé », rappelant son soutien à l’invasion états-unienne de l’Irak. De peur que cette accusation reste inconnue aux États-Unis, le sénateur a immédiatement publié un communiqué qualifiant l’Émirat de « plus dangereux groupe terroriste islamiste dans le monde » [26].

Cette polémique n’est là que pour distraire la galerie. On aimerait y croire… s’il n’y avait cette photographie de mai 2013.

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John McCain et l’état-major de l’Armée syrienne libre. Au premier plan à gauche, Ibrahim al-Badri, avec lequel le sénateur est en train de discuter. Juste après, le brigadier général Salim Idriss (avec des lunettes).
Thierry Meyssan
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[1] Nous avons relayé les rapports de presse assurant que la manifestation de Deraa était une protestation après l’arrestation et la torture de lycéens ayant tagué des slogans hostiles à la République. Or, de nombreux collègues ont tenté d’établir l’identité de ces lycéens et de rencontrer leurs familles. Aucun n’y est parvenu, les seuls témoins qui se sont exprimés l’ont fait pour la presse britannique, mais de manière anonyme, donc invérifiable. Nous sommes aujourd’hui convaincus que cet événement n’a jamais existé. L’étude des documents syriens de l’époque montre que la manifestation portait en réalité sur une hausse des salaires des fonctionnaires et sur les retraites. Elle a obtenu satisfaction de la part du gouvernement. À ce moment là, aucun journal n’a parlé de ces lycéens, cette histoire n’étant inventée par Al-Jazeera que deux semaines plus tard.

[2] Les membres du Groupe islamique combattant en Libye, c’est-à-dire d’Al-Qaïda en Libye, avaient tenté d’assassiner Mouamar el-Kadhafi pour le compte du MI6 britannique. L’affaire fut révélée par un officier du contre-espionnage britannique, David Shyler. Cf « David Shayler : "J’ai quitté les services secrets britanniques lorsque le MI6 a décidé de financer des associés d’Oussama Ben Laden" », Réseau Voltaire, 18 novembre 2005.

[3] Rapport de la Mission d’enquête sur la crise actuelle en Libye, juin 2011.

[4] « Un député libanais dirige le trafic d’armes vers la Syrie », Réseau Voltaire, 5 décembre 2012.

[5] Sur ce plan, on se reportera à ma série de six émissions 10 ans de Résistance, sur la guerre des États-Unis contre la Syrie.

[6] « John McCain entre illégalement en Syrie », Réseau Voltaire, 30 mai 2013.

[7] « La Syrian Emergency Task Force, faux-nez sioniste », Réseau Voltaire, 7 juin 2013.

[8] « John McCain a rencontré des kidnappers en Syrie », Réseau Voltaire, 1er juin 2013.

[9] “Wanted for Terrorism”, Rewards for Justice Program, Department of State.

[10] Le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1267 (1999) le 15 octobre 1999 est également connu sous le nom de « Comité des sanctions contre Al-Qaida ». Fiche d’inscription d’Ibrahim al-Badri (cette fois avec le nom de guerre d’al-Samarrai).

[11] « Évasions simultanées de jihadistes dans 9 pays », Réseau Voltaire, 6 août 2013.

[12] « La NED, vitrine légale de la CIA », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie), Réseau Voltaire, 6 octobre 2010.

[13] « Opération manquée au Venezuela », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 mai 2002.

[14] « La CIA déstabilise Haïti », « Coup d’État en Haïti », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 14 janvier et 1er mars 2004.

[15] « L’expérience politique africaine de Barack Obama », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 9 mars 2013.

[16] « Le secret de Guantánamo », par Thierry Meyssan, Оdnako (Russie), Réseau Voltaire, 28 octobre 2009.

[17] « Qui gouverne l’Irak ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 13 mai 2004.

[18] « La balkanisation de l’Irak », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 17 juin 2014.

[19] « Official Document Qatar Embassy Tripoli Confirms Sending 1800 Islamic Extremists Trained in Libya to Fight in Syria », Libyan War The Truth, 20 septembre 2013.

[20] « Les États-Unis, premiers financiers mondiaux du terrorisme », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie), Réseau Voltaire, 3 février 2014.

[21] “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, Reuters, 27 janvier 2014.

[22] « L’ÉIIL est commandé par le prince Abdul Rahman », Réseau Voltaire, 3 février 2014.

[23] « Révélations du PKK sur l’attaque de l’ÉIIL et la création du "Kurdistan" », Réseau Voltaire, 8 juillet 2014.

[24] “U.S. Air Strikes Are Having a Limited Effect on ISIL”, par Ben Watson, Defense One, 11 août 2014.

[25] « Baghdadi ’Mossad trained’ », Gulf Daily News, 15 juillet 2014.

[26] “Statement by senator John McCain on being targeted by terrorist group ISIL as "the ennemy" and "the crusader"”, Cabinet de John McCain, 28 juillet 2014.

l´AIGLE NOIR ET LES VIPÈRES DU DÉSERT 

Que nous soyons pour ou contre les islamistes, est une autre question, ce que nous avons déja prévue au début des émeutes en Egypte depuis le début  2010:

C´est que l´étau se resèrre dans les pays industriels, la crise écono-mique prend de l´ampleur a la vitesse d´un incendi balayé par le mistral, mais la situation semble échapper même aux génies de l´écono -mie bourgeoise, voire du marché fabuleux, désormais, il va falloir reprendre, reoccuper l´Afrique pour ses richesses.

Les cow boys du far-west devaient trouver une stratégie a cette invasion, voire la création d´une agence qui doit défendre les droit de l´homme, la démocratie et renfoncer les aides humanitaires dans le monde, en europe fondée sous le nom EUROCOM dont le siege est a >Stuttgard et celle qui doit s´óccuper de l´Afrique AFRICOM soumise a EUROCOM, toutes les deux sous la direction de la CIA en rapports avec tous les services de renseignement des pays de l´OTAN et du MOSSAD israelien.

Une si belle organisation criminelle et humanitaire qui doit subvenir aux besoins des pays atteints par la faiblesse d´un pouvoir corrompu et torsionnaire, il pourrait échapper a la domination US, mais quand il faut éliminer certains personnages politiques, c´est également leur devoir comme c´est le cas de Chokri Belaid et Md Brahimi leaders des partis progressistes tunisiens, il faut l´évoquer que ces deux crimes sont l´oeuvre non pas du gouvernement dominé par Ennahdha, auquel les deux leaders de gauche ne représentent aucun danger, mais vraisemblablement un coups monté visant l´instabilité de la région entière et provoquant une lutte des parties antagonistes, voire les Islamistes et les laïcs  afin qu´une justification  d´intervention de la caste militaire tunisienne  soit appropriée (le bras droit des USA) par la majorité de la population déja fatiguée d´une politique des protagonistes sans issue.

Le remède apporté aux patients de nos pays est connu, cette agence possède des sous-organisations ONG qui se mèlent de la situation sociale, économique, culturelle, enfin chacune a sa fonction spécifique adéquate, telles que les NDI, NED, etc...

A partir de ces cellules, des financements sont versés avant la révolte en Egypte par une trentaine de ces organisations a de différentes associations, évidemment sans oublier 1,5 milliards de dollars par an depuis des décennies et la  formation aux USA de milliers d´officiers, un pot de vin blanc a haute qualité a la pauvre armée de Moubarak El Berek afin de rallier ce potentiel militaire aux forces US et d´éviter tout mécontentement de la caste militaire, parasitaire ne servant qu´a mater les manifestants, a l´émerger vers un putsch.

Tel médicament financier fut utilisé a la plus part des gouvernements arabes , toutefois a de différents montants.

La Stratégie états-unienne s´appuie simplement sur quelques chefs de gouvernements  est une affaire d´état non sécurisée, insuffisante,  il faut s´assurer encore plus si l´on veut dominer et exploiter leurs richesses ou leur situation géopolitique et entretenir les supérieurs de ces armées dans une sympathie collégiale américaine: Généraux en Egypte TANTANI, SISSI.... en Tunisie (5000 officiers formés aux USA et en France) le général AMMAR etc... sont en très bonnes relations avec Washington et ses services de renseignement

ce qui s´est passé en Tunisie pendant la révolte, c´est que notre armée bien affaiblie par le président déchu Ben Ali, devait succeder le pouvoir du RCD en douceur, car l´orage crée par des centaines de milliers de citoyens devenait insupportable, le thermometre de la CIA, de l´OTAN et du Mossad marquait déja une ligne rouge au gouvernement de Tunis, donc il n´y avait aucune autre issu que de

s´en sortir avec finesse, sans lutte armée qui pourrait tourner mal aux imperialistes et favoriser une vraie révolution armée et violente qui effacerait tous les plans de

l´invasion de l´Afrique et ouvrirait cette voie  révolutionnaire aux pays africains.

L´Egypte est le suivi du sénario tunisien, on a choisi la force politique majoritaire, le soutien des islamistes par les USA n´est pas le choix mais une priorité PRÉFÉRÈE par Washington, dans  laquelle une entente a eu lieu au préalable,  mais tout juste pour les soumettre au coup d´état militaire orchestré  par une forte armée, prétendant défendre les revendications du peuple, une mystification flagrante made by CIA, car jamais dans l´histoire, une armée ( la machine d´état) défend le peuple contre l´état, une inversion de la praxis, farce américaine, sioniste et impérialiste.

Cette manoeuvre de l´armée n´est qu´une perspective bien élaborée par l´occident qui réside  absolument pas sur le dernier soulèvement des masses contre le pouvoir des islamiste mais de déstituer le président MORSI, qui pourrait et devrait aboutir a la déstabilisation de toute l´Egypte et vise une guerre civile qui mettra tout le pays en ruine.

Barak Obama président des états unis vient de désigner Robert S. FORD actuel ambassadeur en Syrie pour représenter son gouvernement au Caire après avoir présenté au peuple de civilisation réputée, le massacre actuel qui n´a été perpétré dans temps ni par tartares ni par les barbares dans la région: Une des œuvres des scientifiques américaines.

Il était l´assistant de l´ambassadeur US John Negroponte a Bagdad, vraisemblablement l´assistant aux massacres d´Irakis. Son historique a marqué la stratégie de la tension géopolitique suivie de crimes politiques et de terreur, dont la fonction principale de sa diplomatie est similaire a celle des Romains au moyen âge: Les invasions et la torture, la civilisation romaine utilisait le fouet sur les esclaves, deux milles ans plus tard les américains emploient les bombes atomiques, les bombes démocratiques contre les peuples qui ne s´alignent pas dans leur trajectoire, l´avenir américain est en jeu si bien interne qu´externe.

Leurs études faites sur les pays ciblés par leur potentiel militaire ne s´arrangent pas longtemps avec leurs partenaires atlantiques et risquent de faire éclater a tout moment la sainte alliance de l´OTAN, ce n´est qu´une question de temps, a savoir leurs manœuvres d´espionnage faites par l´agence NSA surtout en Europe jusqu´a la saisi des micro-espions électroniques détectés au sein du parlement européen, manifeste les européens de ne pas accompagner longtemps ces vampires dans le désastre humanitaire.

Robert FORD a remplie sa mission d´assistant a Bagdad babylonienne, ou la diplomatie américaine était assiégée autour de Sadem Hussien, dégustant les meilleurs cuisines arabes et ont fini leur mission démocratique en saccageant le pays par les armes expérimentales pour s´emparer des gisements énergétiques, ruinant la nature et enterrant plus de 1,5 million de citoyens innocents, allant même a l´extermination de centaines de scientifiques civiles, cette diplomatie dans un pays envahi ou en guerre n´est que la mise au feu de la poudre explosive.

Robert le criminel diplomatique se déplace ensuite en Syrie pour organiser les premières manifestations contre l´état qui n´accorde pas la signature du contrat sur le projet américain du gaz au duc de NABUCCO a travers la Syrie.

En 2011 il était le levier principal pour la mobilisation des diplomates européens afin qu´ils renforcent les mercenaires et les jeunes opposants de la dite "révolution" puisque tous les efforts déployés pour le bombardement de la Syrie ont échoué devant le véto chinois et russe.

Alors quoi faire ? Il a préféré appliquer une autre solution pour renverser le régime de Damas: La tactique employée au Nicaragua par le général David Petraeus est reprise en achetant des centaines de milliers de combattants issus de tous les pays (Marx les appelait les Lumpenprolétariats), mais nos braves islamistes soutiennent cette procédure, car ils ressentissent le fouet US mais pas les règles du prophète.

 

Mission en Syrie accomplie par les diplomates criminels, désormais sans succès. mais sa nomination récente devient au Caire, si cela est confirmé par le sénat, sa nouvelle mission est certes marquée par une défaite a Damas et le début d'une nouvelle perspective en Egypte, imposer a ce peuple la démocratie, dont la réalisation se fera par les mains aux armes de destructions massives, formées et financées a la hauteur de 1,5 milliards de dollars par les USA, cette armée dont le chef abdelfetah SISSI homme du Pentagon, applique les instructions de ses seigneurs E-U, provoque la déstitution d´un président, incitant ainsi une réaction violente des islamistes qui sera le passage a la guerre civile: Sionistes et impérialistes feront la fête après la tuerie arabe.

* Nous révolutionnaires, appelons aux Egyptiens, l´Egypte organe de l´Afrique du nord et non pas du moyen orient, de ne pas tomber dans ce piège sioniste impérialiste, mais de se préparer a une grève générale suivie de manifestations de masses qui feront agenouiller les serviteurs des américains, et toute leur armée qui doit donc se désintégrer.

 

* Imposez vos perspectives politiques sans aucun missionnaire étranger.

* Dénoncez l´invitation américaine de la délégation des frères musulmans a la maison blanche US, plutôt maison rouge.

,  

La nouvelle tactique impérialiste: Règle générale:
LES FORCES IMPÉRIALISTES SOUTIENNENT LA PLUS GRANDE FORCE EN MOUVEMENT ET LUI CONFISQUE LA DIRECTION. comme au Portugal 1974, en Pologne, en Tunisie, Egypte, Lybie, Syrie:

PUTSCH MILITAIRE CONTRE LA DEMOCRATIE BOURGEOISE

MILITARY PUTSCH AGAINST CAPITALIST DEMOCRACY 

MILITÄRPUTSCH GEGEN DIE BÜRGERLICHE DEMOKRATIE

von den USA befohlen um  Bürgerkriege zu verursachen zum Vorteil israels

                         Tunis le 7.8.2013

 

Ali Comput a partagé un lien.

9 août
2012 
UN DES CRIMINELS DIPLOMATIQUES
Les Verts Socialistes Maghrebins - Programme
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