Les Verts Socialistes Maghrebins

 

   Parti de l´écologie, liée nécessairement au socialisme scientifique. la nature de son édification  est la scission avec la politique quotidienne.

L ´imposture de la dette tunisienne

L´aticle suivant est un des supports actuels de nos dimensions économiques  à considérer, si les citoyens tunisiens et Maghrebins cherchent le fond des problèmes politiques  chez nous: Les conditions de production et de circulation déterminent le role du sytème politique émergeant, résultant à la situation socio-économique.......L´inverse mènera inévitablement à la décadence globale. Ali Cmputer.

 

Par Mehdi Khodjet el Khil  

28 février 2013

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Ben Ali était-il le seul odieux profiteur de la dette ? Pourquoi la Banque mondiale, le FMI et les autorités tunisiennes manipulent-elles les chiffres. Comment le gouvernement actuel fait foncer le pays droit dans le mur. Pourquoi un audit citoyen et indépendant de la dette est indispensable. Et pourquoi un moratoire sur cette même dette est légitime. Toutes les réponses dans ce dossier. Une analyse technique qui prend le temps de la pédagogie. (IGA)

PARTIE 1 : Du Mensonge à la vérité
I. Introduction.
Il est incontestable que la dette extérieure de la Tunisie a bénéficié, en premier lieu, à la dictature de Ben Ali et c’est bien ce premier caractère qui permet de lui attribuer la qualification de dette odieuse et illégitime. Le despote a en effet engagé le pays sur le long terme, jusqu’à 40 ans, en prenant la Tunisie et les générations futures en otage d’une dette qui a permis au régime totalitaire de réprimer le peuple, dissimuler la misère, installer l’obscurantisme, banaliser la corruption, institutionnaliser le culte de la personnalité et s’enrichir allègrement en faisant main basse sur des pans entiers de l’économie. Mais cette dette extérieure, odieuse et illégitime, a également servi à l’enrichissement des institutions financières étrangères, en complicité avec la dictature. Depuis septembre 2011, plus de 100 parlementaires européens ont signé un appel pour la suspension des paiements de la dette extérieure de la Tunisie jusqu’à la réalisation d’un audit indépendant, pourtant à ce jour, la Tunisie poursuit docilement le remboursement de ses créances sans qu’aucun audit crédible et recevable n’ait été rendu. Aujourd’hui 120 députés européen, la Norvège et le Senat Belge nous encouragent à faire cet audit. Avant les élections du 23 octobre 2011, tous les partis politiques représentés à l’assemblée nationale constituante s’étaient unanimement prononcé pour l’audit de la dette de la Tunisie, pourtant cette revendication légitime de la révolution tunisienne n’a toujours pas vu le jour. En juillet 2012, 24 députés réunissant presque toutes les sensibilités politiques de l’ANC ont déposé une proposition de loi concernant la mise en place d’un audit complet de la dette publiquetunisienne depuis 1987. Malgré les initiatives du président Moncef Marzouki pour introduire un projet de loi pour l’audit de la dette de la Tunisie depuis 1987, Ennahdha s’est toujours opposé à un tel projet. Dernière preuve en date du 22 février 2013 ou Slim Besbès annonce le retrait du projet d’audit de la dette tunisienne et ce en pleine crise politique. Par ailleurs, le président tunisien, a plaidé devant le Parlement européen pour que les créanciers de son pays, dont la France, annulent au moins partiellement sa dette extérieure. Ces pays partenaires auront-ils le courage d’assumer leur soutien au dictateur déchu Ben Ali, en soutenant le moratoire de la dettetunisienne et l’annulation de sa part odieuse et illégitime ?
En 2011, l’attitude compulsive du gouvernement de transition, non-élu, de Béji Caid Essebsi pour surendetter la Tunisie, est illustrer par un prêt d’un montant de 250 millions dollars et 168,3 millions d’euros a été consenti par l’IBRD appartenant au groupe de la banque mondiale (Rapport n° 61627-TN, 2011). Or cet emprunt, s’étalant sur 40 ans, a été octroyé pour améliorer de façon visible la transparence et la responsabilité, afin de répondre aux aspirations de la population et d’envoyer aux investisseurs le message que la Tunisie crée des conditions équitables pour une croissance impulsée par le secteur privé. Aujourd’hui, on peut se demander à quoi a servi cet emprunt qui hypothèque deux générations de tunisiens et de tunisiennes ?
L’analyse de la dette tunisienne de 1970 à 2011, s’avère éminemment difficile essentiellement due à l’absence de données complètes, précises et fiables. Ni la Banque Centrale de la Tunisie (BCT), ni l’institut national de statistique (INS) ne disposent d’une base de données publique à jour. Bien que se vantant d’être transparente, aucune de ces deux institutions ne publient la totalité des informations qu’elles disposent. Les documents présentés sont parcellaires, l’information est particulièrement amputée de l’essentiel et la communication réduite à sa plus simple expression. Par ailleurs, le rapport « dette extérieure de la Tunisie 2010 » produit par la BCT sous la gouvernance de Mustapha Kamel Nabli ne diffère pas dans son contenu de ses prédécesseurs sous la dictature de Ben Ali. Jusqu’à ce jour aucun des rapports sur la dettetunisienne ne présente de perspective d’avenir ou des scenarii d’anticipation. Ces comptes rendus se limitent à une revue de communication sur la dette de l’année passée.
Par ironie, les données les plus étendues disponibles et les plus cohérentes sont consultables dans la base de données de la Banque Mondiale (BM) et sur celle des Nations Unies (UNCTADSTAT). Bien que la BM et l’UNCTADSTAT disposent d’informations plus larges que dans le cas des institutions tunisiennes, les données restent d’ordre généralistes et peu précises. De l’ensemble des données consultées pour cette étude une première information se dégage : elles sont toutes différentes avec la particularité d’être plus ou moins proportionnelles ce qui met en évidence une communication tronqués de la part de la BCT, seule source censée être fiable.
Malgré tout et grâce à une analyse approfondie de ces différentes sources de données (BM ; BCT ; INS ; UNCTADSTAT), cette étude est de fait non-exhaustive et met en évidence l’appauvrissement de la Tunisie via la dette extérieure depuis 1970, identifie les bénéficiaires des transferts de fonds à l’étranger qui se sont enrichis au détriment du peuple tunisien et démontre les limites de la politique de développement par la dette. Un regard particulier sera porté sur le FMI et les banques du groupe de la BM qui se sont révélées être explicitement complices de l’endettement appartenant à Ben Ali. Lorsque Dominique Strauss Khan qualifiait le désastre économique de « miracle tunisien » et recevait sa médaille d’honneur, accroché à son blason par les mains du dictateur en personne, ou bien lorsque Christine Lagarde vient s’assurer de la mainmise du FMI sur la Banque Centrale de Tunisie et sa docilité face aux plans d’ajustement structurel ; aucune allusion fâcheuse n’a été faite concernant l’absence de transparence de la BCT. Aujourd’hui, Christine Lagarde poursuit l’ingérence du FMI dans la politique économique tunisienne notamment avec les ambitions de la nouvelle stratégie biennale qui sous couvert de soutien à la transition démocratique engage la Tunisie dans un nouveau plan d’endettement et d’ajustement structurel dévastateur.
La technicité de l’analyse de la dette extérieure peut se révéler parfois complexe aux néophytes, mais une attention toute particulière sera apportée à la vulgarisation de ce sujet afin qu’il puisse être abordé et compris par le public le plus large. Dans cette étude il est principalement question de la dette extérieure. L’analyse de la dette intérieure est peu abordée du fait de l’absence totale de données permettant un examen approfondi. Toutes les valeurs monétaires sont exprimées en Dinars Tunisiens(noté TND). Les données de la BM exprimées en dollar USD sont converties par le change courant officiel (moyen annuel). Certains calculs ont été réalisés à partir des données de la BM et par soucis de transparence et afin que quiconque puisse les reproduire, ils seront mentionnés dans le texte avec les méthodes de calcul utilisées et les codes de références de la base de données. Les références, lorsqu’elles existent, apparaîtront également sur les graphiques proposés.
Cette étude a pour objectif de mettre en évidence les conséquences de l’endettement national de 1970 à 2010 et les carences de la communication de la BCT. L’appauvrissement de la Tunisie aux profits d’institutions financières et de pays étrangers, la dette odieuse et illégitime appartenant au dictateur Ben Ali, la nuisance de la dette dans l’économie tunisienne sont des faits qui seront démontrés. Ce travail présente de nombreux arguments en faveur du moratoire sur l’endettement de la Tunisie, revendication légitime de la Révolution Tunisienne. Par ailleurs des scénarii d’anticipation et des solutions concrètes sont proposées aux député(e)s de l’assemblée nationale constituante pour légiférer sur l’encadrement et le contrôle de l’endettement extérieur.
II – Distinction entre Stock et Service de la dette
A- Définitions.
Les mots « prêt », « crédit », « emprunt », « créance » et « dette » signifient la même chose. Une dette se définit par son « principal » et ses « intérêts ». Le principal est le capital de l’emprunt. Les intérêts sont l’usure sur l’emprunt. Le « taux d’intérêt nominal » sert à calculer des intérêts à payer à chaque échéance de remboursement. Il est aussi nommé « coupon ». Il est nécessaire de le distinguer du « taux d’intérêts effectif » qui est le rapport entre la totalité des intérêts payés et le principal du prêt. Le taux effectif est le taux réel de l’usure sur la totalité du capital de l’emprunt. Les organismes ou personne physique qui empruntent sont nommés : « débiteurs » ou « emprunteurs » ou « redevables » ou « endettés ». Les organismes ou les personnes physiques qui prêtent de l’argent sont appelés : « bailleurs de fonds », « créditeurs », « créanciers » ou « usuriers ».
Afin de rendre accessible l’étude au plus large public, une mise au point sur la terminologie employée s’impose. Puisque l’essentiel des données de l’étude provient de la BM, ses définitions seront conservées. Ainsi la BM définit le stock de la dette et le service de la dette comme suit :
Le Service total de la dette (DT.TDS.DECT.CD) se définit comme la somme des remboursements annuels du principal et des intérêts payables en devises, en bien ou services sur la dette extérieure de long terme (DELT), les intérêts payés sur la dette extérieure de court terme (DECT), et les remboursements des rachats et frais de dettes par le FMI (figure 2). Autrement dit, le service de la dette représente l’obligation de paiement annuel pour le remboursement des créances.
La dette extérieure à court terme DECT est une créance qui arrive à maturité dans une échéance initiale d’un an ou moins. Les données disponibles à la BM ne permettent pas de distinction entre public et privé. S’il existe des données concernant le stock de la DECT à la BM (DT.DOD.DSTC.CD), aussi étrange que cela puis paraître, il n’existe aucune donnée concernant le service de la DECT. De plus il est à noter qu’à la BM, le principal de la DECT est exclu du service total de la dette. Cette carence a une importance capitale qui sera abordée au fur et à mesure.
La dette extérieure à long terme DELT, qui inclut également la dette à moyen terme, arrive à maturité dans une échéance initiale supérieure à un an ; Certaine DELT peuvent, en fonction des engagements pris, arrivés à maturité dans un délai de 30 ans ou plus ce qui hypothèque fortement l’avenir d’un pays, son financement, ses investissements et surtout les générations futurs qui héritent d’une dette qui n’est pas la leur.
La figure 1 retrace les graphiques de l’évolution du service de la dette extérieure selon la BM, la BCT, L’INS et l’UNCTADSTAT. La période mise en évidence par un fond bleu représente la transition effectué par le gouvernement non-élu et donc fort peu légitime de Beji Caid Essebsi. Les données des différentes sources ne coïncident pas, même entre la BCT et l’INS il existe des disparités notamment de 2001 à 2003. Ces divergences entre les deux institutions montrent le manque de fiabilité dans les données qu’elles présentent.
 
Seul UNCTADSTAT déclare explicitement qu’il s’agit uniquement de la dette extérieure de long terme (DELT) et non de la dette totale à court et à long terme. La BCT et l’INS utilise régulièrement ce type de données pour communiquer sur le service total de la dette extérieure de la Tunisie alors qu’il s’agit de la dette à long terme. En ce qui concerne la BM, qui déclare que ces données représentent également le service total de la dette extérieure, il s’agit en réalité de la de la dette à long terme à laquelle il a été ajouté les intérêts sur la de la dette à court terme, sans son principal. Selon les données de la BM, le service de la dette extérieure totalise en 2011 3,747milliards de TND soit 4,1 fois le montant de 1987.
Alors même que dès les premiers jours de la Révolution Tunisienne, la société civile s’exprimait pour l’audit de la dette extérieure et l’annulation de sa part odieuse et illégitime imputable au régime brutal du despote déchu ; le gouvernement illégitime de transition dirigé par un cacique de la dictature, en la personne de Beji Caid Essebsi, s’empressait de payer la dette contestée. En effet, le ministre des finances en la personne de Jalloul Ayed s’insurgeait même contre toute idée de rééchelonnement des emprunts extérieure du pays qui pourtant exigeait plus que jamais la transparence sous l’unique prétexte que le pays était en mesure d’honorer sa dette.
Pendant ce temps, Le gouverneur de la Banque Central de Tunisie, en la personne de Mustapha Kamel Nabli, anciennement employé de la banque mondiale, jouait sur le tableau de la désinformation et garantissait le remboursement des emprunts extérieurs de la dictature par : « un recours aux ressources du budget [de 2011] de l’Etat », dont en réalité il ne disposait pas.
Il est tout aussi curieux d’observer aujourd’hui que, par exemple, le site de la CIA du gouvernement américain est en mesure de publier le chiffre du service de la dette extérieure de la Tunisie pour l’année 2012, avant que celui-ci ne soit communiqué par la BCT et avec deux années d’avance sur l’INS qui n’a toujours pas publié les données pour les années suivants 2010. Il est vraiment judicieux de se poser la question de : Qui produit les données de la dette extérieure de la Tunisie ?
En réalité, la BM décompose le service total de la dette extérieure en six catégories de créances qui sont présentées dans le tableau de la figure 2 :
 
Le sigle PNG signifie qu’il s’agit de dettes à long terme de débiteurs privés non garanties par l’état, mais qui restent une obligation extérieure. Elles concernent les dettes placées dans le secteur financier privé tels que les banques commerciales et autres créanciers privés.
Le Sigle PPG signifie qu’il s’agit de dettes à long terme d’origines publiques ou privés et garanties par l’état. Elles concernent les dettes bilatérales (d’état à état), les dettes des créanciers privées parmi lesquelles on compte l’agence française de développement (AFD) et les dettes multilatérales qui comprennent les institutions financières internationales qui sont pour l’essentiel les banques du groupe de la BM et les banques régionales de développement, en l’occurrence la banque africaine de développement (BAD) ou la banque européenne d’investissement (BEI).
Les rachats de crédits du FMI et leurs charges figurent dans une catégorie de créances à part, ce qui distingue ce type de créances de celles du groupe de la banque mondiale.
Enfin, dans le service de la dette communiqué par la BM, figurent les intérêts sur les dettes à court-terme. De manière inexpliquée, le principal des dettes à court-terme ne sont pas comptabilisés, seuls les intérêts le sont. Pourtant, pour les catégories PPG et PNG le principal et les intérêts sont pris en compte. Ce dernier constat a une importance toute particulière qui sera relatée dans la suite de cette étude.
Ainsi, le service total de la dette donné par la BM est égal à la somme des six catégories de créanciers mentionnées dans le tableau de la figure 2. Il est donc question de tous les engagements qu’ils soient publics ou privés, garanties ou pas par l’état, à l’exception du principal de la DECT.
Le stock total de la dette extérieure STDE (DT.DOD.DECT.CD) est la dette due aux créanciers « non-résidents » et remboursables en devises étrangères, en biens ou en services (figure 3). Il est la somme de la dette extérieure à long terme DELT publique garantie par l’état, de la dette privée non garantie, de la dette extérieure à court terme DECT, et des crédits du FMI. Le STDE représente l’ensemble des obligations en cours et redevables en devises et non pas les remboursements annuels. La BCT l’appelle l’ « encours » de la dette extérieure. Autrement dit, le stock total de la dette extérieure est l’héritage de dettes libellées en monnaie étrangères et léguées aux générations futures qui devront s’en acquitter.
 
 
Selon les données de la BM, le STDE de l’année 2010 est d’environ 30,89 milliards de TND. Celui de l’année 2011 atteint 31,44 milliards de TND soit 5,57 fois le montant de 1987, qui était de 5,64 milliards de TND. Ainsi, l’équivalent de 10,88% du stock total de 2010 a été payé au titre du service de la dette, soit 3,362 Milliards de TND (figure 3) et l’équivalent de 11,91% du stock total de 2011 a été payé au titre du service de la dette, soit 3,767 milliards de TND. La BCT, quant à elle, annonce pour l’année 2010, un encours de la dette extérieure de 23,582 milliards et un service de la dette de 3,269 milliards de TND. Pour l’année 2011, la BCT annonce 25,39 milliards de TND de stock de dette extérieure et un service de 3,736 milliards de TND. Le « gap » (écart) entre les données de la BM et de la BCT concernant le stock total de la dette communiquée, réside dans le fait que la BCT ne comptabilise que la dette extérieure à court terme qu’elle élimine délibérément de sa communication publique du stock de la dette. Il s’agit bien là d’une imposture qui été en vigueur sous la dictature et qui s’est poursuivi sous le gouvernement de Beji Caid Essebsi et le gouvernorat de la BCT de Mustapha Kamel Nabli. En 2013, Rien n’a changé sous le gouvernement des islamistes et malgré le limogeage de Mustapha Kamel Nabli et son remplacement par Chedli Ayari en provenance du parti de la Troïka Ettakatol.

 

 

 "Danger potentiel à Jebel  Chaambi", non

       la stratégie récente n'est ni d'attaque ni de défense, mais d'entrainement

 

Danger potentiel à Jebel Chaambi, zone militaire fermée ? non ouverte aux soldats seulement a cause des loups qui miaulent

C´est une mise en scène ressemblant à celles des USA à new Work, sacrifier 3000 citoyens pour la formation d´une très forte alliance de guerre, démontrant qu´il y a un danger potentiel dans le pays.

En Tunisie  et dans le monde, l´histoire se répète et donc il faut appeler les forces de l´OTAN pour anéantir, ce qu´il n´existe pas, un prétexte focalisé à la création d´une base militaire aux français à Kasserine, je vous ai dit, c´est l´histoire qui se répète: le retour au traité de bardo entre  Sadok Bey et la France, lorsqu´elle occupait l´Algérie et à partir des frontières algériennes faisaient infiltrer des terroristes en Tunisie et accusa le bey de ne pas pouvoir maitriser la situation dans le pays et cela toucha même ses habitants en Algérie, ce fut alors une proposition de la "lutte commune contre le terrorisme des kroumirs", tandis que l´invasion française faite avant la signature avec 50 000 soldats n´est que l´unique choix au Bey d´accepter le traité déjà proposé, il le signa: Les forces françaises et Tunisiennes doivent lutter contre ces éléments déstabilisateurs des deux camps: Aider, financer, protéger la Tunisie qui devint "le protectorat français en Tunisie", le super colonialisme jusqu´à nos jours: < Affronter l´aliénation de l´indépendance nationale> écrivent les verts  dans leur programme. JUSTE !

    ne cherchez pas les erreurs des accents, je m´en fous, cherchez plutot:

0) Personne n á pu s´opposer à l´imposition par les forces armées des deux hauts membres du gouvernement   MBAZAA, SEBSSI conseillés par les forces de l´OTAN à Tunis à travers leur grand pion Kemel Eltaief, en Egypte Omi SISSI  missionnaires directement de la CIA qui finance directement dpuis une décennie l'armée d'une somme de 1,3 milliard dollars, investissement couvrant les hauts gradés dans le commerce, les privilégiant pour une meilleure  collaboration, à nos yeux ceux ne sont que des chevaux de trait vendus au dollars, mais dissimulés par la mise en mouvement des masses à la tactiques libérale de l'armée tunisienne de janvier 2011: "Nous sommes avec le peuple".

1) Quel département au sein de l´état tunisien  collaborait avant la révolte de janvier avec la CIA ? l'intérieur et la défense aux fleures nationales...

2) Qui était en excellentes  relations avec la subdivision de la CIA  AFRICOM ? AMMAR

3) Qui avait protégé les familles de BEN ALI à s´enfuir sans que les supérieurs de la garde nationale, de la BAT, de la police spéciale, du commandement  de l´aéroport, dans une telle situation puissent bloquer le trafic aérien ? alors l´ affaire est programmée entre clans du pouvoir: Eltaeif, Ammar, CIA.

4) Pourquoi Ben Ali devait prendre la fuite à travers l´aéroport militaire de l´AOUINA et non de Cathage ? parce que El Aouina était la base aérienne secrète des forces de l'OTAN.

5) pourquoi spécialement Rachid Ammar devait lui sécuriser le trajet vers l´Aouina pendant trois heures en lui disant que c´était un  ordre qui venait du haut, s´agit-il de la hauteur de la CIA ? certainement.

6) Parmi tous les généraux tunisiens, Rachid Ammar devint soudainement chef suprême de l´armée pourquoi ? parce-que´il est le serviteur de l´agence AFRICOM.

7) Qui avait négocié avec la délégation du ministère des affaires étrangères israeliennes (Mossad) à Tunis le 15 janvier pour faire évacuer 20  agents du mossad bloqués à Tunis ainsi que les soi-disant Hollandais armés (chasseurs de sangliers, disait l´armée)    attrapés par la foule et remis à l´armée, quel est  le résultat de l´interrogatoire ? étouffé..... 

8) Il y a eu tellement de personnes abattues par les snipers, par des individus inconnus(cagoulés ?), par la police, mais aucun cas  n´a pu être clarifié, jugé ouvertement ni élucidé? même ceux de Chaambi bien assombris qui devait faire l´image d'existence du terrorisme au sacrifice de nos soldats. 

9) Existe t-il un état dans le pays ou des clans diplomatiques travaillant chacun à son compte au dépend des électeurs, rêveurs du pouvoir électoral, ou bien faisant partie des flatteurs de la démocratie, de l´anarchie des politiques mensongères résultant à la saleté en masses, dont l'unique responsable est la direction municipale, subdivision du ministère de l´intérieur qui était le moteur du RCD destitué formellement, ses cadres actuellement intégrés dans différents partis auxquels leur financement est  le meilleur refuge, alors que le ministère de la défense reste les roues d´AFRICOM ?. 

    Il y a tant de questions à vous poser, autant que les contes de mille et une nuit de Tunis , mais tout en sachant leurs réponses pour demain à Tunis qui feront la jonction entre théorie et pratique,.

Extrait du Contenu du traité de Bardo

    La France prend ainsi pied en Tunisie en 1869 par le biais d'une commission anglo-italo-française, dont elle dirige le comité exécutif, destinée à résorber la dette extérieure du pays4,5. Même si Kheireddine Pacha réussit à rétablir les finances et entreprend une vaste politique de réformes6, la France obtient, au congrès de Berlin de 1878, l'accord tacite des autres puissances européennes pour renforcer sa présence en Tunisie avec pour justification de protéger la colonie voisine d'Algérie.

En avril 1881, sur ordre du président du Conseil Jules Ferry, un corps expéditionnaire de 35 000 hommes traverse la frontière pour poursuivre des montagnards kroumirs qui sèment le trouble en Algérie (selon les autorités coloniales). Les hommes du général Alphonse Charles Delebecque envahissent les terres kroumirs à Tabarka et investissent Le Kef. Arrivés de Toulon, le général Jules Aimé Bréart débarque à Bizerte avec 8 000 hommes (1er mai)7 et le bey de Tunis, Sadok Bey, n'a plus guère de choix que de se soumettre. C'est ainsi qu'il signe, tout comme Ben Ismaïl, Bréart et Roustan, le traité au palais de Ksar Saïd (près du Bardo).

Conséquences[ ]

Première page du traité du Bardo

nommé Paul Cambon qui finit par dissoudre le Grand Conseil, constitué d'hommes d'affaires tunisiens, et abolit le régime des capitulations. Cambon veut également amender le traité qui ne parle pas de protectorat. Il crée des directions, sorte de ministères chapeautés par un secrétaire général, et élimine les tribunaux européens : désormais les Européens répondront de leurs actes auprès de tribunaux français.

Mais l'affaire du Bardo soulève aussi l'irritation de l'Italie qui se serait bien vue protectrice de la Tunisie et qui croyait avoir la mainmise sur la Tunisie pour se constituer un empire colonial. Du coup, Rome signe le 20 mai 1882 avec l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie le traité de la Triplice par lequel les trois pays se promettent aide et assistance en cas d'agression de la France ou de la Russie9. Ce traité sera régulièrement renouvelé jusqu'à la Première Guerre mondiale.

Quant au Royaume-Uni, l'éternel rival de la France, il prend prétexte de ce traité pour précipiter sa propre intervention dans les affaires de l'Égypte. Dès l'année suivante, il établit son protectorat sur cette autre ancienne province ottomane.

Notes et références[ ]

  1. ↑ (fr) Mahmoud Faroua, La gauche en France et la colonisation de la Tunisie (1881-1914), éd. L'Harmattan, Paris, 2003, p. 51
  2. ↑ (fr) Moncef Guen, Les défis de la Tunisie : une analyse économique, éd. L'Harmattan, Paris, 1988, p. 23
  3. ↑ (fr) Samya El Mechat, Tunisie. Les chemins vers l'indépendance (1945-1956), éd. L'Harmattan, Paris, 1992, p. 252
  4. ↑ (fr) Jean-François Martin, Histoire de la Tunisie contemporaine. De Ferry à Bourguiba. 1881-1956, éd. L'Harmattan, Paris, 2003, p. 23
  5. ↑ (en) Assa Okoth, A History of Africa: African societies and the establishment of colonial rule, 1800-1915, éd. East African Publishers, Nairobi, 2006, p. 299
  6. ↑ (en) Assa Okoth, op. cit., p. 300
  7. ↑ Raymond Recouly, La Troisième République, vol. XI, éd. Hachette, Paris, 1927, p. 130
  8. ↑ Claude Farrère, Histoire de la marine française, éd. Flammarion, Paris, 1962, p. 357
  9. ↑ (fr) Federico Chabod, De Machiavel à Benedetto Croce, éd. Librairie Droz, Genève, 1970, p. 149
 

DANGER DE LA FINESSE DU JOURNALISME

(Hier, aujourd´hui et demain)

 

En écoutant le politologue Riadh Sidaoui, je suis fière de son allocution généralement, mais il oublie d'évoquer la fonction et l'origine de la presse qui ne ne reconnaissent pas le principe des contradictions des classes ni l'opportunisme qui règne au sein de la politique nord-africaine, faisant simplement la comparaison de notre borgne à l´aveugle des pays du Golfe. 

Il voit la nouvelle forme du journalisme en Tunisie, après des décennies de soumission à la politique unilatérale, changer de costume et passe à la soi-disant remise à pieds  des représentants politiques, jouissent de la liberté sans vouloir mettre en questions les  fondements en ruine de la société contemporaine: La férocité de l'exploitation de l'homme, du chômage,  et des ordures en masses et la guerre du profit. 

Avec la liberté uniquement de presse, nous allons approfondir la théorie de la misère, DE L´ANGOISSE, du terrorisme exponentiel pour tomber dans l'anarchie: posez-vous la question, qui sont les maisons de presse et leurs agents ? Sont-ils ceux qui ont participé à l'insurrection ou au changement du système économique?  Ou peuvent-ils représenter les intérêts des exploités ?   

Si nous devons tenir compte des interprétations  journalistiques des évènements  déjà vécus pendant les révoltes arabes, certains journalistes croient à la naïveté du peuple arabe, faisant semblant qu´un état démocratique est le modèle idéal, chercherait la paix et non la guerre des profits, mais l'inverse est la réalité.

Au temps des démocrates, mais au fond despotiques des pays arabes, ces journalistes et leurs canaux télévisés dissimulaient le mal de ces régimes jusqu' alors  l'explosion sociale a eu lieu, et ce fut la croissance de leurs critiques, inattendues à ces régimes, ces Schreiber tant soutenus financièrement et militairement par les membres de l'OTAN et leurs medias démocratiques, les mentionnent en période poste-révolutionnaire "les grands dictateurs": c'est tout à fait le rôle de la mystification dont sa forme ne peut être que la démocratie, tandis que son  contenu exprime des formules de dictats capitalistes, mais quant à la guerre  qui mène les protagonistes au désastre, doit s´arrêter lorsque son apport est vide: La guerre de l´Argentine et l´Angleterre, l`inverse se produit aux pays arabes.

 Leurs méthodes d´orateur de scènes vidéo cachent tout à fait la réalité,  appliquent  néanmoins la finesse du journalisme démocratique, voulant montrer le fond des choses mais dans une confusion, ciblée à tel point qu' une  image dans un miroir fait perdre aux lecteurs l'orientation  de la gauche et la droite, c'est à dire que l´origine des acteurs et leur but soient assombris, dans une scène inversée: Haute technique des médias: Les acteurs sont des "Islamistes" du l`E.I, alors qu´ils sont recrutés de tous les pays de l`Europe, arabes inclus, "leur but est soi- disant l`état islamique" inexistant, plutôt les milices au service des USA, donc il y a une trés grande Mystification de haut niveau si on les appel déja l`état islamique, on donne l`impression que ce dernier existe déja et est en extension régionale: Affaire de la CIA et de ses complices (Mossad, services de renseignement arabes et européens) .

 

Un avènement déroulé en mer atlantique est transmis  à Bagdad, attribué à Sadam ou à Bachar El Assad, les massacres répétés aux Palestiniens encerclés par israel, déclarés  en tant que  " cible à la  destruction des tunnels et des lance-missiles, sa légitimité de défense" et non attaques à la population désarmée,.

Inversant les actes et leurs origines, une ancienne méthode mieux généralisée qu'on appelle la mystification, une dictature pratiquée au nom du rétablissement de la démocratie et de la paix que l´Europe  n`a jamais voulu chercher pratiquement.

Notre théorie en tant que résultat de la pratique historique, assignée a la méthode de détection des faits réels,  Bordiga l'a élaborée   a contrecoup,  pour ainsi dire,  la bourgeoisie inverse les faits réels par la force de ses medias, nous n'avons qu'à inverser ce qui a été inversé, nous obtenons les choses en place, Amadeo Bordiga disait que nous appliquons  l'inversion de la pratique, Die Umkehrung der Praxis.

Pour se rappeler de ce que l'orateur de cette vidéo disait, il faut le dire franchement qu'il cache les commanditaires de tous les évènements déroulés dans l'aire arabe et inverse le but final authentique en une alternative inexistante surprenant meme l`OTAN ?????.

L'orateur mentionne les combattants arabes en tant que djihadistes voulant focaliser les masses pour l'instauration de gouvernement islamiste de la charia, ce projet ne verra pas le jour au pays des Saoudis et Qataris alors qu´ils le veulent chez nous ?  à l'initiative des pays du golf,  sans pour autant vouloir évoquer que ces pays  sont soumis aux pressions des consortiums explorateurs et exploiteurs américains du pétrole et sans passer aux détails que ces derniers sont les commanditaires de toute la politique réactionnaire au moyen orient, notant qu' aucun de ces pays ne pourra entreprendre des mesures politiques qui ne conviennent pas aux USA et à leurs alliés de l'OTAN.

Les pays de l´OTAN et leurs valets arabes ont dépensé des dizaines de milliards de dollars pour former "l´opposition syrienne"  qui s´est avérée, un bloc de combattants internationaux parmi lesquels figurent des moutons arabes achetés aux abattoirs, rien que pour faire écrouler  un pays que l'OTAN ne pouvait pas occuper, cible du sionisme international: USA, israel, Egypte, UK, pays du golf .   

Si les pays du golf  financent, soutiennent ou focalisent telles interventions des Jihadistes aux régions du soi-disant printemps arabe contre la volonté de leur commanditaires USA, celà ne parait que trés aventurier, impensable, de l´autre.

il en résulte qu'ils sont les médiateurs des américains, mais la naïveté de quelques mouvements islamistes laisse croire qu'ils collaborent avec ces monstres au profit de l'islam mais en fermant les yeux devant leurs recettes au dollar.

Clairement les américains et leurs alliés ont mis ces pays dans leurs poches depuis l´arrivée des BUSH au pouvoir, ils utilisent tous ceux qui cherchent le pouvoir ou les grands rêves, fascistes, criminels, hommes d'affaires, "Islamistes".

A) Pour défendre les intérêts des puissances industrielles et de leurs valets pétroliers dans le monde en leur garantissant la sécurité menacée déja par l'évolution socio-politique dans cette aire.

B)   Montrer à la population  que ces des gouvernants imposés par le soin des US, incapables et violents, mais qu'ils servent périodiquement à leurs intérêts.

C)    Laisser gouverner des islamistes afin qu'ils fassent dégoûter, distancer, dissocier la population de la civilisation arabo-musulmane.

D)  Profiter du rêve des Islamistes à la réalisation de leurs projets volontaristes, utopiques, les USA élaborent des projets impérialistes d AFRICOM.

E)   Barrer la route aux mouvements révolutionnaires arabes à l'aide de la politique " d´islamisation politique" sans faire de signe de dénonciation des activités secrètes des anciens régimes tels que les Idriss en Lybie, Moubarakistes, RCDistes sous la direction du grand pion de la CIA que personne n'a pu toucher "en résidence surveillée",  au fond tous protégé  .

F)   Créer l'instabilité et la lutte permanente des couches sociales dans ces pays non pas entre exploiteurs et exploités, mais entre Islamisme et révolution: Instruments d´autodestruction.  

G)   Le journalisme contemporain travaille et interprètent le mouvement social arabe en révolution, accomplissant les revendications des pays coloniaux, faisant comme s'ils voulaient libérer les populations arabes de leur mal:          En Europe le journalisme parle 1/2 minute sur le comptage des morts palestiniens  mutilés et 5 à 7 minutes sur la situation de l´UKRAINE: La  Politique c´est les intérêts, le capital.

H)     Ces sept points sont le produit des rapports de production et de circulation de la société capitaliste dont la base de son développement est l'industrialisation européenne et la démocratisation1 pour les autres, la productivité en Europe, et la liberté au chômage des pays condamnés consommateurs et  de  ressources énergétiques.

 

     Crises économiques origine de la férocité impérialiste

 

      Les guerres successives provoquées par l`alliance des USA appelée l´OTAN a de grands intérêt mais sans pouvoir voir l´horizon, lancées à partir du scénario sioniste (USA, UK, israel) du 11 septembre 2001, ce projet vise l´occupation, la fraction des pays aux ressources énergétiques concurrentielles , ce projet a caractère destructif du monde mercantiliste, consiste à trouver une issue à la crise du système de production anarchique du capital mondial enragé par la baisse continue du taux de profit.

Les réserves de capitaux disposées à leurs besoins sont en diminution, les Européens se hâtent à récolter les fruits des pays non alignés à leur domination: Afghanistan, Iraq, Syrie, Libye, Egypte, Soudan, l`Algérie, Yougoslavie, Venezuela, Cuba, Ukraine....voulant ainsi créer le monopole de richesses pour contrer l´Asie sur le marché à ciel ouvert "Le libre-échange de l´O.M.Commerce", montre clair et net la libre invasion des multinationales.

   1) Démocratisation est la soumission totale des masses populaires aux dictats de l´état garantissant la liberté des riches au dépens des pauvres, l´acceptation sans conditions des rapports actuels entre exploiteurs et exploités à l´accumulation du capital, entre le bloc des pays industriels et des pays soumis aux dictats de la banque mondiale, du sionisme des USA, de l´impérialisme de l´OTAN dans le monde:Afrique, Bloc de l´est, Moyen Orient.

 

  << Démocratie est le bulletin de liberté, un bulletin n´a pas d´état, hypocrisie comme on le dit en allemand, c´est pour ça elle doit partir en miettes, ou bien le despotisme dévoilé, ou bien  la vraie liberté et égalité c´est à dire le communisme >>, Friedrich ENGELS 1870 <<progrès sur le continent>>

Ali Computer Sousse 11.07.2014

 

LES CINQ PRINCIPES DES MEDIAS-MENSONGES PAR MICHEL COLLON

 Cliquez la-dessus 

PROGRAMME, PARTI ET CLASSE 

PAR BORDIGA 

Dans le mode de production capitaliste, le prolétariat est l’unique classe révolutionnaire. Par ses conditions de vie, il incarne la société communiste dans le sein de la société capitaliste. Comment s’effectue le pas dialectique de la classe en soi, exploitée par le capital et réduite à une déplorable misère physique et intellectuelle, à la classe pour soi, qui transforme le monde de manière révolutionnaire ’ La réponse se trouve dans l’organisation du prolétariat en classe, et donc en parti politique. Le prolétariat est révolutionnaire ou il n’est rien. Du point de vue sociologique et statistique, la classe ouvrière est un conglomérat d’individus soumis aux rapports de production sociaux du capitalisme. Quand le prolétariat s’organise en classe et s’attache à l’exécution de ses objectifs historiques, on se trouve face à un point de vue dialectique de la classe qui se transforme et transforme les rapports sociaux de production, se niant en tant que catégorie économique du capital : valeur, salaire, plus-value, ‘

La fonction primordiale du parti est d’incarner et de défendre le programme communiste. Le parti est une médiation, c’est un organe de la classe. La classe, dans le cours de la révolution, se constitue en parti. Le prolétariat, à travers le parti affirme son être révolutionnaire. Il y a une relation dialectique entre le prolétariat et le parti.

Le parti ne se crée pas dans une période défavorable ou contre-révolutionnaire.

Le parti surgit du sol de la classe dans une période de radicalisation de la lutte de classes, quand s’impose le dépassement des objectifs immédiats et économique de la classe et que se pointe la conquête des objectifs historiques et la conquête du pouvoir politique.

Le programme communiste se trouve clairement délimité dans l’’uvre de Marx, qui n’est pas seulement une analyse scientifique du mode de production capitaliste mais aussi un appel constant au dépassement de ce mode de production et aussi une anticipation des caractéristiques du communisme.

Le programme communiste se définit comme la réalisation pratique de la théorie marxiste. Dans une période défavorable, les marxistes doivent défendre et restaurer le programme communiste qui est attaqué et réformé par les diverses tendances sociales démocrates et révisionnistes.

Juin-juillet

SPECTACULAIRE CHANGEMENT DE TACTIQUE DU COMINTERN.

Troisième congrès de la III Internationale,  On constate un reflux révolutionnaire au niveau mondial. Les discussions sur l’Action de Mars, de la Rhur, se font omniprésentes. Deux tactiques s’affrontent : la première, présentée par Thalheimer et Bela Kun défend l’offensive révolutionnaire des communistes. La seconde, défendue par Radek et appuyée par Lénine, défend la proposition d’un front unique aux partis et syndicats sociaux démocrates, afin de gagner la majorité de la classe ouvrière. La différence tactique se radicalise en un choix entre la formation de partis minoritaires de révolutionnaires ou partis de masse. Pendant le Congrès, Lénine ridiculise les thèses défendues par Terracini et la gauche internationale, favorables à la tactique «offensive». Le PCI n’appliquera cette tactique que dans le front syndical, jamais politique ; comment aurait-il pu appliquer la tactique de front unique avec le PSI après Livourne ’ LA SCISSION DE LIVOURNE N’EST PAS REVOCABLE.

Juillet

Violences massives et quotidiennes des escadrons fascistes.

Août

Signature (le 3) d’un pacte de pacification entre les socialistes, la CGL et les fascistes. Les communistes rejettent aussi bien le pacte de pacification que l’entrée du ¨CI dans les «Arditi del popolo». Début d’un désaccord entre la direction du PCI et le Comintern à cause du refus de Bordiga de conclure un pacte national avec d’autres partis pour entrer dans les «Arditi del Popolo», organisation militaire d’unité antifasciste qui échappe au contrôle du parti.

Novembre

Le PSI quitte l’I.C.

Au troisième Congrès national fasciste (du 7 au 10), réuni à Rome, se produit la transformation du mouvement fasciste en parti. Les 30 000 fascistes réunis à Rome provoquent de sérieux désordres, causant cinq morts et 200 blessés.

L’assassinat d’un cheminot (le 9) le peuple de Rome répond par une grève générale qui ne prendra fin que le 14, le Congrès fasciste étant déjà terminé.

 1922  février

Depuis la fin de l’année 1920, les ouvriers sont confrontés à une double offensive : fasciste et patronale. D’une part, la violence quotidienne des escouades fascistes contre les organisations ouvrières : syndicats, maisons du peuple, secours rouge, chambre du travail ou bien attaques individuelles contre les leaders ouvriers. D’autre part l’offensive patronale : suppression du prix contrôlé du pain, réductions des salaires, liquidation des représentations syndicales dans les entreprises.

Les communistes défendent un front unique syndicale, devançant la tactique du Comintern, tandis qu’ils rejettent le front unique politique. C’est ainsi que se constitua l’Alliance du travail (le 20), qui n’est rien d’autre qu’un front unique syndicale.

Bordiga publie (le 28) «Le principe démocratique» : «La liberté et l’égalité politique contenues dans le droit de vote n’ont de sens que sur une base qui ne contient pas de disparités économiques». Pour Bordiga, la division de la société en classes antagoniques ayant des intérêts économiques opposés transforme nécessairement l’Etat en défenseur des intérêts de la classe dominante. LE PRINCIPE démocratique se convertit en MECANSIME démocratique, instrument au service des prétentions d’universalité d’un Etat qui exerce la dictature minoritaire de la classe dominante, indépendamment du fait aléatoire qu’il y ait vote ou pas ou de qui vote.

Février mars

Premier exécutif élargi de l’Internationale communiste, centré sur l’approbation de la tactique de front unique. Opposition des délégués italiens (Terracini, Roberto et Ambrogi) qui obtiennent l’appui des délégations française et espagnole. On accepte la convocation d’une réunion conjointe des trois internationales existantes.

Mars

Second Congrès du PCI. Approbation des Thèses de Rome. Ces thèses fixent la position du PCI face à la tactique de front unique défendue par l’I.C. Opposition frontale des délégués de l’I.C. à l’approbation de ces thèses.

D’après les THESES DE ROME, la tactique a des limites imposées par le programme communiste fondateur et qui, si elle sont dépassées, changent la nature et la fonction du parti communiste. La direction du PCI pose la question de sa démission. Le nombre de militants est descendu à 43 000 à cause des exigences militantes et des persécutions fascistes.

Avril

Bordiga participe à la Conférence des trois internationales (la deuxième, la troisième et la deux et demi) réunie (du 2 au 5) à Berlin et qui se solde par un échec retentissant. Réunion pour traiter des questions italiennes entre Bordiga, Silone, Radek et Boukharine qui se transforme en une rencontre âpre et constate l’ampleur des divergences du PCI avec l’I.C.

Signature (le 16) du Traité de Rapallo entre les bolcheviks et les allemands.Le Traité consacre l’Etat russe comme une grande puissance et signifie le retour aux techniques classiques de la diplomatie secrète et l’alliance avec les puissances capitalistes. Rapallo constate les contradictions entre l’éclatement de la révolution mondiale et le renforcement progressif de l’Etat soviétique. Le Comintern a été transformé en un instrument de la politique extérieure russe.

Juin

Bordiga représente l’I.C. au Congrès du PCF qui se tient à Marseille. Second Exécutif Elargi de l’I.C. La délégation italienne est formée de Bordiga, Ambrogi, Gramsci et Graziadei. Ultimatum de Zinoviev au PCI pour qu’il applique la consigne de gouvernement ouvrier comme plate-forme de lutte contre le fascisme.

Juin juillet

Grande offensive fasciste. Les escouades occupent des villes comme Bologne et Ferrara. Les expéditions fascistes s’étendent au Lazio, aux Marches, Emilia-Romagna, Vénétie et Toscane. La mobilité géographique des escouades fascistes contribue largement à leur succès. Les réactions armées des ouvriers se révèlent insuffisantes. Impunité absolue pour les violences fascistes, appuyées par les forces de police et l’armée.

Août

Grève générale légale. Elle est lancée par le PSI et la CGL pour résoudre une crise gouvernementale, de façon précipitée, son déclenchement est annoncé par la presse. Les aspects légaux et pacifistes prédominent. Le principale objectif est la défense de la démocratie. Les fascistes lancent un ultimatum au gouvernement pour que mettre fin à la grève sous 48 heures. La grève obtient un succès initial de caractère partiel. Le troisième jour, elle se transforme en lutte armée qui couronne la guerre civile (1921/1922) des fascistes, secondés par l’armée et la police contre les masses ouvrières. Malgré quelques résistances héroïques, comme celle de Parme face aux troupes fascistes de Italo Balbo, la grève se solde par un échec sévère. Elle signifie la fin de toute résistance armée importante contre le fascisme. Le fascisme illégal et subversif s’est transformé en une force d’ordre.

1921-1922

Divers articles de Bordiga dans lesquels il expose son analyse du fascisme que l’on peut résumer dans les points suivants :

  1. Le fascisme défend l’Etat démocratique contre un prolétariat révolutionnaire qui veut le détruire
  2. Depuis la Grande Guerre, le respect des droits et libertés démocratiques, qui constitue le fondement de l’idéologie libérale, est entré en contradiction avec la défense des intérêts du capital de la part de l’Etat.
  3. Cette contradiction conduit la bourgeoisie à renoncer à sa propre idéologie libérale et dévoile le caractère répressif de l’Etat qui consiste à défendre les intérêts de classe de la bourgeoisie par TOUS LES MOYENS, y compris ceux qui supposent l’abolition des droits et libertés démocratiques.
  4. La démocratie et le fascisme ne s’opposent pas mais se complètent, que ce soit de façon alternative ou à l’unisson.
  5. LE DEDOUBLEMENT POLITIQUE de la bourgeoisie, face à la menace révolutionnaire du prolétariat, sous ses deux aspects de violence fasciste et de démocratie parlementaire, convergent en une stratégie commune de la bourgeoisie en défense de ses intérêts historiques de classe.
  6. La fonction de la social démocratie est de dévoyer les luttes du prolétariat de leur objectif révolutionnaire pour les entraîner vers la défense de la démocratie bourgeoise.
  7. Le fascisme n’a pas de programme. Sa fonction est de réprimer le prolétariat à la place de l’Etat, qui parvient, de cette façon, à conserver l’illusion démocratique parmi les masses.
  8. Le fascisme n’est pas le produit des couches réactionnaires de la bourgeoisie, ni le produit d’un système féodal, mais au contraire, il est le produit d’un capitalisme industriel avancé qui, face à la menace révolutionnaire, passe à l’offensive.
  9. L’anti-fascisme est la conséquence la plus grave du fascisme. Il substitue à l’ALTERNATIVE révolutionnaire CAPITALISME /COMMUNISME l’option (toujours bourgeoise) DEMOCRATIE /FASCISME.
  10. Bordiga affirme la continuité essentielle entre démocratie et fascisme, de la même manière qu’il existe une continuité de base entre libéralisme et démocratie. Les méthodes social démocrates et fasciste, au lieu d’alterner au gouvernement, tendent à fusionner.

Septembre

La conséquence immédiate de l’échec de la grève générale fut la chute du nombre de militants communistes à 24 000. Dans les usines, les licenciements massifs de communistes étaient fréquents. Face à la répression et au manque de travail, du fait des listes noires, on a compté par milliers les communistes qui, dans les mois qui ont suivi, ont été obligés d’émigrer en France et en Belgique pour motif politico-économiques.

Octobre

La Marche sur Romede Mussolini (28/10/1922). Facta, le président du gouvernement, demande au roi la déclaration de l’état de siège et la mobilisation de l’armée. Face au refus du roi, il démissionne. La Marche sur Rome se transforme en une promenade. Le roi nomme Mussolini comme nouveau président du gouvernement. Les fascistes s’emparent du pouvoir, sans tirer un coup de feu, par des moyens constitutionnels.

Serrati exclus les réformistes du PSI. Ceux-ci, dirigés par Matteoti, Turati et Treves, fondent le Parti Socialiste Unifié (PSU). Après cette scission, le PSI ne compte plus que 25 000 militants. Le PSI décide d’envoyer une délégation au IV(e) Congrès de l’I.C.

Novembre

L’ambassadeur allemand arrive à Moscou. Quatrième Congrès de l’I.C. (du 5 novembre au 5 décembre). On insiste sur la tactique de front unique et sur le mot d’ordre de gouvernement ouvrier. Le Comintern exige la fusion entre socialistes et communistes en Italie. Le PCI s’y oppose totalement. Le Comité Exécutif du PCI se déclare démissionnaire (le 8). Bordiga parle du danger de révisionnisme dans l’I.C. Les débats arrivent à un point de rupture de la majorité du PCI avec l’I.C. Le 24, la résistance de la majorité du PCI est confronté à une lettre du Comité Central du PC russe, signée par Lénine, Trotsky, Radek et Boukharine et qui communique au PCI la décision unanime de la commission nommée par le congrès international : fusion immédiate avec le PSI.

La direction du PCI, qui considère comme IRREVOCABLE LA SCISSION DE LIVOURNE, renonce à continuer de défendre son point de vue, par discipline, s’engage à ne rien dire contre la fusion et à ne pas la saboter. Mais à partir de ce moment elle se considère comme démissionnaire. Bordiga propose de laisser à l’aile droite la direction du parti, tandis que Gramsci est partisan de durcir les négociations jusqu’à rendre la fusion impossible.

Décembre

Mussolini donne personnellement l’ordre d’arrêter les délégués italiens au IVe Congrès de l’I.C., à l’exception de ceux qui jouissent de l’immunité parlementaire.

On attaque les locaux et les imprimeries communistes et on fait obstacle à la diffusion de leur presse.

 1923  Février

Arrestation de Bordiga (le 3), suivie d’une rafle massive de militants communistes. Togliatti et Terracini le remplacent à la direction du parti.

Mars

Arrestation de Serrati (le 1(superscript: er)), dirigeant du PSI et partisan de la fusion avec les communistes. Avec la détention de Serrati, le contrôle de Avanti passe dans les mains de l’anti fusionniste Nenni. Face à ces faits, Zinoviev ordonne le changement de tactique : on renonce à la fusion et on donne la consigne de former un bloc politique entre les deux partis. On prétend ainsi EMPECHER le départ des terzini du PSI, comme il a été décidé au IVème Congrès, au cas où la fusion effective ne se ferait pas. Grieco, indigné devant le non-respect des accords du VIème Congrès, écrit une lettre (le 14) dans laquelle il présente la démission de l’exécutif du PCI, lettre dont le Comintern ne tient pas compte. Arrestation de Grieco (le 31).

Avril mai

Terracini coopte des nouveaux membres à l’exécutif pour remplacer les membres détenus : Togliatti, Tasca, Scoccimarro, Ravera, Graziadei.

Correspondance entre Gramsci, Togliatti, Terracini en vue de la formation d’un nouveau groupe dirigeant (du centre) du PCI, qui se substituera à la direction (de gauche) de Bordiga et empêchera l’accès de Tasca (de droite) à cette direction.

Situation critique du parti qui compte 5 à 6 000 militants en activité. Le parti agit dans la clandestinité et ses militants sont majoritairement exilés (quelque 100 000) ou en prison.

Les syndicat ont perdu 60 à 80% de leurs membres. Le PSI qui n’est pas préparé pour passer à la clandestinité est pratiquement inopérant. Les réductions de salaire oscillent entre 20 et 50 %. Le nombre des chômeurs atteint le demi million.

Juin

Troisième exécutif élargi de l’I.C. Le Comintern accuse les communistes (Zinoviev accuse personnellement Gramsci) de saboter la fusion avec les socialistes. On rend le PCI responsable de la prise du pouvoir par le fascistes. On n’accepte pas la démission de l’exécutif italien , mais on nomme de façon autoritaire un nouvel exécutif mixte, composé de trois membres de la majorité : Fortichiari, Togliatti, Scoccimarro et deux de la minorité : Tasca, Vota. On accepte le PSI comme parti sympathisant. On critique Bordiga, l’accusant d’indiscipline, en même temps qu’on lui propose une vice ‘présidence de l’IC.

Juillet septembre

Discussions au sein de la majorité. Gramsci constitue un nouveau groupe dirigeant de Centre. Bordiga rédige un Manifeste, qui ne sera pas publié, à cause de la rupture au sein de l’ancienne majorité entre une Gauche (Bordiga, Fortichiari, Repossi) et un nouveau groupe de Centre (Gramsci, Togliatti, Terracini, Scoccimarro, Leonetti).

Gramsci fut le premier à refuser de signer le Manifeste et il a entraîné les autres membres du Centre à ne pas le signer.

Octobre

Procès contre les communistes arrêtés en février. Mémoire de Bordiga qui retourne les accusations de complot, pour lesquelles sont jugés les communistes, et les dirigent contre les fascistes.

Acquittement général des accusés et liberté pour Bordiga (le 26). Malgré la surprise de la sentence judiciaire, la répression policière se renforce contre les communistes.

 1924  Janvier

Mort de Lénine. Bordiga fonde la revue Prometeo. A cette revue collaboreront Grieco, Leonetti, Girone, Mastrapaolo et Polano et seront publiés des articles de Zinoviev, Manuilski et Staline.

Février

Bordiga refuse de se présenter comme candidat aux élections. Le délégué de l’IC (Humbert-Droz) qualifie ce refus d’acte d’indiscipline de la part de Bordiga qui se considère comme étant dans une opposition d’extrême gauche au sein du PCI. Article de Bordiga contre l’abstentionnisme de quelques militants communistes. Intervention marquante de Bordiga dans la campagne électorale à Naples.

Conférence («Lénine sur le chemin de la révolution») prononcée par Bordiga ((le 24) à la Maison du Peuple à Rome, pour commémorer Lénine, décédé le mois précédent. Dans cette conférence, Bordiga délimite ses rapports avec Lénine : coïncidence PROGRAMMATIQUE totale et désaccords sur les questions TACTIQUES.

Bordiga revendique, en outre, la nécessité et le droit de discuter les questions tactiques et refuse la dogmatisation de la pensée de Lénine, de ce que l’on appellera le léninisme.

Les chars turques à la frontière Syrienne

Les informations économiques Allemandes | Publié : 30.09.14, 01:00 | 36 Commentaires
La Turquie fait avancer sa stratégie visant à créer une zone tampon près de la frontière syrienne. Pour la première fois, des chars turcs à la frontière avec la Syrie sont fermés le lundi. La Turquie veut empêcher la création d'un Etat kurde à sa frontière et prend en charge l'est apparemment. Les Américains se concentrent sur les gisements de pétrole, afin d'assurer leur influence là à long terme.

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Sujets : Huile, est, l'État islamique, Kurdes, Obama, PKK, Turquie, États-Unis

Les chars turcs à la frontière avec la Syrie : Ankara veut une zone tampon, qui est contrôlée par l'armée turque. (Photo : dpa)
La ville frontalière de Kobanî dans la région kurde syrien a été plus disputée. L'IS pendant ces jours à essayé d'occuper la ville stratégiquement importante. Sur la partie turque des l'incendies de frontière, des échange de tirs et de grenade s 'entendent en ville de part et d'autre. Une colonne noire de fumée était aux environs de Kobanî. En Turquie, deux obus de mortier tirés depuis la Syrie  selon l'état-major. Le coup militaire turque en arrière. Lundi après-midi, la position d'au moins 15 chars sur une colline de Kobanî peut être vu. Ils alignent leurs canons vers la Syrie. En outre, plus de chars et de véhicules blindés dans la zone frontalière ont été amenés pour garantir cela. À la frontière Mursitpinar, beaucoup de jeunes syriens sont rentrées chez eux. Beaucoup d'entre eux ont signalé la lutte contre l'IS. La Turquie a permis le retour des Kurdes syriens, interdisant mais les Kurdes turcs, à rejoindre les combattants.

De toute évidence, la Turquie coopère avec l'État islamique, pour moudre le PKK.

Plusieurs civils ont été tués dans des attaques aériennes de l'Alliance américano-arabe contre la milice radicale État islamique (IS) en Syrie, selon l'opposition. Combattants n'avaient pas été tués, comme les greniers de la Syrie ont été bombardés dans la nuit de lundi dans le Nord, a déclaré l'Observatoire des droits de l'homme basée au Royaume-Uni. Un porte-parole militaire américain a déclaré à Washington, vous savez les rapports des médias, mais il n'y a aucune preuve pour cette représentation. Toutefois, nous prenons au sérieux les rapports et aller après eux.

Également bombardé une centrale de gaz naturel  contrôlée selon le groupe d'observateurs, alimentant une centrale électrique. Les batailles entre IS - et kurdes ont continué  près de la ville frontière de Kobanî. Après avoir tiré deux grenades sur le territoire turc, les chars turcs ont été amenés là en position. Etats-Unis, le Président Barack Obama a reconnu que les Etats-Unis ont sous-estimé l'IS.

Depuis la semaine dernière, les Etats-Unis ont élargi leurs raids aériens contre l'est également sur la Syrie. Le complexe agricole, attaqué dans la nuit a été arrêté pour une base IS en mai, a déclaré le chef du groupe d'observateurs. La mort implique des employés de l'usine qui avait produit la nourriture pour la population.

Le porte-parole américain, dit cependant, cible de l'attaque aérienne était une zone située à côté du grenier IS comme point de moyeu et de collection utilisé pour les véhicules.

Dans une nouvelle attaque aérienne, une usine à gaz près de la ville a été frappé Deir al-DORS dans le nord-est de la Syrie. Plusieurs militants IS ont été tués selon le groupe de surveillance. L'usine fournit une centrale électrique à Homs, qui a alimenté plusieurs des provinces et des installations pétrolières. Les États-Unis ont annoncé, plus en plus attaquer les installations pétrolières et gazières, qui sont contrôlées par l'IS. Ainsi, une source de financement de l'organisation extrémiste doit être asséchée.

Le président Obama a reconnu une erreur de calcul des États-Unis des services de renseignements à la Syrie et l'Irak. L'EST de Syrie qui avait des États-Unis sous-estimé, et surestimé la force de l'armée irakienne dans la lutte contre les djihadistes, avancée en revanche déclare Obama dans une interview CBS dimanche. Les extrémistes avaient renforcé  le chaos aux avantages de la guerre de Syrie, celà était déja prévu.

L'est est contrôlés maintenant, en grandes parties de l'Irak et la Syrie a déclaré un califat là.

 

« Thèses du groupe trotskyste palestinien (Marxists.org) | Page d'accueil | Le problème palestinien et le conflit israélo-arabe (Manifeste Matzpen 1967) »1 /08/2014

Des survivants juifs du génocide nazi

Des survivants juifs du génocide nazi et des descendants de survivants condamnent de façon sans équivoque  le massacre des Palestiniens à Gaza.

En tant que survivants juifs du génocide nazi et descendants de survivants nous condamnons sans équivoque le massacre des Palestiniens à Gaza, l’occupation et la colonisation de la Palestine historique qui continuent. Nous condamnons en outre les Etats-Unis qui apportent un financement à Israël pour mener à bien leur attaque et de façon plus générale les états occidentaux qui utilisent leur force diplomatique à protéger Israël de toute condamnation. Le génocide commence par le silence du monde.

Nous sommes très préoccupés par la déshumanisation raciste extrême des Palestiniens dans la société israélienne qui a atteint un paroxysme. En Israël, les politiciens et les pontes ont appelé ouvertement dans le « Times of Jerusalem » et le « Jerusalem Post » au génocide des Palestiniens et l’extrême-droite israélienne adopte des insignes néo-nazis.

En outre, nous sommes dégoûtés et outragés par l’usage abusif de notre histoire dans ces pages pour promouvoir des mensonges flagrants utilisés pour justifier l’injustifiable :  l’important effort d’Israël pour détruire Gaza et le meurtre de près de 2000 Palestiniens, parmi lesquels plusieurs centaines d’enfants.

Rien ne peut justifier le bombardement d’abris de l’ONU, de maisons, d’hôpitaux et d’universités. Rien ne peut justifier le fait de priver les gens d’électricité et d’eau. Nous devons élever une voix collective et utiliser notre pouvoir collectif pour mettre un terme à toutes les formes de racisme, y compris le génocide en cours des Palestiniens. Nous appelons à la fin immédiate du siège et du blocus de Gaza. Nous appelons à un total boycott économique, culturel et universitaire d’Israël. « Plus jamais » doit signifier « Plus jamais pour tous ».

Appel déjà signé par 250 personnes.

Déclaration et appel du Réseau International Juif Antisioniste (International Jewish Anti-Zionist Network – IJAN) publiés dans le " New York Times"

Pour ceux qui veulent  savoir sur le rôle de l'OTAN, cliquez sur Mr. Michel

 

L'objectif des USA aux arabes:

Le chaos 

L´OTAN organise le CHAOS aux pays arabes et en Afrique
dans la voie du neocolonialisme
+

Les États-Unis et des membres du CCG ont bombardé la Syrie depuis 2 jours, officiellement afin de détruire l’Émirat islamique.

Les bombardements ont touché principalement Raqqa, dont l’Émirat islamique s’était déjà retiré [1], et 12 raffineries.

Selon l’Observatoire syrien des Droits de l’homme (OSDH, une officine du MI6 britannique tenue par des Frères musulmans), ces bombardement n’auraient tué que 14 jihadistes, dont probablement aucun ne ressort de l’Émirat islamique.

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[1] « Les États-Unis et le CCG bombardent des objectifs inc

onnus en Syrie », Réseau Voltaire, 23 septembre 2014.

 

 

 

 

 

La vie complotée en Afrique, Tarak Ramadhan et Michel collon expliquent la nouvelle invasion de l´OTAN pour ses resources

d´or et de pétrole.

UNE CRISE ECONOMIQUE MONDIALE,  PR2VISION D UNE GUERRE MONDIALE AFRIQUE-ORIENT

UNE CRISE ECONOMIQUE MONDIALE,  PREVISION D UNE GUERRE MONDIALE  EN AFRIQUE, ORIENT

Les membres de l’alliance transatlantique  impérialiste ne voient plus clair, "quand le dieu  veut châtier un peuple, il lui réduit le potenciel de la raison", c’est ce que disent les anciens Greques, j’ai l´ai écouté chez les vieux arabes revendiquant la sauvegarde de la raison devant chaque obstacle.

Cette alliance est née au sein des conflits entre pays coloniaux et ceux écrasés par la guerre d’occupation, aussi  bien en Afrique, en Amérique Latine qu’ en Asie, vise à contrer le mouvement de libération de plusieurs pays soumis à l’exploitation coloniale qui ravageait leurs matières premières, elle est l´une des trois raisons de ces crises économiques aux cycles répétés, progressivement rétréci par:

   a) L’autonomie de ces pays du colonialisme,

   b) Le développement des forces productives et donc du taux de productivité,

   c)  L’émergence de pays capitalistes d’état  concurrents, dotés de population plus dense sur le marché mondial tels que la Chine, l’inde et la Russie.

 

Par exemple Le tracé de l’état d’israel par les anglo-saxons était une stratégie de tension au moyen orient, isarael est donc le collaborateur  du consortium  industriel  global, il forme ainsi un noyau de leur chaîne de production et de consommation capitaliste, militairement cet état doit  s’alimenter en oxygène des gisements de pétrole et de gaz de la région  a travers l’impérialisme anglo-saxon  qui visait le déséquilibre de cet espace en se traduisant par la chasse des juifs de l’Europe qui occupaient le commerce, les banques et les assurances, et tout en créant La haine entre population arabe et juive  par l’importation et l’émigration des juifs européens en Palestine contre la volonté des indigènes des deux camps.

 

Les êtres humains d’une normalité et mentalité stable, sans avoir subi de violence extrême telle qu’ont subi les juifs sous la domination nazi et les Allemands sous Hitler,  ne pourront jamais  la transférer aux autres peuples, d'une part les Allemands sont plus cohérents d'esprit, tandis-que les juifs sont d'un Mixtum compositum de tous les coins du monde, moins cohérents et aliénés au bout de l’esprit et ravagé psychiquement comme l'ont été les fondateurs de l’état d’israel.

Le même cas se répète de la part des USA à l’occupation des indiens, en massacrant 145 millions de rouges indiens,  leur sang  se répercute   nécessairement sur leur esprit psychique,  leur mal et  leur férocité exercées s’intègrent dans  leur crane jusqu’à ce jour, facteur de torture et d’esclavage se cristalise sans fin pour aboutir à une échelle traditionnelle  qui peut se révéler à tout moment sinon froidement à chaque obstacle.  

« L’art de la guerre »

Les paladins de l’antiterrorisme

par Manlio Dinucci

S’il était besoin d’une preuve du cynisme de certains dirigeants politiques, la manifestation anti-terroriste de Tunis l’a fournie une fois de plus. Après la mise en scène de Paris, à l’occasion des attentats commis contre Charlie Hebdo et un supermarché juif, quelques chefs d’État et de gouvernement sont venus exprimer leur « détermination », à l’occasion de l’attentat du Bardo. Problème : certains d’entre eux soutiennent clairement le terrorisme qu’ils dénoncent.

Réseau Voltaire International | Rome (Italie) | 31 mars 2015
polski  Español  Deutsch articipaient à la manifestation du 29 mars 2015, à Tunis, quatre chefs d’États étrangers : Mahmoud Abbas (Palestine), Ali Bongo (Gabon), François Hollande (France) et Bronislaw Komorowski (Pologne). Deux chefs de gouvernement étaient également présents : Matteo Renzi (Italie) et Abelmalek Sallel (Algérie), sans compter la haute-représentante de l’Union européenne, Federica Mogherini.  Des acteurs du cinéma politique

À Tunis, comme à Paris en janvier, une manifestation de peuple qui, en disant « stop à la haine et à la mort », refuse non seulement le terrorisme, mais la guerre dont il est le sous-produit. Au cortège de Tunis, comme à celui de Paris, ont cependant participé certains des principaux responsables des politiques de guerre qui alimentent la spirale de haine et de mort.

Au premier rang François Hollande, président de cette France qui a jusqu’au bout soutenu la dictature de Zine el-Abidine Ben Ali, garant des intérêts néo-coloniaux français en Tunisie, qui sous la présidence de Nicolas Sarkozy (aujourd’hui à nouveau en vogue) a contribué avec la guerre de Libye à la diffusion du terrorisme. Ce n’est pas un hasard si les auteurs de l’attaque contre le musée du Bardo ont été entraînés en Libye.

Et, à côté de Hollande, il y a avait à Tunis le Premier ministre italien Matteo Renzi, représentant de cette Italie qui a contribué à incendier l’Afrique du Nord et le « Proche-Orient » en participant à la démolition de l’État libyen. Opération pour laquelle des groupes islamistes, auparavant qualifiés de terroristes, ont été armés et entraînés par les USA et l’Otan, qui aujourd’hui expriment à Tunis leur appui à la lutte contre le terrorisme.

Présent aussi à la marche de Tunis contre le terrorisme le vice-Premier ministre Numan Kurtulmuş, représentant le gouvernement turc qui —en plus de fournir aussi à l’Émirat islamique (« Daesh ») des armes et des voies de passage pour la guerre en Syrie et Irak— a signé le 19 février un accord avec les États-Unis pour entraîner et équiper chaque année 5 000 « rebelles » (c’est-à-dire terroristes) « modérés » à infiltrer en Syrie, et dont la préparation est assurée par 400 spécialistes des forces spéciales états-uniennes.

Aux côtés de la Tunisie contre le terrorisme se trouve aussi la monarchie saoudienne, notoirement premier financeur de groupes terroristes : son ministère des Affaires étrangères a envoyé un message dans lequel il souligne que « les principes de tolérance de la religion musulmane prohibent de tuer des innocents ». Tandis que Human Rights Watch documente en 2015 que « les nouveaux règlements anti-terrorisme, introduits par Ryad, permettent de criminaliser comme acte terroriste toute forme de critique pacifique contre les autorités saoudiennes », dans un pays où —rapporte The Telegraph (16 mars 2015)— sont exécutées chaque année environ 80 condamnations à mort par décapitation et où de nombreux autres condamnés sont punis par la fustigation, comme le blogueur Raïf Badawi condamné à 1 000 coups de fouet (50 chaque vendredi).

La façon dont l’Arabie Saoudite « évite de tuer des innocents » est confirmée au Yémen, où elle est en train de massacrer des civils avec ses bombardiers fournis par les USA : sur la base d’un contrat de 30 milliards de dollars, conclu en 2011 dans le cadre d’un plus ample de 60 milliards, Washington est en train de fournir à Ryad 84 nouveaux F-15, avec leur armement de bombes et missiles, pendant qu’il procède à la modernisation de 70 autres. Avec ces bombardiers et d’autres made in USA, l’Arabie Saoudite et les membres de sa coalition conduisent, au nom d’« un engagement commun contre le terrorisme », une guerre sous gestion et commandement états-unien pour le contrôle du Yémen, pays de première importance stratégique sur le détroit de Bab al-Mandeb (27 km) entre la péninsule arabique et l’Afrique, où passent les voies maritimes pétrolifères et commerciales entre l’Océan Indien et la Méditerranée.

Et Washington, alors qu’il cherche par tous les moyens à bloquer le programme nucléaire iranien, ignore que l’Arabie Saoudite a officiellement déclaré (The Independent, 30 mars 2015) par la bouche de son ambassadeur aux USA, qu’elle n’exclut pas de construire ou d’acheter des armes nucléaires, avec l’aide du Pakistan dont elle finance 60 % du programme nucléaire militaire.

Au nom, évidemment, de la lutte contre le terrorisme.

Par Manlio Dinucci

Traduction :Marie-Ange Patrizio

Source : Il Manifesto (Italie)

« L’art de la guerre »

Stratégie secrète de la terreur

par Manlio Dinucci

En quinze ans, le terrorisme islamique est devenu un fait récurent en Occident, malgré (ou à cause ?) de la formidable machine de guerre qu’il justifie. On peut lire ces événements comme l’émergence d’un comportement non-coordonné de « loups solitaires » issus d’un même milieu social. On peut aussi les interpréter comme le fruit d’une organisation structurée, puisant à l’envie de simples exécutants dans ce milieu social. Mais à l’évidence, rappelle le géographe Manlio Dinucci, ceux qui tirent les ficelles ne sont pas des islamistes, mais bien ceux qui monopolisent tous les pouvoirs en prétendant les combattre.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 29 mars 2016
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Le 5 février 2003, le secrétaire d’État des États-Unis, Colin Powell, se livrait à un grand show au Conseil de sécurité de l’Onu, retransmis en mondovision. Il accusait, preuves à l’appui, l’Irak de Saddam Hussein de détenir un gigantesque arsenal d’armes interdites (à la fois biologiques, nucléaires et chimiques), d’entretenir des relations avec les auteurs des attentats du 11-Septembre et de les protéger. Au cours de son exposé, il frappa les esprits en brandissant une fiole qu’il présenta comme un échantillon d’anthrax irakien. Par la suite, il avoua que toutes les preuves —photographies satellitaires, interceptions téléphoniques, rapports de Renseignement et témoignages — étaient truquées et qu’il avait menti sciemment devant la communauté internationale. Cependant les États-Unis détruisirent l’Irak, tuant plus d’un million d’Irakiens, sans que jamais Washington ait à répondre de ses mensonges et de son crime.

                                                                                                                                      
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Que devons-nous faire ? Avant tout ne pas croire ce qu’on nous a raconté pendant presque quinze années. À commencer par la version officielle du 11-Septembre, écroulée sous le poids des preuves technico-scientifiques, que Washington, n’arrivant pas à réfuter, liquide comme du « complotisme ».

Les plus grandes attaques terroristes en Occident ont trois signes particuliers. Premièrement, la ponctualité. L’attaque du 11-Septembre arrive au moment où les USA ont déjà décidé (comme le rapportait le New York Times le 31 août 2001) de déplacer en Asie le centre focal de leur stratégie pour contrecarrer le rapprochement entre Russie et Chine : moins d’un mois après, le 7 octobre 2001, sous prétexte de faire la chasse à Oussama Ben Laden commanditaire du 11 septembre, les USA commencent la guerre en Afghanistan, première d’une nouvelle escalade guerrière. L’attaque terroriste à Bruxelles survient quand les USA et l’Otan se préparent à occuper la Libye, sous le prétexte d’éliminer l’Émirat islamique (Daesh) qui menace l’Europe.

Deuxièmement, l’effet terreur : le massacre, dont les images défilent de façon récurrente devant nos yeux, crée une vaste opinion publique favorable à l’intervention armée pour éliminer la menace. Des massacres terroristes bien pires, comme à Damas il y a deux mois, passent par contre quasiment inaperçus.

Troisièmement, la signature : paradoxalement « l’ennemi obscur » signe toujours les attaques terroristes. En 2001, quand New York est encore enveloppée par la fumée des Tours écroulées, sont diffusées photos et biographies des 19 auteurs des détournements membres d’al Qaeda, plusieurs se trouvant déjà connus du FBI et de la CIA. Pareil à Bruxelles en 2016 : avant d’identifier toutes les victimes, on identifie les auteurs de l’attentat déjà connus par les services secrets.

Est-il possible que les services secrets, à commencer par la tentaculaire « communauté du Renseignement » états-unienne formée de 17 organisations fédérales avec des agents dans le monde entier, soient tellement inefficients ? Ou est-ce au contraire les rouages de la stratégie de la terreur qui sont très efficients ? La main d’œuvre ne manque pas : c’est celle des mouvements terroristes de marque islamiste, armés et entraînés par la CIA et financés par l’Arabie Saoudite, pour démolir l’État libyen et fragmenter celui de la Syrie avec le soutien de la Turquie et de 5 000 combattants européens qui ont afflué en Syrie avec la complicité de leurs gouvernements.

Dans ce grand bassin on peut recruter aussi bien le commando suicide, persuadé de s’immoler pour une cause sainte, que le professionnel de la guerre ou le petit délinquant qui va être « suicidé » au cours de l’action, en faisant retrouver sa carte d’identité (comme dans l’attaque de Charlie-Hebdo) ou en faisant exploser la charge avant qu’il ne se soit éloigné. On peut aussi faciliter la formation de cellules terroristes, qui alimentent de façon autonome la stratégie de la terreur en créant un climat d’état de siège, comme aujourd’hui dans les pays européens de l’Otan, qui justifie de nouvelles guerres sous commandement US.

Ou bien on peut recourir au faux, comme les « preuves » sur les armes de destruction massive irakiennes montrées par Colin Powell au Conseil de sécurité de l’Onu le 5 février 2003. Preuves qui se sont avérées fausses ensuite, fabriquées par la CIA pour justifier la « guerre préventive » contre l’Irak [1].

Manlio Dinucci

Traduction Marie-Ange Patrizio                          Source Il Manifesto (Italie)

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[1] « Discours de M. Powell au Conseil de sécurité de l’ONU »

(7 parties), par Colin L. Powell, Réseau Voltaire, 11 février 2003.

Guerres impérialistes a double caractère: de civilisation et d´exploitation terriroriale

 

France-Belgique.......

Par Ali Computer                           Sousse le 24.03.2016

"Les djihadistes, les Islamistes, El Qaida, l´État islamique, Bocco Haram" ne sont pas des noms  crées par des combattants Arabes pour défendre leurs territoires occupés, ces noms proviennent du travail d´un super computer que  la CIA utilise avec la collaboration du Mossad pour la fabrication de conflits dans le monde Arabe.
           Ce n´est ni par hasard ni par erreur que ces immenses services de renseignements choisissent tels noms qui doivent exxprimer des opérations criminelles attribuées à  l´Islam, alors que l´Islam est loin d´ordonner tels actes criminels, les gouvernements démocratiques du monde entier le savent encore mieux, mais il faut créer le feu pour jouer aux pompiers.
Le principe de ´tout l´Occident est la réalisation continue du processus de valorisation qui tend forcement à la baisse, mais sans pouvoir connaitre la date de sa fin, se lance dans la  course des affolés, c´est ce qui  pousse sa pauvre population à l´aliénation, il devient le super derwich puisque à chaque stagnation économique il préconise déja la guerre pour forcer la prochaine relance économique.
            On a déja vu plusieurs événements aussi bien de guerres que de crimes et de désastres écologiques dans cette société tamponnée par le système basé sur la démocratie, qui ne trouve plus son ancien logis, son ancien nid  rongé par l´anarchie de production et de distribution, elle passe outre, elle doit  allumer le feu dans les forets fleurissantes, ensuite elle s´appelle elle même à l´intervention de ses pompiers criminels non pas pour l´éteindre, mais pour l´accroissement de sa température dans la région ciblée, tandis que ses média doivent  envahir le monde des médias mensonges: Aucune information concorde l´autre, de divers origines diffusent des informations contradictoires, pourvu que çà gaze toutes les populations musulmanes et que la fraction de la division des peuples solidaires soit effectuée.
Qui est derrière les attentats depuis la guerre froide en Europe ?  à New York et à Charleroi comme a Madrid ou a Londres, a Paris comme a Tunis ou en Turquie, l´histoire nous a enseigné comment appliquer la dialectique des mouvements  sociaux et de la nature  au sein de la société de classes.
Nous avons beaucoup de regrets concernant les morts de ces attentats, tout en observons le peu d´intérêts investis de l´Occident pour arrêter les guerres impérialistes, dont les morts ne font aucune réaction humaine chez  "les hommes des droits de l´homme" Occidentaux; En tous les cas revoyez nos textes sur ces  attentats pour connaitre leurs commanditaires, leurs super puissances et non pas ceux qui ont dérapé et furent  manipulés sous leur esclavage sophistiqué: Ils font partie des armées secrètes de L´OTAN et non pas de la communauté musulmane qui n´a aucun drapeau noir, encore une couleur de l´anarchie capitaliste au nom de dieu, un modèle également de fraudes et de manipulations......

des régimes totalitaires qui ont ruiné les pays arabo-Musulmans et l'Amérique Latine.
      MERCI THIERRY MEYSSAN POUR TES ŒUVRES DE TRANSPARENCE :
Des dirigeants politiques européens ont publiquement appelé à assassiner le président Bachar el-Assad et ont publiquement apporté leur soutien à Al-Qaïda. Le cas le plus emblématique est celui du ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Il a déclaré le 17 août 2012 : « Je suis conscient de la force de ce que je suis en train de dire : M. Bachar al-Assad ne mériterait pas d’être sur la Terre » [4]. Le 12 décembre 2012, il prenait la défense d’Al-Qaïda et dénonçait l’inscription de sa branche syrienne sur la liste états-unienne des organisations terroristes au motif que « sur le terrain, ils font un bon boulot » [5].

Dès lors, il ne faut pas considérer les jihadistes européens comme de simples criminels : ils n’ont qu’obéi aux ordres de leurs dirigeants. Pourtant, certains d’entre eux ont été inculpés, tandis que les politiciens qui ont au préalable valorisé leurs crimes sont toujours en fonction.

Si, au départ, les jihadistes européens étaient des délinquants, recrutés en prison, qui pensaient pouvoir faire en Syrie ce que la Loi leur interdit dans leur pays (viols, pillages, meurtres), ils sont aujourd’hui des personnes normales recrutées via internet.

Manipuler des jeunes gens exclusivement en discutant avec eux sur des forums ou des réseaux sociaux, en connaissant à la fois leur langue, leur culture et leur histoire personnelle au point d’en faire des tueurs demande un très grand savoir-faire. Peut-on vraiment croire que les mercenaires de Daesh en soient capables ? Ce type de manipulation exige des équipes pour s’informer sur la cible, identifier ses faiblesses psychologiques et trouver les mots qui la feront basculer. Ce ne peut-être que le travail de groupes spécialisés, pas celui de paysans irakiens.

Lorsque ces jeunes gens ou jeunes filles ont été convaincus qu’ils appartiennent à une communauté et qu’ils doivent la défendre par les armes, ils partent en Turquie. Là-bas, ils sont immédiatement pris en charge par Daesh qui évolue sur le territoire turc sous la protection du MIT, les services secrets turcs. Transférés en Syrie ou en Irak, ils sont d’abord mis en attente. Durant cette période, ils consomment des drogues et reçoivent un enseignement jusqu’à être totalement conditionnés pour tuer.

Les recherches de la CIA et du Mossad sur le conditionnement

Les principales recherches pour transformer des gens normaux en tueurs ont été effectuées par la CIA et l’US Army sous le nom de code Projet Chatter (1947-1953), Project Bluebird (1951-1953), Project Artichoke (1951-1953) et Project MKultra (1953-73) [6]. Ces programmes, qui étaient conduits par des scientifiques nazis retournés par les États-Unis, ont exploré les conséquences de l’hypnose, de la privation sensorielle, de l’isolement, des abus sexuels, des drogues et de diverses formes de torture. Il s’agissait de répondre à la question : « Nous est-il possible de contrôler une personne au point où celle-ci fera ce que nous lui demandons, même contre sa propre volonté, et y compris contre les lois fondamentales de la nature, comme celle de l’auto-préservation ? » Les archives de ces activités ont été largement détruites, en 1973, sur ordre du directeur de la CIA, Richard Helms. Cependant, la Commission d’enquête sénatoriale présidée par le sénateur Frank Church, puis les travaux d’un autre directeur de la CIA, l’amiral Stansfield Turner, ont révélé que plus de 30 universités ont participé à ces recherches qui regroupaient plus de 150 projets expérimentaux distincts. Ceux-ci ont été conduits aux États-Unis et dans des États membres de l’Otan à l’insu des populations concernées.

À titre d’exemple et selon les archives récemment disponibles de la CIA, l’Agence a procédé en 1951 à une expérimentation de conditionnement dans un village français, Pont Saint-Esprit, à l’insu de sa population. Une dispersion par aérosol de LSD provoqua une folie collective qui fit en quelques heures 7 morts et 32 cas de pathologies irréversibles [7].

 

[5] « Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens », par Isabelle Maudraud, Le Monde, 13 décembre 2012.

[6] Les documents officiels disponibles ont été rassemblés en quatre CD et son téléchargeables ici.

[7] « Quand la CIA menait des expériences sur des cobayes français », par Hank P. Albarelli Jr., Réseau Voltaire, 16 mars 2010.

Ce qui distingue notre Parti

 

L’ouverture de ce site et sa mise à jour régulière ont pour but de rendre facilement disponibles des textes des évenèments historiques dont la théorie et les principes de la lutte prolétarienne se cristalisaient entre 1848, 1917, 1919 à 1921 dans les diverses langues ,(La théorie est le produit de l´action historique) surtout pour les personnes qui ne peuvent prendre directement et physiquement contact avec nous pour des raisons géographiques, linguistiques - ou d’incertitude politique. Elles pourront grâce à ce site se faire une idée claire de nos positions, de notre histoire (et, au-delà, de celle de la Gauche communiste) ; elles pourront s’orienter dans le magma de groupes et de partis qui se réclament plus ou moins du marxisme et de la Gauche communiste en particulier.

Nous sommes conscients que le réseau internet peut donner l’impression de fournir tout ce qui est nécessaire pour confronter les produits des uns et des autres, comme sur un marché où l’on choisit les marchandises qui sont en concurrence. Nous refusons le système fondé sur la loi du marché ; c’est pourquoi nous n’ouvrons pas de débats, de confrontations ou de discussions avec d’autres mouvements ou partis politiques ; c’est pourquoi nous n’organisons pas de forums où chacun exprime son «opinion» personnelle. Nos positions politiques ne dépendent pas des consciences individuelles, des débats intellectuels, des votes à la majorité ou des sondages d’opinion.

La société bourgeoise a tendance à désagréger, à fragmenter, à réduire tout être humain à sa mesquine et impuissante individualité. «Seul contre tous», telle est la devise cachée mais bien réelle de l’idéologie bourgeoise. Les moyens de communication de la technique moderne, depuis la télévision jusqu’au réseau internet, tout en donnant l’illusion de favoriser les liens entre les hommes et de les faire participer à une communauté, accroissent en réalité leur isolement dans un misérable «monde» individuel. Tout en accélérant, en rendant plus rapide et en un certain sens plus facile, la communication entre les individus, ces puissants moyens de communication éloignent et opposent toujours plus les hommes entre eux : de même que toutes les marchandises sont sur le marché en concurrence entre elles, la marchandise-homme est sur le marché des rapports et de la communication entre individus, en concurrence avec toutes les autres marchandises-homme. Se fier à la «conscience individuelle», à la «liberté de penser», à la liberté de choisir, de chacun, signifie être  prisonnier de l’idéologie bourgeoise selon laquelle chaque citoyen naît  libre de penser et d’agir comme il l’entend. En réalité la vie et la mort de chaque individu sont déterminées par les rapports de production existants, par les intérêts de la classe dominante : la bourgeoisie qui,  par la force de ses appareils économiques, politiques et militaires,  s’approprie toutes les richesses  sociales à commencer par le travail humain,

Tarik Ramadan et Michel Collon sur la théorie du complot en Afrique

La stratégie du coup d’État global

par Manlio Dinucci

Si les États-Unis sont devenus économes de leurs moyens militaires sous la présidence de Barack Obama, ils n’ont pas pour autant cessé d’agir militairement dans le monde. Ils disposent d’un vaste système, à la fois ouvert et secret, leur permettant d’intervenir presque n’importe où dans le monde ; un système qu’ils mettent en mouvement à la moindre occasion.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 24 mai 2016
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Quelle liaison y a-t-il entre des sociétés géographiquement, historiquement et culturellement éloignées, du Kosovo à la Libye et à la Syrie, de l’Irak à l’Afghanistan, de l’Ukraine au Brésil et au Venezuela ? Celle d’être emportées dans la stratégie globale des États-Unis, exemplifiée par la « géographie » du Pentagone. Le monde entier s’y trouve divisé en « aires de responsabilité », chacune confiée à un des six « commandements combattants unifiés » des États-Unis :
- le Commandement Nord (NorthCom) couvre l’Amérique du Nord,
- le Commandement Sud (SouthCom) l’Amérique du Sud,
- le Commandement Européen (EuCom) la région comprenant Union européenne et Russie,
- le Commandement Afrique (AfriCom) le continent africain,
- Commandement Central (CentCom) Moyen-orient et Asie,
- enfin le Commandement Pacifique (PaCom) la région Asie/Pacifique.

Aux six commandements géographiques s’en ajoutent 3 opérant à l’échelle mondiale :
- le Commandement stratégique (StratCom) responsable des forces nucléaires),
- le Commandement pour les opérations spéciales (SoCom),
- le Commandement pour le transport (TransCom).

À la tête du Commandement Européen se trouve un général ou un amiral nommé par le président des États-Unis, qui assume automatiquement la charge de Suprême commandeur allié en Europe. L’Otan est ainsi insérée dans la chaîne de commandement du Pentagone, c’est-à-dire opère fondamentalement en fonction de la stratégie états-unienne. Celle-ci consiste en l’élimination de tout État ou mouvement politico/social qui menace les intérêts politiques, économiques et militaires des États-Unis qui, bien qu’étant encore la plus grande puissance mondiale, sont en train de perdre du terrain face à l’émergence de nouveaux sujets étatiques et sociaux.

Les instruments de cette stratégie sont multiples : de la guerre ouverte —voir les attaques aéronavales et terrestres en Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak et en Libye— aux opérations secrètes conduites dans ces pays comme dans d’autres, dernièrement en Syrie et Ukraine. Pour ces opérations le Pentagone dispose des forces spéciales, environ 70 000 spécialistes qui « chaque jour opèrent dans plus de 80 pays à l’échelle mondiale ». Il dispose en outre d’une armée secrète de mercenaires : en Afghanistan, documente Foreign Policy [1], les mercenaires du Pentagone sont environ 29 000, c’est-à-dire trois pour chaque soldat états-unien ; en Irak environ 8 000, deux pour chaque soldat états-unien.

Aux mercenaires du Pentagone s’ajoutent ceux de la tentaculaire Communauté du Renseignement comprenant, en plus de la CIA, quinze autres agences fédérales. Les mercenaires sont doublement utiles : ils peuvent assassiner et torturer, sans que cela soit attribué aux USA, et quand ils sont tués leurs noms n’apparaissent pas dans la liste des morts. En outre le Pentagone et les services secrets disposent des groupes qu’ils arment et entraînent, comme les groupes islamistes utilisés pour attaquer de l’intérieur la Libye et la Syrie, et ceux néo-nazis utilisés pour le coup d’État en Ukraine.

Autre instrument de la même stratégie, ces « organisations non-gouvernementales » qui, dotées de moyens énormes, sont utilisées par la CIA et par le département d’État pour des actions de déstabilisation interne au nom de la « défense des droits des citoyens ». Dans le même cadre entre l’action du groupe Bilderberg [2] —que le magistrat Ferdinando Imposimato dénonce comme « un des responsables de la stratégie de la tension et des massacres » en Italie [3]—, et celle de l’Open Society de l’ « investisseur et philanthrope George Soros », artisan des « révolutions colorées » [4].

Dans le viseur de la stratégie golpiste de Washington il y a aujourd’hui le Brésil, pour miner de l’intérieur les Brics, et le Venezuela pour miner l’Alliance Bolivarienne pour les Amériques (Alba). Pour déstabiliser le Venezuela —indique le Commandement Sud dans un document découvert récemment [5]— il faut provoquer « un scénario de tension qui permette de combiner des actions de rue avec l’emploi dosé de la violence armée ».

Apostille de la traductrice

On voit aussi comment certains acteurs de ces déstabilisations font partie simultanément des deux derniers instruments stratégiques décrits par Manlio Dinucci : à la fois comme contributeurs financiers d’ONG, et comme membres (y compris fondateurs ou dirigeants) de groupes ou institutions « indépendants » tels que Bilderberg et l’Open Society.

1) En 2013, Tony Cartalucci écrivait : « Pour commencer, Médecins sans frontières est entièrement financé par exactement les mêmes institutions financières qui sont derrière Wall Street et la politique étrangère commune de Londres [et autres puissances occidentales, m-a p], y compris le changement de régime en Syrie et dans l’Iran voisin. Le propre rapport annuel de Médecins sans frontières, mentionne comme donateurs Goldman Sachs, Wells Fargo, Citigroup, Google, Microsoft, Bloomberg, Bain Capital, la société de Mitt Romney, et une myriade d’autres sociétés financières). Médecins sans frontières présente aussi des banquiers dans son Comité de parrainage, dont Elizabeth Beshel Robinson de Goldman Sachs ».

À partir de la page 36 du rapport financier 2010 (à défaut de trouver les suivants sur le site MSF), on verra sur la longue liste des donateurs quelques autres contributeurs tels que, pour ne citer que des très connus, la Fondation William Clinton et Richard Rockefeller, aussi généreux (tranche $100,000 – $499,999) qu’indépendants politiquement.

2) Le livre de la journaliste états-unienne Diana Johnstone : Hillary Clinton, la reine du chaos, (Éditions Delga, 2015). Le chapitre « La mégère apprivoisante » donne un aperçu du travail « humanitaire » —entre deux charges au secrétariat d’État— de très proches collaboratrices d’Hillary, comme : Samantha Power (p. 97 et suivantes) au Kosovo et au Cambodge, pour l’Open Society Institute de George Soros (par ailleurs donateur à MSF) ; ou Suzanne Nossel (p. 101 et suivantes) passant de Human Rights Watch au secrétariat d’État (2009), puis à la direction d’Amnesty International USA, en janvier 2012 « pour rendre un autre service au "smart power" comme directeur exécutif d’Amnesty International pour une année marquée par une importante campagne de soutien aux Pussy Riot ».

Manlio Dinucci

Traduction
Marie-Ange Patrizio

Source
Il Manifesto (Italie)

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[1] “Mercenaries Are the Silent Majority of Obama’s Military”, Micah Zenko, Foreign Policy, May 18th, 2016.

[2] « Ce que vous ignorez sur le Groupe de Bilderberg », par Thierry Meyssan, Komsomolskaïa Pravda (Russie) , Réseau Voltaire, 9 avril 2011.

[3] « Terrorisme : le juge Imposimato accuse le Bilderberg », Réseau Voltaire, 30 janvier 2013.

[4] « George Soros, spéculateur et philanthrope », Réseau Voltaire, 15 janvier 2004.

[5] « Operación Venezuela Freedom-2 », Red Voltaire , 22 de mayo de 2016

L’OTAN prépare une vaste opération d’intoxication

par Thierry Meyssan

Des États membres de l’OTAN et du CCG préparent un coup d’État et un génocide sectaire en Syrie. Si vous voulez vous opposer à ces crimes, agissez dès maintenant : faites circuler cet article sur le Net et alertez vos élus.

RÉSEAU VOLTAIRE | DAMAS (SYRIE) | 10 JUIN 2012 
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Dans quelques jours, peut-être dès vendredi 15 juin à midi, les Syriens qui voudront regarder les chaînes nationales verront celles-ci remplacées sur leurs écrans par des télévisions créées par la CIA. Des images réalisées en studio montreront des massacres imputés au gouvernement, des manifestations populaires, des ministres et des généraux donnant leur démission, le président el-Assad prenant la fuite, les rebelles se rassemblant au cœur des grandes villes, et un nouveau gouvernement s’installant au palais présidentiel.

Cette opération, directement pilotée depuis Washington par Ben Rhodes, conseiller adjoint de sécurité nationale des États-Unis, vise à démoraliser les Syriens et à permettre un coup d’État. L’OTAN, qui se heurte au double veto de la Russie et de la Chine, parviendrait ainsi à conquérir la Syrie sans avoir à l’attaquer illégalement. Quel que soit le jugement que l’on porte sur les événements actuels en Syrie, un coup d’État mettrait fin à tout espoir de démocratisation.

Très officiellement, la Ligue arabe a demandé aux opérateurs satellitaires Arabsat et Nilesat de cesser la retransmission des médias syriens, publics et privés (Syria TV, Al-Ekbariya, Ad-Dounia, Cham TV etc.). Il existe un précédent, puisque la Ligue avait déjà œuvré à la censure de la télévision libyenne pour empêcher les dirigeants de la Jamahiriya de communiquer avec leur peuple. Il n’y a pas de réseau hertzien en Syrie où les télévisions sont exclusivement captées par satellite. Mais cette coupure ne laissera pas les écrans noirs.

En effet, cette décision publique n’est que la partie émergée de l’iceberg. Selon nos informations plusieurs réunions internationales ont été organisées cette semaine pour coordonner l’opération d’intoxication. Les deux premières, d’ordre technique, se sont tenues à Doha (Qatar), la troisième, politique, s’est tenue à Riyad (Arabie saoudite).

Une première réunion a rassemblé les officiers de guerre psychologique « embedded » dans quelques chaînes satellitaires, dont Al-Arabiya, Al-Jazeera, BBC, CNN, Fox, France 24, Future TV, MTV — On sait que depuis 1998 des officiers de l’United States Army’s Psychological Operations Unit (PSYOP) ont été incorporés dans la rédaction de CNN ; depuis, cette pratique a été étendue par l’OTAN à d’autres stations stratégiques—. Ils ont rédigé à l’avance de fausses informations, selon un « storytelling » élaboré par l’équipe de Ben Rhodes à la Maison-Blanche. Une procédure de validation réciproque a été mise au point, chaque média devant citer les mensonges des autres pour les rendre crédibles aux yeux des téléspectateurs. Les participants ont également décidé de ne pas uniquement réquisitionner les chaînes de la CIA pour la Syrie et le Liban (Barada, Future TV, MTV, Orient News, Syria Chaab, Syria Alghad), mais aussi une quarantaine de chaînes religieuses wahhabites qui appelleront au massacre confessionnel au cri de « Les chrétiens à Beyrouth, les alaouites au tombeau ! »

Le second meeting réunissait des ingénieurs et des réalisateurs pour planifier la fabrication d’images de fiction, mêlant une partie en studio à ciel ouvert et une partie d’images de synthèse. Des studios ont été aménagés durant les dernières semaines en Arabie saoudite pour reconstituer les deux palais présidentiels syriens et les principales places de Damas, Alep et Homs. Il existait déjà des studios de ce type à Doha, mais ils étaient insuffisants.

La troisième réunion regroupait le général James B. Smith, ambassadeur des États-Unis, un représentant du Royaume-Uni, et le prince Bandar Bin Sultan (que le président George Bush père désignait comme son fils adoptif, au point que la presse états-unienne l’a surnommé « Bandar Bush »). Il s’agissait de coordonner l’action des médias et celle de « l’Armée syrienne libre » dont les mercenaires du prince Bandar forment le gros des effectifs.

L’opération qui était en gestation depuis des mois a été précipitée par le Conseil de sécurité nationale des États-Unis après que le président Poutine ait notifié à la Maison-Blanche que la Russie s’opposerait par la force à toute intervention militaire illégale de l’OTAN en Syrie.

Cette opération comprend deux volets simultanés : d’une part déverser de fausses informations et d’autre part censurer toute possibilité d’y répondre.

Le fait d’interdire des TV satellitaires pour conduire une guerre n’est pas nouveau. Ainsi, sous la pression d’Israël, les États-Unis et l’Union européenne ont successivement interdit des chaînes libanaise, palestiniennes, irakiennes, libyennes, et iraniennes. Aucune censure n’a été effectuée envers des chaînes satellitaires provenant d’autres régions du monde.

La diffusion de fausses nouvelles, n’est pas non plus une première. Cependant, quatre pas significatifs ont été franchis dans l’art de la propagande au cours de la dernière décennie. 
• En 1994, une station de musique pop, la Radio libre des Mille Collines (RTML) a donné le signal du génocide rwandais en appelant à « Tuer les cafards !  ». 
• En 2001, l’OTAN a utilisé des médias pour imposer une interprétation des attentats du 11-Septembre et justifier les attaques de l’Afghanistan et de l’Irak. À l’époque déjà, c’est Ben Rhodes qui avait été chargé par l’administration Bush de rédiger le rapport de la Commission Kean/Hamilton sur les attentats. 
• En 2002, la CIA a utilisé cinq chaînes, Televen, Globovision, Meridiano, ValeTV et CMT, pour faire accroire que des manifestations monstres avaient contraint le président élu du Venezuela, Hugo Chavez, à démissionner, alors qu’il venait d’être victime d’un coup d’État militaire. 
• En 2011, France 24 faisait de facto office de ministère de l’Information du Conseil national libyen, avec qui il était lié par contrat. Lors de la bataille de Tripoli, l’OTAN a fait réaliser en studio et diffuser par Al-Jazeera et Al-Arabiya des images des rebelles libyens entrant sur la place centrale de la capitale, alors qu’ils étaient encore loin de la ville, de sorte que les habitants, persuadés que la guerre était perdue, cessèrent toute résistance.

Désormais, des médias ne se contentent plus de soutenir la guerre, ils la font.

Ce dispositif viole des principes de base du droit international, à commencer par l’article 19 de la Déclaration universelle des Droits de l’homme relatif au fait « de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Surtout, il viole les résolutions de l’Assemblée générale des Nations-Unies, adoptées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale pour prévenir les guerres. Les résolutions 110, 381 et 819 interdisent « les obstacles au libre-échange des informations et des idées » (en l’occurrence la coupures des chaînes syriennes) et «  la propagande de nature à provoquer ou encourager toute menace à la paix, rupture de la paix, ou tout acte d’agression ». En droit, la propagande de guerre est un crime contre la paix, le plus grave des crimes, puisqu’il rend possible les crimes de guerre et les génocides.

Thierry Meyssan

La Terreur fabriquée, Made in USA

11/06/2011 à 20h41 - mis à jour le 11/06/2011 à 20h58 | vues | réactions

Historien spécialisé dans le terrorisme après la seconde guerre mondiale, journaliste, Webster G. Tarpley, s’est fait connaître en 1978 par son enquête sur l’assassinat d’Aldo Moro, à la demande de parlementaires italiens. Sa biographie de George W. Bush père et ses essais sur les dérives fascistes du gouvernement américain en font un opposant farouche du gouvernement actuel des États-Unis.

 

 

 

 

 

 

 

Résumé

Révolutionnaire, d’une écriture brillante, La Terreur fabriquée : made in USA révèle comment fonctionne le terrorisme sous faux pavillon. Sur les forums Internet, comme celui d'Amazon.com par exemple, les lecteurs s’extasient : «Un livre-phare qui dépasse largement tout ce qui a été écrit sur le 11/9.» Expert des opérations sous fausse bannière, (son premier livre traitait des «Brigades rouges»), Tarpley démolit la théorie du complot élaborée par le gouvernement. Son analyse percutante et personnelle du 11/9 lui a valu des réactions enthousiastes de la part des auditeurs de radio dans tout le pays.

La Terreur fabriquée sidère le lectorat par son modèle de travail impliquant un réseau de taupes, de lampistes, de professionnels paramilitaires et de médias corrompus.

Cet ouvrage radical n’est pas un livre de plus sur le 11 Septembre : c’est une analyse en profondeur des relations géopolitiques internationales, mais aussi du comportement de l’oligarchie au pouvoir, par un spécialiste d'une immense érudition.

 

« Le terrorisme d’origine incertaine, utilisé comme justification de guerres menées à l’étranger et contre ses propres citoyens : une étude comme La Terreur fabriquée de M. Tarpley était attendue depuis longtemps et ouvrira, espérons-le, les yeux de nombreuses personnes.»

Gerhard WISNEWSKI, journaliste et producteur de télévision allemand, auteur de Operation 9/11 et de Mythos 9/11.

 

« Je ne connais personne d’autre qui dénonce sans aucune crainte le terrorisme d’État comme [le fait] Webster G. Tarpley , une référence pour de nombreux journalistes d’investigation. Il déploie sa vision globale d’historien avec la précision d’une vigie de nos sombres élites actuelles. »

Barrie ZWICKER, journaliste canadien primé, auteur de documentaires.

 

 

« La Terreur fabriquée est brillamment écrit ; on ne peut s’arrêter de le lire. Webster rend un jugement dévastateur. Mes félicitations ! Je le recommande de tout cœur. »

Andréas Von BÜLOW, ancien ministre allemand de la Recherche et de la Technologie, membre de la commission parlementaire sur le renseignement. et auteur de La CIA et le 11 Septembre.

Écoutez et regardez

Une interview en français de Webster G. TARPLEY:



Interview de Webster TARPLEY réalisée par AtMoH pour ReOpen911

« La guerre au terrorisme est un mythe. » Webster TARPLEY, historien et journaliste états-unien, travaille sur les formes modernes d’ingérence, en particulier sur l’exploitation de la menace terroriste. « On ne peut pas comprendre la politique actuelle des États-Unis si l’on mésestime la portée réelle du 11 Septembre. Les attentats du 11 Septembre ont été un coup d’État. La guerre contre le terrorisme est basée sur un mythe et est devenue une religion d’État obligatoire depuis ces événements. La seule façon de lutter contre les néo-conservateurs est de détruire ce mythe. L’ouverture d’une commission de vérité comme celle de Russell-Sartre lors de la guerre du Vietnam pourrait contribuer à le détruire. » L'auteur : Webster G. Tarpley
http://www.lepost.fr/perso/liberateurs

 

                                                                               Il faut le comprendre 

Qu’ont en commun les guerres en Ukraine, à Gaza, en Syrie et en Libye ? 

 

par Alfredo Jalife-Rahme

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Les jeux vidéos « Call of Duty : Modern Warfare » (les plus vendus dans le monde) opposent les États-Unis à la Russie sur fond de guerre pour le pétrole.

Pour le géopoliticien mexicain Alfredo Jalife-Rahme, la simultanéité des événements éclaire leur signification : après avoir annoncé la création d’une alternative au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, donc au dollar, la Russie doit faire face en même temps à l’accusation d’avoir détruit le vol de la Malaysian Airlines, à l’attaque de Gaza par Israël soutenu par les renseignements militaires US et britanniques, au chaos en Libye et à l’offensive de l’Émirat islamique au Levant. En outre, sur chacun de ces théâtres d’opération, les combats tournent autour du contrôle des hydrocarbures, dont le marché était jusqu’ici exclusivement opéré en dollars.

RÉSEAU VOLTAIRE | MEXICO (MEXIQUE) | 7 AOÛT 2014 
ESPAÑOL 

Les calendriers, les organigrammes, les schémas d’information et les généalogies sont des plus utiles à l’analyse géopolitique. Ainsi, deux jours avant que le mystérieux missile ne fasse exploser en l’air l’avion de laMalaysia Airlines – événement aussi nébuleux que ce qui s’est passé avec ses deux vols récents – a pris fin le sixième sommet des BRICS et de certains pays membres de l’UNASUR, notamment la Colombie et le Pérou [1].

Un jour avant le tir du missile mortel, Obama a augmenté la pression exercée contre la Russie et ses deux ressources inextricables que sont les banques et les ressources énergétiques. « Pure coïncidence », le jour où le mystérieux missile a été tiré en Ukraine, « Nétanyahu, à la tête d’un État possédant l’arme nucléaire, a donné l’ordre à son armée d’envahir la bande de Gaza », comme l’a si bien fait remarquer Fidel Castro dans sa dénonciation du gouvernement putschiste ukrainien qu’il a accusé d’avoir manié une « forme inédite de provocation » sous la férule des États-Unis [2].

Que peut bien donc savoir de cette affaire le vieil empêcheur de tourner en rond des Antilles ?

Alors que le mystérieux missile mettait en miettes l’avion de laMalaysia Airlines, Israël, un État raciste et ségrégationniste, envahissait la bande de Gaza, contrevenant ainsi aux résolutions de l’ONU et « se mettant à dos l’opinion publique internationale », comme l’a déclaré l’ex-président Bill Clinton [3].

Simultanément à la « coïncidence » (dixit Castro) des objectifs géopolitiques concernant l’Ukraine et la bande de Gaza, les affrontements de type confessionnel et pour le contrôle des ressources énergétiques ont pris de l’ampleur dans les trois pays arabes jugés « défaillants » par les stratèges états-uniens que sont la Libye, la Syrie et l’Irak, sans parler des guerres au Yémen et en Somalie.

En Libye, pays balkanisé et anéanti en raison de l’intervention « humanitaire » menée par la Grande-Bretagne et la France sous la supervision hypocrite des États-Unis, les milices rebelles des brigades Zintan ont barré, rien que deux jours avant le tir du mystérieux missile en Ukraine, tous les accès à l’aéroport international de Tripoli (la capitale), tandis que se sont multipliés les affrontements entre les clans rivaux à Benghazi d’où provenaient les armes destinées aux djihadistes de Syrie et d’Irak et où l’ambassadeur des États-Unis a bizarrement été assassiné.

Au-delà de l’interconnexion des flux d’armes entre la Libye, la Syrie et l’Irak dans la région d’Al-Qaïda/Al-Nusra et du nouveau califat de l’Émirat islamique (Daesh) [4], l’essentiel pour les multinationales du pétrole, du gaz et de l’eau états-uniennes, britanniques et françaises est de contrôler les matières premières (gaz et eau douce) de la Libye où la Russie et la Chine se sont naïvement fait avoir [5].

Quant à l’appropriation du pétrole irakien par le couple Grande-Bretagne–États-Unis, qui a valu à l’Irak, pays également balkanisé et anéanti, « une guerre de 30 ans », il serait mortellement ennuyant de revenir sur cette évidence.

Lors de mon récent séjour à Damas où j’ai été interviewé par Thierry Meyssan, le président du Réseau Voltaire, celui-ci m’a confié que la soudaine volte-face de « l’Occident (quoi que l’on entende par là) » contre Bashar El Assad est due en grande partie – en plus des gisements de gaz se trouvant sur la côte méditerranéenne – à la pléthore de gisements de pétrole que possède la Syrie à l’intérieur du pays, gisements qui sont désormais contrôlés par le « nouveau califat du XXIe siècle (Daesh) ».

L’interdépendance entre le pétrole et le gaz refait surface à Gaza cinq ans après l’opération « Plomb durci », dont l’opération « Bordure protectrice » (sic) en cours a repris la stratégie sans qu’une enquête ait établi de manière concluante qui sont les responsables de l’horrible assassinat de trois jeunes israéliens – comme l’avait prévu, de manière prémonitoire, Tamir Pardo, le chef « visionnaire » du Mossad [6] – et qui a servi de prétexte à une énième invasion israélienne de la bande de Gaza et causé la mort d’un grand nombre d’enfants.

Pour le géographe Manlio Dinucci, du journal italien Il Manifesto  [7], la pléthore de gisements de gaz dont regorge la zone maritime de la bande de Gaza est l’une des raisons de l’irrédentisme israélien.

Tout comme la pléthore de gisements de gaz de schiste dont regorge la République autonome de Donetsk, qui cherche à se séparer de l’Ukraine ou à se fédérer avec elle, est à l’origine de la féroce guerre psychologique que se livrent les médias pro-UE et prorusses pour rejeter sur l’adversaire la responsabilité de l’explosion de l’avion de la Malaysia Airlines. Ne pourrait-il pas s’agir d’une opération montée par le gouvernement ukrainien pour incriminer les séparatistes à l’aide « d’enregistrements » qui peuvent très bien avoir été trafiqués pour pouvoir les accuser de « terrorisme » et ainsi les anéantir ?

Cela fait deux mois que la chaîne Russia Today (RT), de plus en plus regardée en Amérique latine pour contrer la désinformation des médias israélo–anglo-saxons —ce qui lui a valu d’être vouée aux gémonies par le secrétaire d’État John Kerry— souligne l’importance du gaz de schiste dans la région de Donetsk (la partie orientale de l’Ukraine qui veut obtenir son indépendance) et se demande si « les intérêts des pétrolières occidentales ne seraient pas derrière la violence » [8].

En effet, la partie orientale de l’Ukraine, aujourd’hui en pleine guerre civile, regorge « de charbon et d’une myriade de gisements de gaz de schiste dans le bassin de Dnieper-Donets ». En février 2013, la pétrolière britannique Shell a signé avec le gouvernement ukrainien (le précédent, celui qui a été déposé par un coup d’État néonazi soutenu par l’UE) un accord de répartition des profits d’une durée de 50 ans pour la prospection et l’extraction du gaz de schiste dans la région de Donetsk [9].

D’après la chaîne RT, « les profits que Kiev ne veut pas perdre » sont tels que le gouvernement ukrainien a entrepris une « campagne militaire [disproportionnée] contre sa propre population ».

L’année dernière, Chevron a signé un accord similaire (avec le même gouvernement déposé) d’une valeur de 10 milliards de dollars.

Hunter Biden, le fils du vice-président des États-Unis, vient d’être nommé au conseil d’administration de Burisma, le plus gros producteur de gaz privé (supersic) en Ukraine [10], ce qui « donne une nouvelle perspective à l’exploitation du gaz de schiste ukrainien » dans la mesure où « il est détenteur de permis qui couvrent le bassin de Dnieper-Donets ». John Kerry ne demeure pas en reste en ce qui a trait à la répartition des profits et Devon Archer, son ancien conseiller et colocataire de son beau-fils, s’est joint en avril à Burisma, cette entreprise qui suscite la polémique.

Les « permis » d’aliénation cadastrale pour exploiter le gaz de schiste ukrainien peuvent-ils servir de « permis de tuer » des innocents ?

La fracturation hydraulique est-elle en train de fracturer l’Ukraine ? Telle a été une constante de la tragique histoire de l’exploitation des hydrocarbures par les pétrolières « occidentales » au XXe siècle.

Force est de constater que les hydrocarbures constituent le dénominateur commun des guerres en Ukraine, en Irak, en Syrie et en Libye.

 Alfredo Jalife-Rahme , Traduction Arnaud Bréart, Source La Jornada (Mexique)

 

[1] « Vers une nouvelle architecture financière », par Ariel Noyola Rodríguez,Réseau Voltaire, 1er juillet 2014. “Sixth BRICS Summit : Fortaleza Declaration and Action Plan”, Voltaire Network, 16 July 2014. « Momento BRICS en Fortaleza », par Alfredo Jalife-Rahme, 17 juillet 2014.

[2] « Fidel Castro : El derribo de avión malasio es una "provocación insólita" de Ucrania », Russia Today (canal espagnol), 17 juillet 2014.

[3] AFP, 17/07/14.

[4] « Un djihad mondial contre les BRICS ? », par Alfredo Jalife-Rahme, Traduction Arnaud Bréart, La Jornada (Mexique), Réseau Voltaire, 18 juillet 2014.

[5] « El botín del saqueo en Libia : "fondos soberanos de riqueza", divisas, hidrocarburos, oro y agua », par Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 28 août 2011.

[6] « Le chef du Mossad avait prédit l’enlèvement de trois jeunes Israéliens », par Gerhard Wisnewski, Traduction Hélène, Réseau Voltaire, 8 juillet 2014.

[7] « Gaza : le gaz dans le viseur », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il Manifesto (Italie), Réseau Voltaire, 17 juillet 2014.

[8] « Shale gas and politics : Are Western energy giants’ interests behind Ukraine violence ? », Russia Today (canal anglais), 17 mai 2014.

[9] « L’Ukraine brade son secteur énergétique aux Occidentaux », par Ivan Lizan, Traduction Louis-Benoît Greffe, Однако (Russie), Réseau Voltaire, 2 mars 2013.

[10] « En Ukraine, le fils de Joe Biden joint l’utile à l’agréable », Réseau Voltaire, 14 mai 2014.

                                                                                           

L’Onu, l’UE et la schizophrénie Daesh

par Thierry Meyssan

Les organisations intergouvernementales sont censées joindre les efforts des États-membres pour parvenir à des résultats qu’ils ne pourraient atteindre seuls. On devrait pouvoir en conclure que l’Onu et l’UE coordonnent la lutte contre Daesh. Au lieu de quoi, ces deux organisations mettent les bâtons dans les roues aux acteurs de terrain et masquent les soutiens étatiques au terrorisme international.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 6 juin 2016
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Jeffrey Feltman, le directeur des Affaires politiques de l’Onu, et Federica Mogherini, la Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Ces hauts-fonctionnaires servent-ils la paix ou mentent-ils au profit de l’impérialisme US ?

Si durant la Guerre froide, les crédits de recherche en sciences sociales et politiques étaient orientés vers des études du « totalitarisme » —c’est-à-dire vers l’assimilation du nazisme et du stalinisme—, ils ont été réorientés vers le « terrorisme » après les attentats du 11 septembre 2001. Soudain, des milliers d’experts ont surgi, financés pour justifier a posteriori la version officielle des attentats, les guerres en Afghanistan et contre l’Irak, et la proclamation du Patriot Act.

Treize ans plus tard, le phénomène s’est répété à l’occasion de la proclamation du califat par Daesh. Il s’agit désormais moins de lutter contre une menace terroriste diffuse que de combattre un État bien réel quoique non reconnu, et de prévenir les transferts d’armes, d’argent et de combattants qu’il génère.

Deux organisations intergouvernementales, l’Onu et l’Union européenne, ont accompli un travail gigantesque pour définir une stratégie de « prévention de l’extrémisme violent » et lutter contre Daesh. L’Assemblée générale des Nations unies examinera ces travaux le 30 juin et le 1er juillet. On peut évidemment craindre que la « prévention de l’extrémisme violent » ne soit jamais qu’une justification de la répression de toute opposition.

À lire les documents disponibles —ceux (1) du secrétaire général de l’Onu [1], (2) du Comité 1373 de lutte anti-terroriste, (3) de l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions [2], et (4) du Service d’action extérieure de l’Union européenne [3]—, on est pris d’un vertige devant ce qui s’apparente non pas à un plan de bataille, mais à l’élaboration d’une rhétorique politiquement correcte.

L’Onu et l’UE se fondent exclusivement sur des sources occidentales éloignées du terrain et ne mentionnent jamais non seulement les informations transmises par l’Irak, la Syrie et la Russie, mais leur existence même. Pourtant celles-ci ont été remises au Conseil de sécurité par les ambassadeurs Mohamed Ali Alhakim, Bachar Ja’afari et Vitali Tchourkine. Elles sont librement consultables.

La Syrie, et dans une bien moindre mesure l’Irak, ont fourni au jour le jour des informations sur les transferts d’argent, d’armes et de jihadistes, tandis que la Russie a distribué cinq rapports thématiques sur
- 1. le commerce illégal d’hydrocarbures [4] ;
- 2. le recrutement de combattants terroristes étrangers [5] ;
- 3. le trafic d’antiquités [6] ;
- 4. les livraisons d’armes et de munitions [7] ;
- 5. les composantes destinées à la fabrication d’engins explosifs improvisés [8].

L’ensemble de ces documents met en cause directement l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie. Ces trois États —alliés de Washington— y ont répondu par des dénégations globales sans jamais discuter la moindre imputation.

Daesh est fonctionnel aux quatre objectifs de la stratégie des États-Unis que ce soit en ce qui concerne la création de la guerre civile sunnites/chiites en Irak, puis le projet de partition de l’Irak en trois parties fédérées, celui de la coupure de la route reliant l’Iran au Liban, ou encore le projet de renversement de la République arabe syrienne. De sorte que l’on peut se demander : si Daesh n’existait pas, Washington devrait-il l’inventer ?

Il serait faux de croire que la mise à l’écart des documents sus-cités serait le fait d’un préjugé anti-irakien, anti-syrien et anti-russe. En effet, les sources occidentales publiques et privées qui abondent dans leur sens sont également ignorées. Par exemple, les documents déclassifiés de l’U.S. Defense Intelligence Agency [9] ou les articles de Jane’s la revue fétiche des officiers de l’Otan [10]. Non, l’Onu et l’UE abordent la question de Daesh avec un a priori simple et clair : cet État aurait surgi de manière spontanée, sans bénéficier d’aucune aide.

L’aveuglement de l’Onu est tel que son secrétaire général, Ban Ki-moon, attribue à la Coalition internationale conduite par Washington les victoires obtenues par les sacrifices des armées irakienne et arabe syrienne, de la Résistance libanaise, ainsi que par l’engagement massif de l’armée russe.

Le « résultat » de quinze années de « guerre contre la terreur », nous assure-t-on, serait d’avoir tué plus d’un million et demi de civils pour 65 à 90 000 présumés terroristes, et d’être passé d’une attaque terroriste diffuse (Al-Qaïda) directement à un État terroriste (Daesh) ! Après nous avoir expliqué qu’une quinzaine d’États membres de l’Onu ont « failli » (Failled States) malgré des années d’aide internationale, nous sommes censés croire qu’en quelques mois un groupe de combattants incultes est parvenu, seul, à créer un État et à menacer la paix mondiale.

Al-Qaïda est passé subtilement du statut de « menace » à celui d’« allié » selon les cas. Il a pu financer l’AKP en Turquie [11], aider l’Otan à renverser Mouamar el-Kadhafi en Libye et faire du « bon boulot » en Syrie, tout en restant sur la liste onusienne des organisations terroristes. Personne n’a jugé utile de nous expliquer cette évolution et cette contradiction. Peu importe puisque le statut d’« ennemi » est désormais dévolu à Daesh.

Au cours des quinze dernières années, nous avons vu le camp occidental développer sa théorie du 11-Septembre et de la menace Al-Qaïda. Après la publication de ma critique de ce conte à dormir debout [12] et malgré les attentats qui se sont multipliés, nous avons vu les opinions publiques douter de la sincérité de leurs gouvernements, puis se détacher lentement de leurs déclarations officielles au point de ne plus y croire aujourd’hui. Ceci bien que certains chefs d’État —à Cuba, en Iran [13], au Venezuela— aient publiquement déclarés ne pas être dupes.

Sachant que cette fois, le point de vue contestataire est défendu dès le départ par plusieurs États, dont deux membres permanents du Conseil de sécurité —la Russie et la Chine—, allons-nous passer les quinze prochaines années à devenir également schizophrènes à propos de la « menace Daesh » ?

Thierry Meyssan
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[1] Lire notamment les deux rapports sur Daesh : « Premier rapport de l’Onu sur Daesh », 9 février 2016 et « Deuxième rapport de l’Onu sur Daesh », 31 mai 2016.

[2] « Rapport de l’Équipe d’appui analytique et de surveillance des sanctions faisant suite aux résolution 1526 (2004) et 2253 (2015) du Conseil de sécurité concernant l’État islamique d’Iraq et du Levant (Daech), Al-Qaida, et les personnes et entités qui leur sont associées », 4 mars 2016.

[3] “Towards a comprehensive EU approach to the Syrian crisis”, Voltaire Network, 24 June 2013. “Elements for an EU regional strategy for Syria and Iraq as well as the Da’esh threat” (Confidential leaked document), Voltaire Network, 6 February 2015. “Council conclusions on the EU Regional Strategy for Syria and Iraq as well as the ISIL/Da’esh threat”, Voltaire Network, 16 March 2015. “One year after : the impact of the EU Regional Strategy for Syria, Iraq and against Da’esh” (European External Action Service. Mena Directorate. Working document), Voltaire Network, 10 May 2016. “EU Council conclusions on the EU Regional Strategy for Syria and Iraq as well as the Da’esh threat”, Voltaire Network, 23 May 2016.

[4] « Rapport de Renseignement russe sur le commerce de pétrole de Daesh », Réseau Voltaire, 29 janvier 2016.

[5] « Rapport de Renseignement russe sur l’aide actuelle turque à Daesh », Réseau Voltaire, 10 février 2016.

[6] « Rapport de Renseignement russe sur le trafic d’antiquités de Daesh », Réseau Voltaire, 8 mars 2016.

[7] « Second rapport de Renseignement russe sur l’aide actuelle turque à Daesh », Réseau Voltaire, 18 mars 2016.

[8] « Troisième rapport de Renseignement russe sur l’aide actuelle turque à Daesh », Réseau Voltaire, 17 mai 2016.

[9] « Rapport de la DIA sur les jihadistes au Levant », 12 août 2012, Téléchargement.

[10] « Les États-Unis violent le cessez-le-feu en Syrie et arment Al-Qaïda », Réseau Voltaire, 25 avril 2016. « Qui arme les jihadistes durant le cessez-le-feu ? » (vidéo), par Thierry Meyssan, Télévision nationale syrienne , Réseau Voltaire, 30 avril 2016.

[11] « Erdoğan recevait secrètement le banquier d’Al-Qaida », Réseau Voltaire, 2 janvier 2014. « Al-Qaida, éternel supplétif de l’Otan », par Thierry Meyssan, Al-Watan (Syrie) , Réseau Voltaire, 6 janvier 2014.

[12] « L’Effroyable Imposture suivi de Le Pentagate », Ed. Demi-Lune (première édition mars 2002).

[13] « Déclaration de Mahmoud Ahmadinejad à la 67e Assemblée générale de l’ONU », par Mahmoud Ahmadinejad, Réseau Voltaire, 26 septembre 2012. « Al Qaeda dénonce la position d’Ahmadinejad sur le 11-Septembre », Réseau Voltaire, 29 septembre 2011.

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