Les Verts Socialistes Maghrebins


Parti de l´écologie lié nécessairement au socialisme scientifique, la nature de son édification  est la scission avec la politique quotidienne.

 Journal du Parti

 LE   SOROCCO    NORD-AFRICAIN

'Révolition et contre révolution dans l'aire Arabe

 

 

par Ali Alicomputer, dimanche 29 avril 2012, 11:28 · 

                Partie III

 

      D´ou  vient la contre-revolution:  L´OTAN l´essaye d´abord en Tunisie.

Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur 23 ans plus tôt, et à le protéger lorsqu’il accaparait l’économie nationale, à l´abondonner quand il s´affaiblit.

 

Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.

 

Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp [1], ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! »  qui ne fait pas nourrir le Tunisien et n´a aucun contenu. T.M

 Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a accusé, jeudi 31 mars 2011, la Tunisie de ne pas contribuer à endiguer un flux d'immigrés clandestins qui quittent le pays, permettant ainsi à des prisonniers de s’évader pour atteindre les côtes sud de l'Italie.

 M. Berlusconi a déclaré que le nombre total des immigrés présents jusqu’à ce jour à Lampedusa a atteint les 25 000. «La Tunisie ne collabore pas » a déclaré M. Berlusconi selon adnkronos.com.

Le chef du gouvernement italien a ajouté que les prisonniers évadés lors de la révolution tunisienne, en nombre de 10 000, sont probablement arrivés en Italie avec les flux d’immigrés. 

M. Berlusconi évoque, également, la possibilité que les bateaux d’immigrés soient utilisés comme un cheval de Troie pour le passage de terroristes islamistes vers l’Europe. 

 Mais au fond, c´est l´inverse, nous allons utiliser la méthode de lutte,  à savoir  celle de l´inversion de la pratique '' pour trouver la raison: L´OTAN, la CIA, le mossad ont organisé et encouragé des meneurs de mouvements sociaux, à savoir les cybercollabs pour le canaliser dans leur voie, celle de la démocratie, dans une voie qui nous indique le retour au point de départ, c.a.d un cercle vicieux, qui garantit même la corruption et la fuite de différents personnages du pays sans oublier d´organiser certains groupes de façon qu´ils accomplissent des opérations bien définies, telle que la fuite du président déchu et au lendemain des 20 agents du Mossad à tunis, surtout le détournement de dossiers dans certaines institutions locales, désormais dans certains consulats de Tunisie a l´étranger afin de nettoyer les traces de secrets d'états et de collaborations du RCD avec les organisations internationales de renseignement.

Faisant ainsi des prévisions jusqu'au cas de la lutte violente qui pourrait

s´accentuer et échapper des mains de l'OTAN,  se transformerait en révolution imprévue,  alors les bras droits de l'OTAN donneraient le feu vert à ces armées secrètes  ( des groupes apolitiques "islamistes", lumpenproletariat, groupes de violence ) a l'application de la terreur en Tunisie pour contrer  le mouvement social, comme c´était le cas de l´Algerie en 1992 ou le FIS a remporté la majorité aux élections, des milices algériennes sélectionnées et entraînées par la France (les armées secrètes de l´OTAN) furent  introduites en Algérie pour terroriser la population sur le compte du parti du FIS islamiste.     Suite à gauche

L

'UGTT n'est pas l'organisation du travail, mais des travailleurs

1. mai n'est pas la fete du travail, mais celle des travailleurs pour leurs revendications. 

 

 

Ce titre montre le potentiel de la démocratie déjà chez Bourguiba, l'apprenti de la république démocratique française et des impérialistes, le monopoliste du pouvoir Bonapartiste, celui qui a bien préparé le terrain tunisien aux ânes savants de la II république et qui ont noyé le pays dans la déformation de la réalité et les dettes sans fin. 

La révolution est conditionnée par le potentiel  de ses membres dirigeants basés sur la cohérence de l´organisation des travailleurs en rapports avec le parti au programme révolutionnaire, aux traditions non réformistes, le parti est le compas des tracés stratégiques et tactiques soudées aux  principes   et aux traditions de lutte relatives aux conditions de vie de la classe productive, leur favorisant l'évolution professionnelle ainsi que de meilleures conditions de vie en même temps.

Cette Organisation syndicale des travailleurs isolée hier et aujourd´hui de toutes influences révolutionnaires, a toujours été la cible des Destouriens Bourguibistes ensuite RCDistes, ses pions furent achetés par le gouvernement,  en janvier 1978 voulant se détacher de ses chaines, elle fut presque gouvernementaliste, et donc sa direction fut maitrisée par les destouriens ensuite les RCDistes ont pris la relève de sa monopolisation, mais depuis elle arrive pas à ses traditions vue qu´elle est hétérogène, elle aura certainement un long trajet à faire pour une révision de leur stratégie, de leur soumission à chaque avènement gouvernemental, dans lequel elle restera ancrée dans l´ouvriérisme sans issue et n´avancera que dans les bras du patronat.

LE PARTI DE LA REVOLUTION

Ce texte fondamental qui explique les erreurs fatales de la révolution arabe:   

LA QUESTION DE LA THÉORIE ET LA PRATIQUE

 

«...   l'absence de théorie enlève à une tendance révolutionnaire le droit d'exister et la condamne nécessairement, tôt ou tard, à la faillite politique.

La théorie révolutionnaire pour qu'elle garde sa validité, elle doit être le produit de l'action historique générale et non bornée à l'échelle nationale.

 La révolution est le résultat de la coordination de deux facteurs déterminants: les conditions objectives1 et les conditions subjectives, lorsque les deux coïncident, c'est alors le déclenchement de la révolution. En janvier 2011, seules les conditions objectives étaient favorables et présentes, tandis-que les conditions subjectives, - c.à.d. Quel est le sujet politique du jour lié au programme politique dont il doit être déjà élaboré par l'avant garde révolutionnaire, n'existaient pas, donc il ne pouvait y avoir de révolution . 

En France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir. » (Karl Marx, Lettre à Kugelmann, 18/05/1874.)
 Marx parlait également aux Tunisiens d'aujourd'hui: 
En Tunisie, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir a partir de la scène constitutionnelle, de tous les partis Tunisiens et sans oublier les masses de la population qui tentent de changer leur vie a travers les élections, désormais,  manipulées et prépayées, il en résulte que telles traditions sont typiques tunisiennes,: improductives et opportunistes, qu'ils le veuillent ou non, resteront dans tous les domaines liés à ce mode de vie parasitaire, c.a.d ils s'opposent à toute perspective constructive sans pour autant pouvoir présenter une alternative valable à leur refus et favorable à la majorité.
 
La preuve est faite du fait qu'un grand nombre de citoyens quitte le secteur productif et devient commerçant, vendeur mobile, intermédiaire, dénonciateur, spéculateur,  tout sauf les travaux productifs, résultant ainsi à  l'importation massive de produits manquants, à leurs désirs individuels de plus en plus massifs par rapport à leurs efforts fournis.
  
 
Politiquement c'est exactement ce même mode de vie appliqué, voire leur 
abstention au travail politique productif.
 
Les limites tracées par Marx caractérisant le mouvement politique en France doivent d’abord nous amener à souligner la grande importance qu’il accordait à la théorie révolutionnaire. C’est également cette importance de la théorie révolutionnaire — c’est-à-dire du facteur subjectif — que visait Lénine lorsqu'il affirmait que:«... l'absence de théorie enlève à une tendance révolutionnaire le droit d'exister et la condamne nécessairement, tôt ou tard, à la faillite politique.» 
 La stratégie et la tactique que doit suivre le mouvement  social dans la voie de la révolution se rapportant a la situation économique et sociale, étaient absolument absentes, donc il ne pouvait pas y avoir une révolution.
  Revenons sur le terrain, en Tunisie au cours des émeutes  de la révolte:C'était l'armée qui avait pris le pouvoir en main et non pas le parti révolutionnaire qui n´existait pas, c'était elle qui observait tous les mouvements et supervisait les points stratégiques et les biens des capitalistes et non pas les syndicalistes, en l´absence de comités des quartiers c´ étaient des voyous, des prisonniers évadés et libérés,  payés par les agents de l'ancien RCD et ses commanditaires qui ravageaient le pays et non pas les révoltés. Notons que les gens de la révolte en janvier 2011 n'étaient en aucun cas participants aux vols et aux incendies des biens publics, ces dernières visaient à faire disparaître les documents secrets de l'état dégénéré du RCD et de ses collaborateurs .  
  Ce qui n'est pas encore clair pour les intellectuels pseudos gauchistes qui, selon leurs prétentions, sont les penseurs et les meneurs des mouvements sociaux, comme si la base de la révolution était une question d'intelligence.
Notons encore milles fois, qu'ils oublient qu'il ne s'agit pas de faire la révolution uniquement, mais de faire la révolution et survivre à la contre révolution.
   Alors la question de la prise du pouvoir par la classe exploitée,  est un long processus de transformation des rapports politiques de toute la superstructure, de la réorganisation stricte de la société, l'intégration des conseils révolutionnaires à la gestion des biens du pays, de comités de quartiers à la sauvegarde de la population.
  Mais sans  la transformation des rapports économiques, toute politique révolutionnaire tombera à l’échec, car c’est l’économie qui détermine la politique et non l’inverse, elle nous mènera a la réalisation de nos buts finaux, à la libération de la classe appauvrie du prolétariat et de la paysannerie ruinée sous la dictature mercantiliste (La révolution est une Phase de transition qui repose entre la société capitaliste et société socialiste.              
 Pendant la révolution: Après la prise du pouvoir par le Prolétariat sous la conduite du parti de classe, la phase la plus délicate de la révolution se caractérise par  la restructuration de l'' état d'abord, par le débarras de son ancienne machine de l'état (le ministère de l'intérieur, de la défense, de la justice et toute l'administration exécutive), celle qui est utilisée par les partis de la révolution tunisienne qui règnent en coalition fraternelle, ils subiront les mêmes conséquences que celles de la commune de paris pendant la révolution française quand elle a pris le pouvoir et gardé la même machine pour ses propres fonctions.                                                         
 La nouvelle structure de l’état de la révolution représente les organes musclés de la nouvelle société, la force de frappe contre l’ancienne domination de classes, pour ainsi dire, l’application des moyens nécessaires à l’étouffement de la contre- révolution et garantir l'avènement des conseils révolutionnaires qui font partie du programme de la révolution.
Le programme ne devrait pas devenir l’œuvre volontariste, culturaliste d’une ou de plusieurs personnes de l’intelligentsia ayant un but philosophique, mais plutôt exprimer le produit et facteur des luttes anticapitalistes, matérialisés historiquement par la méthode d’analyse scientifique, voire par la dialectique des forces sociales antagonistes,  résumées en sorte de postulat(1) se traduisant au fils du temps en détails par des personnes – indépendamment de leur origine économique ou sociale, du fait qu'ils quittent leur terrain d'intellectuel et se placent sur celui du parti de la révolution (Exp: Marx était philosophe, journaliste et héritier de son père une usine, mais devenu révolutionnaire en élaborant le programme de la lutte anticapitaliste, voire le manifeste du parti communiste, à la suite la fondation de la premiere internationale des prolétaires), alors Marx, Engels, Lénine, Trotzky, Bordiga ont dépassé leur origine et se plaçaient dans le cœur de la lutte, devenaient l’expression du mouvement social et révolutionnaire dans le parti de classe, dont leurs œuvres n’expriment que des évènements réels passés aux filtres de la critique, aboutissent aux alternatives qui en fin de course représentent le but final du programme.
Le programme historique est défendu uniquement par le parti, ce dernier n’est pas une question d’organisation ni celle d’un groupe ayant des idées et un budget, encore moins s’il est défini par le nombre de ses adhérents. Il est à noter que les caractéristiques du parti sont nombreuses et basées sur un postulat(1) solide, sur les leçons de luttes prolétariennes qui accomplissent sa stratégie et ses tactiques sans pour autant perdre la voie menant au but final.
Phénomènes déterminants, lorsque les conditions objectives et subjectives coïncident, la questions la plus décisive, celle qui est la plus importante se pose alors, nécessitant la plus haute concentration organisationnelle avant-gardiste et devient donc inévitable: l´agitation à la lutte a partir de laquelle la révolution prendra de l´ampleur, a défaut de ces conditions, et avec une tentative volontariste de révolution ne mènera qu’a la défaite et retardera le prochain mouvement révolutionnaire de 30 ans.."Le parti révolutionnaire pourrait attendre longtemps le mouvement prolétarien, mais le prolétariat ne pourra pas attendre longtemps l´intervention du parti" ( Léon Trotzky), c. a. d le parti doit être toujours prêt.

Les leçons de la révolution française ou le prolétariat a pris le pouvoir a Paris et a commencé a installer « la commune de Paris » en utilisant l’ancienne machine de l’état pour ses propres intérêts, fut surpris par cette machine(3) sous influences bourgeoises et perdait le pouvoir de ses mains. 

 

0) L´exemple pris ici par Lénine se rapporte a 100 % a la situation de la Tunisie en janvier

    2011.

1) Principe premier qu’on tire a partir des faits réels admis.

2) Prolétariat est le nom politique de la classe de ceux qui fournissent un travail productif    et  exploité.

3) La machine de l’état est un composant de trois éléments et demi qui forment l’état: le ministère de l’intérieur, de la défense, de la justice et l’administration exécutive.

 

 Par Ali Computer, le 22.06.2012

 

 Réevolution et contre-revolution dans l´aire arabe (suite)

 

 Par A. Computer   Paderborn le 22.05.2012

 

SYRIE: La révolution du peuple Syrien est la lutte du peuple appauvri par  les guerres impérialistes et sionistes dans cette région, elles visent que la déstabilisation des pays du moyen orient riches en produit énergétique et en position géopolitique, pour ce faire, l'impérialisme a forgé un pays spécial pour la frappe et l'instabilité dans le monde, à savoir l'état d'israel.

L´impérialisme américain et Européen, avec l´existence de l´état sioniste forment ainsi le plus grand clan terroriste du monde civilisé. En créant la guerre de civilisations, cet ensemble criminel appuyé par quelques pays arabes comme l´Arabie Saoudite, le Qatar ne peuvent s'imposer sans telles conditions géopolitiques à leur domination, au bouleversement d´âmes et d'esprits dans la région, tandis les Phéniciens, resteront les maîtres de la culture arabe et donc d'une défense inépuisable, après un an de lutte en Syrie, ils maîtrisent encore la situation qui a été déja marquée par des invasions historiques successives visant la conquête entière de la région (Syrie, Liban, Palestine, Jordanie, l´Iraq, l Iran).

Les forces de l'OTAN spécialisées par israel à la déformation des faits réels, leurs  services de renseignement font les maitres du mensonge,  contre ceux qui ne s’alignent pas à leur politique de désastres humanitaires seront soumis à la guerre, leurs terres brûlées, mais avant de passer à l'attaque, la mission de la mystification prépare le monde des médias aux accusations théâtrales comme dans leur passé, voire les terroristes ou peuple de l´axe du mal, qui, au cours des années leur fera vraiment montrer le mal de cet axe, ainsi qu'à  leurs serviteurs, à savoir les philistins de l'OTAN, les Saouds et Qataris qui seront par leur incapacité, la proie du vampire du pétrole: 

Les USA ont atteint le déficit de leur balance commerciale actuellement 16 billions de dollars.

La victoire du gouvernement est comme un coup de massue sur la tête pour les dirigeants de Riyad et de Doha qui ont dépensé, selon des experts des milliards pour détruire Bagdad et Damas, seuls, précurseurs d ´ALI EBI TALAB.

 Les pétro-monarchies saoudiennes et Qataristes dépensent des dizaines (30-40) milliards de dollars pour entrainer et financer les gangs terroristes, les mercenaires de toutes origines  en Syrie et les armer afin d´acheter des positions régionales et internationales soutenant l'alliance de guerre déclenchée contre le centre de la civilisation arabe, Damas.

Pendant la guerre de l'Irak, Les israeliens sionistes prétendaient "ils  

n' avaient pas en 1991 intervenu pour la prise de Bagdad ", mais oui ils ont participé a la guerre a l'aide de 600 avions portant le cigle de l'Arabie Saoudite, faisant des génocides inoubliables et des dévastations matérielles et culturelles surtout des viles, vols du musée de Bagdad, une des empreintes de la civilisation arabo-musulmane. telles séquences ne peuvent être accomplies par un peuple de culture avancée, leur barbarie a déjà fait le traçage de leur déclin économique et social au cours de cette crise, mais a la fin, la taupe les attend, la guerre civile qui ont projetée chez les arabes se fera sans merci aux USA , entre les états d´Amérique qui entrainera la dispersion, le retour de la population décomposée israélite à leur origine, ensuite la faillite de l'état provisoire sioniste.

       Ce qui provoquera la colère des dynasties des Séoud et des Thani est le fait que les réformes engagées par Bachar al-Assad vont transformer la Syrie en en modèle meilleur qui a couté la vie certainement et inévitablement a des centaines de morts, dont la plus part causée par les armées secrètes de l´OTAN  qui existent aussi en Europe et qui assurent des attentats au compte de la gauche ou des Islamistes en faveur de

l´impérialisme.

certes le gouvernement syrien n´est pas le modèle satisfaisant, mais il  tranchera avec les systèmes tyranniques sionistes et absolutistes plus dangereux,  incapables de gérer leurs pétromonarchies soumises aux américains.

Cause de la guerre en syrie:Le projet de Nabucco (pipe-line) était censé concurrencer les projets russes. Initialement prévu pour 2014, il a dû être repoussé à 2017 en raison de "difficultés techniques". À partir de là, la bataille du gaz a tourné en faveur du projet russe, mais chacun cherche toujours à étendre son projet à de nouvelles zones.

Cela concerne d’une part le gaz iranien, que les États-Unis voulaient voir venir renforcer le projet Nabucco en rejoignant le point de groupage de Erzurum, en Turquie ; et de l’autre le gaz de la Méditerranée orientale : Syrie, Liban, Israël pour atteindre l'europe.

Sous la coalition de l´OTAN et de la CIA, cette coalition de mercenaires armées effectuent des manœuvres de guerre entre les différentes couches sociales dans les pays ciblés, jouissant  ainsi de leur supériorité militaire et du désordres  créé pour instaurer un nouveau régime qui leur convient, comme c´était le cas en Tunisie, Libye, Egypte et le Yémen etc..tout en imposant des directives dissimulées a travers leurs missionnaires (les ONG) et les ambassades, des slogans qui ne sont pas à l'origine de ces mouvements sociaux, mais d´une perspective impérialiste, visant la canalisation de la politique non revendiquée au sein des émeutes, transformant les revendications radicales du mouvement révolutionnaire en simples slogans bourgeois: dignité, démocratie, travail, slogans de manœuvres inattendues, imprévues.

 

 Ces choses ont été dissipées par les clans appartenant à la classe bourgeoise, c´est elle qui a monopolisé la dignité, la démocratie et le fruit du travail, un contenu vide pour ceux qui luttent pour se libérer, mais pour le reste privilégié,  ne sont que les conditions d´existence de la société capitaliste, tandis que les besoins vitaux du peuple arabe reposent sur une politique de Libération des masses opprimées par des mesures de socialisation des biens agricoles et du soin, de l´éducation et des terres, une perspective  inter-arabe imposera l'autodétermination de leur sort mais sans leur soumission a l´impérialisme (mondialisation, privatisation) a savoir, la voie dans l'économie nouvelle et hybride: des secteurs de l état (l´eau, énergie, éducation, soins et l´industrie lourde) , des coopératives  (agriculture, centres de distribution, moyens de  transport) et de sociétés privées non individuelles.

Mais sur le terrain Syrien la guerre continue, la tentative a échoué de désigner le Conseil de coopération du Golfe « dirigeant de la Révolution arabe » et organe de tutelle servant les intérêts israélo-américains au Moyen-Orient.

Une opération de propagande intervient principalement pour masquer les actions en cours qui ont commencé par les revendications de reformes, qui au cours desquelles s´ajoutant après des mois les manœuvres de l´OTAN  visant depuis longtemps le renversement du régime de Damas devenu puissant, dont son soutien au HISBULLAH du Liban est un coup de gifle à la gueule israelienne.


 Les marionnettes Turques:

L’Armée turque envisage d’entrer en territoire syrien pour y sécuriser une base rebelle sous prétexte de protection des civils. L’OTAN reproduirait ainsi ce qu’elle avait fait au Kosovo en violation du droit international, mais sans apparaître en première ligne. Cette nouvelle guerre pourrait trouver un semblant de légitimité internationale si elle était appuyée politiquement par un nombre significatif d’États, réunis le 2 avril lors de la Conférence des « Amis » du peuple syrien. L’OTAN pourrait ainsi se mesurer indirectement avec l’Organisation de coopération de Shanghai.

 

Des tentatives et des provocations faites par le régime Turc tout au long de la frontière,  provoqueraient l´intervention ciblée de l´OTAN, puisque la Turquie y est membre, mais il n´est pas dans ses intérêts de fabriquer un terrain de guerre en faveur de l´impérialisme, cela pourrait se répercuter sur elle même, le cas de l´Irak en guerre avec l´Iran poussé par l´alliance atlantique dans le désastre de l' autodestruction. 

Dans un entretien au Monde, Alain Juppé avertit qu’en cas d’extension de la guerre vers Israël, Paris se tiendrait aux côtés de Tel-Aviv, pour sa ration il vaut mieux que cette tete jupée se tienne nu devant les Grecqu

 

Un document secret

Nous venons de trouver un document parmi plusieurs qu'a recueilli notre camarade depuis  prés de 5 ans et qui justifie nos analyses dans "révolution et contrerévolution dans l'aire arabe" :

" Bush invité a  traiter a traiter avec les freres musulmans.

Les nouveaux conservateurs qui représentent la tête pensante de l’administration républicaine au pouvoir, a Washington ont conseillé aux sphères exécutif de la maison blanche et du département d’état d’établir des liens avec les divers mouve- ments apparus sur la scène politique égyptienne , dont en  particulier les frères musulmans qui accaparent l’avant-scène de l’actualité au pays des pharaons.

Une telle mesure, affirment-ils dans un document secret est de nature a éviter aux état unis d’être surpris par un éventuel changement du pouvoir politique au Caire.

L’Amérique ajoutent-ils , doit prendre les devants pour ne pas se trouver face a un pouvoir hostile.

Le document qui porte la signature de Garz Shmit chef du projet du nouveau siècle américain BINAC, l'un des   centres d’études les plus influents des nouveaux conservateurs recommande en meme  temps que l’octroie a l'aide US fournie  a l’Égypte prés de 2 milliards de dollars par an soit subordonné a  l’état d'avancement des reformes politiques et sociales dans  ce pays.  Il considère que l'amendement de la clause 76 de la constitution égyptienne, intervenue sous la pression des états unis est utile mais  ne constitue qu'une demi solution.

Les nouveaux conservateurs aujourd'hui sont le laboratoire d'idées de la maison blanche.

Leur camp regroupe les personnalités les plus  influentes du pouvoir, tels que Dick cheney vice président,  Donal Rumsfeld ministre de la guerre, Paul wolfwitz l'architecte de la guerre d'Irak, aujourd'hui a la tête de la banque mondiale Jebb Bush et bien d'autre faucons notoires.

Hier, aujourd'hui, mais demain?...

Hier

Ce que le Marhoum Ibnou Khaldoun au 14e siècle écrivait en tant que critiques fondamentales, etaient pour la plus part des Tunisiens largement dépassées, désormais, sa puissance philosophique liée à son caractère combatif, démontre après six siècles absolument la vérité qui pourrait blesser nos citoyens ou les guérir de leur pathogène encore permanent: Ils se rassemblent autour de ceux qui sont plus nombreux, indépendamment de leur perspective, vraisemblablement pour participer à la fête et non à la collaboration de leur développement social qui tendait déjà à son déclin, sa réponse fut: "Yejmaouhoum ettablou".

S'ils nient la critique, la critique de l'activité humaine aussi bien dans la vie sociale que dans  la vie politique, ils risquent de perdre la voie de l'évolution, comme c'est notre cas actuellement: Le Tunisien en général rejette tout genre de critique et cela provient du fait historique, lorsque la culture  arabo-musulmane  était à l'apogée, la vie sociale fleurissait, les critiques étaient rares et donc difficile à appliquer et dure à admettre, par conséquent cette tradition s'est imposée et maintenue jusqu'à nos jours.

 A cette hypothèse s’ajoute aussi la mentalité en tant que résultat des rapports de production qui ne peuvent suivre le rythme de la technologie du marché mondial, aujourd'hui les citoyens se mesurent souvent à l’échelle économique, socialement reconnaissent leur faiblesse  vis-à-vis du reste du monde technologique, ils se sentent menacés lorsqu’ils subissent des critiques, en conséquences, gare à ceux qui leur font des critiques car ils représentent  la négation de la matière.

  Les critiques d'Ibnou Khaldoun étaient une arme forgée, suivies d'aternatives1 consistant au dressage des espèces tordues, car le maitre de la philosophie dans son temps, restera certes pour ceux qui se basent sur le matérialisme historique, l'initiateur en la matière et en même temps, le créateur de la méthode dialectique, à savoir, la méthode d'analyse  de la dynamique de l'espèce humaine dans son évolution et son environnement ou elle vie.Ce qui se rapporte actuellement à la Tunisie, selon ses études faites surtout sur le citoyen, est du fait que nos citoyens  étaient bien longtemps avant lui,  divisés en trois  classes:

 1) La classe des maitres féodaux, celle qui occupait la plus part des richesses foncières et placée dans les artères de l'état féodal  à l'exploitation massive des paysans démunis et faisait l'entourage du gouvernement  féodal, qui dans le temps, était selon Ibnou khaldoun, les Mouafikoun (en accord avec la législation).

 2) La classe des cerfs, des paysans pauvres munis de leurs familles, soumis à la classe de leurs maitres féodaux aux travaux agricoles, n'obtenaient que dégressivement une part de la récolte (1/3, et puis 1/4 en leur ajoutant une petite somme d'argent, finalement en Afrique du nord ce système économique s'est rompu au paiement de l'ordre 1/5 de la récolte (Les khamès): devenus les Mounafikoun.

 3) Le reste de la population, un noyau de commerçants qui imposait des crédits  usuriers aux maîtres féodaux afin d’augmenter la production, il  voyaient en ce mode de production improductif par rapports à la demande du marché, trouvait la possibilité de passer outre ,  d'immigrer d'une région à l'autre et d’occuper plus de terrain à l’échelle capitaliste en ruinant les maîtres féodaux par leur financement, ce fut alors le début de la violence du marché, de l’argent, du capital qui organisait la lutte contre ce système d'exploitation féodal. De ce noyau, se sont développés en petits capitalistes usuriers, ils employaient l'usure contre les paysans, les maitres artisans ainsi que les prolétaires.      Ce noyau évoluait par sa nouvelle méthode de travail qui  reposaient sur la vente de produits mercantiles, dont la mobilité plus flexible à l'apparition du marché mondial, résultait au développement de la machine a vapeur, la forme future du capitalisme progressait jusqu’à la révolution armée bourgeoise à laquelle les révolutionnaires ( artisans, paysans et petits prolétaires) furent aussi chassés de  la scène politiques :" Les mouhejiroun".

Ibnou  Khaldoun observa d'une façon critique la dynamique de cette société de classes en faisant des remarques divers, celles des gens qui tiraient du profit du régime féodal  et youwafikoun, mais celles des gens  qui ont peur et soumis au travail de leurs maitres,  younafikoun, tandis que ce noyau  avait la tendance du commerce et du capitalisme usurier, venait de naitre, mais sa perspective de la prise du pouvoir se basait sur les forces d'autres classes, celles des forces productives (paysans, artisans, ouvriers) qui devaient finir avec  le féodalisme et prendre le pouvoir, mais la bourgeoisie qui l'avait saisi, qui par son alliance se retournait contre les révolutionnaires avec violence et chassèrent  les "mouhejiroun".

Aujourd´hui

https://www.youtube.com/watch?v=PhIp6RBFX54

Notre Philosophe résuma la dynamique de cette société et remarqua:

 Wa aachirna êhlê hêdhê el koutri, fê wêjednê ennê, yêjmaaouhom ettablou wa toufarikouhom el aassa, rijelouhom joubêenê wa nissaouhom laaoub, ye imma ennê touwafik,ye imma ennê tounafik, ye imma touhêjir iddiar.

 Je l'écris de cette manière de façon que les pions  ne le comprennent pas.

Notre population réside dans la voie tracée pendant des décennies par le régime appartenant à des personnes qui n'ont jamais fait signe de gouvernement de cohérence nationale, il en résulte jusqu'à nos jours , les Mouwafikoun sont les membres du RCD, les Mounafikoun ceux qui ne  sont pas pour et leur applaudissaient, les Mouhejiroun ceux qui ne sont pas pour mais ne peuvent y résister, ils préfèrent quitter la région minée par les pions du RCD ou alors quitter la région, le pays pour aller vivre l’étranger . Ali Computer , Nürnberg le 11.09.2012

La suite de demain est à la page accueil le role décadent de l'état

Contre les opportunistes

1.      Ces thèses montrent, malgré les leçons tirées de la révolution Russe de 1917, l’absence chez nous de base théorique alors que la pensée matérialiste  historique et dialectique est encore lointaine après 95 ans. Désolé:

2.      "L'opportunisme, voilà notre ennemi principal. L'opportunisme des couches supérieures de la classe ouvrière, c'est un socialisme non prolétarien mais bourgeois. La preuve est faite par les militants du mouvement ouvrier qui appartiennent à la tendance opportuniste sont de meilleurs défenseurs de la bourgeoisie que les bourgeois eux-mêmes. S'ils n'avaient pas en mains la direction des ouvriers, la bourgeoisie ne pourrait pas se maintenir.

3.      L'opportunisme notre ennemi principal, et nous devons en venir à bout. Nous devons quitter ce congrès avec la ferme résolution de mener la lutte jusqu'au bout dans tous les partis. C’est là notre tâche essentielle.’’ Lénine.

4.      paru le 3.10.1920 dans "il soviet"   (journal de la gauche d'Italie dirigée par Amadeo Bordiga).

5.      Ce n'est pas l'histoire du régime du RCD ( dirigé par une élite d’intellectuels ) en Tunisie qui le prouve par sa domination totale sur les syndicats: La république démocratique d'Allemagne aussi, avec à sa tête un gouvernement social-démocrate appuyé par les verts, le prouve aussi, de même que le comportement du PCP après la prise du pouvoir suite à la révolte  du prolétariat portugais en 1974 (Gouvernement provisoire=alliance du général+PCP+PSP), de George Marchais au PCF en 1968 à Paris à l'égard de son gouvernement bourgeois. La preuve est faite enfin par l'expérience analogue du parti travailliste de la grande Bretagne et des états unis.

6.      Lénine, là de même.

7.      ‘’ Le rôle de l'internationalisme est la base de défense du mouvement révolutionnaire:

8.       De même que, pour vaincre la bourgeoisie, les communistes1 ont besoin dans leur pays avant tout d'un parti fort, puissant, centralisé, d'un parti coulé d'un seul bloc, de même il est temps de se mettre au travail pour créer une telle organisation à l'échelle internationale, nous luttons contre la bourgeoisie internationale, contre un monde d'ennemis armés jusqu'aux dents, donc nous devons posséder une organisation internationale de fer qui sache battre partout l'ennemi, qui sache garantir à tout moment à n'importe lequel de ses détachements l'aide la plus grande possible, qui puisse affronter l'ennemi  contre lequel elle doit se battre dotée de tous les moyens organisationnels d'attaque et de défense" 

9.       Ces deux thèses  sont évoquées par Lénine au II. Congrès mondial de la 3. Internationale 19.07.1920 à Petrograd, citation exacte avec celle du protocole du congrès.

10.  1)  Contre la dégénérescence de Moscou stalinienne  dès 1926:   Le socialisme, après la période de transition, donc   de transformation des rapports de production, est le début du communisme qui  est la société sans classes, donc sans guerres, basée sur la production et distribution collectives de produits sociaux non mercantiles, le  marché est aboli, les  moyens d’argent également, le travail calculé, coordonné et la conscience de classe font la structure de la propriété commune .

11.  Nous les recommandons actuellement à tous ceux qui ont la nécessité de la lutte prolétarienne et à ceux qui se dissimulent derrière les barreaux du réformisme  couvrant la ligne politique RCDiste échouée ou à ceux qui souhaitent le remodeler a leur façon, de quitter la scène de l'opportunisme et se placer sur le terrain des masses laborieuses distinctes des masses populaires dont leurs intérêts contredisent certes ceux du salariat, car la révolution n’est pas l’anarchie de Bakounine ou de la bande à Bader mais toute œuvre scientifique qui transformera tous les rapports économiques et sociaux de l’ordre capitaliste à celui des soviet donc aux conseils des ouvriers les plus décidés, les plus conscients, les plus actifs aux revendications     .

12.  Le parti révolutionnaire ne peut représenter tous les intérêts des masse populaires, il risque de tomber dans la voie de la démocratie, qui est la seule condition du développement capitaliste.

eur Notant que l'Afrique du nord n'est plus un pays féodal (aktaiia, mode de production tertiaire) pour revendiquer la démocratie,  qui ne fait ni nourrir la population, ni la libérer, mais elle exprime le développement de l’économie mercantiliste qui aboutira aujourd’hui à la dégénérescence du modèle de l'état occidental.

13.  Ce modèle, à travers  lequel des faiblesses structurelles bourrées de contradictions de classes sont en observation permanentes par les uns et les autres, s’associe aux multiples mécanismes politiques pour se maintenir au pouvoir, à savoir les duels parlementaires, les mensonges de la prochaine relance économique entraînant la violence publicitaire, les manœuvres  syndicales et la seule cartouche efficace à la manipulation des faits réels qui est la sainte DEMOCRATIE, la mystification suivie de dictas extrêmement  flexibles à toute situation, quelque soit son caractère, cette démocratie doit même créer la guerre en période de crises économiques,  mais toujours est-il en faveur du mercantilisme, du marché fabuleux  stagnant: Il faut créer des faux besoins à l’échelle infini, pour que ce système survive, sans prendre en considération ni du durcissement de la vie des pauvres exploités, ni de l’impact à l’environnement.

14.  La conclusion de STUART est profondément juste << dans le passé, les hommes étaient forcés de travailler parce qu'ils étaient des esclaves des autres hommes, maintenant, les hommes sont forcés de travailler parce qu'ils sont des esclaves de leurs propres besoins>> leurs besoins manipulés. Alors c'est le rôle de la démocratie qui ne vise que d’apaiser la situation d'exploitation des pauvres dans l'obligation de régénérer des besoins, mêmes fantaisistes, une des conditions primordiales du développement du marché ( du libéralisme des libéraux) sans aucun souci concernant la détérioration de la nature, notre mère si belle et si complexe que le capitalisme ignore devant la loi de la valeur : notre ennemi.

15.          Nos conclusions réfutent seulement la classique théorie anticapitaliste : La lutte pour la libération de la classe salariale contre le système économique, contre cet ordre social régnant et non pas contre quelques individus, représentants du capital soumis eux même à ce monstre de l’esclavage moderne.

16.         Nos gauchistes ne sont que des gens dépourvus de toute théorie socialiste, ce qu'il leur reste n'est rien d'autre  que de renoncer à la lutte du salariat dans l'impasse capitaliste, puisqu'ils prétendent que nous n'avons pas de salariat généralisé: Ils préconisent certainement le généraliser, ils doivent donc soutenir vivement la bourgeoisie?  Leurs discours ne font que réfuter les slogans infiltrés par les pions de l'OTAN tels que: Liberté : qui est illusoire dans cette société, travail : l’esclavage moderne qui diminue, dignité : qui n’existe nul part.

17.        Nous avons un prolétariat qui existe au sein du secteur touristique, industriel, agricole, ces trois secteurs représentent un travail productif, le tourisme renferme la transformation de plusieurs marchandises (les aliments,boissons,lits, l’effet de la mer et du soleil) en une seule marchandise, celle de la reproduction et le maintien de la force de travail en tant que force productive vivante disposée aux capitalistes des pays dominants, leur force en majorité prolétarienne vacancière, doit se régénérer chez nous pour reprendre son activité plus productive, voilà le sens de la productivité dans le tourisme.

18.  En outre, La prorogation du délai de paiement de chaque jour travaillé des salariés jusqu’à 35 et 40 jours n’est  pas une question d'abus de liberté des riches envers leurs salariés uniquement, ce retard de n jours fait multiplier le capital variable par rapport au capital constant, ce qui  justifie ainsi leur enrichissement rapide et démocratique qui est le résultat  de  leur production issu de cette force productive salariale.

19.  Le travailleur agricole reçoit son salaire comme l'ouvrier de l'usine. Alors ceux qui prétendent l'inverse, ne sont que des petits bourgeois dont la trahison de leur tendance présente le partage du grand gâteau du pouvoir qu’ils ne peuvent accaparer qu’en trompant, manipulant la classe productive salariale.

Lundi soir, Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche en France, en visite en Tunisie.

Jean-Luc Mélenchon appelle les Tunisiens à ne pas signer l’accord dit «privilégié» avec l’Union Européenne

«C’est votre condamnation à la mort lente», a-t-il lancé, précisant qu’il s’agit d’un accord déséquilibré qui accablera la société tunisienne de pauvreté. 

Le système européen est entré en récession en raison des décisions politiques et toute l’Europe est condamnée à l’austérité», a-t-il fait remarquer, indiquant que la chaîne du néolibéralisme va craquer en Europe et en premier lieu au sud (la Grèce, l’Espagne, l’Italie, le Portugal, la France) qui est directement en face du Maghreb. » 

La révolution tunisienne est universelle, a déclaré, lundi soir, Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche en France, en visite en Tunisie.


je lui réponds, en tant que chef du parti, qu'il n'y a pas eu de révolution en Tunisie, d'une révolte oui qui a été transformée en mouvement démocratique uniquement contre le parti du RCD, appliquée suite aux les rapports de force de Janvier, voire le changement du camp de la peur, ensuite la dictature de la bourgeoisie s'est dissimulée par la mystification de l'armée et ses organes sous forme de coup d'état militaire en douceur dirigée par l'agence AFRICOM pour imposer un gouvernement civile pro USA, que nous définissons démocratique contenant ces deux phénomènes : Mystification et dictature du capital.

 

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Quand le Gladio fut découvert dans les États Européens…

par Daniele Ganser

LES ARMÉES SECRÈTES DE L’OTAN (II)

Nous poursuivons la publication par épisodes de l’ouvrage de référence sur les réseaux stay-behind de l’OTAN. Dans ce second chapitre, l’historien suisse Danièle Ganser retrace les découvertes en cascades qui révélèrent l’existence de cette organisation clandestine dans toute l’Europe de l’Ouest et au-delà et le silence qui recouvrit immédiatement ce scandale. La question posée alors par le Parlement européen était de savoir si les institutions démocratiques n’étaient qu’une façade derrière laquelle les Anglo-Saxons manipulaient les peuples d’Europe occidentale depuis un demi-siècle. Cette question reste toujours ouverte.

RÉSEAU VOLTAIRE 
 

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Fin 1990, le scandale Gladio éclate alors que le président français, François Mitterrand, prépare son opinion publique à l’entrée en guerre aux côtés des États-Unis en Irak. Il confie à son ministre de la Défense, Jean-Pierre Chevènement (bras croisés sur cette photo) le soin d’étouffer la vérité. Les citoyens doivent ignorer que depuis un demi-siècle, une structure militaire clandestine dirige les États ouest-européens à l’abri des institutions démocratiques.

Cet article fait suite à « Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio… »

 Les journalistes étrangers réunis au club de la presse de Rome à l’été 1990 se plaignaient de la frilosité de leurs rédactions vis-à-vis de la délicate affaire Gladio et de sa dimension internationale. En effet, il faut rappeler le contexte délicat dans lequel survinrent les révélations du Premier ministre italien Giulio Andreotti devant le Sénat le 3 août sur l’existence d’une armée secrète stay-behind créée par l’OTAN dans toute l’Europe de l’Ouest. L’édifiante allocution eut lieu le lendemain du 2 août 1990, jour de l’invasion du Koweit par le dictateur irakien Saddam Hussein. À Paris, Londres et Washington, rédacteurs en chef et conseillers militaires craignaient que ce scandale n’entache sérieusement l’image de nombreuses démocraties occidentales et surtout perturbe les préparatifs de la guerre du Golfe. Le 2 août à New York, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France, « effrayés par l’invasion du Koweït », avaient, avec l’assentiment de la Chine et de la Russie, fait adopter par le Conseil de Sécurité des Nations Unies la résolution 660, ordonnant « le retrait immédiat et inconditionnel de toutes les forces irakiennes des positions occupées au 1er août 1990 ».

En Occident et dans le monde entier, les médias étaient alors focalisés sur « la crise du Golfe » et relataient comment les USA, sous la présidence de George Bush senior, avaient engagé la plus grande opération militaire depuis la Seconde Guerre mondiale à la tête d’une coalition de pays rassemblant notamment l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, l’Italie et les Pays-Bas pour libérer le Koweït de l’occupation irakienne, au cours d’une opération baptisée « Tempête du Désert », en janvier et février 1991 [1]. Ainsi, les grands networks eurent simultanément deux étranges histoires à livrer au public : une guerre propre dans le golfe Persique et le scandale Gladio en Europe, qu’ils choisirent finalement d’étouffer [2].

Suite aux révélations du Premier ministre italien Giulio Andreotti, le scandale franchit les frontières de l’Italie quand, le 30 octobre, l’ancien Premier ministre socialiste de la Grèce Andreas Papandreou confirma dans le quotidien grec Ta Nea qu’il avait découvert, en 1984, une structure secrète de l’OTAN très similaire au Gladio italien dont il avait alors aussitôt ordonné le démantèlement. Des voix s’élevèrent pour réclamer une enquête parlementaire sur l’armée secrète et son rôle supposé dans le putsch des colonels de 1967 mais le gouvernement conservateur de l’époque ne donna pas suite. Le ministre de la Défense Varvitsiotis expliqua qu’un ancien attaché militaire grec à Washington qui avait travaillé pour l’OTAN examinerait les accusations mais annonça d’office : « Le gouvernement n’a rien à craindre » [3].

De Grèce, le scandale gagna ensuite l’Allemagne où, le 5 novembre, un parlementaire vert, Manfred Such, ayant pris connaissance de l’affaire dans le quotidien allemand TAZ, somma solennellement le gouvernement d’Helmut Kohl de s’exprimer sur l’existence soupçonnée de structures de type Gladio en Allemagne. Tandis qu’au ministère de la Défense allemand, on réfléchissait à la manière dont il convenait de traiter cette requête, la chaîne de télévision privée RTL provoqua l’indignation publique en révélant, au cours d’un reportage spécial consacré à Gladio, que d’anciens membres de la Waffen SS d’Hitler avaient fait partie de la branche allemande du réseau et que, dans de nombreux autres pays, des partisans de l’extrême droite avaient été enrôlés dans l’armée secrète anticommuniste.

La tension monta encore d’un cran lorsque le porte-parole du gouvernement allemand Hans Klein tenta d’expliquer, de manière confuse, que « le Gladio allemand n’était pas, comme on a pu le prétendre, un commando secret ou une unité de guérilla », et ajouta qu’il ne pouvait évoquer les détails à cause du secret-défense [4]. Les déclarations de Klein provoquèrent un tollé parmi les socio-démocrates et les verts de l’opposition qui y virent un tremplin à l’approche des élections fédérales. Le parlementaire Hermann Scheer, le spécialiste des questions de Défense du SPD, le parti social-démocrate allemand, compara ce mystérieux réseau à une sorte de « Ku Klux Klan », davantage voué à mener des opérations clandestines contre la population et l’opposition qu’à lutter contre une improbable invasion soviétique. Scheer insistait sur l’urgence de diligenter une enquête sur Gladio « avant qu’on puisse faire disparaître les preuves » [5]. « Cette affaire est du ressort du procureur général (Generalbundesanwalt) », expliqua Scheer, « car l’existence d’une organisation militaire secrète en dehors de tout contrôle gouvernemental ou parlementaire est totalement contraire à la loi fondamentale et relève, à ce titre, de la justice pénale » [6].

La suite se trouve à cette adresse http://www.voltairenet.org/local/cache-

LE SOCIALISME



Ts: Travail collectif social

Ds: Distribution de produits sociaux 

Cs: Consommateur collectif social

 Le socialisme est un modèle qualitatif Ts → Ds →  Cs, d´ou Ts=Ds= Cs, le travail collectif sera en mesure de satisfaire les besoins sociaux, ces derniers seront rassemblés dans des centres de distribution aux consommateurs collectifs, un mode de production direct, sans détour par le moyen de l´argent se rapprochant un peu a l´activité naturelle avant la création du moyen de circulation de produits: L'argent  qui est une marchandise portant la forme d'équivalence générale.

La lutte pour la qualité de vie de l´homme est hormis et fait l´objet de son programme historique qui se cristallise au cours de l'évolution sociale, à savoir un système de production basé sur la production de produits sociaux d’ordre non lucratif allant de la collectivité de production jusqu´a la distribution..

L’ensemble de la société contribue a ce processus ( enfants et vieillards non compris) en absence de tout échange de produits contre tout autre et de son contrôle bureaucratique et parasitaire , puisque l’argent n'aura plus de fonction, voire la disparition du salariat et donc du profit également, alors chaque membre d’un secteur fournit son travail social hebdomadaire- qui est égal par exemple a 4 heures par jour en Afrique du nord, 2 heures eu Allemagne, France, Angleterre etc… il reçoit de sa commune ce qu’il lui a donné, pour ce faire, par Exemple une carte électronique hebdomadaire mentionnant ses cordonnées et son travail hebdomadaire effectué qui sera utilisée dans les centres de distribution de produits, les plus modernes.

Tout monde peut effectuer les 4 heures par jour, donc tout le monde peut consommer, des cartes similaires à celles de la sécurité sociale en Europe,  qui sont déjà utilisées chez chaque médecin, ces médecins seront payés ensuite par la CNSS, il y a encore l'échange, soins contre paiement, tandis que nos producteurs reçoivront leurs propres produits qu'ils ont fabriqués et cultivés.

Puisque ce procédé fait sa validité parfaitement en ce sens, on le fera que généraliser d’un secteur a l’autre jusqu'à l’abolition du système monétaire en tant que moyen de circulation de marchandises sur le marché compliqué, dégénéré et magicien, (proverbe arabe: mets de l'argent sur le corps d' un mort, il sourit).

Le socialisme est le système social et non économique détruisant tout ce qui détruit l'homme et la nature.

Il détruit tout phénomène nuisant  à l'homme, la guerre est l' exemple des conflits des riches, un détour à la réalité, une défaillance purement économique, celle du marché en stagnation qui a causé mille massacres de populations différentes, de la nature, est-ce qu'il est acceptable de sacrifier des millions de gens rien que pour ouvrir de nouveaux marchés et sauvegarder le capitalisme?, les guerres sont faites uniquement pour enrichir les uns et démolir les autres (L'Iraq, Afghanistan, soudan, Libye, Tunisie, l'Egypte, Syrie, Vietnam, l'Afrique noire) en faveur de l’accumulation du capital.  

Mais notons que si les socialistes ne réaliseront pas cette nouvelle société humaine, le jour viendra ou les hommes n'auront plus le choix, ni d'autre alternative car l'évolution sociale se trouve sur cette voie, le dépassement de ce système économique sénile et atteindre un meilleur, certes de la collectivité sans échange, pensez un peu sur la transformation historique de l'argent: d'abord en or puis en argent, en bronze, cuivre, inox, en papier, en valeur numérique et pourquoi pas en carte électronique généralisée ciblant l'objectif.

*** Attention, Ou il n’y a pas eu de mode de production capitaliste, il n’y aura pas de passage au socialisme sans l´appui de la révolution  prolétarienne, l’exemple de la Russie en 1917 et de la Chine 1948, retaient encore prisonniers du féodalisme (Aktaﻉia) et donc doivent accomplir le développement capitaliste afin de pouvoir le dépasser dans les plus brefs delais, c´est un progrès en avant.  Lire Lénine tome 32 sur les impôts en natures , en allemand » tome 32 über die Naturalien Steuer »

 

Le chef du Mossad avait prédit l’enlèvement des trois jeunes

pour bombarder GAZA

Ce n’est pas un reproche au Mossad – il connaît son métier. Si bien même qu’il avait prédit, une semaine à l’avance, l’enlèvement des trois jeunes Israéliens qui a eu lieu le 12 juin dernier. Lors de la querelle à propos d’une éventuelle nouvelle loi de sécurité, le chef du Mossad, Tamir Pardo, avait posé cette question : « Que se passerait-il si, dans une semaine, on enlevait trois jeunes de 14 ans d’une des colonies ? » Gagné sur toute la ligne : exactement une semaine plus tard, trois jeunes Israéliens étaient effectivement enlevés. Hasard ? Ou le Mossad a-t-il lui-même mis en scène cet enlèvement ?

Car c’est tout de même bizarre. « Chaque fois que le gouvernement israélien se met dans l’impasse, ses ennemis accourent à la rescousse pour le tirer de ce mauvais pas », s’étonne Kevin Barrett, du site états-uniens Veterans Today. « C’est une marque de fabrique : les États-Unis exercent une pression sur Israël pour qu’il abandonne des colonies ou qu’il arrête la construction de nouvelles colonies... et aussitôt, une bombe explose ».

La communauté internationale met Israël le dos au mur, et hop, de nouveau une nouvelle bombe. La communauté juive d’Argentine devient anti-sioniste – et l’ambassade israélienne ainsi que le centre de la communauté juive de Buenos-Aires explosent. « Et maintenant, au moment où le monde entier applaudit la coalition palestinienne nouvellement réconciliée du Hamas et du Fatah, Israël devient fou ; trois jeunes Israéliens sont enlevés et Israél commence une brutale razzia en Cisjordanie ».  

Disparus comme si la terre les avait avalés

  Cela semble vouloir dire qu’Israël aurait mis en scène ce pseudo-enlèvement —mais, bien sûr, cela relève de la « théorie du complot »—. Pourtant : il s’est passé d’une manière un peu curieuse quand même, non, cet enlèvement ? Des médias alignés ont remarqué qu’on ne savait même pas de quelle sorte de « jeunes » il s’agissait : « élèves d’une école du Talmud » ? « Étudiants en religion » ? « Enfants de colonies » ? Ou tout cela à la fois ? De plus, il n’y avait ni de demande de rançon, ni revendication de l’action. Les jeunes avaient purement et simplement disparu sans laisser de traces.

Il n’y avait rien de plus que l’affirmation qu’ils avaient été enlevés. Mais était-ce exact ? Et pourquoi les ravisseurs ne donnaient-ils aucune nouvelle ? Et s’ils ne donnaient pas de nouvelles, quel était en fait le but de cet enlèvement ? Était-ce « juste comme ça », pour tuer des gens une fois de plus ? D’après le site Spiegel Online, on ne pouvait avoir aucune certitude sur l’identité des ravisseurs ; il n’y avait aucune « preuve concrète » que le Hamas soit en cause. Plus tard, le Hamas a nié toute responsabilité dans cet enlèvement.   Même pour nos médias alignés, il était clair que « les événements » tombaient très bien, politiquement, pour le Premier ministre israélien Netanyahu », d’après la TAZ. L’ « enlèvement des étudiants arrive à point pour Israël » citait aussi le Zürcher Tagesanzeiger : « l’enlèvement des trois jeunes est arrivé à point nommé pour Israël, selon l’expert du Proche-Orient Pascal de Crousaz. Et il n’apporte rien au Hamas. » Même le Deutschlandfunk a pris à partie l’ambassadeur israélien et lui a demandé : « On n’a pas de preuves, manifestement aucun indice clair, et pourtant, on sait déjà que c’était le Hamas ? »  

Une prophétie étonnamment exacte

  L’enlèvement et le meurtre des trois jeunes arrivait effectivement à point nommé pour la ligne dure du gouvernement israélien, pour compromettre le nouveau gouvernement de coalition des Palestiniens. Mais juste au même moment, la querelle faisait rage à propos d’un projet de loi qui doit interdire l’échanger de terroristes condamnés pour meurtre. Les soi-disant services de sécurité étaient contre cette loi.   Si l’on en croit le journal israélien Ha’aretz, le 5 juin 2014 a eu lieu une séance très remarquable du bureau de la sécurité, lors de laquelle le chef du Mossad Tamir Pardo « a essayé de convaincre les ministres de ne pas voter cette loi, car elle aurait pour conséquence de réduire le champ d’action du gouvernement lors de futurs enlèvements. » Pardo avait donné comme exemple l’enlèvement de 200 écolières par Boko Haram au Nigeria. De plus, le chef du Mossad avait, à cette occasion, « imaginé un scénario qui ressemblait étrangement au kidnapping des trois adolescents israéliens », écrit le journal. L’homme des services secrets avait alors demandé au ministre de l’Économie Naftali Bennett, « que ferez-vous si, dans une semaine, trois jeunes filles de 14 ans se font enlever dans une colonie ? Avez-vous l’intention de dire que nous avons une loi qui veut que nous ne libérions aucun terroriste ? » Une prophétie étonnamment exacte. « Tamir Pardo vient de gagner une place au panthéon des faux devins », ironise le Veterans Today.  

Le droit de mentir

  Faisons le calcul : la fameuse séance du bureau de la sécurité a eu lieu le 5 juin, et le chef du Mossad Tamir Pardo a « prévu » le dit enlèvement pour une semaine plus tard. Le 8 juin, la loi a été entérinée par le cabinet, contre la volonté des services secrets ; et le 12, on a annoncé l’enlèvement des trois jeunes. Donc exactement une semaine après la menace de Pardo.

Les « complotistes », qui ont eu encore une fois du grain à moudre, n’ont pas été les seuls à trouver cela suspect. « Des responsables des Nations-Unies et des autorités palestiniennes ont fait remarquer qu’Israël pourrait avoir construit de toutes pièces l’histoire des trois jeunes enlevés par le Hamas – Eyal Yifrach, Gilad Shaar et Naftali Frenkel », écrivait encore Israel Today le 18 juin. Et le célèbre contestataire Gilad Atzmon s’exprimait ainsi le 19 juin : « Il n’y a pas de preuve claire que les trois colons israéliens ont été enlevés. Plus le temps passe, plus on voit d’analyses considérant que cette nouvelle affaire est encore une opération sous faux pavillon menée par les Israéliens. Cela fait penser à la devise du Mossad :"Fais la guerre en trompant l’ennemi". Pendant que nous analysons les indices à notre disposition, nous constatons que "l’enlèvement" donne à Israël une occasion de frapper brutalement les chefs et les civils palestiniens. » En bref : cette histoire de kidnapping n’est pas bien passée – même pas auprès des médias alignés. Plus les doutes augmentaient, plus les Israéliens cherchaient d’urgence des preuves.

Et puis voilà, le 30 juin 2014, on a tout à coup trouvé les adolescents morts. Et donc, qui les a tués ? Quand même pas le Mossad ? Pas forcément. Car les critiques doutent de l’enlèvement lui-même. Peut-être les services secrets israéliens se sont-ils contentés d’un événement médiatique – c’est-à-dire de facto d’une mise en scène. Des témoins ont fait remarquer le manque de larmes et, semble-t-il, des civières vides lors de la cérémonie des obsèques, et considèrent qu’il ne s’agissait que d’une représentation.   D’après l’armée israélienne, la voiture des ravisseurs a été retrouvée, ainsi que du sang et des douilles sur les sièges. N’oublions pas cependant que tout militaire, sur la terre, a non seulement le droit de tuer, mais aussi de mentir. Le lendemain de la découverte des cadavres, le 1er juillet, les autorités on présenté une nouvelle preuve : l’enregistrement d’un prétendu appel au secours des jeunes, jusque-là « tragiquement négligé », selon le The Jewish Daily Forward : « Ils m’ont enlevé » est censé avoir dit un des adolescents sur son portable. Puis des cris et des coups ; enfin des tirs étouffés. Puis on n’entend plus que l’autoradio chantonner. Ça a l’air vrai, non ? C’est à voir. L’appel n’a eu aucune suite, car les téléphonistes de la police, selon le Jewish Daily, ont cru à un faux. Ou, comme l’exprime un commentateur sur le portail internet du Jewish Daily : « Lorsqu’il y a un appel suspect, on devrait d’abord consulter le protocole, puis punir sévèrement toute personne de plus de 12 ans qui se permet de passer des faux appels aux services de la sécurité. »    

Gerhard Wisnewski

Traduction 
Hélène

Syrie : Le massacre des innocents et ses nouveaux objectifs !

Aux dernières nouvelles, en ce Lundi 29 juillet 2013, c’est au minimum 210 citoyens syriens civils et militaires qui ont été exécutés lors du massacre commis le 26 Juillet par les groupes terroristes armés à l’encontre de la population de  Khan al-Assal, localité située à l’Ouest d’Alep, 75 civils seraient toujours retenus prisonniers, 65 personnes seraient toujours sous les décombres des maisons qu’ils ont bombardées et 75 autres seraient toujours assiégées.[1][2], [NdT]. 

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Lorsque les Frères Musulmans se sont lancés vers la conquête du pouvoir en Syrie, ils ont bien été obligés de constater que le peuple syrien qui les a expérimentés depuis des décennies n’a pas oublié leurs forfaits et n’est pas prêt à se laisser abuser par leurs slogans islamistes [3]. Réticence qu’ils ont cru pouvoir vaincre en brûlant les étapes par les pires violences et mensonges à répétition pour susciter l’empathie censée mener à une intervention militaire internationale en Syrie. Falsifications incessantes devenues arguments pour tous les intervenants cherchant à fracasser le rôle central et stratégique de la Syrie dans sa lutte contre le projet US-sioniste de remodelage du Moyen-Orient, l’argument choc étant « Le régime tue son peuple ! ». Argument qu’ils ont préfabriqué avec les régimes arabes et leurs alliés régionaux et internationaux pressés de les voir se saisir du pouvoir pour mettre à exécution leurs accords passés avec l’Occident [4] [5].

Après avoir transformé en « sédition armée » les aspirations populaires légitimes auxquelles l’Etat syrien a entrepris de répondre par la mise en route immédiate d’un ensemble de réformes de la gouvernance politique, ils ont délibérément réagi selon un « plan préétabli » visant à saboter tout processus réformateur, et se sont employés à refuser tout ce qui allait dans la direction voulue par le peuple syrien et par le Président qu’il s’est choisi. C’est pourquoi ils n’ont cessé de fixer des conditions incompatibles avec la volonté populaire. C’est pourquoi ils refusent toujours de se soumettre aux suffrages des urnes, prouvant par là qu’ils savent parfaitement quelle quantité négligeable ils représentent au sein d’un peuple qui, dans sa très grande majorité, refuse de leur remettre les rênes du pouvoir pour la bonne raison qu’il est parfaitement conscient de leurs manœuvres, de leur refus de toute altérité, et de leur prédisposition à travailler avec l’étranger contre les intérêts de la nation et de la patrie.

Face à ce refus, les Frères Musulmans occasionnellement soutenus par les forces takfiristes issues du wahhabisme, par les forces d’Al-Qaïda, d’Al-Nosra et de toutes leurs suites, se sont mis à massacrer le peuple syrien pour ensuite en rejeter la responsabilité sur le gouvernement syrien. Ceci, pour atteindre trois objectifs :

1. Diaboliser l’État syrien en conformité avec le slogan qui veut que « le régime tue son peuple ».

2. Pousser les Syriens récalcitrants à se désolidariser de leur gouvernement légitime pour devenir de la « chair à canon » au service des terroristes décrits comme de respectables révolutionnaires.

3. Émouvoir l’opinion mondiale sur « le triste sort du peuple syrien » et ainsi réussir à constituer une coalition internationale solidaire et complice qui répondrait à leur besoin de militariser leur prétendue révolution sous le noble prétexte de la légitime défense.

Objectifs largement atteints grâce aux médias qui ont dépassé leurs espérances en allant jusqu’à inventer d’autres massacres puisés dans la collection des images du Liban, de l’Irak ou de l’Afghanistan ; images de massacres perpétrés par l’Otan, Israël ou Al-Qaïda, venues illustrer les prétendus « crimes du régime syrien » [6].

Oui cette campagne médiatique mensongère a largement atteint ses objectifs puisqu’un grand nombre de citoyens sincères sont tombés dans le panneau, ce qui a permis aux Frères Musulmans et Cie de passer à l’étape supérieure de l’exploitation des massacres dont les deux plus importants objectifs sont :

1. Punir les citoyens  syriens qui ont résisté à la désinformation et sont restés fidèles à leur État et à leurs instances dirigeantes tout en continuant à travailler pour sauvegarder la vie et la productivité du pays. D’où les attentats aux voitures piégées à tout bout de champ, notamment à Alep et à Damas, procédé autrement plus facile et plus rapide pour perpétrer leurs massacres.

2. Plonger les Syriens dans un  environnement de stress et de tristesse et les maintenir sous pression jusqu’à création des conditions compatibles avec une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU – ou de toute autre instance décisive en matière de paix et de droits humains – condamnant l’État syrien au profit de la soi-disant révolution syrienne.

Cette deuxième étape a certes réussi à faucher encore plus de vies et à semer encore plus de destructions, mais elle n’a pas réussi à atteindre ses objectifs essentiels. Sur le plan interne, après chaque massacre le peuple syrien s’est relevé pour remettre son pays sur les rails et repartir encore plus convaincu de ses choix. Sur le plan international, et malgré le fait que « la communauté des agresseurs » ait réussi à faire voter certaines résolutions iniques, elle n’a pu obtenir le mandat tellement attendu pour intervenir directement en Syrie. À la prise de conscience du peuple syrien sont venues se joindre celles des dirigeants russes et chinois, leur double véto au Conseil de sécurité ayant en quelque sorte freiné « la diplomatie des massacres US-sionistes » malheureusement servie par des Arabes et des Musulmans !

Et maintenant, suite à ces ratés, suite aux défaites infligées par le peuple syrien et son armée, suite à la détermination de ses alliés, suite à la dépression qui s’est emparée des Frères musulmans à commencer par l’Égypte, et suite à la dernière « étape saoudienne » correspondant à la remise du dossier syrien entre les mains des services secrets saoudiens, les massacres bénis par la communauté des agresseurs semblent devoir atteindre de nouveaux objectifs !

Pour s’en convaincre, il suffit d’observer les derniers en date : celui de Germana [80 morts] et celui de Khan al-Assal qui a coûté la vie à plus de 200 citoyens civils et militaires. Ce dernier massacre ayant à l’évidence les objectifs suivants :

1. Dissimuler le crime des terroristes qui ont usé de l’arme chimique dans cette même localité en Mars 2013 et brouiller les pistes de telle sorte que la commission de l’ONU chargée de l’enquête [7] ne puisse pas accomplir son travail, enquête demandée par l’État syrien et mise en panne par les USA qui ont cherché à exploiter la situation pour que leurs services de renseignement pénètrent le terrain comme cela s’est passé avant l’invasion de l’Irak sous le fameux prétexte de la recherche d’armes de destruction massive ; prétexte que la Russie semble avoir démoli [8] !

2. Répandre la terreur parmi les civils et les militaires pour les pousser à abandonner le combat, ce qui rappelle la tactique de la Haganah : « Tue une personne, tu feras fuir dix autres, tu terroriseras une centaine de plus, et ainsi tu atteindras le territoire convoité et l’occuperas sans combattre ». Les groupes terroristes sévissant au Nord de la Syrie sommés par l’Arabie saoudite – de l’aveu même de leurs propres chefs [9] – d’occuper Alep au plus vite pour assurer le « rééquilibrage » des forces sur le terrain avant toute négociation d’une solution politique de la crise syrienne [10] n’avaient plus qu’à adopter cette même tactique sioniste pour obéir aux ordres dans le plus bref délai possible.

Malgré l’immense douleur et l’horreur de ce massacre à Khan Al-Assal, nous disons que cette troisième étape d’escalade de la terreur ne donnera pas de meilleurs résultats que la précédente. D’une part, la Syrie et ses alliés ne tomberont pas dans les pièges tendus par les maitres terroristes américains ou saoudiens. D’autre part, le peuple syrien, son armée, et son gouvernement sont déterminés à se battre et à se défendre jusqu’à la victoire. Quant au prétexte éculé des ADM, en l’occurrence les armes chimiques, nous pensons que les preuves qui pourraient être avancées par la Syrie et celles recueillies par la Russie ou sur le terrain suffiront pour condamner les terroristes.

Pour finir, ceux  qui imaginent occuper  Alep pour en faire la « capitale du terrorisme » doivent se préparer à perdre leurs illusions. L’armée syrienne se prépare. Plus que quelques semaines avant d’écraser l’abomination terroriste comme cela s’est passé à Al-Qusayr, à Homs et ailleurs. Plus que quelques semaines avant de nettoyer les quartiers encore infestés !Dr Amin Hoteit 29 /07/ 2013

[1] Mass execution of Syrian Soldiers coincide with CW investigation -

http://www.youtube.com/watch?v=MBnVWOI5PMM [2] Derniers détails sur les massacres à Khan AlAssal

http://www.tayyar.org/Tayyar/News/PoliticalNews/ar-LB/massacre-3asal-khan-zek-135.htm

[3] Syrie : Vous, les réactionnaires, vous avez échoué !

http://www.mondialisation.ca/syrie-vous-les-reactionnaires-vous-avez-echoue/5315297

[4] Un accord secret entre Obama et les Frères Musulmans pour céder 40% du Sinaï à Gaza?

http://www.europe-israel.org/2013/07/un-accord-secret-entre-obama-et-les-freres-musulmans-pour-ceder-40-du-sinai-a-gaza/

[5] Et pour 8 milliards de dollars !

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=rH25EE_SjpE

[6] BBC News uses ‘Iraq photo to illustrate Syrian massacre’

http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/middleeast/syria/9293620/BBC-News-uses-Iraq-photo-to-illustrate-Syrian-massacre.html

[7] Arrivée à Damas des experts de l’ONU pour les armes chimiques (AFP)

http://www.lepoint.fr/monde/arrivee-a-damas-des-experts-de-l-onu-pour-les-armes-chimiques-afp-24-07-2013-1707841_24.php

[8) Vidéo / Syrie: les rebelles ont utilisé du gaz sarin affirme M. Vitali Tchourkine, ambassadeur de la  Russie auprès de l’ONU, 

http://article.wn.com/view/2013/07/26/Syrie_les_rebelles_ont_tue_150_soldats_du_regime_a_Khan_alAs_e/#/video 

[9] Offensive imminente des rebelles à Alep à la demande de Riad

http://www.latribune-online.com/monde/85791.html

[10] Syrie : Alep ou le « déséquilibre » fabiusien !

http://www.mondialisation.ca/syrie-alep-ou-le-desequilibre-fabiusien/5338848

 

Le Docteur Amin Hoteit est libanais, analyste politique, expert en stratégie militaire, et Général de brigade à la retraite.

La bande de criminels politiques

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Ignorant le droit international, le président états-unien, Barack Obama, met au point sa campagne de bombardements aériens en Syrie avec ses alliés du Golfe (New York, 23 septembre 2014).

La campagne aérienne des États-Unis en Irak et en Syrie laisse songeur : on ne saurait détruire un groupe terroriste exclusivement par des bombardements aériens. En Irak, les États-Unis et le CCG ont couplé leurs actions avec celles de troupes irakiennes ou kurdes au sol. En Syrie, ils ne disposent d’aucune force sérieuse pour lutter contre l’Émirat islamique. Et même dans ce cas, « ces bombardements ne sont pas capables d’affecter les capacités de l’Émirat islamique ou ses opérations dans d’autres régions d’Irak ou de Syrie », selon le général William Mayville, chef des opérations à l’état-major états-unien [1].

Au demeurant, et malgré les déclarations officielles, l’Émirat islamique est une création des États-Unis et du CCG, qui sert leurs intérêts et n’a pas démérité : 
• En mai 2013, le sénateur John McCain venait illégalement en Syrie rencontrer l’état-major de l’Armée syrienne libre (modéré), dont Abou Youssef, alias Abou Du’a, alias Ibrahim al-Baghdadi, l’actuel calife Ibrahim (chef des extrémistes) [2]. 
• En janvier 2014, Reuters révélait que le président Obama avait convoqué une séance secrète du Congrès au cours de laquelle celui-ci vota le financement et l’armement des « rebelles » en Syrie, y compris ceux de l’Émirat islamique jusqu’en septembre 2014 [3]. Il s’agissait bien d’une séance secrète et non pas simplement à huis clos. L’ensemble de la presse états-unienne ayant respecté la censure de cette information. 
• Fière de cette reconnaissance la télévision publique saoudienne revendiqua alors le fait que l’Émirat islamique était dirigé par le prince Abdul Rahman al-Faiçal [4]. 
• De son côté le chef du renseignement militaire israélien, le général Aviv Kochavi, mettait en garde face à une multiplication des combattants anti-Syriens et révélait que les membres d’Al-Qaïda, dont ceux de l’Émirat islamique (qui n’avaient pas encore divorcé) étaient entraînés [sous contrôle de l’Otan] dans trois camps en Turquie, situés à Şanlıurfa, Osmaniye et Karaman [5]. 
• En mai 2014, l’Arabie saoudite livra à l’Émirat islamique des armes lourdes neuves achetées en Ukraine et quantité de Toyota neuves pour envahir l’Irak. Le transfert fut assuré par un train spécial affrété par les services secrets turcs. 
• Le 27 mai, Massoud Barzani, président du gouvernement régional kurde d’Irak, se rendait à Amman pour coordonner l’invasion de l’Irak entre les Kurdes irakiens et l’Émirat islamique. Une réunion supplémentaire se tenait, toujours à Amman, avec de nombreux partenaires sunnites, le 1er juin [6]. 
• Début juin, l’Émirat islamique et le Gouvernement local du Kurdistan passaient à l’attaque. L’Émirat islamique, conformément à sa mission, semait la terreur de manière à réaliser le nettoyage ethnique que l’armée des États-Unis avait été incapable de faire en 2003. Ainsi se réalise le plan de l’état-major états-unien, adopté en 2001, de remodelage du « Moyen-Orient élargi ».

Il n’y a donc aucune raison pour les États-Unis de détruire l’Émirat islamique, sinon la mort médiatisée —et suspecte— de trois de leurs ressortissants, qui ne saurait justifier ce déluge de feu.

S’il est clair que la cible principale de cette campagne aérienne n’est pas celle qui est annoncée, personne n’est capable de dire précisément ce qu’elle vise à détruire. Tout au plus peut-on affirmer que les États-Unis et leurs alliés du CCG ont bombardé des bâtiments vides à Rakka —qui avait été évacuée deux jours auparavant par l’Émirat islamique—et une douzaine de raffineries à l’Est de la Syrie.

Bombardement d’une raffinerie syrienne par l’armée de l’air états-unienne, le 24 septembre 2014. 
Les raffineries sont parmi les investissements industriels les plus coûteux.

Que viennent donc faire ces raffineries dans une guerre prétendument livrée contre le terrorisme ? Selon le Pentagone, elles étaient contrôlées par l’Émirat islamique et lui rapportait de gros revenus.

Cette réponse est évidemment fausse. Lorsque des États sous embargo tentent de vendre du gaz ou du pétrole sur le marché international, ils n’y parviennent pas. Mais l’Émirat islamique le fait, malgré les résolutions 1373 (2001) et 2170 (2014) du Conseil de sécurité. De notoriété publique, il vole des hydrocarbures en Irak et en Syrie, les achemine par pipe-line jusqu’au port turc de Ceyhan, d’où ils sont transportés en Israël par les pétroliers de Palmali Shipping & Agency JSC, la compagnie du milliardaire turco-azéri Mubariz Gurbanoğlu. Au port d’Ashkelon, les autorités israéliennes fournissent de faux certificats de provenance du gisement d’Eilat, puis ils sont exportés vers l’Union européenne, qui fait semblait de les croire israéliens.

Surtout, la même filière servant également à exporter le gaz et le pétrole volés par le gouvernement local du Kurdistan irakien, les États-Unis et le CCG s’ils agissaient en application des résolutions 1373 (2001) et 2170 (2014) devraient également attaquer le Kurdistan irakien. Au contraire, ils le soutiennent (non pas contre l’Émirat islamique, mais contre le gouvernement central de Bagdad) [7].

Le bombardement de ces installations ne peut donc se comprendre que comme la volonté de priver la Syrie de ses capacités de raffinage lorsque la paix sera revenue.

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Le prince Khaled, fils de l’héritier du trône des Séoud, le prince Salman, participe au bombardement de la Syrie aux commandes d’un F-15.

Il n’échappe à personne que dans cette affaire, les États-Unis s’appuient sur des membres du Conseil de coopération du Golfe, et particulièrement sur l’Arabie saoudite. À ce sujet, s’il est clair que les avions saoudiens ne décollent pas de leur pays, l’information publiée par les médias iraniens selon laquelle ils sont basés en Israël n’est toujours pas recoupée, mais probable.

Nous avons souvent noté que l’un des buts principaux de la guerre contre la Syrie réside dans le contrôle de ses gigantesques réserves de gaz naturel et dans celui de son territoire par lequel pourrait passer soit un pipe-line en provenance d’Iran, soit son rival, en provenance du Qatar et d’Arabie saoudite.

Or, depuis la résistance de la Novorussia et le soutien que lui apporte la Fédération de Russie, l’Union européenne tente de s’affranchir de sa dépendance au gaz russe. D’où l’idée du gouvernement iranien de proposer son gaz sur ce marché, ainsi que l’a annoncé le vice-ministre du pétrole Ali Majedi, le 9 août [8]. Pour l’Iran ce serait une alternative au blocage par l’Émirat islamique de la route irakienne vers la Syrie.

Cette option, qui défend les intérêts étatiques de l’Iran, mais abandonne le combat anti-impérialiste du président Ahmadinejad, pourrait être validée par Washington dans le cadre d’un accord plus large, durant les négociations 5+1. L’Iran accepterait d’abandonner ses recherches révolutionnaires sur un mode de production d’énergie nucléaire qui puisse libérer le tiers-monde de sa dépendance au pétrole, tandis que les « Occidentaux » lèveraient leurs sanctions.

Cependant, ce basculement, s’il doit avoir lieu, modifierait profondément l’équilibre régional. Il serait difficile à faire accepter à la Russie qui vient d’accueillir l’Iran dans l’Organisation de coopération de Shanghai. En outre, il supposerait un investissement de 8,5 milliards de dollars pour construire 1 800 kilomètres de pipe-line et relier les champs de production au système Nabucco. Le gaz iranien transiterait par l’Azerbaïdjan et la Turquie, puis par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, pour être distribué dans l’Union européenne depuis l’Autriche. C’est ce qu’a confirmé cheikh Hassan Rohani au président Hans Fischer, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies [9].

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Le président iranien, cheikh Hassan Rohani venu expliquer à son homologue autrichier, Hans Fisher, son projet de livraison de gaz à l’Union européenne (New York, 24 septembre 2014).

La relance du système Nabucco serait une aubaine pour l’Azerbaïdjan qui pourrait ainsi exporter plus facilement la production de son champ gazier de Shah Deniz. Du coup, Bakou s’éloignerait aussi de Moscou pour se rapprocher de Washington, ce qui expliquerait ses subits achats d’armes à Israël.

Du point de vue syrien, un basculement de la politique énergétique iranienne ne serait pas forcément une mauvaise chose : la plupart des ennemis de la Syrie —hormis Israël— n’aurait plus de raison de poursuivre la guerre. En outre, l’éloignement de l’Iran renforcerait l’utilité de la Syrie pour la Russie. Si cet accord était conclu, Washington poursuivrait l’instabilité dans la zone sunnite de l’Irak, pour maintenir une séparation physique entre Téhéran et Damas, et soutiendrait certainement Daesh à Deir ez-Zor, mais laisserait le reste de la Syrie tranquille.

Thierry Meyssan
[1] “U.S. Air Strikes Are Having a Limited Effect on ISIL”, Ben Watson,Defense One, 11 août 2014.

[2] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

[3] “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, Reuters, 27 janvier 2014.

[4] « L’ÉIIL est commandé par le prince Abdul Rahman », Réseau Voltaire, 3 février 2014.

[5] “Israeli general says al Qaeda’s Syria fighters set up in Turkey”, par Dan Williams, Reuters, 29 janvier 2014.

[6] « Révélations du PKK sur l’attaque de l’ÉIIL et la création du « Kurdistan » », Réseau Voltaire, 8 juillet 2014.

[7] « Jihadisme et industrie pétrolière », par Thierry Meyssan, Al-Watan(Syrie), Réseau Voltaire, 23 juin 2014.

[8] « Iran ready to supply energy to Europe via Nabucco », Irna, 9 août 2014.

[9] « Iran Ready to Supply Energy to Europe », Shana, 24 september 2014.

 L’Organisation de coopération de Shanghai   

mène la   grande transformation de l’Eurasie

par Ariel Noyola Rodríguez

L’Organisation de coopération de Shanghai est en voie de passer de la coopération en matière de sécurité et de défense à un effort supplémentaire dans les domaines économiques et financiers. Durant son quinzième sommet, tenu début novembre, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a proposé à ses membres l’établissement d’une zone de libre échange commercial et la création une banque régionale de développement, qui augmentera l’influence de Beijing et de Moscou sur une région qui, de l’avis des principaux stratèges des États-Unis, définira finalement le futur de l’hégémonie globale.

RÉSEAU VOLTAIRE | MEXICO (MEXIQUE) | 24 NOVEMBRE 2016 
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Zbigniew Brzezinski, qui était conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter, a déclaré en 1997 dans son livre Le grand échiquier : la primauté américaine et ses impératifs géostratégiques (The Grand Chessboard : American Primacy and Its Geostrategic Imperatives), que l’une des conditions pour que les États-Unis conservent leur hégémonie mondiale était d’empêcher, à tout prix, l’émergence d’une puissance concurrente en Eurasie.

Aujourd’hui, non seulement Washington n’a plus de contrôle sur cette zone, mais les Chinois mènent, avec les Russes, la construction d’un réseau économique et financier majeur concernant tous les pays de la région.

Presque tous les médias occidentaux ont occulté que, début novembre, le Premier ministre chinois, Li Keqiang, a visité plusieurs pays d’Asie centrale. Li a atterri à Bichkek (Kirghizistan) pour participer au quinzième sommet des chefs de gouvernement de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) [1]. L’OCS, qui couvre environ 300 millions de kilomètres carrés, 60 % de toute l’Eurasie et abrite un quart de la population mondiale, est composée de la Chine, de la Russie, du Kazakhstan, du Kirghizistan, du Tadjikistan et de l’Ouzbékistan. L’Inde et le Pakistan sont dans un processus d’adhésion qui devrait se conclure au sommet d’Astana, qui se tiendra en juin 2017 [2].

Bien que conçue à l’origine dans une perspective militaire et de sécurité, l’OCS s’engage maintenant également dans la coopération économique et financière. Juste au moment où le commerce international des pays de l’OCS a enregistré sa pire performance depuis le début de la crise financière de 2008 [3], il est devenu urgent de renforcer les liens, tant en termes d’échanges commerciaux que d’investissements. Pour faire face au ralentissement économique mondial, il est impératif que les pays émergents renforcent leurs relations Sud-Sud (entre pays périphériques) afin de réduire leur dépendance à l’égard des pays industrialisés, aujourd’hui embourbés dans la stagnation.

La proposition du Premier ministre de la Chine d’établir une zone de libre-échange entre les membres de l’OCS a précisément pour but l’intégration horizontale des chaînes de production de la région eurasienne [4]. À une époque où la Chine accélère la réorientation de son économie vers son marché intérieur, en vue de réduire la prévalence des investissements massifs et du commerce extérieur dans son modèle de croissance, c’est une question de premier ordre pour les autres pays de l’OCS de faire le saut vers la production de produits à haute valeur ajoutée.

D’un autre côté, je crois que l’OCS devrait étudier la possibilité d’unir ses forces dans d’autres projets d’intégration qui tentent de se consolider aujourd’hui. L’élimination des barrières tarifaires pourrait bien permettre aux pays de l’OCS d’augmenter les flux commerciaux et les investissements, de façon substantielle, avec les blocs régionaux constitués par les économies émergentes ; par exemple, l’Union eurasienne économique (UEE, composée de la Russie, de la Biélorussie, du Kazakhstan, de l’Arménie et du Kirghizistan) ou même l’Association des nations de l’Asie du Sud-est (ASEAN, pour son sigle en anglais).

En parallèle, il est essentiel que les stratégies régionales d’intégration économique impulsées par l’OCS et l’UEE cherchent à établir, dès que possible, des alliances avec les zones de libre-échange que la Chine pousse en Asie ; à savoir les points de convergence, par exemple, avec l’Accord économique complet régional (RCEP, pour son sigle en anglais). À mon avis, le rôle de la Chine dans les flux commerciaux mondiaux offre d’énormes avantages pour les pays situés en Eurasie. Cependant, il ne s’agit pas seulement de vendre des marchandises dans l’un des marchés les plus dynamiques du monde, mais aussi d’acheter des biens à des prix beaucoup plus bas.

En outre, au cours de la réunion avec ses homologues de l’OCS, Li a promu la mise en service d’une banque régionale de développement, et d’un fonds de crédit spécial. À son avis, ces instruments seront en mesure de répondre aux besoins de financement de la région eurasienne [5]. Si elles se concrétisent, ces institutions ajouteraient aux institutions financières menées par la Chine qui ont été lancées ces dernières années : la Nouvelle Banque de développement des BRICS et la Banque asiatique d’investissement dans l’infrastructure (AIIB, pour son sigle en anglais).

Il est important de noter que toutes ces initiatives participent à l’objectif principal de canalisation de l’épargne des pays émergents vers le financement de l’initiative économique internationale la plus ambitieuse, entreprise par la Chine au cours des dernières années, la Nouvelle Route de la Soie : « Une Ceinture, une Route », un vaste réseau de transport reliant les pays de l’Est, du Sud, et du Sud-est asiatique avec le Moyen-Orient et l’Afrique du nord jusqu’à l’Europe [6].

La Chine confirme encore une fois que l’intégration économique de l’Asie est l’une de ses priorités stratégiques. Bien que l’administration Obama a lancé la doctrine du pivot vers l’Asie en 2011, une stratégie de défense qui avait pour mission de contenir la montée de Beijing en tant que superpuissance, ses dirigeants ont réussi, avec de nombreux succès, à consolider leur leadership régional. Maintenant, il semble que l’avertissement, prodigué par Brzezinski il y a près de deux décennies, soit devenu une réalité douloureuse pour les États-Unis : l’OCS, soutenue majoritairement par la Chine et la Russie, a conduit à la grande transformation de l’Eurasie.

Ariel Noyola Rodríguez

Traduction JJ                 site : Le Saker Francophone

Source  Russia Today (Russie)

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[1] « SCO prime ministers’ meeting gives strong boost to regional economic, security cooperation », China Daily, November 5, 2016.

[2] « India, Pakistan may get new status at Shanghai Cooperation Organization in 2017 — diplomat », TASS, November 10, 2016.

[3] « World Trade Set for Slowest Yearly Growth Since Global Financial Crisis », Paul Hannon & William Mauldin, The Wall Street Journal, September 27, 2016.

[4] « China Suggests Free Trade Zone For the SCO », Catherine Putz, The Diplomat, November 4, 2016.

[5] « China proposes SCO development bank », The Nation (Pakistan), October 23, 2016.

[6] « The rise of the Eurasian silk road », Dan Steinbock, China Daily, November 8, 2016.

directe de l’implication de l’armée ou du gouvernement Syrien:

La fausse déclaration de la Maison-Blanche sur ce qu’elle savait à propos de l’attaque, et quand elle l’a sue, n’a eu d’égal que sa volonté de ne pas tenir compte des renseignements qui pouvaient nuire à sa version des événements. Cette information concerne al-Nosra, le groupe rebelle islamiste désigné par les États-Unis et les Nations Unies comme une organisation terroriste. Al-Nosra est connue pour avoir réalisé des dizaines d’attentats suicides contre des chrétiens et autres sectes musulmanes non sunnites à l’intérieur de la Syrie, et pour avoir attaqué son allié initial dans la guerre civile, l’Armée Syrienne Libre (ASL) laïque. Son objectif déclaré est de renverser le régime d’Assad et d’instaurer la charia. (Le 25 septembre al-Nosra a rejoint plusieurs autres groupes rebelles islamistes en répudiant l’ASL et une autre faction laïque, la Coalition Nationale Syrienne.) [4]

Le redoublement d’intérêt états-unien pour al-Nosra et le sarin a été provoqué par une série de petites attaques à l’arme chimique qui se sont produites en mars et avril ; à l’époque, le gouvernement syrien et les rebelles s’accusaient mutuellement. L’Onu a finalement conclu que quatre attaques chimiques avaient eu lieu, mais sans attribuer de responsabilité. Un fonctionnaire de la Maison-Blanche a déclaré à la presse fin avril que les services de renseignement avaient estimé « avec différents niveaux de certitude » que le gouvernement syrien était responsable de ces attaques. Assad avait franchi la « ligne rouge » d’Obama. L’évaluation d’avril a fait la une des journaux mais quelques mises en garde importantes ont été perdues en cours de route. Le fonctionnaire anonyme qui a dirigé la séance d’information a reconnu que les évaluations des services de renseignement « ne sont pas à elles seules suffisantes ». « Nous voulons », a-t-il dit, « enquêter au-delà de ces évaluations pour recueillir des faits afin que nous puissions établir un ensemble d’informations crédibles et corroborées qui peuvent ensuite être transmises à nos décideurs. » En d’autres termes, la Maison-Blanche n’avait aucune preuve directe de l’implication de l’armée ou du gouvernement syriens, un fait rarement mentionné par la presse. Le discours musclé d’Obama passait bien auprès du public et du Congrès qui considéraient Assad comme un assassin sans pitié.

Deux mois plus tard, un communiqué de la Maison-Blanche a annoncé un changement dans l’évaluation de la culpabilité syrienne et a déclaré que les services de renseignement avaient maintenant « une grande certitude » que le gouvernement Assad était responsable de pas moins de 150 décès dus à des attaques au sarin. Ce qui a fait encore plus la une des journaux. On annonça à la presse qu’Obama, en réponse à cette nouvelle donnée, avait ordonné une augmentation de l’aide non létale à l’opposition syrienne. Mais encore une fois, il y avait d’importantes réserves. Cette nouvelle information contenait un rapport selon lequel les responsables syriens avaient planifié et exécuté les attaques. Aucun détail n’était fourni, pas plus que l’identité des auteurs du rapport. Le communiqué de la Maison-Blanche précisait que l’analyse en laboratoire avait confirmé l’utilisation de sarin, mais aussi que cette utilisation confirmée de l’agent neurotoxique « ne nous dit pas comment, ni où les individus ont été exposés, ni qui est responsable de sa diffusion ». La Maison-Blanche a en outre déclaré : « Nous n’avons pas de rapports corroborés et fiables qui indiquent que l’opposition en Syrie a acquis ou utilisé des armes chimiques ». Cette déclaration contredit les preuves fournies à l’époque par les services de renseignement des  États-Unis.


Révolution et contre-révolution dans l’aire arabe 

 par Ali Alicomputer, dimanche 29 avril 2012, 11:28 · 

                Partie III

 

      D´ou  vient la contre-revolution:  L´OTAN l´essaye d´abord en Tunisie.

Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur 23 ans plus tôt, et à le protéger lorsqu’il accaparait l’économie nationale, à l´abondonner quand il s´affaiblit.

 

Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.

 

Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp [1], ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! »  qui ne fait pas nourrir le Tunisien et n´a aucun contenu. T.M

 Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a accusé, jeudi 31 mars 2011, la Tunisie de ne pas contribuer à endiguer un flux d'immigrés clandestins qui quittent le pays, permettant ainsi à des prisonniers de s’évader pour atteindre les côtes sud de l'Italie.

 M. Berlusconi a déclaré que le nombre total des immigrés présents jusqu’à ce jour à Lampedusa a atteint les 25 000. «La Tunisie ne collabore pas » a déclaré M. Berlusconi selon adnkronos.com.

Le chef du gouvernement italien a ajouté que les prisonniers évadés lors de la révolution tunisienne, en nombre de 10 000, sont probablement arrivés en Italie avec les flux d’immigrés. 

M. Berlusconi évoque, également, la possibilité que les bateaux d’immigrés soient utilisés comme un cheval de Troie pour le passage de terroristes islamistes vers l’Europe. 

 Mais au fond, c´est l´inverse, nous allons utiliser la méthode de lutte,  à savoir  celle de l´inversion de la pratique '' pour trouver la raison: L´OTAN, la CIA, le mossad ont organisé et encouragé des meneurs de mouvements sociaux, à savoir les cybercollabs pour le canaliser dans leur voie, celle de la démocratie, dans une voie qui nous indique le retour au point de départ, c.a.d un cercle vicieux, qui garantit même la corruption et la fuite de différents personnages du pays sans oublier d´organiser certains groupes de façon qu´ils accomplissent des opérations bien définies, telle que la fuite du président déchu et au lendemain des 20 agents du Mossad à tunis, surtout le détournement de dossiers dans certaines institutions locales, désormais dans certains consulats de Tunisie a l´étranger afin de nettoyer les traces de secrets d'états et de collaborations du RCD avec les organisations internationales de renseignement.

Faisant ainsi des prévisions jusqu'au cas de la lutte violente qui pourrait

s´accentuer et échapper des mains de l'OTAN,  se transformerait en révolution imprévue,  alors les bras droits de l'OTAN donneraient le feu vert à ces armées secrètes  ( des groupes apolitiques "islamistes", lumpenproletariat, groupes de violence ) a l'application de la terreur en Tunisie pour contrer  le mouvement social, comme c´était le cas de l´Algerie en 1992 ou le FIS a remporté la majorité aux élections, des milices algériennes sélectionnées et entraînées par la France (les armées secrètes de l´OTAN) furent  introduites en Algérie pour terroriser la population sur le compte du parti du FIS islamiste.     Suite à gauche

Les États-Unis et Israël débutent la colonisation du Nord de la Syrie

Réseau Voltaire | 1er novembre 2015
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La colonisation du Nord de la Syrie est un vieux projet israélien lié au développement des missiles. Il s’agit de créer un État indépendant au Nord du pays de manière à contrôler la Syrie par l’arrière, à la manière dont les Israéliens ont créé l’État du Soudan du Sud, en 2011, pour contrôler l’Égypte par l’arrière.

Ce projet israélien avait été repris par la France et a donné lieu, en 2011, à un traité secret signé par Alain Juppé et Ahmet Davutoglu.

La Turquie était convenue que cet État serait dirigé par sa minorité kurde et qu’Ankara pourrait y expulser le PKK et affirmer le suprémacisme turc dans son pays.

En septembre 2013, le Pentagone faisait publier par Robin Wright une nouvelle carte de redécoupage de la région, incluant la création de l’Émirat islamique de Daesh et celle d’un nouveau « Kurdistan » dans les territoires arabes de Syrie.

À la mi-octobre 2015, en réaction à la campagne russe contre les jihadistes, la CIA a créé les « Forces démocratiques syriennes », présentées comme une alliance des Kurdes syriens et de « rebelles ». En réalité, les FDS sont une nouvelle étiquette du YPG (les forces kurdes jusqu’ici fidèles à Damas) auquel on a ajouté quelques alibis arabes.

Immédiatement, les Kurdes de Syrie ont décidé de kurdiser les territoires du Nord de la Syrie. Ils ont donc commencé à occuper les maisons des non-Kurdes et envoyé une lettre comminatoire aux écoles leur enjoignant de licencier leurs professeurs arabes et de prendre des professeurs kurdes pour un enseignement exclusivement en kurde.

Les nouveaux enseignants, venus d’Irak et de Turquie, transcrivent souvent la langue kurde en alphabet latin, que les arabes et les Kurdes de Syrie ne savent pas lire.

Les arabes, qui sont majoritaires dans ces territoires depuis plusieurs millénaires, et les autres minorités ont vivement protesté. En deux semaines, le mouvement s’est étendu, de nombreuses écoles ont été contraintes d’obéir, sauf celles de la minorité chrétienne assyrienne qui a déployé sa propre milice pour les défendre.

Historiquement, seul un tout petit territoire situé au Nord-Est de la Syrie est kurde. Contrairement à la Turquie, la République arabe syrienne accorde les mêmes droits à tous ses citoyens indépendamment de leur origine ethnique, de leur religion ou de leur appartenance politique. Il n’y a donc aucune raison de créer un Kurdistan indépendant en Syrie. Si tel devait cependant être le cas sous la pression états-unienne et israélienne, alors cela ouvrirait droit à des revendications identiques de la part de dizaines d’autres groupes ethniques et religieux dans l’ensemble de la région.

Si elle devait avoir lieu, la création d’un Kurdistan dans une terre arabe ouvrirait un nouveau conflit comparable à celui de la Palestine.

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Documents joints

 
Décret de kurdisation forcée du Nord de la Syrie et réponse des représentants des populations locales
(PDF - 40 Mo)
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