Les Verts Socialistes Maghrebins

 

Parti de l´écologie, liée nécessairement au socialisme scientifique, la nature de son édification  ne se réalise que par la scission avec la politique quotidienne.

Ces vidéos donnent un résumé de nos écrits sur les attaques de l'OTAN au monde de l´or noir, au Maghreb surtout contre l'Algérie qui est en préparation et une guerre mondiale est en cours pour le rajeunissement de Mr le capital.  ====>

 

A lire attentivement "les racines de l´opportunisme"   en bas de page et faites svp. PARTAGER nos pages à vos amis, uniquement pour le bien de l´Afrique...

      31. La main longue de l´OTAN

32. vers l´Italie, bombes nucléaire.

33. Le mouvement social et le caractère politique.

34. Les racines de l´opportunisme

35. Le mouvement social cristallise le parti de classe.

36.  Le renseignement militaire,                texte important .logina

37. Les jihadistes au service de l´impérialisme.

38. Paris, complot ou réalité.

39. Le rôle de Washington dans le développement terroriste.

40. Dans l'oregon les braves blancs.

41. Les différents modes de production.

42. La République Francaise

43.Le renseignement militaire

44. Les Djihadistes

45.Le TTIP de l´OTAN

46. Il ne faut pas tarder

47. Norvège prépare l´OTAN

48. OTAN exit

49. Terrorisme en mai en Syrie

      50. Le gouvernement de mille et une nuits

      51.  Le gouvernement tunisien impose l´armée pour   défendre le vide politique.

      52.  Le gouvernement de mille et une nuit A TATAOUIN

      53.  La corruption  a pris naissance à la douane

      54.  KEBILI, Les revendicateurs ferment les vannes.

      55.  Lettre au gouvernement

      56.  Le protectionnisme

      57.  Le déplumage de la LIBYE par l'OTAN pour l'or noir, l'or

            transparent, l'or blanc des nappes d'eau et les 150 MD de

            dollars dérobés des réserves du pays.

      58    Actions immédiates

      59    La Tunisie en crise jusqu'au cou

      60    Macron-Libye

      61    Attentats terroristes israeliens en Tunisie

1.      Le travail de Parti.

2.      Vigilance.

3.      Révolte ou anarchie ?

4.      Ni Sousse, ni la Tunisie.

5.      El Qaida nom attribué aux opérations  de la CIA.

6.      Base militaire US en Tunisie.

7.      apres l'échec en Syrie Erdogan.

8.      Journaliste dénonce la 3. guerre.

9.      Boutaflika confirme base US en Tunisie.

10.  Contre la domestication de l'homme.

11.  5000 soldats Qataris en Libye.

12.  L'idéologie dominante et la pensée marchande.

13.  Jeune Afrique confirme base US.

14.  Démocratie polonaise en Tunisie.

15.  La vulnérabilité de l'économie M.T.

16.  Photos de Mc Cain et I. Baghdadi.

17.  Un cadeau démocratique de SISSI.

18.  Derrière l'alibi anti-terroriste.

19.  La Présidente de l'Argentine dénonce le terrorisme

        des USA.

20.  Les assassinats de France et Mossad.

21.  La Nouvelle sainte croisade.

22.  A la mémoire de BORDIGA et MAFFI.

23.  Le Califat voulu par les USA.

24.  La guerre au terrorisme est un mythe.

25.  Washington face à la colère du peuple tunisien.

26.  Africom: Contrôle de l'Afrique.

27.  Le terrorisme non revendiqué par l'OTAN.

28. BILAN: Ce qu'on devait pas faire, ce qu'il faut..

29. La thérapie du choc

30. La cécité des Européens et la stratégie militaire US

 

Les élections se déroulent dans le contexte de la crise la plus profonde du capitalisme mondial depuis les années 1930: l'Europe est à la veille de luttes de classes massives. Aujourd'hui, il est plus profondément divisé par le fossé entre riches et pauvres, qui se répand et traverse tout le continent, comme à l'époque du mur de Berlin et du "rideau de fer". , Le nombre de personnes qui ne peuvent plus se nourrir, payer leur loyer ou leur éducation augmente de jour en jour, tandis qu'une minorité vit dans le luxe obscène et impose ses règles à la société.
Il y a dix ans, cette aristocratie financière, à travers sa spéculation criminelle, a amené l'économie mondiale au bord de l'effondrement. Les gouvernements européens ont ensuite octroyé 1,6 billion d'euros d'argent public à des banques en faillite. Actuellement, ces fonds sont retirés grâce à des réductions des dépenses sociales, de l'éducation, des retraites et de la santé de la population active.
Le gouvernement dirigé par Angela Merkel joue le rôle principal. Ce faisant, comme si la catastrophe de 1933 n'aurait jamais eu lieu car ces gouvernants sont les descendants de la trahison des sociaux démocrates européens, et surtout de l'Allemagne, qui, à la lutte armée du prolétariat allemand en 1918 ..1923 préféraient la restauration de la démocratie qui provoqua la formation du parti NSDAP (Parti national social-démocrate allemand(Fasciste)) et de sa hiérarchie, "Le fascisme, un produit des réformes radicales du capitalisme", BORDIGA.
 Aujourd'hui, Berlin retombe dans la crise économique mondiale, insistant sur le fait que des mesures d'austérité impitoyables sont appliquées partout dans le monde, et notamment en Europe, poussant des millions de personnes à la pauvreté et au chômage. Berlin utilise l’UE et l’euro pour canaliser les flux de capitaux vers l’Allemagne en pillant et en dominant d’abord les pays les plus faibles d’Europe, notamment en massacrant les pays énergétiques avec les armes les plus sophistiquées, guerres succesives. Cette attitude arrogante suscite des rivalités et des oppositions internes. Les gouvernements européens sont essentiellement d'accord sur le fait que le fardeau de la crise se répercute sur la classe ouvrière.                                suite encore
A. Computer          Sousse le 25.8.2018

 

 

Préparation à la troisième guerre mondiale

                         

              Partie 1           Par Ali Computer le 5/6/2020

 

Capitalisme et terrorisme : Les francs Maçons et leurs N.E.D National endowment for democracy: des associations financées par la CIA  lançaient leurs programmes depuis des années en étapes de taupes sourdes, mais les populations du monde entier se font caresser par ces meneurs du capital mondial qui prévoient la barbarie au sein de la population de cette société en crise, enfouie dans l'anarchie de production sociale, la stagnation de ce système économique devient incontrôlable, son programme élaboré ( Le nouvel ordre mondial) et mis en exécution, préconise de divers mesures sataniques, telle que l'infiltration de la toxine ( Aluminium et le cuivre) dans les aliments et l'eau pour réduire l'intelligence , des produits plastifiants ciblés par coca-cola ( qui a ruiné d'abord tous les producteurs nationaux de boisson et sa mise en bouteilles en plastic), ce qui limiterait la puissance des spermatozoïdes de l'homme, l'utilisation de la radio activité du plutonium 328 dans les bombes provoquant les maladie des cancers de poumons, leur distribution s'affecte progressivement dans chaque guerre (Yougoslavie, Iraq, Syrie)  sans échos des impotents gouvernants, suggérant une tentative de réduction de la population mondiale à 500 millions d'individus, c'est à dire de 92 %,  les 8 % restants coïncident avec le nombre d'intellectuels de hauts niveaux et des riches du  globe terrestre incluant les esclaves de l'Afrique.

Une chose est incertaine, reduisant la population mondiale a 500 millions, a qui vont ils vendre leurs produits, a leurs esclaves qui n'auront plus rien de quoi payer ??


Ce programme fait partie du nouvel ordre mondial, certes élaboré par ceux qui veulent remplacer le pouvoir de dieu, à savoir par les trois rats déja connus enragés, collaborent dans un terrain mystérieux: 'Les dix nouveaux commandements" sont le renouvellement des anciens 10 commandements des juifs, donc  le nouvel ordre mondial est l'oeuvre du sionisme international gravés sur  4 plaques géantes en granite de 120 tonnes dans lesquels les 10 commandements sont gravés en 8 langues placés en public le 22 Mars 1980 en Géorgie USA par des riches  à travers la firme Elberton américaine, financements d'un homme prétendument voulait être anonyme    :   certes une affaire  des trois rats  CIA+MI6+MOSSAD.
Selon cette stratégie fatale, les dix commandements des rats, et selon mes déductions, les USA s’occuperaient d'abord du continent américain, l'Angleterre de l'Europe (le Brexit n'est pas pour rien), l'Afrique serait le terrain d'esclavage et d'exploitation et israel du moyen Orient, pour ce qui reste en Asie n'est qu'une question de  réalisation de rèveurs, perspective imaginaire, les rapports de forces inappropriées  le rendent à l'est impossible, voire les guerres en Asie et celle du Vietnam l'ont déja prouvés et même enseignés.

 

Le Professeur Allemand HOLGER STROHM l'explique dans sa vidéo sans science fiction, toutefois vu son age, il ne veut pas inciter directement à la lutte anticapitaliste.
 

     En ce moment ce système se hâte de passer outre, à la violence de l'état, aux méthodes de contrôle et de domestication des populations plutôt que de céder le passage prochainement à une révolution à laquelle toutes les conditions s'approchent et pourraient provoquer la fin du système économique mercantiliste général et la fin de l'esclavage moderne.

Pour la classe dominante il serait mieux de contourner une révolte par le chaos ou par la guerre qui ferait baisser le taux de chômage, et détruire une partie des moyens de production et leurs produits en stagnation profonde.

 

Désormais une perspective à l'accroissement du marché irait au galope, ce galope   prendrait  l'allure de feuillards, toutefois à travers la loi du marché et non pas par malheur, tout en suivant la direction des prochaines crises économiques,  ce cercle vicieux tournerait mieux avec les ventes d'arme et de médicaments qui peindront en rouge les populations dans les  prochaines guerres.

 

Cependant  plus le rythme des machineries s’accélère,  plus le trotte, la santé et le moral de la famille s’essoufflent et plus l'éducation  de ses enfants s'alourdit, finalement on s'abrutit dans l'horizon industriel qui finira à la casse, que ce soit par guerre totalitaire, de préférence par une révolution des travailleurs, à cet effet la Bourgeoisie mondiale se hâtera à prendre le dessus avant qu'elle soit dépassée par les prochains mouvements sociaux dans le monde, le cas des USA aujourd'hui. La révolte des peuples américains est en cours, faut-il ajouter que l'argent ne vaincra pas la rébellion du prolétariat ?.


 ECOUTEZ BIEN LA MYSTIFICATION

Il n'y a pas une phrase prononcée par des hommes politiques dans laquelle l'expression DEMOCRATIE n'est pas contenue, il y a un mystère la~dedans, le mystère du profit du capital mondial.

La stratégie nouvelle de la démocratie se répand à travers les associations, la diversité des partis politiques soumis aux services de ce système économique mondial, ses mass-médias achetés au dollar et ses valets politiques imposés par ses propres soins dans le monde se  retourneraient contre ce principe clairement fasciste appliqué contre l'humanité et la nature à laquelle l'argent ne vaut pas la peine.  

Notons bien et d'une façon réflective que plus le rythme de la machinerie augmente,  plus le trotte du marché s’accélère et plus l'état de la famille s’essouffle et plus l'éducation  de ses enfants s'aligne à l'état et s'alourdit , par laquelle finalement on s'abrutit  en marge industrielle, majoritairement au profit des familles banquières Rothschild, Bilderberg, Rockefeller et compagnie contrôlant les banques centrales des pays qui finiront toutes à la casse, que ce soit par guerre totalitaire fascisante ou libérale, toujours est-il englouties dans le cadre du développement du seigneur CAPITAL ou dans la crise, mais une cassure se fera soi par une révolte généralisée, soi par -comme nous l'avons déja prévu dans l'article " le déterminisme économique " la rébellion de la nature contre l'humanité déracinée.

En outre,  il faut bien l'ajouter que les virus inventés, les toxines de l'aluminium et cuivre élaborées contre l'intelligence, leurs armes biologiques ne serviront à rien:  https://www.voltairenet.org/article203358.html                             l'esclavage moderne de ce système qui envahit l'espèce humaine finira comme les précédents anciens modes de production: esclavagiste du moyen age qui a été balayé  par le développement du NOYAUX de la société féodale, le féodalisme a fini aussi par la révolte des paysans pauvres et le prolétariat de la petite industrie capitaliste sous la direction de la jeune bourgeoisie, et fut balayé  de la scene politique, cette dernière suivra la même route, à savoir celle de la révolution armée des forces de la future, les forces de la future société socialiste, celles des populations de classe  productrice, ces changements évolutionnistes sont dus à la loi du développement social, donc rien ne sera perdu, tout s'accumule par développement et se transforme, donc ces riches criminels passeront le jour venu à la caisse pour payer les factures aux peuples de classe de la nature.  

Les rebellions ne cesseront pas tant que l'esclavage moderne vit.

 

en écrivant ce texte, les chiens de garde des services de renseignements internationaux m'ont éteint à 4 reprises l'ordinateur subitement, deux fois sans pouvoir sauvegarder mon texte, les deux autres l'ont raté avec ma sauvegarde

a temps. Ces PD ont été mordus par la rage de mon texte.

 

La vidéo du Professeur  Holger STROHM vous dira plus sur ces connars du 21. siècle, a savoir le programme des FRANCS-MAÇONS gravé en 8 Langues sur marbre en Georgie USA.

 

https://tvs24.ru/pub/watch/5467/le-plus-grand-massacre-de-l-histoire-de-l-humanit-holger-strohm/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Otan attaque l’Union européenne

par Manlio Dinucci

Selon le Wall Street Journal, la récession qui vient de débuter dans l’Union européenne a été provoquée par le sabotage des gazoducs Nord Stream.
Celui-ci étant imputable à l’Alliance atlantique, il faut en conclure que l’Otan a déclaré la guerre à l’Union européenne ainsi que le préconisait le straussien Paul Wolfowitz, en 1991.

Réseau Voltaire | 20 juin 2023
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« Une équipe de saboteurs a utilisé la Pologne comme base opérationnelle pour faire sauter les gazoducs Nord Stream qui transportaient du gaz de la Russie en Allemagne à travers la mer Baltique » : c’est ce qu’a établi une enquête officielle allemande, rapportée par The Wall Street Journal. Les enquêteurs allemands ont reconstruit la route en mer Baltique du yacht Andromeda, provenant de Pologne, à bord duquel ils ont trouvé des traces de HMX, un explosif militaire pour la démolition d’infrastructures sous-marines. Ainsi s’ajoute un nouveau chapitre explosif à l’enquête du journaliste états-unien Seymour Hersh Comment l’Amérique a démoli la gazoduc Nord Stream. Tout est désormais prouvé. En décembre 2021, un groupe de travail —composé d’officiers de la CIA, de l’état-major et du département d’État— est convoqué à la Maison-Blanche avec la mission de saboter Nord Stream. En juin 2022, pendant l’exercice de l’Otan Baltops, des patrouilleurs états-uniens et norvégiens, opérant à partir du yacht Andromeda envoyé de Pologne, placent les charges sous-marines. Trois mois plus tard, le 26 septembre 2022, un avion P8 de la Marine norvégienne largue une bouée sonar, dont le signal fait exploser les charges.

Le Wall Street Journal le définit comme « un des plus grands actes de sabotage en Europe depuis la Seconde guerre mondiale ». C’est un acte de guerre accompli par trois membres de l’Allliance atlantique -États-Unis, Norvège et Pologne- contre l’Allemagne, membre de l’Otan, pour empêcher l’Union européenne d’importer du gaz russe à bas coût. Le secrétaire d’État Anthony Blinken a qualifié le blocage du Nord Stream d’« opportunité extraordinaire pour éliminer une fois pour toutes la dépendance de l’Europe de l’énergie russe, une énorme opportunité stratégique pour les années à venir » et a souligné que « les États-Unis sont devenus le principal fournisseur de gaz naturel liquéfié à l’Europe ». GNL, évidement, beaucoup plus cher que le gaz russe. Maintenant arrivent à la conquête du marché énergétique européen Exxon, Chevron et d’autres compagnies US qui « ont enregistré des profits record grâce à la flambée des prix du pétrole ». À cause du prix croissant de l’énergie —écrit le Wall Street Journal— « l’Eurozone glisse vers la récession, parce que l’inflation fait chuter la consommation, et l’Europe est bloquée par l’équivalent économique d’un long Covid ».

Dans cette Union européenne a commencé « le plus grand déploiement de forces aériennes dans l’histoire de l’OTAN » avec l’exercice Air Defender qui se déroule en Allemagne sous commandement des USA.

Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo du vendredi 16 juin à 20h30 sur la télévision italienne Byoblu.

 

Par Manlio Dinucci 
Traduction M.-A

DELTA   RÉPONSE A LA  MIGRATION AU SUD DU PAYS :
Vous ne voyez pas de la concordance qui regne entre les stratégies occidentales et sionistes ? toutes ces stratégies résident sur la meme structure, celle qui accuse l'ennemi d'attaques terroristes  faisant large écho démocratique partout afin de lui légitimer une réponse adéquate, voire lui infliger la plus horrible violence  inattendue qui facilite leur invasion dans le pays cible. 
Tout a fait en suivant la dynamique des sudistes entre la Tunisie et l'Algérie. 
Certes que les Européens n'acceptent pas ce flux humains qui est assez coûteux actuellement  au sein de ce cycle de crise profonde et sensible , mais ils l'utilisent pour déstabiliser des pays qu'ils ne peuvent atteindre facilement sans grands dégats.
A,  il faut trouver une stratégie régionale entre les pays freres pour arreter tout ce qui est illégal a nos frontieres, chose qu'on pourrait régler a court terme sans dégâts humains, sinon elle pourrait devenir incontrolable.
B. A mon avis il y a des mains Occidentales qui alimentent ces mouvements anarchiques aussi dense que jamais, cette ancienne stratégie a été déja appliquée au temps de Sadok Bey, lorsque les forces françaises  a partir de l'Algérie envoyaient des criminels aux frontieres Tunisiennes pour accuser le Bey de ne pas pouvoir sécuriser cette région naissant des terroristes qui attaquaient les colons Français en Algérie, un motif juste pour intervenir par la force a nos frontieres eet occuper le pays, finalement ça été fait, désormais apres plusieurs tentatives, 50 000 soldats français pénétrèrent de la frontiere algérienne et 15 000 par la ville Tabarka défonçant toutes les lignes de défense, arrivés a Tunis avec la proposition tracée d'avance,  la <défense commune (1)> pour avoir fabriqué le protectorat Français.  l'histoire se répete avec la meme tactique contre tous les pays ciblés, les Musulmans en Somalie comme en Irak, Syrie, Libye, Palestine etc.. et les Arabes boivent et dansent avec les sionistes de l'Occident.. En outre et je rajoute un peu d'actualité, on entend pas une voix dans les médias souhaitant des prévisions de paix, leur rhétorique se traduit en manoeuvres et armement, au financement des guerres, menée par qui ? la seule main qui détient les armes est l'Occident, ni les Russes, ni les chinois ne sont impliqués aux invasions, l'Occident incendie le monde et appelle aux pompiers.,,,,il a rompu les accords de Camp David en attaquant GAZA appartenant a l'Égypte, celles de Minsk pour l'Ukraine, et du Liban, Golan.(2).....
(1) Il se peut qu'un jour lorsque les sudistes se proliféreront a nos frontieres l'Europe  chercherait leur protection afin d'y pénétrer.
(2) D'apres les données fournies par de differents stratéges, l'Ocident se prépare a de multiples prévisions, toutefois non pas de défense, plutot d'occupations de futures zones riches en matieres premieres, la plus facile a leurs bras est celle du moyen Orient, car les prévisions faites aux années 30 par Davis Grun (Ben Gurion) de ne pas s'arreter a l'occupation de la Palestine, elle nei sera aue le début.  
On ne s'arrete pas la en tant que dialecticien, la guerre en Palestine est l'occupation régionale du moyen Orient, tracée d'avance en plusieurs phases consécutives.
1. La premiere est l'implantation de l'état sioniste,
2. A partir duquel une déstabilisation générale de la région ce qui mettra tous ses voisins en état de guerre et donc tout développement de la Nation Arabe et musulmane en rupture, voire sans voir la moindre réunification meme a l'échelle économique.
3. Tout au long des années, l'Occident offrira a israel tous les avantages possibles a sa domination dans la région, qui, au passé devait servir a l'Iran du CHAH sous tutelle de la CIA afin qu'il maitrise un rayon de 1500 km .   Les usa ont changé de mulet, c'est israel qui a pris la releve au profit de tout l'Occident hypocrite TAMMAA, passé outre.
4. Le nouveau mulet continue la trajectoire de l'impérialisme fascisant, donc ces guerres en Irak, Syrie, Liban, Palestine font partie du projet sioniste impérialiste évoqué par un grand diplomate americain il y a des années disant  que 7 pays seraient la proie du vampire.
5. Malgré tout , les gouvernants Arabes ne croient pas a des coups prévisibles venir a leur encontre, se réjouissant encore de leur pétro-dollar mortels, il finiront ou bien d'accepter leurs partitions ou ils s'aligneront au BRICS pour éteindre l'incendie dans leurs foyers.
6. Y a-t-il un gouvernant Arabe qui refera la trajectoire de Slaheddine pour sauver le peuple Palestinien écrasé sous les décombres, brulé vif par des explosions d'une puissance 5 FOIS LA BOMBE D'HIROSHIMA. 
ps: il ne faut pas chercher midi a 14 H concernant les accents de mes textes, je m'en fous de toutes ces salades françaises, il doivent s'adapter comme a l'écriture Arabe sans accents....
Chedly Mestiri
Avec ton accord Cher Ami , je partage 🙏❤️

    2 j

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  collaboration des classes

 

 

  En conséquences,  c´est pas aussi simple qu´on le croyait, les problèmes actuels sont les résultats de plusieurs décennies de collaborations des classes, a savoir la soumission  de la classe salariale à travers la direction UGTT forcement à la Bourgeoisie tunisienne, la souveraineté du pays aux grandes puissances atlantistes, ce fut par la naissance de tous les gouvernements  depuis fin 1969 et donc le début "la libération de l´économie" et l´ouverture des prêts du FMI aux endettements futurs jusqu´a la phase RCDiste et  post-révolutionnaires, conseillés de poursuivre le programme pro américain, à savoir la privatisation, tout d´abord qui dit Privatisation, dit mondialisation. l´une prépare le terrain à l´autre: La production industrielle aux pays condamnés consommateurs.


    Ces perspectives nous imposent le principe d´achat presque sans vente, la libération de nos barrières douanières à l´importation, donc  à l´endettement massif jusqu`à l´arrivée un jour ou l´autre d´un futur Ahmed Ben Salah et que grâce à lui  en 1969, 1 DM  équivalait 0DT 150 Millimes, à la fin de la vie du DM en 2002, 1 DM =0,720 DT, plus de 7 fois plus cher puisque 1 DM contient 100 sous-unités, c´est comme 100 millimes chez nous.

 

REVEILLEZ~VOUS, 1 EURO EST 100 CENTIMES, PAR ECHANGE INEGAL, IL DEVIENT 3350 millimes, il gonfle de trente trois fois. 

Ahmed Ben Salah kaharhom en ce sens : 1 DM=150 millimes alors qu'en 2002 le DM se changeait contre demi euro par le gouvernement de l'Allemagne.

 

Apres le limogage de grand premier ministre Ahmed BEN SALAH> chute brusque du dinar. 

 

Graphic a gauche

 

En septembre 1969 Le premier ministre qui dirigeait 5 ministères fut arrêté par Bourguiba, accusé de détournement de fonds (par ordre  des USA et du FMI au président), de suite nous avons  vécu depuis la soi-disant libération économique de Hedi  NOUIRA qui paraissait un décollage économique,  car son "développement économique libéral" reposait sur l´ouverture massive de de l'importation qui est conditionnee par des crédits de la banque mondiale contre les mesures pseudo-socialistes de BEN SALAH, au fond un endettement qui menait ce gouvernement progressivement vers la faillite de l'économie nationale (1977/78 le mouvement syndicaliste menait la grève générale avec de centaines de morts) (voir la courbe de dévaluation du dinar du 01.10.1969 qui perdait 13 millimes en 3 mois) , ces dettes et leurs intérêts

s´accumulaient jusqu´au  départ de Ben Ali , ce qui provoquaient l'instauration de la situation de CHAOS et d'ordures en masse.

Malgré tout le maintien et l'application des anciennes lois de Bouguiba, du RCD, elles y restent actuellement jusqu"à nos jours, c´est le cyclone atlantiste qui juge la condamnation du peuple à l'endettement et a l'importation, mais sans le pouvoir d`exportation sur le "Marché libre" ou autrement dit "dhreyaak  ya aalef" , au TILT généralisé de l'économie: Fisc, douane, municipalités, enseignement, tourisme sans pouvoir ni vouloir tirer les conséquences, pour ainsi dire buvons l'eau sans voir le fond du puits du gouvernement de l´union nationale à la Portugaise de 1974 (contre révolution US) ou à polonaise de Lech Walesa en 1983.....de laquelle rien que l’apparition des Bases militaires US  brusquement, toujours est-il  pour prévisions de guerres en dehors des territoires américains,

n´oubliez surtout pas  que les COW BOYS N'ONT PAS D'AMIS, UNE QUESTION DE TEMPS.

 

   Ces pseudo-gouvernements avec une économie sans  sens de la création, ni de perspectives élaborées veut dire la continuité des précédentes catastrophes sociales ,  ils arrivent au pouvoir grâce au soutien des forces de l'OTAN, sans  pouvoir maîtriser les choses, ne parviendront jamais à payer leurs dettes, pire encore à  équilibrer la balance commerciale, et je le répète, ils resteront à la merci de bailleurs de fonds de part et d'autre dont les contrats furent absolument conditionnés: la stratégie de la privatisation est la voie de l´anarchie de production et de distribution, d´occupation des biens nationaux par dispositions des aigles de l´OTAN:

Un projets américains en construction tout près de l’aéroport d'Enfidha environ 50 hectares pour le pseudo Guantánamo aux traitements de combattants arabes anti-impérialistes, notamment  cette ville historique exprime la lutte historique de la classe ouvrière de Farhat HACHED, destinée actuellement, sinon ciblé  aux différents services de renseignement de l`OTAN, sans évoquer les hôpitaux militaires au sud, tout  en oubliant évidemment la marmite  sur le feu.

     Rappel: Les USA n'ont pas pu sauver le régime de leur pion Chah d'Iran en 1979.            

  Ali Computer souligne que le Tunisien est loin de la prise de conscience, prouvée par son  sentiment de supériorité, par sa désorganisation même vis a vis de son environnement, par égoïsme, hypocrisie et TMAA qui l´emportent, il se retrouve souvent dans des impasses,   lié aux phénomènes typiquement non seulement bourgeois mais Illusionnistes, une punition imposée par la nature détruite par ses propres moyens? un châtiment qu´Il doit accepter pour corriger ses erreurs au sein de l´infrastructure que dans la superstructure corrompue par son pouvoir personnel, par l´absence d´identification et d´inspirations politiques et que s´íl  prétend avoir fait la "révolution", il n´a qu´a montrer le résultat de cet événement: Un vide politique suivi de l´anarchie bourgeoise,  le peuple et son gouvernement trébucheront encore longtemps  sans issue de sortie, la preuve est si flagrante qu´ils ne cessent de demander des crédits tout en vivant aux frais de nos masses productives et d´autres peuples ruinés de la même manière, ceci ne résultant qu´à la croissance de la pauvreté et de la dictature d´un régime policier a tendance militaire au lieu de collaborer dans un parti du progrès. Non ils préfèrent créer des associations qui se comptent à 18500 en Tunisie , dont tous ces résultats accumulent le TILT aux jeux des opportunistes, liés à la caisse des "aides" étrangères, qui seront désormais des propositions de ventes de nos biens, car si on croit que les ONG ou le FMI fait des cadeaux, on se trompe et on arrive bientôt au fond du puits et quand ça puera des américains, je ne serai  pas a nouveau un des Mouhajiroun et certes sans perdre d´autres dents avec ces traitres opportunistes et criminels imposés au nom de la révolution., 

  Les Grecques antiques disaient "Quand le dieu veut châtier un peuple, il commence d´abord à lui faire baisser la raison", et quand le raisonnement des Arabes baisse également, tout en le sachant, ils disent "Allah ykhalina elaakel"

Mais mr. le capital n´a laissé aucun raisonnement au monde obsédé par la matière ARGENT, devenu aujourd´hui le diable du "monde libre", traçant l´unique chemin, de la lutte pour la survie ou la mort, allant dans la direction où rien ne va plus, TROP D´ARGENT, TROP DE FESSED ou corruption dont le terminus est La guerre.    Je vous ai dit et écrit sur l´avenir du pays depuis 2012 : "au revoir après les élections",  la lutte contre ce vampire capitaliste est déterminée par l´existence de la classe productive: Le Prolétariat seul est révolutionnaire et capable de transformer ce cataclysme  en société humaine.

                                      

Ali Computer Sousse le 14.04.16,     

 

la suite complétée le 13.7.16       


 

      Les députés du parlement européen ont décidé de créer un plan marshall dont les USA portent garantie au FMI de 2,6 milliard de dollars destiné  a  financer leur allié, le valet de la grande industrie, des consortiums­ qui poussent l´état à la guerre.

Certains Citoyens se sentent menacés par nos critiques, ils oublient que seules les critiques nous obligent à nous corriger, et personnellement je ne les fais pas avec humour, ni avec plaisir, mais douloureusement, des fois avec des larmes aux yeux quand je fais le bilan des événements politiques inadmissibles du pays, de celui qui ne compte que 11 millions de citoyens.


La Tunisie. On lit dans les journaux,  les média, ces informations:


"Afin de favoriser la consolidation démocratique, les députés ont salué la proposition de la Commission européenne d'apporter une aide macrofinancière de 500 millions d'euros et préconisé de mettre rapidement en œuvre le plan stratégique de développement 2016-2020 en adoptant les cadres réglementaires destinés à faciliter l'absorption de l'aide provenant de l'Union et des institutions financières internationales.
Les députés ont également exprimé leur inquiétude quant à la viabilité de la dette tunisienne, appelant à sa conversion en projets d'investissements"..... Déja appelé Mais en vain.
Un plan ressemblant à celui déjà établi en RFA après la II. guerre mondiale, le sacré "Marshall plan" dont le fond provenait de centaines de tonnes d´or détournées vers  les USA  pour "aider l´Allemagne", plutôt pour mieux tirer des profits en longueur et en largeur du pays, on annonçait déjà aux années 70 que les USA en tiraient 550 millions DM de bénéfices par an.

Notre  pays n´a jamais pu contourner la politique occidentale, celle de la sainte OTAN qui a ruiné tant de de pays partenaires et  exploité si longtemps ses voisins, sinon bombardé pour avoir neutralisé la concurrence (Yougoslavie, prétendant défendre la Bosnie, ce fut après 5 ans de guerres), il risque de tomber complètement dans les mains du géant industriel aux multiples caractères.
Nos dirigeants sont actuellement en lutte pour le pouvoir, sans merci et sans sage, rien ne les étonne, ni le pays de leurs ancêtres ni de leurs enfants, ils se déchirent pour un meilleur poste au parlement, on arrive déjà a l´histoire des beys de Tunis soumis forcement dans le temps aux financiers européens qui guettaient déjà le continent pour leur matières premières.
Quand a l´Occident, il trouvait mille et une raisons pour usurper ses adversaires, celui qui connait l´histoire des Croisés de 1050, de l´Occident envers les andalous aux années 1450...1492, saurait mieux se comporter dans ses obligations.

 

   Les signatures de la Tunisie aux accords de l´OMC furent les premiers applaudissement au joueur maladroit de l´Afrique qui devait se vanter pour piéger encore les pays frères du continent, Ben Ali et son entourage jouaient déjà les stars de l´Occident et surtout des USA,  ses descendants de NIDÈ Tunis préconisent actuellement faire de  la philosophie anti-terroriste, une démocratie causant la ruine de pays ciblés, devenant l´aliment de l´impérialisme néocolonialiste, sioniste et pour l´être, on a pas besoin d´être juif, mais d´idéologie Israélienne avec un  Mossad a leurs programmes.

   Les résultats des accords de cette organisation OMC, je l´ai dit a plusieurs reprises aux cadres RCDistes aux années 1998 que ce projet consiste principalement a renforcer le commerce des grandes firmes industrielles, c.a.d à leur exportation sans contrôle de douane, a savoir la levée de nos barrières douanières des pays consommateurs et devait aboutir àux déficits de la balance commerciale de ces  pays, j´ajoute encore avec témoignage, leur disant encore que dans le cas ou le gouvernement réalise la construction de l´aéroport d´Enfidha , il verra la faillite de l´état venir, et avec la construction du nouveau port d´Enfidha, nous aurons ruiné toute l´agriculture du Sahel car un  bateau de croisière polluera 100 fois plus qu´une voiture automobile, alors que ce port est prévu pour le commerce inter-continental des bateaux géants super pollueurs. A ce propos on m´a traité de "non connaisseur économique, et que je devais me cultiver d´abord", c´est vrai,  je n´ai rien de la culture RCDiste, dieu merci........

      En 2000, des résultats furent diffusés dans la Presse tunisienne issus du Forum économique mondial: Le journaliste Tunisien écrit "Récemment encore, tout autant le rapport de la banque mondiale que l´appréciation positive d´institutions financières américaines spécialisées sont venus confirmer la bonne santé de l´économie tunisienne.  Et ce n´est pas un pur hasard sur la foi d´un jugement de complaisance que le forum économique mondial WEF a salué dans un rapport sur l´économie africaine, les saines perspectives de croissance de la Tunisie".

   Une économie saine ne s´effondre pas en quelques années, elle peut résister dix ans, mais cette complaisance était "nécessaire" á l´encouragement d´autres pays africains à collaborer avec la banque mondiale et le WEF.

    Des résultats alarmants furent chuchotés deux ans plus tard, un inspecteur des finances me dit "la recette des finances de cette année a baissé de 300 millions de dinars ou 300 milliards millimes", suite a la faillite de centaines d´entreprises à Sfax et à Tunis Charguia....

   Si ce n´est pas assez, Jennifer Blanke Cheffe économiste du WEF explique à l´AFP: "Les inégalités ne cessent d´augmenter dans la plus part des pays de l´OCDE, aux Etats unis, elles atteignent même des niveaux jamais vus depuis les années vingts"


  Même diagnostic du Francais Michel Barmier ancien ministre de droite et ancien commissaire européen "Le vrai problème est, d´ou vient cette souffrance sociale, d´ou vient ce chômage, ce sentiment d´exclusion et d´abandon ? a coup sur, les conséquences de la mondialisation sont en cause" .

La situation de la Tunisie actuellement fait partie des scènes de la suivante Vidéo,  ou bien, si je me trompe pas, c´est comme si Mr. M. Collon parlait de  ce qu´il va se dérouler actuellement en Tunisie ?  mais oui l´histoire se répète Mr. Michel COLLON.

Le peuple s´agenouille devant la dictature de Ben Ali, mais aussi devant la démocratie de Essebssi, c´est quoi alors comme composants humains? AAAAh yejmeoou hom ettablou wa toufarrikou hom el aassa, les trois composants y sont encore: Les mouafikoun, les mounafikoun, et les mouhajiroun, merci Khaldouni ( Ibnu Khaldoun ), yarhamak ye weld Elassel.....


A. Computer Enfidha le 27.07.2016

 

Alternative aux Citoyens:


1) que le Tunisien cesse d´être politiquement l´homme passif, finies les poursuites politiques  et  doit donc apprendre à s´organiser pour participer à la lutte contre le déséquilibre général  de cet avènement politique importé et d´autant plus usurier, avant qu´il soit trop tard.

2) A partir de ce moment, il pourrait avoir une meilleure vision de l´avenir de son pays qu i est rongé par les aigles atlantistes, avoir un coup d´œil global sur le continent, ce qui lui permet donc de se mettre au travail productif afin de pouvoir faire rupture de l´importation qui  tue les traditions des métiers de 1500 ans et  renforcer la création dans la région  créer d’abord des moyens de production même semi-artisanale (textile, fonderie d´aluminium, de cuivre, de plastic etc..), comparez un peu la technique européenne à la tunisienne, et pourtant on est pas bête, plutôt paresseux et fanfare. 


3) Oublier le mode de vie à l´américaine, Européenne, il doit créer son propre , mode de vie qui correspond á son environnement, à sa nature, sa culture d´origine.

4) Oublier le mal personnel et penser á la satisfaction générale de la vie humaine pour mieux résister au mal de la société injuste, qu´il doit  plus tard combattre pour l´équilibrer et que l´équilibre social ne viendra jamais de l´état.

5) comprendre mieux la phrase du "FOU"  Gueddefi qui restera plus juste que celle de tous les dirigeants de nos gouvernements jusqu´a ce jour: " Ils n´atteignent pas de liberté  ceux qui se nourrissent des autres rives de la mer", de l´importation.

6) appendre la solidarité des uns, pour résister aux autres: L´Irak, en s´attaquant á la Syrie, l´Iran, Liban, se trouva en 1991 seul devant les forces de l atlantique.

7) Le Tunisien, qu´il soit comme un ALLEMAND, qu´il s´incline devant l´homme de connaissances, de la science, (sans opposition spontanée) car c´est la seule voie du progrès social, sans en vouloir l´adversaire, sans chercher à le dénigrer par réaction agressive et non objective, tels actes sont très courant chez nous, on les a vécu dans tous les domaines ( dans la société socialiste qui n´a pas encore existé,tout le monde travaillera 2 heures par jour et tellement qu´on aura le temps que les rapports sociaux prennent du volume et les´uns cultivent les autres par contacts humains, donc le niveau culturel s´accroit rapidement même en dehors des institutions ) . 

a) Le Tunisien connait bien le mode de travail germanique (Suisse, Hollandais, Autrichien, Flamand )  et la planification, pourquoi n´a-t-il rien repris de lui ? Une   des questions banales qui pourrait enrichir le pays de progrès. 

b) Les citoyens Allemands participent avec simple  vigilance, réflexions individuelles à leur    sécurité, leur propreté, une question qui n´a pas de sens budgétaire, l´un conseille  l´autre au maintien de   l´ordre social, d´hygiène et de respect et c´est pour la simple raison qu´on ne voit presque   pas de policiers en villes de millions d´individus.

c) Hommes instruits et non, se rassemblent avec objectif de solidarité catégorique.

d) Leurs stations de TV ne cessent d´inviter des experts civils de haut niveau aux débats sur des     problèmes actuels qui touchent leur citoyenneté.

e)  La dissolution de la terreur de l´appareil d´état vis a vis de sa population et la création de  meilleures relations entre les deux parties pour le progrès social et   l´avenir du pays.


8) L´homme     sage accroit son intelligence au fil du temps, l´agressif perd de son intelligence.

9) Les activités du citoyen forgent  les instruments de l´état, qu´il soit capable de les contrôler: Des municipalités sans président, des gouvernorats sans secrétaire général (Sousse),  des populations sans eau en pleine été,  par contre le pays s´attend toujours à la reprise du tourisme dans cet environnement délaissé. CONTRADICTION, qu´ils aillent se faire une meilleure ASSIDA de leur chère maman.

10) Sortir des accords de l´OMC avec l´appui d´un référendum pour ou contre.


11) Arrêter le processus de privatisation avant d´atteindre la faillite de l´état et donc  l´occupation néocolonialiste en vue.

12. Il est temps de s´occuper de l´agriculture et de saturer tout investissement touristique qui  accroit la pauvreté et la pollution sans évoquer les menaces  à notre civilisation.

13)  Finir avec la démagogie politique qui n´a jamais apporté de bons sens structurel.

14)  Stopper immédiatement les vendeurs mobiles qui encouragent l´exode rural-

15)  Arrêter immédiatement  la production des sachets en plastic, l´importation des bouteilles en plastic (qui nous revient à 250 M)  polluant mer, terre et air  de 60  à 200 ans en se  décomposant progressivement,  et la transformer en sachets en papier et  textile recyclé.

16) Lancer le forage de puits pour renforcer l´agriculture de qualité qui cristallisera l´autosuffisance alimentaire aux citoyens  et changera sa  qualité de vie civilisatrice.

17)  Cette alternative ne s´adresse nullement au gouvernement qui n´existe pas au vrai sens du   mot, mais à ceux qui cherchent à sauver le pays et donc leurs conditions de vie et celles de leurs enfants.

18) Augmenter le transfert de la route au rail pour le trafic marchandise lourde, évitant ainsi le transport des matières de construction causant d´immenses dégâts humains et routiers. 

19)  Quand telles mesures passent à l´exécution, nous recommanderont la transformation de chaque  ministère en conseil, géré par 5 membres, cela éviterait la corruption au sein de leurs rangs,  l´abus du  pouvoir personnel et même les erreurs individuelles, autrement dit une structure de responsabilité commune aussi bien dans la sphère de production que dans secteur politique.

A. Computer Enfidha le 27.08.2016

 

DEMOCRATIE OU SOCIALISME

 

                         Par A.  Computer   Sousse le 23.07.2019
Les élections se déroulent actuellement dans le monde au contexte de la crise la plus profonde du capitalisme mondial depuis les années 1930: l'Europe est à la veille de luttes de classes massives. Aujourd'hui, il est plus profondément divisé par le fossé entre riches et pauvres, entre guerre et paix qui se répand et traverse tout le continent, comme à l'époque du mur de Berlin et du "rideau de fer". , Le nombre de personnes qui ne peuvent plus se nourrir, payer leur loyer ou leur éducation augmente de jour en jour, tandis qu'une minorité vit dans le luxe obscène et impose ses règles de destruction à la société.
Il y a dix ans, cette aristocratie financière, à travers sa spéculation criminelle, a amené l'économie mondiale au bord de l'effondrement. Les gouvernements européens ont ensuite octroyé 1,6 billion d'euros d'argent public à des banques en faillite. Actuellement, ces fonds sont retirés grâce à des réductions des dépenses sociales, de l'éducation, des retraites et de la santé de la population active. 
 
Le gouvernement dirigé par Angela Merkel joue le rôle principal. Ce faisant, comme si la catastrophe de 1933 n'aurait jamais eu lieu car cette tendance est émergée de la trahison des sociaux-démocrates européens, et surtout en Allemagne lorsqu'ils ont préféré la propagation de la démocratie à l'assemblée nationale de plusieurs partis petits bourgeois à la place de la lutte armée du prolétariat allemand en 1918 ... 1923, ces socio-démocrates s'appuyèrent sur l'intervention criminelle de l'armée à partir de laquelle fut la cristallisation  du parti nazi et sa hiérarchie, ceci à travers les élections pour cette assemblée à Berlin(1) repris aujourd'hui avec tant d'ampleur et transmise pour Tunis ces dernières années en
" l'unité nationale" qui devrait "renforcer la démocratie", plutôt la violence. 
Cette même phase aujourd'hui devient l'assemblée Européenne à caractère non seulement économique mais encore militaire(2) mais sous l'égide des Américains contre l'Europe de l'est et le Moyen-Orient, suscitant une impulsion à la naissance des mouvements de droite : « le fascisme, en tant que produit des réformes radicales du capitalisme, » BORDIGA.
Ces Manœuvres aventurières pourraient coûter la destruction de l'Europe.   
Aujourd'hui, Berlin tombe dans la crise économique mondiale après le saut périlleux de la Bank Lehman Brothers et insiste sur le fait que les mesures d'austérité impitoyables sont appliquées partout dans le monde et surtout en Europe, ceci conduisant des millions de personnes dans la pauvreté et le chômage.
Berlin utilise l'UE et l'euro en tant que flux de capitaux canalisés vers l'Allemagne alors que la part des États-Unis dans la bourse allemande DAX qui s'élève à 20 %, ce lait de la vache allemande fait augmenter encore la pression d'abord sur les pays les plus faibles de l'Europe  sous l'égide de cette union contrainte, la domination et le pillage de ces pays en particulier ceux de l'énergie(3), massacrant  dans les guerres similaires à celles des années 1939 (Afghanistan, Yougoslavie, Ukraine, Libye, Syrie et indirectement la Palestine). Cette attitude arrogante crée des rivalités internes et des bloques géostratégiques au lieu de coopérer avec l'Europe de l'Est
( perte de marché géant ).
En outre, Les gouvernements européens sont essentiellement unanimes afin  que le fardeau de la crise se répercute sur la classe ouvrière.   
    A l'extérieur  de l'Allemagne et contre sa Constitution, le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne poursuit aveuglement le traçage de la politique américaine, d'une part indépendamment  de ce que le Conseil de sécurité des Nations Unies décide, dessine des scénarios se rapprochant doucement à la deuxième guerre mondiale et à des expériences extrêmement violentes contraintes, sans pour autant prendre en considération des bombardements de sa population civile allemande par les alliés, n'arrive pas à comprendre les pièges des COW-BOYS.
  D'autre part, même sans mandat du service de sécurité de l'ONU s'engageant dans la guerre avec les États-Unis contre l'Irak , l'Afghanistan, la Syrie  soi-disant « pour garantir leur sécurité en Europe » style d'hypocrite.
Selon son ministre Nobert Röttgen dans ZDF M. Magazin au  sommet trilatéral du 07/09/2018 , qui a déclaré que les trois nations (l'Iran, la Russie, Turquie) qui ont finalement libéré la Syrie des invasions de l'OTAN, comme suit:
« Les pays de Européens ne se sont jamais engagés dans la guerre, mais ce que les Russes en font est contre la souveraineté des peuples »: Cette réponse est plutôt la politique mystificatrice "Heuschelei der CDU". Et il le répète: « les pays de l'OTAN n'ont dans cette guerre  aucune influence, surtout après plusieurs années d'observations », il ajoute ainsi des,mensonges  ministériels, mondiaux, de Charlie parisien à ceux de Tel Aviv ou à Berlin d'Anis Amri, les mêmes films policiers impliquant le plus grand Heuschelei des gouvernements démocratiques, comme si tous les massacres de civils n'avaient  pas eu lieu
 ( Plus de 20 Millions de personnes depuis 1947) par les pays de l'OTAN et leurs mercenaires l' E.I « à savoir les armées secrètes de l'OTAN » sous couvert des noms inventés par le Mossad israélien: <<  l'Etat islamique, al-Qaïda, El Shabab etc .. >> et les bombardements ciblés des civils suivis de destructions de l'infrastructure et de ses monuments historiques
( Palmera par E.I, musée de Bagdad pillé par des Israéliens engagés avec les USA) étaient-ils une affaire purement arabe ?, il en résulte donc l'idéal pour Israël de s'étendre sur les territoires arabes en effaçant les traces restantes de cette civilisation, c´est la cible du sionisme américain envers les indiens ensuite devenu israelien.
 
La seule alternative est, et ne sera que le socialisme en tant que science révolutionnaire pour transformer tout le processus de production et de distribution en vue d'abolir la valeur et les rapports mercantilistes trompeuses, pour la réalisation de besoins sociaux communautaires sur la base des Soviets ou conseils ouvriers que Stalin avait éliminés en Chine et en URSS 1926 pour éterniser le capitalisme d'Etat.* 
1) Les Allemands ont vraisemblablement repris cette stratégie et l'ont fait appliquer en Tunisie pendant la révolte de Janvier 2011 et dans d'autres pays, ils furent appuyés par les Yougoslaves et Polonais sur notre terrain de lutte qui devait aboutir uniquement à << Ben Ali raus>>  B.A. dégage, ce mot n'est pas habituel chez les Tunisiens, mais il provient des l'ambassades, et désigne l'édification de la démocratie soit-disant contre la dictature.. et ces dictas sont le vrai visage de la démocratie: Cercle vicieux de la politique.   
2) l'assemblée nationale en 1919 ouvra la voie à la démocratie parlementaire, suscita l'intervention de l'armée Allemande pour chasser le prolétariat révolté, ce qui devient actuellement à leurs yeux exemplaire pour le capitalisme Tunisien en 2011 par intervention de l'armée nationale, cela s'explique aussi par l'amitié du Général Rachid Ammar et de Obama. 
3) Le grand danger semble  historiquement venir de l’Occident, et jamais de l’Est ou de l'Orient, mais la démocratie est là pour inverser la réalité des choses (les croisades de 1050 et la nouvelle croisade actuelle, la 1. et la 2. guerre mondiale le prouvent).
 
          Un citoyen Walter Gerhartz a déclaré  par écrit : 25 janvier 2018 à 11h47.
En 1939 les Fascistes ont contredit les traités de Versailles qui pillaient l'Allemagne. 
 8 mai 1945 l'Allemagne était sur leur terrain lorsque en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne ont bombardé les villes allemandes, qui est contre le droit international des PEUPLES désarmés,  ILLÉGAL, bien que dans les villes que des civils (personnes âgées, femmes, enfants) ont été tués.
 Des centaines de milliers de réfugiés des territoires de l'Est allemands ont été expulsés et ont fui vers l'ouest de l'Allemagne en ruines. Les gens se sont rassemblés et l'Allemagne a vigoureusement été reconstruite ... une réussite unique de nos grands-parents, mères et pères.
 Aujourd'hui, nous avons presque toujours des politiciens qui ne jouent pas dans l'intérêt du peuple allemand, mais des pouvoirs anglicans dans les coulisses (Soros, Rothschild, Bilderberg, etc.) sont orientés.
 Ils travaillent maintenant aussi dans l'intérêt de ces bellicistes (OTAN) et mènent des guerres partout dans les pays où le pétrole est là en terre. Ces pays doivent être conquis et placés sous le contrôle des États-Unis pour pouvoir commercialiser le pétrole comme étant le leur.
La population locale doit être déplacée et s'installer principalement en Europe (Migration), afin que ces pays pétroliers soient plus facilement maîtrisés.
 Les milliards en coûts supportés par l'Allemagne et l'Union européenne afin de réduire ainsi un rôle déterminant de l'amélioration des conditions de vie de sa population (de plus en plus la pauvreté chez les enfants, les parents et les retraités), sauf bien sûr les régimes alimentaires riches des politiciens.
 Alors tout le monde devrait faire sa propre comptine et réfléchir attentivement à qui il pourra à l'avenir voter lors de l'élection peut donner sa voix ... pas aux vieux partis!
                
8 mai 1945 l'Allemagne était sur le terrain, car en particulier aux États-Unis et la Grande-Bretagne ont bombardé les villes allemandes PEUPLES ILLÉGALE, bien que dans les villes que des civils (personnes âgées, femmes, enfants) ont été.
Des centaines de milliers de réfugiés des terr

Propagande autour de l’origine du Covid-19

RÉSEAU VOLTAIRE | 25 MARS 2020 
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La CIA mène une campagne qu’elle présente comme de « réinformation » selon laquelle le Covid-19 serait originaire de Chine tandis que la Russie voudrait faire accroire à un complot états-unien.

Ainsi, selon l’agence Reuters, le Service européen pour l’action extérieure (European External Action Service) a rédigé un document confidentiel de neuf pages accusant la Russie d’avoir diffusé 80 nouvelles tendancieuses (Fake News) pour semer la panique dans l’Union [1].

Selon la Task Force sur la désinformation du Service européen pour l’action extérieure, le 19 mars, cette campagne s’appuierait notamment sur la publication par Oriental Review d’un article de l’universitaire australien Binoy Kampmark et d’un autre par Geopolitica d’une analyse d’Alexander Dugin. Pourtant rien ne permet d’accuser ces deux auteurs de la moindre déformation de la réalité.

La question de l’origine du Covid-19 a été ouverte, le 12 mars, par un tweet de Zhao Lijian (photo), le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois. Il réagissait à l’audition du directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention), Robert R. Redfield, par la Commission de contrôle et de réforme (House Oversight and Reform Committee) de la Chambre des représentants. Celui-ci, pressé de questions, avait laissé échapper que le Covid-19 avait été trouvé sur des cadavres d’États-uniens que l’on croyait morts de la grippe saisonnière. Zhao Lijian s’était alors interrogé pour savoir si le virus n’était pas d’abord apparu aux USA. Il avait appelé à plus de transparence, mais il ne lui a jamais été répondu.

Le 23 mars, l’ambassade de la République populaire de Chine à Paris (pas celle de la Fédération de Russie) a posté par tweets trois questions aux autorités états-uniennes :
- « La Première question, combien de cas de COVID-19 y avait-il parmi les 20 000 morts de la grippe qui a commencé en septembre dernier ? Est-ce que les États-Unis n’avaient-ils pas tenté de dissimuler la pneumonie de nouveau coronavirus par la grippe ?
- La deuxième question concerne la fermeture surprise en juillet dernier du plus grand centre de recherche américain d’arme biochimique, la base de Fort Detrick au Maryland [2]. Après la fermeture, une série de cas de pneumonie ou des cas similaires sont apparus aux États-Unis.
- Troisième question : pourquoi plusieurs hauts fonctionnaires américains se sont défaits de nombreux titres avant la chute des valeurs boursières, tout en assurant au public américain que l’épidémie du COVID-19 était contrôlable aux États-Unis ? »

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[1] “Russia deploying coronavirus disinformation to sow panic in West, EU document says”, Robin Emmott, Reuters, March 18, 2020.

[2] “Deadly Germ Research Is Shut Down at Army Lab Over Safety Concerns”, Denise Grady, The New York Times, August 5, 2019.

Les leçons de la revolution allemande 1918-1923

aux prochains mouvements sociaux mondiaux

 

En novembre 1918, les prolétaires et les révolutionnaires du monde ont les yeux tournés vers l’Allemagne: la révolution allemande, espérée depuis si longtemps par les marxistes, attendue impatiemment par les bolcheviks  semble commencer.

Au mois d’octobre un nouveau gouvernement avait été formé avec pour la première fois des représentants du Parti Social-Démocrate (une minorité, plus à gauche, s’était déjà constituée en Parti Socialiste Indépendant, expressément pour empêcher la constitution d’un véritable parti prolétarien révolutionnaire); alors que la défaite militaire est consommée et face à une effervescence sociale croissante il s’agit de préserver l’ordre établi en donnant aux prolétaires l’impression que «la paix et les réformes démocratiques» sont l’objectif de ce gouvernement de coalition qui va réaliser une «révolution pacifique», selon les déclarations des sociaux-démocrates. Mais cela est bien incapable d’empêcher le mouvement des masses. Les 2 et 3 novembre les marins de la flotte de guerre se mutinent à Kiel à l’annonce que les navires vont appareiller - probablement pour se livrer à un baroud d’honneur contre la flotte anglaise. Ils s’emparent des navires de combat et menacent de tirer sur les bâtiments officiels si leurs camarades ne sont pas libérés.

En quelques jours un gigantesque mouvement spontané de révolte déferle sur l’Allemagne. Dans tout le pays se forment des Conseils de soldats et d’ouvriers, face auxquels les autorités civiles et militaires sont impuissantes.

Mais derrière cette flambée révolutionnaire, il y a une énorme confusion, une absence complète de perspective et d’organisation. Ainsi les marins insurgés de Kiel qui ont fusillé leurs officiers et hissé le drapeau rouge sur les bateaux de guerre acclament le social-démocrate Noske envoyé en toute urgence par le gouvernement pour contenir la révolte. Pire, ils le laissent s’imposer à la tête du comité de soldats et comme commandant de la place militaire ( ?????? ). Ce fait est doublement symbolique.

Il montre d’abord le rôle que le Parti Social-Démocrate, les «majoritaires» du SPD, va jouer dans les mois et années à venir le role de l'opportunisme qui ne vivra que dix ans et les conduira nécessairement au fascisme. Devant les soldats et les ouvriers le SPD s’affirme comme authentiquement socialiste, il prétend les représenter, défendre leurs revendications et leurs intérêts ( comme le POCT ou le Front populaire des populistes tunisiens =/= non marxistes). Mais en réalité il n’a pour but que de maintenir l’ordre présent, c.a.d capitaliste, de sauvegarder la légalité, assiégée, adoptée et légalisée, d’empêcher à tout prix l’explosion révolutionnaire. Une des trahisons est le fait de prétendre accepter l’autorité des Conseils qui naissent spontanément, mais c’était le jeu de l'assemblée nationale, qui les empêcher d’exercer un pouvoir effectif et leur faire cautionner le gouvernement de l’Etat bourgeois dont il fait partie. Comprenant beaucoup mieux que certains cercles bourgeois réactionnaires qu’il est impossible de s’opposer frontalement à la lame de fond qui déferle [0], il se laisse porter par le courant pour pouvoir le canaliser dès qu’il commence à s’affaiblir.

C’est ce gouvernement qui pousse à réorganiser dans des «corps francs» une solide force armée de l’Etat bourgeois pour pallier la décomposition de l’armée classique dont une bonne partie passait du côté du «désordre». Ainsi entré à Berlin avec 40.000 hommes le 10 décembre 1918 pour régler l’affaire de la Division populaire de marine, le général Lequis, le 23, n’en avait plus que 2.000 sous ses ordres!

C’est ce gouvernement de «révolution pacifique» qui se chargera au cours des mois suivants de décimer l’avant-garde prolétarienne par un jeu habile de provocations et de répressions sanglantes.

Ensuite ce fait montre l’inévitable faiblesse du mouvement spontané. En l’absence d’un véritable guide politique capable de lui donner des objectifs clairs et une coordination effective, ce mouvement va d’une part se laisser engluer dans la direction et l’appareil social-démocrate; et d’autre part s’épuiser dans des «coups de tête» locaux, magnifiques, mais dispersés, que la contre-révolution écrasera d’autant plus facilement les uns après les autres qu’ils ne peuvent déboucher sur rien.

Ce qui se manifeste dès cet épisode et qui éclatera avec une évidence tragique dans les semaines et les mois à venir, c’est l’incapacité du mouvement spontané des masses à prendre le pouvoir. L’explosion de la colère des masses, leur volonté d’en finir avec la guerre, avec la misère, peuvent certes porter des coups très durs à l’Etat bourgeois, paralyser et ébranler temporairement son appareil administratif et militaire.

Mais pour détruire cet Etat de fond en comble, pour se saisir de la direction de la société, pour s’ériger en classe dominante, pour exercer leur propre pouvoir, les masses prolétariennes ont besoin de cet organe de direction politique et organisatrice qu’est le parti de classe.

Malheureusement, ce qui caractérise alors la situation dans les pays capitalistes développés d’Europe, c’est le retard énorme de la constitution du parti par rapport à l’explosion des luttes de classe; et c’est en Allemagne que cette absence du parti se fait le plus cruellement sentir, précisément parce que les masses y sont projetées dans les luttes les plus radicales. Alors qu’en Russie la lutte spontanée des masses a pu se cristalliser autour d’un parti qui s’était constitué et délimité depuis longtemps et qui s’était imposé et lié aux masses à travers une longue série de luttes économiques et politiques, immédiates et révolutionnaires, le prolétariat allemand ne pouvait pas trouver la direction dont il avait besoin.

Sans aucun doute il existait en Allemagne des courants révolutionnaires qui non seulement avaient combattu la politique social-chauvine de la social-démocratie, mais qui aspiraient à transformer le soulèvement spontané des masses prolétariennes contre la guerre impérialiste en révolution socialiste. Mais un ensemble de facteurs, parmi lesquels leur propre manque de clarté et de rigueur politique – allant parfois même jusqu’à la négation de la nécessité même de cette direction! – les avaient empêchés de la constituer effectivement.

Or, ce dont les masses ont besoin au moment où leurs exigences immédiates les obligent à affronter l’Etat bourgeois les armes à la main, ce n’est pas d’un «guide spirituel», mais d’un organe de direction dans tous les sens du terme. D’un organe qui soit certes le représentant du programme historique du prolétariat, mais qui sache relier celui-ci aux exigences immédiates; qui ne soit pas seulement un propagandiste du socialisme, mais une force organisée; qui ait déjà commencé à s’imposer comme dirigeant et organisateur à travers les luttes quotidiennes et partielles de la classe, et qui puisse alors tendre à conquérir une influence non seulement politique mais pratique déterminante sur les larges masses.

En Allemagne, même les éléments les plus avancés étaient restés prisonniers d’une part de la fascination de l’«unité» ouvrière, et d’autre part d’une vision spontanéiste leur faisant attendre que les prolétaires rompent d’eux-mêmes avec l’idéologie social-chauvine et la politique opportuniste, au lieu de comprendre qu’il leur incombait de devancer ce mouvement pour le rendre possible.

 Une vision qui croyait que les masses se mettraient en mouvement après avoir «pris conscience» de la trahison social-démocrate, et ne comprenait pas que, même lorsque les déterminations matérielles poussent les masses à secouer dans leur action l’orientation et l’encadrement des «agents de la bourgeoisie au sein du prolétariat» (Lénine), l’influence et le poids de ces partis[1] ne disparaît jamais de lui-même. C’est la lutte du parti de classe qui lui permet dans ces circonstances favorables d’arracher les prolétaires à l’emprise des social-traîtres et de les regrouper autour de lui et de sa direction.

Bien qu’ils aient dénoncé et combattu la trahison ouverte de la social-démocratie[2] en 1914 et sa collaboration de plus en plus étroite avec l’Etat bourgeois au cours de la guerre, les Spartakistes (d’après le nom du bulletin qu’ils publiaient: «Spartakus») avec Rosa Luxemburg hésitaient à rompre avec le SPD: ils attendaient que les larges masses prolétariennes se détournent d’abord du social-patriotisme.

Et lorsque les masses ont commencé à s’engager dans cette voie, non par des affirmations politiques, mais par des luttes, des manifestations, des grèves comme celle de janvier 1918 qui toucha près d’un million de travailleurs à Berlin, les Spartakistes se laissèrent encore devancer par l’hypocrisie centriste des socio démocrates.   (Lire l'article sur les mesures révolutionnaires de Rosa Luxemburg en 1918)  dans la page tunisie2

 

 

 

 

Une femme,  La révolution  allemande de 1918-1922, une vision

(A suivre)

NOTES:

[0] Au conseil des ministres, le ministre de la marine affirme: «il faut faire un exemple. En affamant la ville on ne la réduira pas; il faut y pénétrer avec des forces considérables et la bombarder par mer»; ce a quoi le social-démocrate Scheidemann répond: «il faut s’interroger sur ce qui va se passera si nous intervenons brutalement a Kiel. Les autres villes proclameront leur solidarité avec Kiel. D’ailleurs nous ne pouvons attaquer les mutins, ils ont trop de munitions et d’artillerie de marine. Il est plus habile de leur dire: on va discuter de vos revendications».

 

[1] L'influence et le poids des partis sur les masses de la population ne résonnent pas de suite comme un coup sur le métal,  dans ces circonstances, il est  plus dur encore de rompre avec ces organisations après de longues collaborations et difficile de leur arracher un nombre de militants  au cours de mouvement social.
[2] La classe ouvrière a été trahie dans l'histoire d'abord par la social-démocratie et par manque de cadres théoriciens en Allemagne, d'ailleurs Rosa le disait déja, et dans le monde par les staliniens de gauche qui  se sont rattachés à la S.D et à son programme, à savoir reformer le système capitaliste sans l'abolir pour le partage du pouvoir comme en au Portugal en 1974 et en Grèce actuellement, mais les nommés gauchistes tunisiens sont toujours à l'ombre du stalinisme  mal Russe, mal Albanien, mal Chinois et leur cadence ira en poussant, diz takhtef,  la propagande plus que le programme, Les Bernsteinistes : Le programme est rien, le mouvement est tout... ..............tandis que  Marx : Le programme est théorique, mais sans théorie pas de révolution ( le cas de la Tunisie et l'Egypte ) TILT.
Suite
Critique de la social-démocratie
L’histoire de la social-démocratie est une légende de malheurs politiques, elle s’est répandue   a l’échelle nationale en se mesurant  dans la lutte ouvrière sur tout le continent, mais pas pour autant de validité de son programme  unilatéralement basé  sur la démocratie et les reformes, ces dernières  représentent le maintien du système politique actuel en incitant quelques retouches sociales suivies des accords salariales traites au préalables avec les organisations ouvrières apaisant ainsi les revendications économiques, ce qui provoque le freinage de la lutte des classes au profit des jeux parlementaires, y cristallisant ainsi le libéralisme, une tendance politique du même contenu,  sorte de brillantine des cheveux pour changer l´aspect politique des bourgeois, certains la confondent avec la liberté.
Le mouvement des sociaux-démocrates a été depuis longtemps un mouvement de rêveurs d’un monde meilleur, prescrit historiquement par leurs ancêtres d’intellects, ils se distinguent par leur stratégie démagogique, psychologique des couches sociales aisées issues des institutions étatiques telles que les dirigeants allemands du SPD Ebert, Noske .
 certains s’apercevraient plu tard de leurs illusions, firent a maintes fois changer leurs  principes et devinrent  révolutionnaires, mais la majorité restait dans le dilemme des revendications bourgeoises  telle que la prise du pouvoir par majorité ou par coalition-  
Leurs caractéristiques  sont nombreuses  et variantes,  trompeuses   trahissantes en utilisant tous les moyens pour  se proclamer défenseurs des interets de toutes les  classes, ouvrière comme patrons, ils se livrent a aux combats en poussant les ouvriers aux revendications purement économiques, pour ce qui est politique  est une décision propre a eux.     
Critique de la social-démocratie
L’histoire de la social-démocratie est une légende de malheurs politiques, elle s’est répandue   a l’échelle nationale en se mesurant  dans la lutte ouvrière sur tout le continent, mais pas pour autant de validité de son programme  unilatéralement basé  sur la démocratie et les reformes, ces dernières  représentent le maintien du système politique actuel en incitant quelques retouches sociales suivies des accords salariales traites au préalables avec les organisations ouvrières apaisant ainsi les revendications économiques, ce qui provoque le freinage de la lutte des classes au profit des jeux parlementaires, y cristallisant ainsi le libéralisme, une tendance politique du même contenu,  sorte de brillantine des cheveux pour changer l´aspect politique des bourgeois, certains la confondent avec la liberté.
Le mouvement des sociaux-démocrates a été depuis longtemps un mouvement de rêveurs d’un monde meilleur, prescrit historiquement par leurs ancêtres d’intellects, ils se distinguent par leur stratégie démagogique, psychologique des couches sociales aisées issues des institutions étatiques telles que les dirigeants allemands du SPD Ebert, Noske .
 certains s’apercevraient plu tard de leurs illusions, firent a maintes fois changer leurs  principes et devinrent  révolutionnaires, mais la majorité restait dans le dilemme des revendications bourgeoises  telle que la prise du pouvoir par majorité ou par coalition-  
Leurs caractéristiques  sont nombreuses  et variantes,  trompeuses   trahissantes en utilisant tous les moyens pour  se proclamer défenseurs des interets de toutes les  classes, ouvrière comme patrons, ils se livrent a aux combats en poussant les ouvriers aux revendications purement économiques, pour ce qui est politique  est une décision propre a eux.     
Critique de la social-démocratie
L’histoire de la social-démocratie est une légende de malheurs politiques, elle s’est répandue   a l’échelle nationale en se manifestant  dans la lutte ouvrière sur tout le continent, mais pas pour autant quant à la validité de son programme  unilatéralement basé  sur la démocratie et les reformes.
Ces dernières  représentent le maintien du système politique actuel en incitant quelques retouches sociales suivies d'accords salariaux traités au préalables avec les organisations ouvrières.
Apaisant ainsi les revendications socio-économiques,  provoquant le freinage de la lutte des classes au profit des jeux parlementaires en cristallisant ainsi le libéralisme, une tendance politique du même contenu,  sorte de brillantine des cheveux pour changer 
l´aspect politique des bourgeois, que certains le confondent avec le parti pour la liberté.
 
Le mouvement des sociaux-démocrates est depuis longtemps un mouvement de rêveurs, d'opposants à la guerre mais en la faisant et penseurs d’un monde meilleur, prescrit historiquement par leurs ancêtres d’intellects, ils se distinguent par leur stratégie de la paix qui est plutôt le langage de la mystification, démagogique, psychologique et pour cette raison démocratique des couches sociales bien aisées, faut-il le dire issues de hautes institutions et structures étatiques tels que les dirigeants allemands du SPD Ebert, Noske, et d'autres comme Mitterand, Bourguiba supers S.D.
 
Certains s’apercevraient plus tard de leurs illusions, firent a maintes fois changer leurs  principes pour devenir  révolutionnaires sinon fascistes, mais la majorité restait dans le dilemme des revendications bourgeoises  telle que la prise du pouvoir paisiblement par majorité ou par coalition. 
Leurs caractéristiques  sont nombreuses  et variantes,  trompeuses,   et  souvent trahissantes,  démagogiques utilisant tous les moyens pour  se proclamer défenseurs des intérêts de toutes les  classes ouvrière comme patronale, ils se livrent  aux combats en poussant les ouvriers aux revendications purement économiques, pour ce qui est politique  sera une décision propre a eux.   
  Les staliniens reprennent les mêmes positions, la même stratégie, en concurrence avec les S.D, mais seulement en changeant le nom : "Les communistes ou socialistes" en mouvements démocratiques.
La situation de la Tunisie en janvier 2011 ressemblait à celle de 1918 en Allemagne, deux positions  différencient le fait que le pays
    a)était  sous l'influence étrangère OTANienne plus décidée pour le maintien du régime et le  changement uniquement de l'animal de la charrette Tunisienne: Un mulet contre un âne.
   b) A l'inverse de la situation tunisienne, l'armée allemande a intervenu violemment en accords avec les S.D contre le prolétariat révolté. 
En conséquences, tant que que les masses révoltées en Tunisie n'étaient pas armées,  l'OTAN ne pouvait pas ordonné à l'armée du général Ammar de s'attaquer  à la révolte, car la Tunisie devait servir à l'OTAN de couloir d'entrer en masses en Afrique, plus facilement, plus doucement qu'ailleurs pour piller les matières premieres et chasser le géant Chinois du continent, est-ce que telle option serait un remède ou une  resistance à la crise actuelle du capitalisme mondial ? certes non, mais la théorie bourgeoise du capital diffère de la notre qui doit passer par la these de Marx : Pas d'issue de sortie sans la casse totale comme au temps de la II. mondiale que nous  rejetons.
pour tel projet, la Tunisie sera avantagée aux endettements aussi massifs que jamais, des crédits qui laisseront les enfants de nos enfants payer sans fin, comme le font les Grecques aujourd'hui. Alors ironiquement vive la démocratie! 
A. Computer westf. le 22.08.2019

 

Celui qui chasse les autres, le jour viendra ou il sera fatigué et....    

Les vidéos suivantes nous montrent historiquement l'origine des commanditaires des attentats criminels dans le monde et le but de manipulation politique des grandes puissances qui veulent dominer le monde telles que l'OTAN et ses valets castrés, les grands responsables politiques du tiers monde (Moubarak,Sissi, Ben Ali, Malek Hassine, Arafat, Mohamed 5 et 6, Sebssi et surtout les tètes de spirale formant avec le sionisme le centre de la contre-révolution etc...).

Réunies en chantant en 2016 << We are the world  >> Nous sommes le monde.

pour ne pas dire nous sommes le dieu, depuis, Ali Computer les a déjà affichés en les informant qu'ils n'ont pas encore vu l'orage venir à ce moment, mais actuellement j'y reviens : ils l'ont certainement vu venir et bien senti, ce qui prouve qu'ils doivent se soumettre à l'autre puissance universelle. 

A. Computer      Enfidha-Ville le 12.10.2020

 

La suite:

Accord de coopération militaire entre les Etats-Unis et la Tunisie.

 

By Fabrice Marimootoo  AFP    01.10.20

 

  Ce mercredi, le chef du Pentagone, Mark Esper, a signé un partenariat [1] de dix ans avec ce pays d'Afrique du Nord.

Si les détails complets [2] de l'accord n'ont pas été divulgués, il portera notamment sur une aide à la formation et le service après-vente d’armes sophistiquées pour lutter contre le terrorisme[3].

 *   "Aujourd'hui, nos concurrents stratégiques, la Chine et la Russie, continuent d'intimider et de contraindre [4] leurs voisins tout en étendant leur influence autoritaire dans le monde entier, y compris sur ce continent. Dans le même temps, des extrémistes violents [5] constituent toujours une menace, non seulement pour la stabilité régionale, mais aussi pour nos pays[6]. Le partenariat durable des États-Unis[7] avec des pays aux vues similaires, y compris ici en Afrique du Nord, est essentiel pour relever ces défis ", devait déclarer Mark Esper. Il s'exprimait dans un cimetière de Carthage où reposent 2 800 soldats américains morts pendant la Seconde Guerre Mondiale.

 

Allié majeur de Washington

La Tunisie est un allié majeur de Washington[8] dans la région pour son soutien dans le dossier libyen. Les deux pays organisent régulièrement des exercices conjoints alors que les Etats-Unis ont investi plus d'un milliard de dollars[9] dans l'armée tunisienne.

En 2016, la Tunisie avait démenti un rapport du Washington Post selon lequel elle avait autorisé les États-Unis à faire fonctionner des drones depuis son territoire pour des missions en Libye contre le groupe djihadiste de l'État islamique[10]. Mais une cour martiale en 2017 dans une affaire de harcèlement sexuel par un officier américain, rapportée dans la presse de  la défense américaine, a confirmé publiquement la présence d'un escadron américain opérant des drones depuis une base tunisienne dans la région nord de Bizerte.

 

                                                    

         Notes par Ali Computer   Enfidha le 3.12.2020, 

           

        (Critique du gouvernement de mille et une nuits)

 

 |1]   Des mesures de forces disproportionnées faites entre un éléphant et un écureuil, sorte d'intimidation au peuple Tunisien.

La Tunisie n'est d'abord menacée par aucune partie de ses voisins, la seule menace qui nous a  été imputée provient des forces armées de l'alliance atlantique NATO ou OTAN qui détruisent l'aire arabe pour deux raisons:

a) Les richesses naturelles et énergétiques des Arabes (Gaz, pétrole,métaux....) 

b) La haute civilisation Arabo-musulmane encore récente qui pourrait se redresser et s'orienter comme à son départ vers l'Asie,       

    c'est pour cette raison que les Européens se sont alliés au 19. siecles à coloniser massivement tous les pays Arabes en si peu de

    temps. Leur but était clair, exploiter leur richesse et freiner ou détruire leur civilisation.

Des preuves  abondantes montrent la destructions massive des centres de la civilisation Arabo-musulmane: La guerre de six jours en 1967 contre l'Egypte, la Jordanie et la Syrie, ensuite en 1991 l'invasion de l'Iraq et de la Syrie, voulant même l'accomplir actuellement en Iran.

 

  [2] En Tunisie, la situation économique du pays nécessite des  accords qui doivent faire relever l'économie, la technologie et non les traités militaires, ces derniers sont des directives imposées au gouvernement de mille et une nuits par faiblesse de ses piliers construits sur la base des traditions du néo-destour  et de ses dérivés, rongés par l'opportunisme classique de l'équipe Bourguibiste

s'efforce encore de se balancer entre plusieurs cordes, entre l'Occident et l'Orient, force est de constater que les détails de cet accord n'ont pas été encore clarifiés, mais signés, s'agit-il d'un processus de déstabilisation économique et politique du pays à la Libanaise des années 70, ou pire encore l'ouverture d'une guerre contre nos frères àà la frontière déja préconisée avant même la révolte de décembre 2010-2011 par les membres de l'OTAN  afin d'utiliser la Tunisie en tant que couloir de passage et rasage en Afrique, pour ce faire ils utilisent toujours la même procédure  déja faite en 1875 par ententes des CRÉANCIERS Européens faites à Berlin: Ils nous déstabilisent  par la démocratie en tant que MYSTIFICATION ET DICTATURE DES GRANDES PUISSANCES ensuite c'est l'affaire des grandes banques qui nous attendent à l'abattoir. 

Depuis 2011 la plus part des banques centrales Arabes se trouvent sous la domination de la banque ROTHSCHILD

Cette stratégie n'est vraisemblablement pas encore claire pour nos gouvernants, ou bien ils préfèrent trahir leurs voisins et leur peuple tout en le sachant pour le dollar.  

 

[3] En ce qui concerne les crimes terroristes, Oussama LOTFY et nous LES VERTS écrivaient :

 << Continuant sa démonstration, le colonel LeWinter a affirmé avoir participé, au sein de la CIA et aux côtés du MI6, à la création d’Al Qaïda sur le modèle du Gladio [a]. Des groupes islamiques auraient été infiltrés ; des mercenaires auraient été recrutés dans d’autres milieux musulmans ; et des opérations commanditées par les services secrets anglo-saxons seraient attribués aux premiers alors qu’ils seraient exécutés par les seconds. Cependant, à la différence des groupes européens des années 70 et 80, tous les groupes de façade islamiques auraient été regroupés sous un label unique, Al Qaïda.
Le colonel LeWinter a affirmé avoir eu un dernier contact avec Oussama Ben Laden, en 2003 peu de temps avant sa mort à la maladie des reins; un épisode dont la presse portugaise s’était fait l’écho à l’époque.

En outre, l’historien états-unien Webster G. Tarpley, qui participait en duplex depuis Washington à cette réunion, est revenu en détail sur l’assassinat du Premier ministre italien Aldo Moro. Un meurtre réalisé par les Brigades rouges, mais commandité à leur insu par l’OTAN, sous l’autorité directe d’Henry Kissinger. M. Tarpley, qui vivait à l’époque à Rome, avait été le premier à révéler les détails du complot atlantique, visant à empêcher la création d’un gouvernement d’union nationale incluant les communistes. Il a observé que les enquêtes ultérieures ont confirmé ses travaux, exceptés quant à la localisation d’une société secrète qu’il avait par erreur liée à l’Ordre de Malte alors qu’elle se trouvait au Grand Orient d’Italie (la fameuse loge Propaganda Due dite « P2 » >>

 

 [a] « L’Euro Patriot Act »,Le Gladio est l'armée secrète de la CIA en Italie « L’Union européenne a autorisé par écrit les prisons secrètes de la CIA dès janvier 2003 », Réseau Voltaire, 17 novembre 2003 et 13 décembre 2005.

 

[4] Les américains ne craignent pas de concurrents stratégiques, mais plutôt économiques, tout en sachant que les asiatiques ne visent que leurs parts au marché mondial, par crainte furieuse les pays de l'OTAN ne cessent depuis des décennies de les isoler en leur imposant des  embargos qui tombent en vain. u fond, les Asiatiques ne visent aucune occupation de pays, au contraire ils en ont perdu, notamment  l’impérialisme de l'OTAN ne peut survivre sans l'exploitation des pseudo-colonies.

La guerre faite en Iraq, Syrie, Jemen, Soudan, Libye, Liban, Mali, Niger, Tchad  est l'oeuvre de l'OTAN pour l'énergie et les métaux,donc cela n'est pas l'intimidation autoritaire prétendue des Asiatiques mais plutôt celle des Occidentaux hier, aujourd'hui et demain, mais si seulement le capitalisme continue à exister. Là je m'en doute, nous allons voir bientôt la faillite des grandes banques à l'échelle intercontinentale.

 

[5, 6] Toutes les menaces de violence existantes dans notre région, en Amérique Latine et dans le monde sont imputées aux groupes soi disant islamistes que prétendument les américains veulent combattre, ces mercenaires de différentes nationalités achetés au dollar font partie des armées secrètes de la CIA, du MI6 Britannique et du mossad israelien collaborant ensemble à des fins criminelles au service de la sainte alliance Occidentale l'OTAN, alliance offensive que défensive comme prétendue, dévastatrice, terroriste ce qui facilite l'infiltration d'espionnage, déstabilisation et d'occupation en douceur en Afrique du nord, surtout sous influences de l'état français qui ne pardonnera jamais les populations nord-Africaines pour des raisons plutôt économiques qu'idéologiques. 

https://www.washingtonpost.com/world/national-security/us-has-secretly-expanded-its-global-network-of-drone-bases-to-north-africa/2016/10/26/ff19633c-9b7d-11e6-9980-50913d68eacb_story.html
U.S. officials said they sought access to the air base in Tunisia to close a critical “blind spot” for U.S. and Western intelligence services­ in North Africa, which has become the Islamic State’s largest base of operations outside of Syria and Iraq. The region is also home to al-Qaeda-linked fighters.

 

Le Média AgoraVOX écrivait là-dessus aussi:

Voilà un extrait d’une enquête menée en Europe. C’est un document qui décrit en détail les manipulations états-uniennes . Après avoir pris connaissance de ces faits, les islamistes devraient arrêter de se faire manipuler.

............................

L’ENQUETE :

L’OTAN : du Gladio aux vols secrets de la CIA par Ossama Lotfy ( du Réseau Voltaire : www.voltairenet.org )

1/ La manipulation des démocraties européennes

2/ Al Quaïda, une création de la CIA, revendiqué par le Colonel Américain, LeWinter

3/ Commettre des attentats contre des civils de manière à créer un climat de peur, puis les imputer à ses adversaires politiques pour les discréditer est une vieille recette des services secrets anglo-saxons. Ce procédé de déstabilisation, adapté à la globalisation, est toujours d’actualité. À l’initiative du Réseau Voltaire, cinquante experts issus d’une douzaine de pays se sont réunis à Paris pour étudier les similitudes entre la « stratégie de la tension », initiée durant la Guerre froide, et la « guerre contre le terrorisme », déclenchée dans la foulée des attentats du 11 septembre

 

[7] Un partenariat durable des États-Unis avec des pays aux vues similaires tels quel'Afrique du nord,  les USA n'ont montré jusqu'à ce jour aucune relation solide de collaboration, même pas avec l'Allemagne, ce qui contredit les principes fondamentaux de leur organisation OTAN, pire encore  de l'ONU sur l’ingérence, la pratique de subversions d'états souverains soumis à des bombardements massifs tels que sur la Libye, Syrie ou l'Iraq, ou du Chili en 1972 contre son président socialiste  Aliende élu en majorité, cela démontre plutôt la destruction durable que de Partenariat acheté au dollar .

La criminalité des cow-boys est durable, leur paix est inexplicable, ont-ils  encore  l'audace de pouvoir conclure de partenariat avec nous, s'il ne s'agit pas de coup de trahison à l'achat d'armes sophistiquées de chez les philistins pour UN MILLIARD de dollar  ? NOTEZ BIEN GOUVERNANTS que nous ne sommes pas en guerre, mais en chômage  messieurs les gouvernants de mille et une nuits, a moins que vous vous laissiez intimider dans une prochaine guerre totalitaire contre vos frères comme des brebis, car la rage des loups du capital industriel vous contamine à faillite, voudriez-vous payer la facture ? Mais sans participation des populations innocentes et appauvries qui se chargeront de vos propres outils de forces pour vous balayer de vos bâtiments luxueux. 

 

[8] Tout le monde sait que les américains disposent de multiples points stratégiques en méditerranée et d'alliés militaires aux alentours de la Tunisie comme la Sicile, Grèce, Malt etc.. donc une collaboration militaire de notre armée avec les USA est l'une des intimidations imputée au peuple Tunisien, un mensonge de haut niveau préconisant ainsi <<la Tunisie ALLIE MAJEUR des USA>>, s'agit-il de préparer des attaques contre nos frères à l'ouest comme au sud? ou bien rêvent-ils de nous utiliser en tant que chair à canon dans une guerre dont nous ne connaissons pas l'origine ? Ce sont des idées de cadres militaires qui ne savaient même ou se trouve l'Iraq  géographiquement afin de l'attaquer. PAUVRES COW BOYS ...

 

[9] Le gouvernement tunisien doit cesser de demander ou d'accepter de l’aumône de chez les créanciers usurpateurs, il n'a qu'a arrêter l'importation inutile à la vie humaine pour redresser son budget d'état et régulariser le déficit de la balance commerciale avant de passer aux collaborations militaires avec les bisons du far West.

 

[10] L’Islam n'est pas la religion de la haine et la torture, par conséquent tout politicien affichant l'Islam aux Djihadistes ( mercenaires de la CIA et du mossad) est un raté de carrière, quant au colonel LeWinter qui  a affirmé avoir participé, au sein de la CIA et aux côtés du MI6, à la création d’Al Qaïda sur le modèle du Gladio [a] dont des groupes du soi disant de l'état islamique auraient été infiltrés, ces mercenaires auraient été recrutés dans d’autres milieux musulmans suivis d'opérations commanditées par les services secret anglo-saxons.

L'exemple d'un meurtre réalisé par les Brigades rouges, mais commandité à leur insu par l’OTAN, sous l’autorité directe d’Henry Kissinger, ainsi disait Mr. Tarpley, journaliste américain. 

Toute cette salade politique de l'OTAN repose sur la démocratie dont le contenu n'est ni la liberté des citoyens encore moins la dignité mais plutôt  la mystification et la dictature du système économique bourgeois.

 

 

 

Le filet de pêche de l'OTAN en Afrique
     Espionnage, déstabilisation sociale, attentats, et  financements de créanciers farouches sont le produit de la démocratie dont le vrai contenu est réellement  << mystification et dictature des rapports économiques du capital mondial>> A. Bordiga.
Les thèses du chef de la gauche italienne des années 50 et 60 sont toujours valables et ne reposent sur aucune idéologie, mais sur les principes historiques de faits réels qu'a vécus son mouvement prolétarien internationaliste faisant ainsi la distinction entre lutte prolétarienne et mouvement démocratique.
En outre, le jeune chercheur Suisse Dr. Daniel GANSER est un professeur historien aux l'universités suisses, fait de bonnes œuvres relatives aux relations de l'organisation du traité atlantique nord dans le monde suscitant de très fructueuses réflexions, ce qui nous laisse observer sceptiquement les activités de cette organisation avec méfiance et détachement.
Il décrit avec finesse la stratégie de l'OTAN, ses tactiques venimeuses qui ne servent qu'à la guerre afin de sauvegarder l'hégémonie(1) de ses composants alliés(2), composants du FMI (3) et des richesses d'autrui liées à l'appauvrissement des pays soumis forcément à leur exploitation esclavagiste.
Toutes les œuvres de GANSER sont les résultats de deux décennies de travail prouvant l'existence du système offensif secrètement organisé(4), occulté par leur journalisme acheté chèrement au dollar par les consortiums de cette alliance guerrière contre le reste du monde riche en ressources naturelles, ou en importante géostratégie tels que l'Égypte, Somalie, Yémen, Iran, Tunisie, Maroc.
 
    Revenons aux résultats des recherches de  Dr. GANSER, à savoir l'histoire des armées secrètes de l'OTAN qui existent encore mais sous d'autres formes, qui , dans le passé,  étaient les commandos du        << stay behind ou Gladio >> aujourd'hui devenus El Kaida, Daech etc...mais toujours sous les directives des services de renseignements dirigés et financés par la CIA , le Mossad israelien et le MI6 britanique.
 
les 24 prétendus diplomates Européens infiltrés par deux frontières libyennes font partie des services de renseignements de l'OTAN.
Des commandos de différentes nationalités, comme toujours porteurs de faux passeports, lourdement armés jusqu'aux dents, munis de matériel de communication et ce qui est flou, c'est qu'ils n'ont pas déclaré leurs armes cachées, et par audace ne voulant pas se laisser désarmer par les agents tunisiens frontaliers, cela semblent par cette allure vouloir faire des opérations militaires secrètes en Tunisie ou bien  en Algérie, quel genre d'opération, cela doit se déclarer par les autorités tunisiennes et officiellement, sinon il y a un risque de collaboration et de trahison dans les rangs tunisiens.
Ces éléments infiltrés, étant d'origine de pays bâtards ne peuvent pas assurer la sécurité de l'ambassade en Libye, ni être diplomates, les armes que portaient ces commandos sont celles d'opérations militaires secrètes, leurs trajectoires en flip-flop , l'une d'abord par mer,  l'autre terrestre par Ras Djedir quelques jours après, se réservent pour rectifier l'infiltration échouée  par mer, celle terrestre pourrait ainsi démontrer leurs passages comme s'ils étaient officiels, mais pour cela il n'y a été aucun document présenté. Introduisant illégalement des armes  dangereuses ne pourrait nulle part appartenir à des diplomates.
Nos agents ne sont pas cons, ces gens étaient bien des criminels d'états comme le Belge qui a introduit en voiture des armes,   l'officier de douane l'a confirmé, et les autorités tunisienne l'ont nié en prétendant qu'il s'agit d'armes en plastic, les preuves sont là  1, 2, 3, 4....(Les armées secrètes de l'OTAN).....à compléter.
Thierry Meyssan du réseau voltaire l'explique actuellement:
<<  Plusieurs sources, situées dans des pays différents, nous signalent que l’Otan prépare des attentats dans des pays de l’Union européenne.

Durant les « années de plomb » (c’est-à-dire de la fin des années 60 à celle des années 80), les services secrets de l’Otan ont mis en œuvre la « stratégie de la tension ». Il s’agissait d’organiser des attentats sanglants, attribués aux extrêmes, afin d’instaurer un climat de peur et d’empêcher la constitution de gouvernements d’alliance nationale incluant les communistes. Simultanément, l’Otan (prétendument défenseur de la « démocratie ») organisa des coups d’État ou tentatives de coups d’État en Grèce, en Italie et au Portugal.

Les services secrets de l’Otan avaient été composés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni à partir du Bureau de coordination politique de la CIA. Ils ne rendaient compte qu’à Washington et à Berlin, et pas aux autres membres de l’Alliance atlantique. Ces services étaient dits stay-behind, car susceptible d’agir en cas d’occupation par l’URSS, et intégraient les meilleurs spécialistes de la lutte anti-communiste du Reich nazi.  >>

 

Et si c'était des Arabes qui s'infiltraient armés en Europe, il y aurait eu un tremblement de terre dans le monde entier contre la civilisation musulmane, on aurait créé mille scénarios suivis de débats journaliers à la TV, des accusations de génocide planifiées, les journaux du monde entier auraient fait le record de leur recette au dépend de l'origine civilisatrice Arabe.
Telles mesures de pareilles brigades avaient déja laissé de graves conséquences en Europe pour avoir discrédité les mouvements de gauche en progression , ces scénarios stratégiques continuent encore, actuellement dans les pays arabes pour criminaliser tout progrès politique et social et réduire toute la civilisation au "terrorisme islamiste", tout développement social en simple intervention militaire défensive , quelle soit nationale ou OTANienne, c'est la main mise de l'énergie et des ressources nationales indispensables à l'industrie occidentale qui est ciblée, en un mot, nous devons importer leurs produits et c'est eux qui déterminent selon leur besoin nos exportations: est-ce le REMBOURSEMENT DES BIENS DU COLONIALISME  FRANÇAIS ? (14 Pays ex-colonies françaises doivent encore payer des impôts en nature à la France), sinon ou sont les devises de nos richesses naturelles ?
 
(1)  Telles opérations de commandos ont été organisées par la CIA en Europe pour déstabiliser certains pays.
(2)  « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains »
(3)  Le fonds monétaire international est une organisation  financière de créanciers 'industriels.
(4)  L'OTAN est une alliance de pays offensifs contre toute puissance défensive.
 
Par A. Computer  Sfax le 7.5.2019
 
Kamal Louadj
Une source travaillant à la présidence de la République tunisienne a affirmé à RFI que les 24 diplomates (13 français et 11 européens) arrêtés la semaine dernières par la police étaient en réalité des agents du renseignement. Leur activité en Libye pose de sérieux problèmes pour la «souveraineté» du pays, a-t-elle ajouté.
Les «13 diplomates français armés» arrêtés le 14 avril à Ras Jedir, à la frontière entre la Libye et la Tunisie, n'étaient pas des «membres du détachement qui assure la sécurité de l'Ambassadrice de France à Tripoli», tel que l'a précisé l'ambassade de France à Tunis. En effet, selon une source «bien placée au palais présidentiel de Carthage», citée par Radio France international (RFI), il s'agit de membres des services de renseignement français. La même source a affirmé à RFI que les «onze citoyens européens munis de passeports diplomatiques», arrêtés à bord de deux zodiacs par la marine tunisienne près des côtes de l'île de Djerba, étaient également des agents de renseignement.
«Ces agissements portent atteinte à notre souveraineté», a déclaré la source, ajoutant qu'«il y a beaucoup de va-et-vient vers la Libye».
                                             
Situation près de la frontière libyenne
© REUTERS / ZOUBEIR SOUISSI
Armes saisies sur des Européens en Tunisie: un ambassadeur de l'UE clarifie la situation
Par ailleurs, elle assure que l'arrestation de ces agents de renseignement n'est pas un cas isolé. L'île de Djerba «est devenue une base arrière» pour les services de renseignements étrangers, a-t-elle indiqué. «Cette activité nous rend responsables de ce qui se passe en Libye et pourrait nous causer des ennuis…», a-t-elle affirmé, soutenant que «la stabilité de la Tunisie dépend de celle de la Libye».
Dans une déclaration à la radio Shems FM, Abdelkarim Zbidi, ministre tunisien de la Défense nationale, a soutenu que les «13 diplomates français armés» ont été arrêtés car ils refusaient de remettre leurs armes.
 
Libye
© REUTERS / ZOHRA BENSEMRA
Treize diplomates français armés arrêtés à la frontière entre la Libye et la Tunisie
Auparavant, Mosaïque FM, qui a été le premier média à rapporter l'information, avait indiqué que des «armes ont été découvertes dans une voiture, sans qu'elles n'aient été déclarées ou livrées aux autorités».
Par ailleurs, le ministre tunisien de la Défense avait précisé qu'un premier groupe «composé de 11 personnes munies de passeports diplomatiques européens et venant de Libye» avait tenté d'entrer en Tunisie par voie maritime à bord de deux zodiacs. Le groupe a été intercepté par la marine tunisienne qui a saisi leurs armes, avait-t-il annoncé.
L'ambassade de France à Tunis avait réagi à ces informations par le biais d'un communiqué publié sur son site officiel, affirmant que les personnes arrêtées sont «les membres du détachement qui assure la sécurité de l'Ambassadrice de France pour la Libye».
Le même communiqué ajoutait que les autorités tunisiennes étaient au courant de ce voyage, précisant que des contrôles de routine avaient été effectués au passage de la frontière entre la Libye et la Tunisie, «afin de dresser un inventaire des équipements de ce détachement, qui a poursuivi sa route».     Les autorités tunisiennes n'ont à ce jour pas réagi au communiqué de l'ambassade de France>>

La France donne 1 milliard d’euros à l’Iraq

Réseau Voltaire | 16 janvier 2019
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Après le secrétaire d’État Mike Pompeo, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu à Bagdad en même temps que le roi de Jordanie, Abdallah II.

À la surprise générale, il a annoncé que la France, malgré la crise financière qu’elle traverse, donnerait 1 milliard d’euros (1,15 milliard de dollars) à l’Iraq pour participer à sa reconstruction après la guerre contre Daesh.

La France souhaite disposer de bases militaires permanentes dans le pays de manière à poursuivre son ingérence en Syrie après le retrait des troupes US.

Démocratisation politique, marasme économique

Une Tunisie contre l’autre

En 2019, les Tunisiens se rendront aux urnes pour élire leur président et renouveler leur Assemblée des représentants du peuple. Dans un contexte économique et social tendu, les débats et les polémiques portent davantage sur les personnes que sur les idées. Dès lors, la réduction du profond écart de développement entre la Tunisie côtière et celle de l’intérieur ne figure pas parmi les priorités.     

 par Thierry Brésillon 

Slimen El Kamel. — « We Were Waiting » (Nous attendions), 2016

Dans la nuit du 2 au 3 juin dernier, un petit bateau de pêche sombrait à cinq milles nautiques des îles Kerkennah, au large de Sfax. À son bord, 180 passagers qui espéraient atteindre les côtes italiennes ; seuls 68 ont survécu. La majorité des victimes étaient tunisiennes. Plus qu’une tragédie, c’est un symptôme : la Tunisie devient, pour sa jeunesse, une terre sans espoir. Depuis un an, les départs clandestins vers l’Europe s’accélèrent. Le désenchantement touche même les plus aisés. Selon le secrétaire général de l’ordre national des médecins, 45 % des nouveaux inscrits ont quitté le pays en 2017, contre 9 % en 2012 .

Quand certains fuient, d’autres tentent encore de faire entendre leur voix. L’Observatoire social tunisien recense l’ensemble des protestations, individuelles ou collectives, les blocages de routes, les sit-in, les grèves… La fièvre est montée et elle ne descend plus : il a compté 5 000 mouvements en 2015, plus de 11 000 en 2017, et 4 500 pour les quatre premiers mois de 2018. La démocratisation ne parvient pas à convertir le pluralisme partidaire, les libertés politiques et la redevabilité des institutions en nouvelle proposition économique susceptible, à défaut de résultats immédiats, de tracer un horizon d’attente.

Depuis 2011, l’État n’a pas d’autre solution que d’acheter la paix sociale à court terme. La fonction publique a recruté en masse, d’abord pour réintégrer les bénéficiaires de l’amnistie générale des prisonniers politiques décrétée en février 2011, puis pour titulariser les quelque 50 000 travailleurs embauchés dans les sociétés de sous-traitance — les prestations externalisées — et, d’une manière générale, pour résorber le chômage. Entre 2011 et 2017, les effectifs ont augmenté de près de 200 000 fonctionnaires, portant la masse salariale de 10,8 à 15 % du produit intérieur brut (PIB) ; un choc sans précédent et un taux parmi les plus élevés du monde. Pour apaiser les flambées de protestation régulières, le gouvernement a également recours aux « chantiers », aux embauches (...)

LE SYSTEME DES DETTES

 Histoire des dettes souveraines et de leur répudiation
PAR Éric Toussaint
 
Le Monde diplomatique:  
Depuis le début du XIXe siècle, les grandes puissances impérialistes ont fait de la dette souveraine des pays du Sud un système de domination néocoloniale fondé sur la violence des relations internationales, sur des clauses iniques et un libre-échange dévastateur, tout en culpabilisant leurs victimes. Tour à tour, les pays d’Amérique latine hispanique devenus indépendants passent sous le joug britannique, de même que la Tunisie sous celui de la France. Les deux puissances octroient à la Grèce à peine libérée, en 1825, des prêts au coût exorbitant, ce qui la maintiendra jusqu’à nos jours dans une situation de subordination — avec la complicité des gouvernements successifs et de la classe dominante. Le Mexique et l’Union soviétique figurent parmi les rares pays à avoir répudié avec succès leur dette externe, à la suite d’une révolution. Éric Toussaint, qui, depuis des années, milite activement pour leur annulation, expose l’histoire édifiante de ces dettes illégitimes et odieuses, qui se perpétuent.
Christian de Brie

DEMOCRATIE OU SOCIALISME

 

  Les élections se déroulent actuellement dans le monde au contexte de la crise la plus profonde du capitalisme mondial depuis les années 1930: l'Europe est à la veille de luttes de classes massives. Aujourd'hui, il est plus profondément divisé par le fossé entre riches et pauvres, entre guerre et paix qui se répand et traverse tout le continent, comme à l'époque du mur de Berlin et du "rideau de fer". , Le nombre de personnes qui ne peuvent plus se nourrir, payer leur loyer ou leur éducation augmente de jour en jour, tandis qu'une minorité vit dans le luxe obscène et impose ses règles de destruction à la société.
Il y a dix ans, cette aristocratie financière, à travers sa spéculation criminelle, a amené l'économie mondiale au bord de l'effondrement. Les gouvernements européens ont ensuite octroyé 1,6 billion d'euros d'argent public à des banques en faillite. Actuellement, ces fonds sont retirés grâce à des réductions des dépenses sociales, de l'éducation, des retraites et de la santé de la population active. 
 
Le gouvernement dirigé par Angela Merkel joue le rôle principal. Ce faisant, comme si la catastrophe de 1933 n'aurait jamais eu lieu car cette tendance est émergée de la trahison des sociaux-démocrates européens, et surtout en Allemagne lorsqu'ils ont préféré la propagation de la démocratie à l'assemblée nationale de plusieurs partis petits bourgeois à la place de la lutte armée du prolétariat allemand en 1918 ... 1923, ces socio-démocrates s'appuyèrent sur l'intervention criminelle de l'armée à partir de laquelle fut la cristallisation  du parti nazi et sa hiérarchie, ceci à travers les élections pour cette assemblée à Berlin(1), repris aujourd'hui avec tant d'ampleur et transmise pour Tunis ces dernières années pour la même stratégie de " l'unité nationale" qui devrait "renforcer la démocratie", mais plutôt la violence. 
Cette même phase aujourd'hui devient l'assemblée Européenne à caractère non seulement économique mais encore militaire(2) mais sous l'égide des Américains contre l'Europe de l'est et le Moyen-Orient, suscitant une impulsion à la naissance des mouvements de droite : « le fascisme, en tant que produit des réformes radicales du capitalisme, » BORDIGA.
Ces Manœuvres aventurières pourraient coûter la destruction de l'Europe.   
Aujourd'hui, Berlin tombe dans la crise économique mondiale après le saut périlleux de la Bank Lehman Brothers et insiste sur le fait que les mesures d'austérité impitoyables soient appliquées partout dans le monde et surtout en Europe, ceci conduisant des millions de personnes dans la pauvreté et le chômage.
Berlin utilise l'UE et l'euro en tant que flux de capitaux canalisés vers l'Allemagne alors que la part des États-Unis dans la bourse allemande DAX qui s'élève à 20 %, un lait de la vache allemande fait augmenter encore la pression d'abord sur les pays les plus faibles de l'Europe  sous l'égide de cette union contrainte, la domination et le pillage de ces pays, en particulier ceux de l'énergie(3), massacrant  dans les guerres similaires à celles des années 1939 (Afghanistan, Yougoslavie, Ukraine, Libye, Syrie et indirectement la Palestine). Cette attitude arrogante crée des rivalités internes et des bloques géostratégiques au lieu de coopérer avec l'Europe de l'Est:  Une perte de marchés géants.
En outre, Les gouvernements européens sont essentiellement unanimes afin  que le fardeau de la crise se répercute sur la classe ouvrière.   
    A l'extérieur  de l'Allemagne et contre sa Constitution, le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne poursuit aveuglement le traçage de la politique américaine, d'une part indépendamment  de ce que le Conseil de sécurité des Nations Unies décide, dessine des scénarios se rapprochant doucement à la deuxième guerre mondiale et à des expériences extrêmement violentes contraintes, et  sans pour autant prendre en considération les bombardements de sa population civile allemande par les alliés 1945, n'arrive pas à comprendre les pièges des COW-BOYS.
  D'autre part, même sans mandat du service de sécurité de l'ONU s'engageant dans la guerre avec les États-Unis contre le reste du monde :l'Irak , l'Afghanistan, la Syrie  soi-disant « pour garantir la paix et leur sécurité en Europe » style d'hypocrites mensongeux et d'impotents qui necessitent par faiblesse une alliance, .
Selon son ministre Nobert Röttgen dans ZDF M. Magazin au  sommet trilatéral du 07/09/2018 , qui a déclaré que les trois nations (l'Iran, la Russie, Turquie) qui au fond de la chose  finalement ont libéré la Syrie des invasions de l'OTAN, comme suit:
« Les pays de Européens ne se sont jamais engagés dans la guerre, mais ce que les Russes en font est contre la souveraineté des peuples »: Cette réponse est plutôt la politique mystificatrice "Heuschelei der CDU". Et il le répète: « les pays de l'OTAN n'ont dans cette guerre  aucune influence, surtout après plusieurs années d'observations », il ajoute ainsi des,mensonges  ministériels, mondiaux, des scenarios de Charlie parisien à ceux de Tel Aviv ou à Berlin d'Anis Amri, les mêmes films policiers impliquant la plus grande Heuschelei ( qui n'a pas d'état, bidoun Jism) des gouvernements démocratiques, comme si tous les massacres de civils n'avaient  pas eu lieu,  ( Plus de 20 Millions de personnes depuis 1947) par les pays de l'OTAN et leurs mercenaires l' E.I « à savoir l'histoire des armées secrètes de l'OTAN » sous couvert des noms inventés par le Mossad israélien: <<  l'Etat islamique, al-Qaïda, El Shabab etc .. >> et les bombardements ciblés des civils suivis de destructions de l'infrastructure et de ses monuments historiques
( Palmera par E.I, musée de Bagdad pillé par des Israéliens engagés avec les USA) étaient-ils une affaire purement arabe ?, il en résulte donc l'idéal pour Israël de s'étendre sur les territoires arabes en effaçant toutes les traces restantes de cette civilisation, c´est la cible du sionisme américain contre  les indiens de l'Amérique devenant ainsi stratégie israelienne.
 
La seule alternative est, et ne sera que le socialisme en tant que science révolutionnaire pour transformer tout le processus de production et de distribution en vue d'abolir la valeur et les rapports mercantilistes trompeuses, pour la réalisation des besoins sociaux communautaires sur la base des Soviets ou conseils ouvriers que Stalin avait éliminés en Chine et en URSS 1926 pour éterniser le capitalisme d'Etat.* 
1) Les Allemands ont vraisemblablement repris cette stratégie et l'ont fait appliquer en Tunisie pendant la révolte de Janvier 2011 et dans d'autres pays, ils furent appuyés par les Yougoslaves et Polonais sur notre terrain de lutte qui devait aboutir uniquement à << Ben Ali raus>>  B.A. dégage, ce mot n'est pas habituel chez les Tunisiens, mais provenant des ambassades, désignant l'édification de la démocratie soit-disant contre la dictature.. mais le vrai visage de la démocratie est la dictature du capital: Cercle vicieux de la politique mystificatrice.   
2)  Le resultat de l'assemblée nationale en 1919 suscita l'intervention de l'armée Allemande pour chasser le prolétariat révolté, devenant exemplaire pour le capitalisme Tunisien en 2011 par l'armée nationale, cela s'explique par l'amitié du Général Rachid Ammar et de Obama. 
3) Le grand danger semble  historiquement venir de l’Occident, et jamais de l’Est ou de l'Orient, mais la démocratie est là pour inverser la réalité des choses (les croisades de 1050 et la nouvelle croisade actuelle, la 1. et la 2. guerre mondiale le prouvent).
 
          Un citoyen Walter Gerhartz a déclaré  par écrit : 25 janvier 2018 à 11h47
 8 mai 1945 l'Allemagne était sur leur terrain lorsque en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne ont bombardé les villes allemandes, qui est contre le droit international des PEUPLES désarmés,  ILLÉGAL, bien que dans les villes que des civils (personnes âgées, femmes, enfants) ont été tués.
 Des centaines de milliers de réfugiés des territoires de l'Est allemands ont été expulsés et ont fui vers l'ouest de l'Allemagne en ruines. Les gens se sont rassemblés et l'Allemagne a vigoureusement été reconstruite ... une réussite unique de nos grands-parents, mères et pères.
 Aujourd'hui, nous avons presque toujours des politiciens qui ne jouent pas dans l'intérêt du peuple allemand, mais des pouvoirs anglicans dans les coulisses (Soros, Rothschild, Bilderberg, etc.) sont orientés.
 Ils travaillent maintenant aussi dans l'intérêt de ces bellicistes (OTAN) et mènent des guerres partout dans les pays où le pétrole est là en terre. Ces pays doivent être conquis et placés sous le contrôle des États-Unis pour pouvoir commercialiser le pétrole comme étant le leur.
La population locale doit être déplacée et s'installer principalement en Europe (Migration), afin que ces pays pétroliers soient plus facilement maîtrisés.
 Les milliards en coûts supportés par l'Allemagne et l'Union européenne afin de réduire ainsi un rôle déterminant de l'amélioration des conditions de vie de sa population (de plus en plus la pauvreté chez les enfants, les parents et les retraités), sauf bien sûr les régimes alimentaires riches des politiciens.
 Alors tout le monde devrait faire sa propre comptine et réfléchir attentivement à qui il pourra à l'avenir voter lors de l'élection peut donner sa voix ... pas aux vieux partis!
Ali Computer  Décembre 2019
                
8 mai 1945 l'Allemagne était sur le terrain, car en particulier aux États-Unis et la Grande-Bretagne ont bombardé les villes allemandes PEUPLES ILLÉGALE, bien que dans les villes que des civils (personnes âgées, femmes, enfants) ont été.
Des centaines de milliers de réfugiés des territoires de l'Est allemands ont été expulsés et ont fui vers l'ouest de l'Allemagne en ruines.
Les gens se sont rassemblés et l'Allemagne a vigoureusement reconstruit ... une réussite unique de nos grands-parents, mères et pères.
Aujourd'hui, nous avons presque toujours des politiciens qui ne jouent pas dans l'intérêt du peuple allemand, mais des pouvoirs anglicans dans les coulisses (Soros, Rothschild, Bilderberg, etc.) sont orientés.
Ils travaillent maintenant aussi dans l'intérêt de ces bellicistes (OTAN) et mènent des guerres partout dans les pays où le pétrole est en terre. Ces pays doivent être conquis et placés sous le contrôle des États-Unis pour pouvoir commercialiser le pétrole comme étant le leur.
La population locale doit être déplacée et s'installer principalement en Europe, afin que ces pays pétroliers soient plus facilement maîtrisés.
Les milliards en coûts supportés par l'Allemagne et l'Union européenne et réduire ainsi un rôle déterminant dans l'amélioration des conditions 

L’Otan prépare une vague d’attentats en Europe

Réseau Voltaire | 31 décembre 2018
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Plusieurs sources, situées dans des pays différents, nous signalent que l’Otan prépare des attentats dans des pays de l’Union européenne.

Durant les « années de plomb » (c’est-à-dire de la fin des années 60 à celle des années 80), les services secrets de l’Otan ont mis en œuvre la « stratégie de la tension ». Il s’agissait d’organiser des attentats sanglants, attribués aux extrêmes, afin d’instaurer un climat de peur et d’empêcher la constitution de gouvernements d’alliance nationale incluant les communistes. Simultanément, l’Otan (prétendument défenseur de la « démocratie ») organisa des coups d’État ou tentatives de coups d’État en Grèce, en Italie et au Portugal.

Les services secrets de l’Otan avaient été composés par les Etats-Unis et le Royaume-Uni à partir du Bureau de coordination politique de la CIA. Ils ne rendaient compte qu’à Washington et à Berlin, et pas aux autres membres de l’Alliance atlantique. Ces services étaient dits stay-behind, car susceptible d’agir en cas d’occupation par l’URSS, et intégraient les meilleurs spécialistes de la lutte anti-communiste du Reich nazi.

Des services similaires avaient été créés par les Anglo-Saxons partout dans le monde, soit comme conseiller des gouvernements pro-US, soit clandestinement en URSS et dans les Etats qui lui étaient associés. Ils étaient coordonnés à travers la Ligue anti-communiste mondiale. En 1975, trois commissions US levèrent le voile sur ces pratiques —la Commission Church au Sénat, Pike à la Chambre et Rockfeller à la Maison-Blanche—. En 1977, le président Jimmy Carter nomma l’amiral Stansfield Turner à la tête de la CIA pour nettoyer les services secrets. En 1990, le président du Conseil italien, Giulio Andreotti, révéla l’existence de la branche des services secrets de l’Otan en Italie, le Gladio. Il s’en suivit un gigantesque déballage et des commissions d’enquête parlementaires en Allemagne, Belgique et Italie. l’ensemble du système aurait alors été dissous.

Cependant, des années plus tard, nous avons relevé des indices probants de la responsabilité de l’Otan dans les attentats de Madrid du 11 mars 2004 et de Londres du 7 juillet 2005.

C’est dans ce contexte qu’en France, un gendarme mobile et ancien légionnaire a été arrêté, le 23 décembre 2018, en gare de Lyon (Paris), alors qu’il transportait des explosifs. À l’issue de 96 heures de garde à vue, il a été mis en examen.

Nous avons publié de nombreux documents et études sur le stay-behind, notamment :
- « Stay-behind : les réseaux d’ingérence américains », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 août 2001.
- En 16 épisodes, le livre du professeur Daniele Ganser Les Armées secrètes de l’OTAN, qui fait autorité.
- « La Ligue anti-communiste mondiale, une internationale du crime », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 mai 2
004.

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Attentats terroristes israéliens en Tunisie et en Angola

<<capitalisme et terrorisme>> A.C

Publié par Gilles Munier sur 7 Janvier 2017, 08:33am

Catégories : #Palestine, #Sionisme, #Israel, #Mossad, #Gaza, #Hamas, #Tunisie, #Angola, #Syrie

Mohamed Zouari, ingénieur aéronautique tunisien

Mohamed Zouari, ingénieur aéronautique tunisien

Par Xavière Jardez

Et c’est encore la Tunisie qui a été victime, dans sa souveraineté, sa sécurité, de cet acte terroriste israélien que la terminologie euphémistique des journalistes qualifie d’attentat ciblé pour justifier tout assassinat politique.

Le jeudi 15 décembre 2016, un homme est retrouvé criblé de balles dans sa voiture devant son domicile à Sfax. Il s’agit de Mohamed Zouari, 49 ans, directeur technique d’une société privée d’ingénierie mécanique, rentré en Tunisie, après la Syrie, à la suite de la « révolution du jasmin ». Selon les méthodes employées – gros calibre et silencieux, agents tunisiens et étrangers dont des journalistes israéliens – homme et/ ou femme comme appât- munis de passeport allemand (ça ne vous dit rien ?) - tout semble pointer vers Israël et ses méthodes d’éliminations de « personnages dérangeants».

Mohamed Zouari, citoyen tunisien, était un ingénieur aéronautique qui travaillait pour le Hamas et avait développé pour ce dernier un programme de drone aérien. Les services secrets israéliens - le Mossad - l’avaient désigné, il y a « plus de dix ans », à Damas, comme une cible potentielle, en raison des ses efforts pour développer et doter le Hamas et la bande de Gaza, sous blocus israélien, et le Hezbollah chiite d’armes plus sophistiquées, notamment un drone armé sous-marin destiné à des frappes contre les plateformes pétrolières et gazières d’Israël en Méditerranée. Sous surveillance constante du Mossad, celui-ci avait acquis la certitude qu’il était en contact régulier avec des experts techniques palestiniens et libanais. Parmi ces derniers figurait Hassan Lakkis, commandant duHezbollah, premier producteur et fournisseur d’armes du parti chiite pour ses actions militaires contre l’entité sioniste. Lakkis a été assassiné devant chez lui, à Beyrouth, dans les circonstances similaires à celles de Zouari, le 3 décembre 2013. Et cette ressemblance ne laisse aucun doute sur l’identité des commanditaires de l’attentat, confirmée par un journaliste d’investigation de la chaine israélienne de TV 10, Alon Ben-David, dans un article du journal Maariv, le 27 décembre.

Les Tunisiens ont déjà fait l’expérience de la justice d’Israël car la liste des assassinats extrajudiciaires de ce pays est longue et sanglante. En 1988, un commando de tueurs israéliens, dont l’un des chefs était Ehud Barak qui deviendra premier ministre ensuite, débarqua à Tunis en pleine nuit et assassina Abou Jihad, de son vrai nom, Khalil al Wazir, numéro 2 du Fatah alors même que Reagan tente d’organiser une conférence internationale pour négocier la paix. Le Département d’Etat US condamne l’assassinat comme un « un acte d’assassinat politique ». Dans les manifestations qui suivirent, sept autres Palestiniens furent abattus par les forces israéliennes(1). Les Etats-Unis ne furent nullement prévenus de ce que mijotaient les Israéliens, tout comme ne le furent les Pakistanais lors de '’ assaut sur Ossama Ben Laden à Abbottabad ".

En 1996, le 5 janvier, le Mossad assassine l’ « Ingénieur » du Hamas, Yahya Ayash, en déclenchant des explosifs placés dans son téléphone portable pendant qu’il l’utilise. « Nous avons rencontré beaucoup de problèmes quand nous avons voulu aider l’Autorité Palestinienne à enquêter sur le crime, qui demandait d’analyser la scène du crime. Ni les officiers des services du Département, ni les Israéliens ne se sentaient concernés par cette enquête.(2) ».

Parmi les assassinats les plus honteux, les plus haineux figurent ceux de l’écrivain Ghassan Kanafani, figure littéraire du monde arabe et membre du Front populaire pour la libération de la Palestine et sa nièce de 17 ans dans leur voiture à Beyrouth en 1972, du Cheikh Ahmed Yassin, fondateur duHamas, âgé de 67ans, en fauteuil roulant alors qu’il sortait de la prière dans une mosquée de Gaza, tuant neuf passants innocents dans l’opération, le 22 mars 2004, et le 17 avril, c’est au tour du successeur du Cheikh, Abdel Aziz al-Rantissi, un modéré du Hamas ! 

Certains assassinats n’ont pas eu ce côté spectaculaire, à la James Bond, qu’Israël recherche pour asseoir sa publicité et propagande. Notamment, celui Khaled Meshaal, chef du bureau politique du Hamas à Amman en Jordanie. En septembre 1997, les agents israéliens titulaires de faux passeports (encore) tentent de tuer Meshaal en lui injectant du poison dans l’oreille.

Pour une fois, les assassins seront capturés et le roi Hussein parle de les faire pendre si Israël ne fournit pas le contrepoison. Israël s’exécute et, parallèlement, libère le chef spirituel du Hamas, cheikh Yassin.

En 2010, à Dubaï, des agents israéliens, dotés de faux passeports de la Grande-Bretagne, Allemagne, France et Irlande, exécutent dans sa chambre d’hôtel un haut dirigeant du Hamas, Mahmoud al-Mabhouh. Le scandale que cette exécution provoqua fut immense en raison des pays occidentaux cités qui se virent impliqués, indirectement ou directement, par l’opération.

Et, tout dernièrement, un homme d’affaires libanais, Amine Bakri, a été tué, le 1er janvier 2017 de la même manière que Zouari, en Angola, à Luanda, et le président de la République libanaise, Michel Aoun, a accusé Israël d’en être l’auteur.

Si ces exécutions ont visé des individus, d’autres ont frappé des familles entières comme en 2002 avec le bombardement d’un immeuble d’habitation en pleine nuit dans la bande de Gaza pour assassiner le dirigeant du Hamas, Salah Shehada. Quatorze civils sont tués dont neuf enfants et 50 blessés alors qu’un cessez-le- feu devait prendre effet avec leHamas et d’autres groupes palestiniens.

Les cas précités ne sont que les plus connus et la liste n’est pas exhaustive. Israël a, dès les années 70, commis toute une série d’assassinats de militants suspectés d’appartenir à l’organisation Septembre noir.

(1) Liste non exhaustive des assassinats de dirigeants palestiniens par Israël (Agence Media Palestine – 2013)

(2) Mossad's Fingerprints on a Murder in Tunisia, par Fred Burton,Stratfor Report (31/12/16)

 

   Sousse, Tunis, Paris, Berlin:

 

            L´art de la violence

                          

La mystification globale:    

     Tunis est a la veille des prochaines élections 2019, tous les assoiffés du pouvoir se combattent, les partis politiques se hâtent au butin électoral, ils ont raison car l´argent c´est le pouvoir, mais le pouvoir est également l´argent, au fond ils n´ont ni la raison, ni la légitimité de défendre  la Tunisie pour leurs intérêts, à savoir l´argent, la fortune, or ces derniers ne sont qu´un moyen d'exploitation et d´accumulation de la valeur mercantile, tout a fait dissociée du social tunisien, finira par l´évolution sociale par disparaître avec toute le bazar du mercantilisme:

ATTENTION Tous les modes de production sociale formant des structures de  sociétés spécifiques sont transitoires:

1. communiste primitive,

2. esclavagiste,

3. féodale=aktaai,

4. capitaliste) sont historiquement et par contradictions transitoires, donc à l´aide des guerres violentes, les gouvernants n´ont pas intérêts à éterniser le capitalisme, cela est de vouloir faire tourner la roue vers l´arrière.

          Des évènements se déroulent dans ces capitales sans la moindre sensibilité humaine, des attentats à    l´explosif font rage, des mises en scènes de terreur décrivent des scénarios invraisemblables, rien ne pourrait empêcher les responsables d´états de se détacher de la machine criminelle, seul le Prolétariat organisé, car « la Bourgeoisie a déchiré le voile de sentiments et d´émotions dans les relations familiales et les a réduits à n´être que de simples rapports d´argent » [1].

 

Le Parti des verts a bien analysé la situation lors des premiers pas de ces attentats dans le monde, et décrit les faits dans plusieurs de ses textes dans ce site en 2015 « Ni Sousse, ni la Tunisie sont la cible du terrorisme », cet article est plus bas dans cette page qu´il s´agit bien de manœuvres d´états dégénérés pour faire dévier tout mouvement social à l´anarchie afin de faire préoccuper la population dan,s un cercle fermé et pouvoir mener une politique offensive d´où policière, et ce même dans un sens de renforcement de mesures fiscales dictatoriales qui n´en sera pas moins.

La théorie du terrorisme est devenue depuis deux décennies un mythe du régime bourgeois pour             s´emparer de tout ce que l´état n´arrive pas a le contrôler, il crée la situation du chaos et de repli,       d´isolement social par excellence, c´est pourquoi il ne faut pas se laisser intimider par la terreur psychologique, politique, sans oublier que tels évènements sont soumis tout juste a la préparation des élections ou de changement de gouvernement, de la Libye à Venezuela ; Ajoutant que seule la salade de la démocratie est a l´origine de certains choix de conflits des protagonistes.    

Un coup d´œil seulement pourrait vous instruire sur 

" la guerre au terrorisme" qui aboutit souvent à la faillite des médias et celle d'aucun procès judiciaire, entraînant de mises en scènes créées par des états dégénérés dont leurs rôles furent à maintes fois dictés faussement, par la population discrédités, résultant cyniquement à la situation du 11.9.2001 à New York, aux guerres          d´occupation néo-coloniale : Afghanistan, l´Iraq, Syrie, Yémen, Libye, et plus claire pour vous encore, à votre Tunisie refaisant a nouveau l´histoire faite à Sadok Bey aux années 1870.

 http://kapitalis.com/tunisie/2018/08/06/la-dette-larme-francaise-de-la-conquete-de-la-tunisie/

Nos gouvernants actuels ne sont pas bêtes, mais malades du pouvoir, opportunistes à l’absolu et par hypocrisie vendeurs de principes, mais au fil du temps rien ne sera perdu, il y aura d´autres meilleures issues pour les masses appauvries, celle d´un meilleur 14 janvier, plus structuré, plus théorique, cohérent  et plus décidé, mais dans un jugement en public de ceux qui gouvernent aveuglement.

Concernant les crédits octroyés à la Tunisie, ils

s´accumulent sans  pouvoir de remboursement,          l´Occident le sait, mais tout en sachant ce qu´il prévoit, à savoir le néocolonialisme et sans pour autant connaître son avenir à l´horizon ou le soleil se lève pour ensuite assombrir l´Occident dans ses guerres d´extermination ou de recapitalisation,          d´occupation et d 'exploitation de pays soumis à son hégémonie, cela se passe comme à chaque fois, au nom de " la guerre au terrorisme" qui est en réalité  manipulation d'esprit avant les élections, ou une invasion d'un pays au service des firmes multinationales, du traitre capital mondial et de son agent le FMI.

[1] Karl Marx en 1848 au manifeste

                              Par A. Computer Sfax le 1.11.18

 https://www.facebook.com/133850720604359/videos/702392026784984/ 

 

ACTIONS IMMÉDIATES ET FONCTIONS DU PARTI DE CLASSE

Nous vivons dans un cycle de régression économique de la société mercantiliste,appelée dans notre théorie phase des conditions objectives qui pourrait être suivie d’une période révolutionnaire selon nos principes qui reposent sur un postulat matérialiste déterminant les mesures d’actions des masses laborieuses enfermées dans des luttes purement économiques.

Cela ne se passe pas automatiquement,à moins qu’une avant-garde de traditions révolutionnaires se mette au travail de la liaison entre lutte ouvrière organisée et le parti de classe résident.

Ce que nous venons de voir en Afrique du nord est le manque de traditions des luttes ouvrières, elles étaient purement bourrées au temps colonial dans des questions et propriétés nationales, intercalées pendant des décennies dans la voie anti-coloniale.

La classe ouvrière de notre région a grandi dans un vide politique, voire dans la démagogie des intellectuels, la vente de leurs principes en éliminant  les grandes têtes syndicalistes et naturalistes pour accéder soi-disant au monde de la technologie, qui jusqu’ à nos jours, n’ a pas vu le fond du puits, puisqu’on est à l’ heure actuelle couvert d’ ordures de toutes catégories, revoyons les Chinois qui se sont libérés de l’oppression Japonaise et fondé leur république en 1948, alimentent actuellement le marché mondial en toutes marchandises, alors que le Tunisien ne voit pas encore les poubelles, jette les sacs en plastique(1)de déchets de son foyer dans les rues,dans les champs des si belles oliveraies, et quand ce n’est pas assez, les municipalités ordonnent (par vengeance à la révolte) à ses agents de dégager les tas de sacs d’ ordures dans les cours d’eau pluviale, dans les rivières, les mécaniciens déchargent leurs filtres à huile(2) moteur aux bords des rivières laissant l’huile couler jusqu’au centre des cours d’eau, et facilitant aux citoyens l´abattage ou le bétonnage  des bases d´arbres (4) âgés de près de cent ans sur le trottoir .

Nous nous demandons si les responsables, Délégués, Gouverneurs de ces zones ont encore le courage d’identifier leur position en fonction de l´apocalypse (4) réalisé ?Tels évènements laissent croire les citoyens qu´ils ont fait de leurs dernières élections, la ruine de la Tunisie. LA NOUVELLE CULTURE MARAICHERE DE L'UNITE NATIONALE

(1) Sachant que tout produit en plastique est dérivé du pétrole, les sachets en plastique se dégradent plus rapidement à l´intempérie, se transforment en poudre et empoisonnent la terre et donc ses fruits pendant 60 ans, le plastique plus dur se dégrade á 200 ans.

(2) Les huiles de moteur d´origine géologique, mais une fois utilisée, par coefficient de frottement des métaux et réchauffement à 80 °, se transforme et crée le CADMIUM un poison de haute gamme, cancérigène, ce poison s´infiltre facilement dans les eaux des nappes et des mers,  contaminant ainsi les légumes,  fruits, poissons, DÉSORMAIS, FAUT-IL LES IMPORTER ?  SI OUI, FAUT-IL DONC CONSEILLER QUE CHAQUE GOUVERNORAT FASSE SA PROPRE CULTURE MARAICHERE A SES BESOINS ?

(3) « Celui qui crée du bien, le retrouve, celui qui fait du mal, le ressent » La phrase de l´Islam qui n´est pas appliquée, ni l´ordre capitaliste non plus. Puisque les rues devenues les poubelles des Tunisiens, il ne faut pas s´étonner des inondations vécues récemment, elles ne proviennent pas du volume d´eau pluviale, mais des saletés qui ont bourré les canalisations des eaux pluviales.  

(4) Nous avons très peu d´arbres pour protéger et rafraichir la terre, alors que l´administration tunisienne dort en voyant les gens ignorants, arrogants, égoïstes bétonner les arbres d´eucalyptus de cent anssur les trottoirs, voler les équipements d´infrastructure (puits de sondage, lignes de haute tension et téléphoniques, les volets de barrages collinaires, et même la cimenterie n’est pas épargnée, des évènements qui dépassent l´anarchie  à Enfidha : C´EST LE TILT DE L´ÉTAT ARRIVANT AU STADE ‘OU RIEN NE VA PLUS, DONT  nous avons souvent évoqué.

 

Mais même si les anti technologistes pouvaient se contenter d'un retour à une culture humaine à l'étape de la cueillette et de la chasse, le résultat serait identique puisque les conditions matérielles d'une telle société présupposent une population mondiale inférieure à quelques millions. Ces conditions ne pourraient être instaurées que par une "éli­mination sélective" massive des êtres humains, quelque chose que le capitalisme, dans son agonie, nous prépare dès à présent. Donc ces écologistes "radicaux", produits de la désintégration de la petite-bourgeoisie, classe qui n'a pas de futur historique et qui ne peut que se retourner sur un passé qu'elle idéalise, deviennent les théoriciens et apo­logistes d'une descente dans la barbarie qui est déjà bien en marche.

Contre ces idéologies nihilistes, le marxisme, exprimant le point de vue de la seule classe qui possède un futur aujourd'hui, insiste sur le fait que le cauchemar écologique actuel ne peut pas être expliqué en invoquant des catégories comme l'homme, la technologie ou l'industrie d'une façon totalement vague et anhistorique. L'homme n'existe pas en dehors de l'histoire, et la technologie ne peut pas être sépa­rée des relations sociales dans lesquelles elle s'est dévelop­pée. L'interaction de l'homme et de la nature peut seule­ment être comprise dans son véritable contexte social et historique.

L'humanité existe sur la planète depuis environ trois millions d'années. Jusqu'à il y a très peu de temps, à cette échelle géologique, elle vécut au stade du communisme primitif, formant des sociétés qui vivaient de la chasse et de la cueillette et dans lesquelles régnait un équilibre relative­ment stable entre l'homme et la nature (fait reflété dans les mythes et les rituels des peuplades anciennes). La dissolu­tion de cette communauté archaïque et le surgissement d'une société de classes, si elle représente un saut qualitatif dans l'aliénation de l'humanité, a déterminé aussi de nou­velles aliénations de l'homme à la nature. Les premiers cas de destruction écologique intensive coïncident avec les premières villes-Etats. Il ne fait pas de doute que le tout début du processus de déforestation, en même temps qu'il permettait à des civilisations telles que la Sumérienne, la Babylonienne, l'Egyptienne ou autres de développer ainsi une base agricole de large échelle, constituait également un élément qui, à terme, jouera un rôle considérable dans leur déclin et leur disparition.

Mais c'étaient des phénomènes locaux, limités. Avant le capitalisme, toutes les civilisations étaient basées sur une "économie naturelle" : la plus grande partie de la produc­tion était encore orientée vers la consommation immédiate des valeurs d'usage, même si, à la différence du commu­nisme primitif, une large partie était accaparée par la classe dominante. Le capitalisme, par contre, est un système où toute la production est orientée vers le marché, en fonction de la reproduction élargie de la valeur d'échange ; c'est une formation sociale de loin plus dynamique que tout système antérieur, et cette dynamique l'a contraint à marcher inexorablement vers la création d'une économie mondiale. Mais le profond dynamisme et la globalité du capital ont fait que le problème de la destruction écologique a maintenant atteint un niveau planétaire. Parce que ce n'est pas le marxisme, mais le capitalisme, qui est "productionniste dans le fond". Aiguillonné par la compéti­tion, par la rivalité anarchique des unités capitalistes luttant pour le contrôle des marchés, il obéit à une force interne pour s'étendre aux limites les plus lointaines possibles, et dans sa marche sans trêve vers son auto expansion, il ne peut pas s'arrêter pour prendre en considération la santé ou le bien-être de ses producteurs, ou les conséquences écologiques de ce qu'il produit et comment il le produit. Le secret de la destruction écologique, aujourd'hui, se trouve dans le secret profond de la production capitaliste : "Accumulez, accumulez ! C'est Moïse et les prophètes... L'accumulation pour l'intérêt de l’accumulation, la production pour l’intérêt de la production..." (Marx, LeCapital, Livre I, chap. 24, "La transformation de la plus-value en capital").

Le problème, donc, derrière la catastrophe écologique, n'est pas la "société industrielle" dans l'abstrait, comme tant d'écologistes le proclament : jusqu'ici, la seule société in­dustrielle qui n’ait jamais existé est le capitalisme. Celui-ci inclut bien sûr les régimes staliniens, qui sont une véritable caricature de la subordination capitaliste de la consomma­tion à l'accumulation. Ceux qui blâment le marxisme pour les ravages écologiques dans les pays de l'Est accordent simplement leur voix à la clameur sur la "faillite du com­munisme" que la bourgeoisie occidentale pousse depuis l'effondrement du bloc impérialiste de l'Est. Le problème ne réside pas dans telle ou telle forme du capitalisme, mais dans les mécanismes essentiels d'une société qui ne se développe pas en harmonie consciente avec les besoins de l'homme et avec ce que Marx appelait le "corps inorga­nique" de l'homme, la nature, mais une société qui se développe "pour se développer".

Toutefois, le problème écologique a également une histoire spécifique dans le capitalisme. Déjà, dans la période ascen­dante du capitalisme, Marx et Engels avaient, à de nom­breuses occasions, dénoncé la façon dont la soif de profit de ce système empoisonnait les conditions de travail et d'existence de la classe ouvrière. Ils considéraient même que les grandes cités industrielles étaient dès cette époque devenues trop grandes pour fournir les bases de commu­nautés humaines viables, et ils considéraient "l'abolition de la séparation entre les villes et la campagne" comme une composante à part entière du programme communiste (on imagine ce qu'ils auraient dit au sujet des mégalopoles de la fin du 20e siècle...).

A. Computer Enfidha le 28.09.2016  

 

 

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U.S. has secretly expanded its global network of drone bases to North Africa

A U.S.-made Reaper drone, part of Operation Barkhane's aerial detachment, flies over a Nigerian military airport in Niamey in January 2015. (Dominique Faget/AFP/Getty Images)
By Adam Entous and Missy Ryan October 26, 2016

The Pentagon has secretly expanded its global network of drone bases­ to North Africa, deploying unmanned aircraft and U.S. military personnel to a facility in Tunisia to conduct spy missions in neighboring Libya.

The Air Force Reaper drones began flying out of the Tunisian base in late June and have played a key role in an extended U.S. air offensive against an Islamic State stronghold in neighboring Libya.

The Obama administration pressed for access to the Tunisian base as part of a security strategy for the broader Middle East that calls for placing drones and small Special Operations teams at a number of facilities within striking distance of militants who could pose a threat to the West.

U.S. officials, speaking on the condition of anonymity to discuss an operation that has not been acknowledged, said the drones being flown out of Tunisia were unarmed and were principally being used to collect intelligence on Islamic State targets in Sirte, Libya, where the United States has conducted more than 300 airstrikes since August.

U.S. officials said they sought access to the air base in Tunisia to close a critical “blind spot” for U.S. and Western intelligence services­ in North Africa, which has become the Islamic State’s largest base of operations outside of Syria and Iraq. The region is also home to al-Qaeda-linked fighters.

Obama administration officials say they have tried to shore up Tunisia’s fledgling democracy and position the country as a key counter­terrorism partner in the region. Although the drones operating out of Tunisia conduct only surveillance missions, U.S. officials said they could be armed in the future if Tunisia gives the United States permission. The Tunisian Embassy in Washington declined to comment.

The U.S. military has other drone bases­ on the African continent, from Niger to Djibouti. But officials said they were too far from populous areas on the Libyan coast to be useful in day-to-day counter­terrorism operations there. The longer drones have to travel to reach their destinations, the less time they have to “loiter” over their targets.

For lethal strikes in Libya, the U.S. military has relied on manned U.S. aircraft based in Europe and armed drones flown out of Naval Air Station Sigonella on the Italian island of Sicily.

Sigonella is relatively close to Sirte, but flights from the base are routinely canceled because of cloud cover over the Mediterranean and other weather-related issues, officials said.

U.S. logistical concerns about using Sigonella and other bases­ in Europe for operations in North Africa prompted the Pentagon’s push for a facility on Tunisian soil.

[How U.S. Special Operations troops secretly help foreign forces target terrorists]

The Obama administration has kept its negotiations over access to the base secret for more than a year because of concerns that Tunisia’s young democracy, worried about being closely associated with an outside military power, would pull out of the talks, or that militants would step up attacks in the North African country.

The Islamic State has already claimed a number of attacks in Tunisia over the past two years, including the killing of dozens of foreign tourists at a beach resort in 2015.

Defense officials said the Pentagon has deployed about 70 military personnel to Tunisia to oversee drone operations there.

Tunisia was the Obama administration’s first choice of countries in North Africa to host U.S. drones because of its proximity to Libya and Washington’s interest in rapidly expanding security ties with the government.

But U.S. officials said the negotiations came at a particularly delicate time. Five years after their uprising against dictator Zine el-Abidine Ben Ali, Tunisians have grown increasingly frustrated with many of their post-revolution leaders. In the summer, disaffection over the economy and security boiled over, leading to the premier’s ouster.

Tunisian officials negotiating the drone deal were particularly concerned about a public backlash over cooperation with a foreign power and wanted to avoid the appearance that they were a party to U.S. military operations in a neighboring country.

At the same time, Tunisian officials were eager to secure additional U.S. support for their counter­terrorism fight at home. Tunisian officials were especially worried that an eventual assault on Islamic State hideouts in Libya could send militants streaming across the border into Tunisia

The United States was already conducting manned surveillance flights over Tunisia, providing the country’s security forces­ with intelligence about extremist threats. That program helped smooth the way in Tunis for Washington’s request to base drones there.

[Why it’s taking so long for the U.S. and its allies to finish off the Islamic State in Libya]

U.S. military officials in Washington and Stuttgart, Germany, where Africa Command is based, grew increasingly eager to strike a deal with Tunisia this past spring. Opening a drone base there would help clear the way for the long-awaited Sirte operation, they said.

A brazen attack in March on a town near the Libyan border provided proof for some Tunisian officials of why more U.S. help might be required.

Under the memorandum of understanding giving the Pentagon access to the base, the Americans committed to helping build up Tunisia’s intelligence-collection capabilities.

While Tunisia is racing to grow its own aerial surveillance program, with U.S.-manufactured ScanEagles and other light manned surveillance aircraft, the country remains reliant on the United States and other allies for intelligence about militants.

As part of the new arrangements, the Obama administration agreed to share intelligence from the Reapers with Tunisian security forces­ to help them improve border security. But so far, the United States has made drone flights inside Libya the priority and officials said that is unlikely to change at least until the campaign in Sirte winds down. The battle in Sirte has already lasted far longer than U.S. officials had expected, as effective Islamic State de­fenses and repercussions from Libya’s political crisis slow the advance of local forces­ backed by U.S. air power

The United States’ second military intervention in Libya in five years has underscored the challenge that the Obama administration has faced getting even close NATO allies such as Italy to open their bases­ to armed U.S. drones.

While U.S. surveillance drones have been based in Sigonella since 2011, the Italian government refused to give the U.S. military permission to fly armed drones out of the base until earlier this year, citing concerns about sparking an anti­war backlash at home.

Desperate to fill the intelligence void over Libya, the United States briefly had to use drones based in faraway Jordan.

The Obama administration had considered opening backup talks with Egypt about putting a drone base there to support operations in Libya. But U.S. officials said those talks were never initiated.

Read more:

Why it’s taking so long for the U.S. and its allies to finish off the Islamic State in

 

Des protestataires, en sit-in depuis 3 mois, à Douz, ont fermé, lundi 3 juillet 2017, les stations de pompage du gaz et du pétrole, bloquant totalement la production.

 

 

KEBILI : Revendications révolutionnaires

Cette nouvelle escalade a été décidée au lendemain de la fin de l’ultimatum fixé par les protestataires, qui ont évacué les travailleurs de la société de la zone de ‘‘Megren’’, relevant du Groupe Bouchamaoui, et en ont assuré eux-mêmes le gardiennage, alors que d’autres protestataires se sont rendus à l’intérieur du Sahara, à Douz, et fermé 33 stations de pompage de pétrole et la vanne principale du gaz reliant le champ de ‘‘Bezma’’ à la ville de Gabès, sur le littoral sud-est du pays.

«Les habitants de la région réclament une réponse à leurs revendications portant notamment sur la nationalisation des richesses naturelles du pays, le droit du gouvernorat de Kébili à une part des richesses du Sahara et la création d’un fonds doté de 120 million de dinars tunisiens (MDT) pour relancer le processus de développement et promouvoir l’emploi dans la région», a expliqué le porte-parole de la coordination du sit-in d’El-Argoub, à Douz, Fakher Ajemni, à l’agence Tap, ajoutant que le gouvernement a négligé le délai de 5 jours accordé par les protestataires pour programmer la visite d’une délégation ministérielle à Kébili, afin d’ouvrir un dialogue sur ces revendications, ce qui a poussé les jeunes à recourir à l’escalade, précise la même source.    H.M.

 

Par Ali Computer

Les habitants des régions du sud réclament leurs droits légitimes, le droits aux revenus des richesses de leur terre, il est clair qu'ils doivent par priorité en profiter, mais en fournissant un travail utile.

Les accords furent conclus pour le recrutement de 1500 personnes dans les sociétés hydrocarbures et 120 Million DT en tant que fonds au développement régional qui est  à respecter selon la logique des besoins sociaux.

  Le gouvernement prétend qu'il ne peut faire travailler tous ces jeunes dans le secteur d'hydrocarbure, mais sans évoquer la possibilité de pouvoir créer des projets immédiats par exemple la création des collectivités agricoles et à l'aide de petites machines planter des zones de Palmiers dattiers afin d'accroitre la production puisque cette année l'exportation des dattes a atteint la valeur de 500 million dinars, tels projets ne viennent pas à l'idée des responsables, mais plusieurs autres alternatives paraissent fuir de la réalité  des problèmes qui peuvent faire tourner, sinon  réorienter avec dynamisme toute la politique actuelle .

 

Leurs revendications de nationalisation des ressources nationales est une mesure prioritaire et  majeure, ça n’empêche pas les sociétés étrangères d'exploiter ces ressources, mais nous savons que les américains se sont installés après 2011 à Remada et avoir créé une base militaire pour la seule raison, c'est qu'ils ont déja visé les gisements de gaz et de pétrole sous des conditions obscures.

 

Par conséquent les habitants de la régions ne sont pas des cons comme on le propageait aux médias, ils sont plus en avance que les vendeurs des principes, nos gouvernants.

En 1978 on parlait de la production de pétrole de 3 million de tonnes, alors que la réalité l'exprime à plus de 6 millions de tonnes.

Aujourd'hui la même méthode continue, mais ils oublient que le Tunisien n'est plus celui des années 70 ? 

Arret-de-la-production-de-petrole-et-de-gaz-tataouine-et-kebili

 

Chantage à la faillite économique et farce électorale           

                contre   les luttes ouvrières

Face à la crise économique internationale qui redouble d’intensité, la bourgeoisie n’a d’autre solution que d’imposer des mesures d’austérité toujours plus graves, quelle que soit la couleur politique du futur gouvernement. Pour résister aux attaques capitalistes, les prolétaires devront refuser le piège de la défense de la monnaie nationale et/ou de l’économie nationale préconisée par les partis politiques de droite ou de gauche, et reprendre la voie de la lutte de classe anticapitaliste et internationaliste sans se laisser égarer par l’opium électoral.

 

Il y a de nombreux pièges destinés à la modulation de fréquences de la lutte de classe dont l'état farouchement craint à chaque cycle de crise économique, dès lors ces pièges se succèdent en exécution petit à petit avec espoir de pouvoir surmonter les conflits sociaux ou économiques selon leur visage : instaurer l'état de siège pour passer aux répressions violentes mais dissimulées ou à la mystification pour apaiser la situation, d'autres peuvent se faire passer comme "aides humanitaires" par l'armée fortement équipée telle qu'elle apparait à la TV au Mali ou dans le passé en Cote-d'Ivoir, s'admire en Irak afin de rétablir la démocratie en massacrant 1,5 million de la population.

    Les pièges ne finissent pas, les essais de tous genres d'armement doivent s'effectuer dans les pays cible de l'impérialisme américain et de ses pays esclaves, leur mass-médias viennent étouffer le monde pour les aligner dans la guerre d'invasion.  Cette stratégie qui repose sur tels pièges mensongers ressemble bien à la terreur de l'état: Organisation structurée, fortement armée ayant une force extrême qui ne peut être que l'état pour limoger au plus vite l'adversaire, pour telle stratégie, elle crée l'alliance atlantique des nations NATO ou l'OTAN  en 1949 qui sème la terreur et les crimes en masse dont les organes sont la CIA, le mossad et MI6 services de renseignement terroristes.. Les daech, bocco haram, el qaida etc sont les doigts de leurs mains gauches trempées dans le sang des innocents.....

 

« L’art de la guerre »

Macron-Libye : la Rothschild Connection

par Manlio Dinucci

Pourquoi donc le président Emmanuel Macron a-t-il organisé une étrange cérémonie de réconciliation entre deux leaders libyens qui ne sont pas vraiment opposés l’un à l’autre ? Pourquoi donc a-t-il prononcé un discours sur l’avenir d’un peuple qu’il ne connaît pas ? Mais que sont donc devenus les 100 milliards de dollars manquant du Trésor national libyen ?

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 1er août 2017
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Le président Emmanuel Macron avec Fayez al-Sarraj et Khalifa Haftar, deux leaders libyens qui ne sont pas opposés à l’un à l’autre.

« Ce qui se passe aujourd’hui en Libye est en quelque sorte le nœud d’une déstabilisation à multiples visages » : a déclaré le président Macron en célébrant à l’Élysée l’accord qui « trace la feuille de route pour la paix et la réconciliation nationale ».

Macron attribue la situation chaotique du pays uniquement aux mouvements terroristes, lesquels « visent à profiter de la déstabilisation politique et de la manne économique et financière qui peut exister en Libye pour prospérer ». Pour cela —conclut-il— la France aide la Libye à bloquer les terroristes. Macron renverse, de cette façon, les faits. L’artisan de la déstabilisation de la Libye a précisément été la France, avec les États-Unis, l’Otan et les monarchies du Golfe.

En 2010, documente la Banque mondiale, la Libye enregistrait en Afrique les plus hauts indicateurs de développement humain, avec un revenu par habitant moyen-haut, l’accès universel à l’instruction primaire et secondaire et de 46% à l’enseignement supérieur. Environ 2 millions d’immigrés africains y trouvaient du travail. La Libye favorisait par ses investissements la formation d’organismes économiques indépendants de l’Union africaine.

Usa et France —prouvent les emails d’Hillary Clinton— s’accordèrent pour bloquer le plan de Kadhafi de créer une monnaie africaine, en alternative au dollar et au franc CFA (monnaie que la France impose à 14 de ses ex-colonies africaines). Ce fut Clinton —documente le New York Times— qui fit signer au président Obama « un document qui autorisait une opération secrète en Libye et la fourniture d’armes aux rebelles », y compris des groupes jusque là classifiés terroristes.

Peu après, en 2011, l’Otan sous commandement US démolissait par la guerre (ouverte par la France) l’État libyen, en l’attaquant aussi de l’intérieur avec des forces spéciales. D’où le désastre social, qui fera plus de victimes que la guerre elle-même surtout chez les migrants.

Histoire que Macron connaît bien : de 2008 à 2012 il fait une fulgurante (autant que suspecte) carrière à la Banque Rothschild, l’empire financier qui contrôle les banques centrales de quasiment tous les pays du monde. En Libye, la Banque Rothschild débarque en 2011, tandis que la guerre est encore en cours. Les grandes banques étasuniennes et européennes effectuent en même temps la plus grande rapine du siècle, en confisquant 150 milliards de dollars de fonds souverains libyens [Dont 100 milliards vont disparaître, NdlR.]. Dans ses quatre années de formation chez Rothschild, Macron est introduit dans le gotha de la finance mondiale, où se décident les grandes opérations comme celle de la démolition de l’État libyen. Il passe ensuite à la politique, faisant une fulgurante (autant que suspecte) carrière, d’abord comme vice-secrétaire général de l’Élysée, puis comme ministre de l’Économie. En 2016 il crée en quelques mois son parti, En Marche !, un “instant party” soutenu et financé par de puissants groupes multinationaux, financiers et médiatiques, qui lui ouvrent la voie à la présidence. Derrière le protagonisme de Macron ne se trouvent donc pas seulement les intérêts nationaux français. Le butin à partager en Libye est énorme : les plus grandes ré-serves pétrolifères africaines et de grosses réserves de gaz naturel ; l’immense réserve d’eau fossile de la nappe nubienne, l’or blanc en perspective plus précieux que l’or noir ; et le territoire libyen lui-même de première importance géostratégique à l’intersection entre Méditerranée, Afrique et Moyen-Orient.

Il y a « le risque que la France exerce une forte hégémonie sur notre ex-colonie », prévient Analisi Difesa, en soulignant l’importance de l’imminente expédition navale italienne en Libye. Un appel à l’« orgueil national » d’une Italie qui réclame sa part dans la partition néo-coloniale de son ex-colonie.

Extrait de Sous nos yeux, le témoignage de Thierry Meyssan, un membre du gouvernement libyen

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« Avant toute chose, François Hollande tire un bilan de la destruction de la Libye. La Jamahiriya disposait d’un Trésor évalué au minimum à 150 milliards de dollars. Officiellement, l’OTAN en a bloqué ou fait bloquer environ un tiers. Qu’est devenu le reste  ? Les Kadhafistes pensent pouvoir l’utiliser pour financer la Résistance sur le long terme. Mais en avril, le préfet Édouard Lacroix qui avait reçu un accès à une partie de ces investissements meurt en une journée d’un «  cancer foudroyant  », tandis que l’ancien ministre du pétrole, Choukri Ghanem, est retrouvé noyé à Vienne. Vraisemblablement avec la complicité passive du ministre français des Finances, Pierre Moscovici, du conseiller économique de l’Élysée, Emmanuel Macron, et de divers banquiers d’affaires le Trésor états-unien fait main basse sur le magot  ; le casse du siècle  : 100 milliards de dollars. »

Manlio Dinucci

Traduction
Marie-Ange Patrizio

Source
Il Manifesto (Italie)

La Tunisie est dans la crise jusqu’au cou

Par Fathi Chamkhi
Mondialisation.ca, 07 septembre 2016
Région : Moyen-Orient et Afrique du Nord
Thème: Économie mondiale

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Il a fallu 6 ans, 7 gouvernements et un pays en ruine, pour que les assassins économiques finissent par cracher le morceau : la Tunisie est dans la crise jusqu’au cou !

À défaut d’arguments, un tant soit peu rassurants pour des Tunisiens laminés et déprimés, Youssef Echahed (YE), le nouveau chef du gouvernement, a arboré son âge et s’est targué d’être franc ! Tout est dans le style !

Côté programme il a affirmé vouloir : soutenir les investissements et les exportations pour doper la croissance économique, maîtriser les équilibres macro-économiques et blablas… La même rengaine depuis trente ans ! Mais, cela n’a pas empêché YE d’affirmer que « les choix ont conduit au recul de tous les indicateurs économiques et sociaux » |1|. Cela en dit long sur la franchise du nouveau résident de La Casbah !

Membre du gouvernement précédent, YE passe donc aux aveux |2|. Il a insisté, notamment, sur l’état des finances publiques |3| : l’État serait en situation de quasi-cessation de paiement ! La situation serait pire qu’en 1986 !

Le bilan est lourd, voire très lourd :

  • Le déficit budgétaire serait de 7,1% au lieu des 3,9% prévus dans la loi de finance de 2016 ; soit 2 900 millions de dinars (MD) de déficit en plus ! Autrement dit, 5 semaines de caisses vides ! Les résultats enregistrés au cours des six premiers mois de l’année en cours |4|, laissent apparaître un manque à gagner, par rapport aux résultats de la même période en 2015, au niveau de la collecte des impôts sur les bénéfices des sociétés, de 739 MD. L’impôt sur les sociétés qui a été récolté atteint à peine 910 MD, au 30 juin 2016 ; soit 26,8% des ressources prévues pour l’année 2016 (3 380 MD), contre 52,8% en 2015 !
  • La dette publique a explosé ! L’encours est passé de 25 600 MD en 2010 à 56 600 MD en 2016, et le taux d’endettement de 40,7% à 62,1%, alors que loi de finance a prévu un taux de 53,4% pour 2016 ! Au cours des six dernières années, les gouvernements successifs ont emprunté 34 000 MD, mais ont remboursé 28 000 MD ; soit un solde net, au titre de la dette publique à moyen et long terme, de 6 000 MD. Ce qui voudrait dire que le coût des nouveaux emprunts serait égal à la somme invraisemblable de 25 000 MD |5| ; soit l’équivalent de l’encours de 2010 ! Seul un audit de la dette publique peut nous renseigner sur les comptes de la dette et permettre de mettre fin au truandage actuel. Jusqu’ici, seul le recours intensif à l’endettement a rendu possible la poursuite criminelle de la même politique économique et sociale, qui a poussé le pays à la révolte, dont la seule réussite est d’avoir maintenu un système hautement toxique en place. Mais, comme toute chose a une fin, ce palliatif est à bout de souffle. L’une après l’autre, les portes de l’emprunt deviennent hors d’atteinte, voire se referment. L’État japonais a bien voulu, à deux reprises, garantir un emprunt obligataire. L’administration US en a fait de même, à trois reprises. La dictature du système de la dette se manifeste actuellement par l’emprise totale des Institutions financières internationales sur l’État tunisien.
  • YE évoque aussi la crise des finances des caisse sociales |6|. Rien qu’en 2016 leur déficit s’élèverait à près 1 650 MD et la CNAM a un déficit de l’ordre de 1 400 MD. Le système de la sécurité sociale est en faillite, et ne se maintient que grâce aux subsides de l’État.
  • YE a aussi mentionné la situation financière des entreprises publiques, qui n’est pas réjouissante non plus. Actuellement, parmi les 10 plus grandes entreprises opérant en Tunisie, 9 sont publiques et réalisent 10% du PIB. Peu ou très peu de données statistiques sont publiées à ce sujet.
  • Les finances des collectivités locales, notamment les municipalités, sont là aussi en piteux état. Non seulement ces dernières manquent terriblement de moyens, mais en plus leurs finances sont gangrénées par la mauvaise gestion et la corruption.

Bref, le constat est accablant ; les finances publiques sont dans le rouge. L’État est plus que jamais menacé par un défaut de paiement généralisé ! Un signe qui ne trompe pas : le gouvernement a obtenu le report d’un remboursement d’une créance de l’ordre d’un milliard de dollars, au profit du Qatar, dont l’échéance arrive à terme en 2017.

YE est pareil à un tueur qui, après avoir avoué ses crimes, ne cherche point à se repentir, mais plutôt à justifier ses crimes à venir.


Originellement publié sur Tunisia in Red

Photo by Habib M’henni (CC)

Notes

|1| République tunisienne : ’Résumé du programme d’action du gouvernement d’unité nationale », Tunis 26 août 2016. Page 3. Document distribué aux députés de l’ARP lors de la séance du vote de confiance.

|2| Nous n’aborderons pas ici les raisons de ce faux mea-culpa.

|3| C’est-à-dire : le budget de l’Etat, les entreprises publiques, les caisses sociales et les collectivités locales.

|4| Fayçal Derbel, président honoraire de l’ordre des experts comptables, lors des journées d’études parlementaires, organisées par l’ARP les 28 et 29 août 2016. Comparaison au 30 juin des résultats du budget 2016 et 2015.

|5| 25 600 MD (encours de 2010) + 6 000 MD (solde net) + 25 000 MD (coût des nouveaux emprunts) = 56 600 MD (encours 2016)

|6| CNSS et CNRPS

Fathi Chamkhi : député du Front Populaire, animateur de RAID (ATTAC et CADTM en Tunisie), est militant de la Ligue de la gauche ouvrière, une des organisations fondatrices du Front populaire.
La source originale de cet article est cadtm.org
Copyright © Fathi Chamkhi, cadtm.org, 2016
Lettre au gouvernement                                                         
 Réponse à l'invitation
                                                                  Sousse le 10/09.2017
Messieurs,
Avec plaisir de  répondre à vos Email et que je ne suis pas satisfait de répondre uniquement à la question des partis politiques vu que d'autres problèmes prioritaires qui touchent le pays ne sont pas évoqués à cette invitation, toutefois nous vous donnons notre avis pour qu'il y ait plus de clarté sur les partis politiques et les associations qui sont tous formels et par essence, désolé improductifs.
Je ne suis pas certain si notre parti fera part de votre dialogue à Tunis, car la situation sécuritaire de nos cadres n'est pas à l'ordre du jour à Tunis  , mais nous vous répondons par la présente lettre à vos questions.
 
Au gouvernement Tunisien,
département des relations des partis politiques    
      
Monsieur Hamdi CHARAFI,
 
     C’est avec plaisir que j’ai lu vos deux Emails,  comme vous le savez, tout le monde en ce moment est débordé de tous genre de problèmes qui sont souvent d’origine économique  et nous surprennent par manque  de collaboration de nos forces improductives, cela aussi bien au sein de la superstructure que dans l’infrastructure du pays.
Concernant le décret  87 relatif à la règlementation des partis politiques,  nous ne  sommes pas pour un changement de ce décret, mais si la nécessité se présente à l’abroger de telle sorte qu’un tri soit fait de tous les partis, les assembler en trois ensembles  ou bloques politiques, car il n’y a que deux tendances politiques dans notre ère du 21 siècle, Celle pour :
1)    Le mode de production capitaliste basé sur le profit mercantiliste.
2)    Le mode de production  socialiste basé sur la négation du marché           au  profit des besoins sociaux a titre non lucratif mais: collectiviste         Production, circulation et distribution.
3)     le mode de production  islamiste ( Si le programme et le but  final        de ce  mode de production diffère de celui du capitalisme ?).
Tout le reste de ces différents partis qui reposent sur le manque de la théorie au sens politique , assoiffés historiquement par la paralysie politique des citoyens en Tunisie, passent  aveuglement à l'opportunisme des classes et veulent ainsi profiter du pouvoir , du financement, de la déstabilisation des forces sociales et surtout de l’état en janvier 2011, mais aussi par influences politiques de certaines organisations internationales (ONG),  .
 
Toutefois ce tri se fera selon la propriété et donc le but final de chaque parti.
En conséquence,  les libéraux,  démocrates, nationalistes, réformistes, Baathistes, islamistes sont tous au fond d’une seule et unique tendance : capitaliste, sinon socialiste.  
 
 
Ali Khechine
Le secrétaire général
les Verts Socialistes Maghrebins
 

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LE PROTECTIONISME

Barrières douanières

 

Le protectionnisme est un ensemble de mesures prises dans un pays afin de limiter les dégâts provenant du marché extérieur, de l'importation et de l'exportation.

L'importation ne doit pas créer d'obstacles à la production  locale, son principe repose sur  l'importation en l'absence de produits nationaux, mais sa concurrence vis à vis de produits locaux risque de ruiner les fabriques ou de les mettre en stagnation,  sans qu'elles puissent faire évoluer ses forces productives, jusqu'à la faillite: L'exemple de l'entrée de la Tunisie à l'OMC ( Organisation mondiale du commerce) qui a fait dans la région l'enrichissement des filous au détriment de l'économie nationale, au chômage par excellence.

 

   Tandis-que l'exportation qui va au sens inverse de l'importation, a pour but de limiter la vente des produits nationaux indispensables à la vie humaine, sauf si la production nationale est en abondance.

Quels sont les avantages et les inconvénients ?

Le protectionnisme a pour avantages de :
- protéger l'emploi dans certains secteurs durement touchés par la concurrence
- limiter le déficit commercial
- soutenir le pouvoir d'achat grâce au maintien de l'emploi
- protéger les secteurs importants de l'économie et les choix sociaux du pays (par exemple le         système français de protection sociale) ; c'est un facteur d'indépendance nationale.

En contrepartie, il a pour inconvénients de :
- diminuer la contrainte extérieure et donc la compétitivité des entreprises
- faire un monopole de circulation mercantile
- faire baisser la variété de produits disponibles, avec un risque de non-satisfaction des besoins des consommateurs en terme de qualité ou de prix
- Ralentir le pays de développer au maximum son point fort de production (selon la théorie de l'avantage comparatif).

 

Ali Computer Nürnberg le 12/08/2017


La Tunisie est éminemment un pays riche
en ressources énergétiques,
Farouk Ben Ammar, Ph.D

La Tunisie est éminemment un pays riche en ressources énergétiques, comme on va le montrer dans ce qui suit.
Il faut seulement que le politique s’y mette et que les compétences nationales se mobilisent pour faire le meilleur usage de ces richesses, dont regorge notre sous-sol, et exploiter ce gigantesque potentiel en ressources énergétiques qui peut transformer la Tunisie en un pays parmi les plus prospères de la région.

Le Saviez-Vous ?


Dans un rapport publié en Décembre 2013 par l’agence américaine l’« US Energy Information Administration » (EIA), on peut lire :
• La Tunisie est relativement un petit producteur d’hydrocarbures. La production est en régression continue, chutant d’un pic de 120 000 Baril/Jour dans les années 1985-1990, à seulement 67 000 Baril/Jour en 2012.
En 2011, la Tunisie a produit 1 925 Millions de mètres cubes de gaz naturel sec.
• La Tunisie a deux formations significatives pour le pétrole et le gaz de schiste dans la région du sud.
La Tunisie possède :
 651 MILLIARDS DE MÉTRES CUBES DE GAZ DE SCHISTE TECHNIQUEMENT EXTRACTIBLE.
 1.5 MILLIARD DE BARILS DE PÉTROLE DE SCHISTE TECHNIQUEMENT EXTRACTIBLE.

Au cours du jour, la Tunisie refermerait dans ses entrailles un potentiel de l’ordre de : 150 MILLIARDS USD soit prés de 250 MILLIARDS TND.
Ces chiffres sont une réalité et non pas des purs effets d'annonce. Les Principaux Permis & Concessions en Tunisie
1. Le Permis « Sud Remada »
Le permis « Sud Remada » couvre une surface de 3 516 km², exploité par une compagnie nord-américaine en association avec d’autres sociétés et en partenariat avec l’ETAP.
Cette compagnie a foré et exploite avec succès deux (2) puits dans la structure de « Bir Ben Tartar ».
L’Etat Tunisien a renouvelé le permis de cette même compagnie jusqu’à septembre 2014, à la condition de forer un autre puits d’exploration.
2. La Concession « Bir Ben Tartar »
Cette concession couvre une surface de 352 km², approuvé hors du permis « Sud Remada ».
La concession a une validité de trente (30) ans à compter de la date d’allocation du marché.
Actuellement, dix (10) puits sont en production avec une extraction naturelle, et deux (2) autres puits qui requièrent une méthode d’extraction artificielle.
En 2013, dans le cadre du développement de la concession, six (6) puits additionnels sont programmés pour forage.
3. La Concession « Adam »
La concession « Adam » couvre une surface 860 km² et est localisé, onshore, dans le bassin de production hydrocarbure de Ghadamès.
Au total, dix (10) champs sont en cours d’exploitation : « Adam », « Hawa », « Nour », « Karma », « Nadir », « Mejda », « El Azzel N », « Iklil », « Dalia » et « Janet ».
Les zones de production comprennent : l’« Acacus », le « Tannezuft » et l’« Ordovicien ».
En 2012, la capacité totale de production de la concession « Adam », est estimée à 6 904 Baril/Jour de pétrole brut, et de 800 000 m3/Jour de gaz naturel.

LE GAZ NATUREL EST VENDU À LA STEG !
Pour augmenter la capacité d’acheminement du gaz, un projet de gazoduc devait être entamé en 2013 et achevé en 2015.
4. Le Permis « Borj El Khadra » (BEK)
Le permis BEK est exploité par deux sociétés pétrolières étrangères à hauteur de 50% et 40% chacune. Le mystère des 10% restant reste entier !
L’ETAP se réserve le droit de participer jusqu’à hauteur de 50%.
Actuellement, cinq (5) puits d’explorations et un (1) puits d’évaluation ont été forés dans le cadre de ce permis.
Le puits d’exploration « Bochra N°1 », a été foré en Janvier 2011 dans un objectif premier d’explorer les réservoirs de « Silurien Acacus » et de « Tannezuft », et en second lieu, explorer le réservoir de l’« Ordovicien ».
5. La Concession « Cosmos »
La concession « Cosmos » s’étale sur une surface 440 km², à 50 km offshore dans le Golfe de Hammamet dans 120 mètres d’eau.
Le réservoir « Cosmos » a été découvert en 1983 avec le puits « Cosmos South 1 ».
L’ETAP, après avoir révisé le plan de développement proposé par les exploitants, a exercé son droit de participer à hauteur de 20%.
Les activités de développement ont été lancées en 2012.
6. La Concession « Yasmin »
La concession « Yasmin » couvre une surface de 96 km² offshore adjacente à la concession « Cosmos ».
Deux (2) puits ont testés le pétrole de la formation « Birsa » au même rythme que les puits sur la concession « Cosmos » avec un potentiel de développement important.
7. Le Permis « Hammamet »
Le permis « Hammamet » a été accordé en septembre 2005 pour une première période cinq (5) années. La concession couvre une surface totale de 3 740 km².

Plusieurs cibles d’exploration on été identifiées dans le Golfe de Hammamet, dont la prospection « Fushia ».
8. Le Permis « Jenein »
Le permis « Jenein » couvre une surface brute de 312 km², localisé dans la zone nord du bassin de « Ghadamès ».
Le permis octroyé à une entreprise nord-américaine, encore dans sa phase d’exploration, expire en Octobre 2014, avec deux options de renouvellement de trois (3) ans, avec un engagement obligataire de forer un puits à chaque reconduction.
9. Le Permis d’Exploration « Bargou »
Le permis d’exploration « Bargou » est sis dans le golfe de Hammamet dans la mer méditerranée. Le permis couvre une surface 4 616 km² essentiellement pour des prospections offshores.
Trois (3) compagnies nord-américaines se partagent ce permis.
Le champ est sis dans la partie nord du permis et couvre 205 km2 dans des eaux de 50 mètres de profondeur.

Le Champ de « Sidi el Kilani »

Le plus grand champ pétrolier onshore est celui de « Sidi el Kilani » situé au centre nord de la Tunisie.
Ce champ a produit plus de 50 Millions de baril de pétrole brut léger non sulfureux, en n’exploitant qu’un nombre réduit de puits.
Ce qui se traduit par le fait qu’il ne faut pas beaucoup d’investissements ni de temps pour augmenter la production.
Conséquemment, les exploitants peuvent faire de l’argent même dans le cas d’une petite découverte, et ce grâce à l’infrastructure déjà en place !

Le Futur du Pétrole est-il en Tunisie ?


C’est l’intitulée d’une interview accordée par le directeur général d’une entreprise nord-américaine qui détient 47.5% du bloc « Bouhajla », sis onshore cerné par une multinationale hollandaise, à OilPrice.com et publiée en Avril 2013 dans le « Christian Science Monitor » .
Cet article met à nu l’intérêt croissant des compagnies occidentales et arabes dans les ressources énergétiques de la Tunisie.
Des appels d’offres et des désistements forcés, ont crée des opportunités pour de nouvelles compagnies de s’intéresser aux ressources pétrolières tunisiennes.
Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des dépenses considérables ont été consenties pour tester les bassins pétroliers tunisiens, qui se sont révélés être aussi riches que ceux de pays voisins comme la Libye !
De grandes compagnies nord-américaines ont saisi l’occasion d’acquérir des terrains dominés pendant des décennies, sans être exploités, par des compagnies européennes et étatiques.
La Tunisie est aujourd’hui sur le point de mire de plusieurs investisseurs grâce à l’accroissement des explorations dans le bassin productif Pélagien.
En outre, des sociétés « Juniors » peuvent réussir des projets en Tunisie là ou des « Majors » ne trouvent pas leurs équilibres financiers. Ce qui fait de la Tunisie une bonne place pour être exploré par de plus petits exploitants.
Les bassins pétroliers en tunisie sont bien établis et compris. Les services séismiques et de forage sont disponibles, avec des ressources humaines qualifiés et un Etat de droit.
Les compagnies « Juniors » fournissent un service estimable pour l’industrie du pétrole en étant souvent les premiers à exploiter de nouvelles zones ou en appliquant de nouvelles technologies dans de vielles zones.

2014 : Deux Sommets sur le Pétrole et le Gaz


En 2011, les pays de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord) ont produit 36% de la production mondiale en pétrole.
La région compte investir 740 Milliards USD dans des projets dans le secteur de l’énergie, et ce dans les cinq (5) années à venir.
D’où la décision de la tenue de deux sommets internationaux en 2014, dont un en Tunisie, ce qui démontre implicitement l’importance des réserves en pétrole et en gaz dans la région MENA et en particulier en Tunisie, des réserves tant convoitées par l’occident :
• Oil & Gas Summit MENA 2014
Sommet sur le Pétrole et le Gaz MENA.
9 - 11 Novembre 2014. USA
• The 4th Tunisia Oil & Gas Summit 2014
Le Quatrième Sommet Tunisien sur le Pétrole et le Gaz.
25 - 27 Septembre 2014. Tunisie
En conclusion, par les temps qui courent, une minorité prospère grâce à la corruption dans ce secteur vital et aux jeux sordides des politiques, alors qu’une majorité dépérit et s’appauvrit de plus en plus. Jusqu’à quand les gouvernements provisoires successifs resteront les bras ballants ?
Le pétrole représente aujourd'hui une poudrière économique que personne ne souhaite enflammer, même si on enregistre des tentatives au niveau de l’ANC pour réviser toutes les concessions.
Et pourquoi ne pas considérer la nationalisation de ce secteur, en organisant un référendum…Une loi votée par le peuple, ne peut être injuste…..dit-on ! Mais là, c’est une autre histoire…

La Tunisie sous la menace des importations non nécessaires

  14 Jun 2017

Ces dernières années, le solde de la balance commerciale de la Tunisie n’a cessé de s’aggraver. Les derniers chiffres publiés par l’INS, lundi 12 juin, viennent confirmer cette tendance. Sur les cinq premiers mois de l’année, le déficit commercial s’est creusé de 26,1% par rapport à 2016 et de 38,3% par rapport à 2015, pour atteindre 6,5 milliards de dinars.

Par Mhamed Mestiri 

 

Notes par Ali Computer

 


 

< C’est donc un déficit d’environ 1,3 milliard de dinars qui vient exercer, chaque mois, une pression sur l’équilibre budgétaire du pays. Cette situation est principalement due à une considérable hausse des importations. Limitée par la faible technicité de son tissu économique, la Tunisie est contrainte à exporter essentiellement des produits à faible valeur ajoutée (produits agricoles, phosphate, etc…), à bas coût. Cependant, le pays importe des produits à très haute valeur ajoutée dont le prix reflète la valeur technologique (produits automobiles, produits pharmaceutiques, appareils électronique, etc…). Cet écart en termes de valeur et de prix a son impact sur le taux de couverture des importations. Celui-ci a chuté à 67,3%, alors qu’il était de 69,5% en 2016 et de 71,9% en 2015.

 

Importations : la fuite en avant

En temps normal(1), la hausse des importations(2) peut être interprétée comme un signe de reprise économique(3), étant donné que les investissements dans certains secteurs sont généralement accompagnés d’une importation de biens d’équipement. Or, actuellement, ce n’est pas le cas. Lors de son audition à l’ARP, le gouverneur de la Banque Centrale, Chedly Ayari, avait tiré la sonnette d’alarme par rapport à l’incapacité de l’Etat à maitriser les importations. « On est arrivé à des niveaux historiques dans le déficit commercial, dû aux excédents entre les importations et les exportations, et les importations ne sont pas toutes nécessaires à nos besoins », relève-t-il.

Ses propos ont été confirmés le lendemain par le secrétaire d’Etat au Commerce, Abdellatif Hmam : « La Tunisie a importé des produits non-essentiels pour une valeur de 5 milliards de dinars dont 140 millions de dinars destinés à l’importation de la mayonnaise et du ketchup »(4). Ceci n’est qu’un gaspillage des avoirs en devises, spécialement en cette période de crise. Devant ce constat, on ne peut que reprocher aux autorités leurs insuffisances, notamment en matière d’incitations à l’investissement, pour répondre à la demande locale. Les reproches concernent également les industriels, qui n’ont pas assez investi dans la qualité pour se conformer aux standards internationaux.

 

Les répercussions sur les avoirs en devises

La balance commerciale a un impact direct sur la situation monétaire du pays, car son déficit ne se résorbe qu’avec une injection de devises. Et c’est là que le bât blesse, ce mois-ci les réserves en devises sont tombées sous la barre fatidique des 100 jours. Un indicateur alarmant par rapport à la situation budgétaire, notamment pour le remboursement de la dette extérieure, mais également pour la valeur du dinar qui n’a cessé de chuter ces dernières semaines. Le gouverneur de la BCT a prévenu :

Dans nos relations internationales, notre déficit courant est limité à 8,4% du PIB. Av ec les tendances actuelles, on va pouvoir dépasser les 10% du PIB si on ne prend pas de mesures. C’est un seuil extrêmement grave. Il est donc urgent et vital pour le pays de limiter les importations.

Pour faire face à cette urgence, le gouvernement envisage d’appliquer des mesures pour limiter l’importation des produits de consommation non-essentiels. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Commerce et de l’Industrie, Zied Laâdhari. Parmi ces mesures : le renforcement des contrôles techniques sur les importations, l’augmentation des taxes douanières sur les produits non-essentiels, la réduction des crédits destinés à l’importation de produits non-essentiels (en coordination avec la Banque Centrale), la rationalisation des importations des institutions et établissements publics, et la réduction des quotas pour les concessionnaires automobiles. Le gouvernement, pourrait-il faire appliquer ces mesures sans trahir ses engagements avec les partenaires internationaux ou déstabiliser les importateurs du secteur privé ? Les indicateurs qui seront publiés dans 6 mois nous en diront plus.

 

Notes

(1) Ye Si Mestiri, Dans le système de production marchande, il n'y a pas de temps normal, ce système n'est basé sur aucune logique commerciale, encore moins sur un commerce normalisé mais une logique broyée, un commerce concurrentiel et donc anarchique, c'est pour cette raison qu'il se retrouve tous les dix ans dans l'impasse du marché: Crises, stagnations, reprises.

 

(2) C'est ce qui vient de confirmer le 5. point fort du programme de 2012 des verts Socialistes: "La réduction le plus que possible de l'importation".

 

(3) Même en période de reprise économique, l'importation est a limiter afin d'encourager la production locale évitant ainsi l'écart de la valeur d'échange entre produits industriels et les notres et surtout la valeur des devises relatives aux transactions.

 

(4) Les accords de la GATT ou OMC signés par le RCD nous condamnent aux importations sans exportation, du moins avec si peu de nos produits agrcoles: Gouvernements de mayonnaise et de Ketchup.


 

Banque Centrale de Tunisie Déficit Commercial Ministère du Commerce



Mhamed Mestiri

Mhamed Mestiri, Ancien consultant en business development, Analyste économique à Nawaat.

 

Un nouveau rassemblement opportuniste:

le Front Révolutionnaire Socialiste

Il y a quelque temps un nouveau rassemblement est apparu en Tunisie: le «Front Révolutionnaire Socialiste». Il est issu du «Front Populaire» (FP) regroupement formé en octobre 2012 par la coalition d’une dizaine de partis, dont le plus important était le PCOT (parti« marxiste-léniniste», néo-stalinien pro-albanais) (1);  il y a aussi dans le FP, à côté d’autres groupes «marxistes-léninistes», des Baasistes, Nassériens, écologistes et trotskystes. Le Front Populaire a obtenu 15 députés  aux élections de 2014 mais pouvoir influencer d'une mèche de cheveux le gouvernement dégénéré.

Motivé par l’opposition à la politique d’alliance du FP avec le patronat et le parti bourgeois Nidaa Tounés de l’ancien premier ministre Béji Caïd Essebsi au nom de l’opposition aux Islamistes d’ Ennahda, la création du FRS a été annoncée dans un texte: «Pour un Front Révolutionnaire Socialiste».

Ce texte illustre l’absence de toute position de classe d’un regroupement qui se prétend socialiste; mais le plus critiquable est peut-être moins ce qui s’y trouve, que ce qui ne s’y trouve pas, car aucun Parti politique ne dispose de programme au sens propre du mot de façon qu'il se réalise à la prise du pouvoir et il est impensable chez ces clubs politiques encore ce qu'est un programme historique, qui nécessite un bagage théorique à grande échelle et non des millions de dinars, telles sommes d'agent sont faites pour l'ouverture de clubs à titre lucratif.

On y parle avec nostalgie du «formidable élan» qu’avait connu le FP lors de sa fondation (faisant sans doute allusion au grand meeting à Tunis lors de sa création et à son succès électoral). Mais il n’y a aucun bilan, aucune explication du fait que ce FP se soit allié, comme il est dit, à «l’un des versants» de la contre-révolution, autrement dit à des forces bourgeoises liées à l’ancien régime: tout se passe comme s’il s’agissait d’une décision tombée du ciel, prise un beau jour on ne sait pourquoi par le «cartel de direction» du FP. Est-ce vraiment le cas?

En fait l’opportunisme interclassiste avait présidé à la formation du FP (et c’est lui qui explique le succès populaire initial), opportunisme interclassiste qui était d’ailleurs déjà présent dans le PCOT dirigé par Hammami. Devenu dirigeant du FP, ce dernier déclarait:

«Le programme du FP est proposé pour sauver la Tunisie, garantir les libertés, créer des institutions démocratiques, de même que réformer l’institution sécuritaire, l’administration, la justice, la santé, l’enseignement et tous les secteurs vitaux, ou encore, relancer l’économie tunisienne pour que le pays crée de la croissance et lutte contre le chômage. Ce programme s’adresse non seulement aux travailleurs, aux fonctionnaires, aux agriculteurs, etc. mais aussi aux chefs  d’entreprises patriotes (…).plusieurs hommes d’affaires interagissent positivement avec le FP puisqu’il propose de défendre leurs intérêts et de les protéger contre la contrebande qui est en train de détruire l’industrie.

Le Front populaire propose aujourd’hui un grand projet patriotique qui vise 99% des Tunisiens. Ce projet se penche, à la fois, sur l’agriculture qui est en difficulté, l’industrie qui souffre de nombreuses défaillances, le secteur vulnérable des services, l’infrastructure insuffisante, l’échec du système éducatif ainsi que la santé et l’environnement en défaillance… Partant de cette situation, le FP ne se définit même pas en tant que front de gauche, vu que la situation actuelle ne le permet pas en ce moment» (2)

Quoi d’étonnant si avec un tel programme 100% bourgeois, le FP ait en juillet 2013, après l’assassinat d’un de ses députés, participé à la formation du «Front de Salut National» regroupant des partis de droite et de gauche en vue de la constitution d’un«gouvernement de salut national»; initiative qui a débouché sur le «dialogue national» entre le gouvernement d’ Ennahda et l’opposition sous l’égide du patronat (UTICA) et des dirigeants syndicalistes de l’UGTT partisans de la collaboration de classe (3); quoi d’étonnant qu’il se soit allié dans cette affaire avec des partis se revendiquant de l’héritage de l’ancien parti unique RCD?

Le FRS a-t-il fait-il une critique de ce programme? On n’en découvre pas trace dans la déclaration, qui assure par contre qu’«un esprit unitaire, responsable et cohérent» anime ses auteurs. Unité avec qui, responsabilité envers qui et cohérence par rapport quoi, le texte  se garde bien de le préciser. Par contre il multiplie les phrases vagues sur «ceux d’en bas» et sur la défense de «la primauté de la question sociale sur la question démocratique».

Utiliser ce langage flou lui permet d’éviter de parler clairement de prolétaires, de classe ouvrière, de lutte des classes: Pourquoi sinon pour ne pas heurter les petit-bourgeois et les classes moyennes?

La déclaration a raison de renvoyer dos à dos ceux qu’elle appelle les «théologiens laïcs» et les «théologiens intégristes» qui défendent tous le capitalisme; mais elle les accuse surtout de recourir «à la dette pour faire tourner la machine économique» et de «brader le pays en pièces détachées au plus offrant (…). Même nos terres sont à vendre».  Il faudrait rappeler à ces «révolutionnaires socialistes» que les prolétaires ne possèdent rien; ils n’ont pas de terres et pas de patrie (Marx: «le seul sol qui appartient à l’ouvrier se trouve quelques pieds sous terre»), pour survivre ils n’ont pas d’autre choix que de se faire exploiter par les capitalistes, qu’ils soient Tunisiens ou étrangers.

Le programme du FRS, proclame la déclaration, est radicalement différent de celui des «théologiens». Voyons donc quel est ce programme, ou plutôt les quelques points qui sont énoncés et qui en tiennent lieu.

- Faire payer leurs impôts aux riches; réaliser un «audit» (c’est-à-dire un examen comptable) de la dette du pays et refuser d’en payer la part «odieuse» (c’est-à-dire la partie considérée comme illégitime, l’autre partie sera payée, il faut quand même respecter les lois du capital!). Grâce à l’argent ainsi récupéré il serait possible de «satisfaire» les «urgences sociales: augmentation des salaires, «création d’emplois pérennes dans de véritables secteurs qui répondent aux besoins de la communauté majoritaire» (?); «redistribution de la carte sanitaire en favorisant une médecine préventive gratuite»; «réorganisation des filières de l’enseignement pour former de futurs travailleurs des secteurs des énergies renouvelables, des économies d’eau et de son assainissement, d’une agriculture biologique, d’une industrie respectueuse de l’environnement».

Ainsi selon nos «révolutionnaires socialistes» il serait possible de supprimer  les conséquences néfastes du capitalisme (ou une partie d’entre elles), de satisfaire les urgences sociales, etc., sans le renverser ni même s’attaquer à lui, simplement par des mesures fiscales! C’est «réformistes socialistes» qu’ils devraient choisir comme nom: comme tous les réformistes ils sortent de leur chapeau une recette miracle pour améliorer sans difficultés et sans bouleverser le cadre du capitalisme, les conditions des masses exploitées. 

Sans doute, ils disent réclamer «la poursuite de toutes les formes de mobilisation, légales et même illégales» pour la réalisation des revendications de «ceux d’en bas»; et ils affirment défendre «l’auto-organisation des ouvriers, des salariés, des paysans, des chômeurs, des jeunes lycéens et étudiants». On voit déjà dans cette énumération qu’il ne s’agit pas de promouvoir l’organisation de classe des travailleurs unifiant tous les secteurs du prolétariat, mais une organisation autonome des différents secteurs et même de différentes classes (paysans). Et cette mobilisation et cette auto-organisation devraient servir à une réforme du capitalisme: «nous pensons qu’il ne peut y avoir de fonctionnement démocratique (sic!) si les producteurs (! Parler de producteurs au lieu de prolétaires est un truc classique pour englober les cuches moyennes propriétaires de leur entreprise ou de leur terre) sont exclus de la prise de décision dans leurs entreprises et leurs lieux de vie et d’étude. Les décisions des travailleurs sont rassemblées à l’échelle des branches d’activité. Ensuite de la base au sommet nous pouvons établir un plan national de réalisations d’objectifs dans les secteurs vitaux. Ceux-ci doivent répondre aux besoins de la majorité de la  population en matière d’infrastructure (…) en matière de santé publique gratuite, en matière de formation permanente (…) en matière de gestion de nos ressources naturelles, en matière de rationalisation et d’économie dans les domaines hydriques, halieutiques, en matière de réalisation de la transition énergétique vers les énergies renouvelables, etc.».

A lire ce passage on voit que le pouvoir de la bourgeoisie n’est pas renversé, les patrons ne sont pas expropriés, le mode de production capitaliste n’est pas supprimé et pourtant les besoins de la population sont satisfaits grâce à leur «plan» établi de façon «démocratique».

Qui pourrait croire à un tel  conte de fées?

Sans combattre pied à pied les capitalistes et leur Etat, il est impossible de satisfaire, ne serait-ce que partiellement et temporairement, les besoins urgents des prolétaires et des opprimés. Et sans renverser le capitalisme il est impossible de songer à mettre fin à l’exploitation et à la misère qui découlent de la division de la société en classes exploitées et exploiteuses. Après la victoire de la révolution, l’économie ne pourra pas être réorganisée «démocratiquement», «de la base au sommet»; elle devra l’être  despotiquement en se basant sur la centralisation politique du pouvoir afin de briser les inévitables résistances bourgeoises et semi-bourgeoises à la transformation économique et sociale: c’est pourquoi la dictature du prolétariat est nécessaire.

C’est se moquer des prolétaires et des masses que de leur faire croire à la possibilité d’une démocratisation du fonctionnement du capitalisme. Ben Ali et son clan ont été chassés du pouvoir, la démocratie a été instaurée, mais le capitalisme est toujours là,  la bourgeoisie est toujours la classe dominante et la situation des masses exploitées n’a pas changé.

Cette constatation n’arrête pas le FRS; profondément atteint par le crétinisme électoral, il croit que le problème vient de ce que les représentants élus à l’Assemblée Constituante «ont trahi leurs mandats et leurs électeurs». La conclusion pour lui n’est pas que la voie démocratique et électorale est une impasse (sous le capitalisme les élections ne peuvent jamais être autre chose qu’un thermomètre, disait Engels) et qu’il faut se tourner vers la lutte de classe; non, il veut de nouvelles élections, mais des élections propres, non perverties par «l’argent sale». La «seule solution» est donc pour lui  la «dissolution de l’Assemblée Constituante» et «l’élection d’une une nouvelle représentation révolutionnaire» en impulsant «dès à présent l’élection d’assemblées locales et régionales (composées des seuls membres des classes exploitées et opprimées» qui fonderont «à l’échelle nationale une instance exécutive et législative visant à traduire dans les faits les revendications émanant des couches populaires en révolution». Comme si  la bourgeoisie allait alors obéir…

En réalité des bulletins de vote ne feront jamais abandonner son pouvoir à la classe dominante bourgeoise; elle utilise et utilisera tous les moyens pour maintenir sa domination et défendre le mode de production capitaliste qui en est la source. Seule la force armée du prolétariat lors de la révolution pourra lui faire lâcher prise.

Face à la domination implacable de la bourgeoisie, qu’elle se présente sous la forme d’une dictature ouverte à la Ben Ali, ou d’une dictature camouflée derrière les institutions et les jeux démocratiques, il faut expliquer que la seule perspective est  la prise révolutionnaire du pouvoir et l’instauration du pouvoir dictatorial du prolétariat et des exploités: il n’y a pas d’autre moyen pour en finir avec le capitalisme.

Bien entendu cette perspective ne peut pas se concrétiser «dès maintenant».

Mais, dès maintenant, les tentatives de créer des assemblées démocratiques dans l’espoir qu’elles arrachent peu à peu des lambeaux de pouvoir, sont une impasse pour les prolétaires et les masses.

Et dès maintenant, alors que les grèves et les mouvements de protestation contre la misère le chômage et l’exploitation ne cessent pas – voir les violentes manifestations de chômeurs dans tout le pays au début de l’année, alors que le FP par la voie de Hammami les appelait «à préserver le caractère pacifique de leurs maifestations» (5) –, il est urgent de rompre avec la collaboration de classe sous toutes ses formes et d’oeuvrer pour la lutte et l’organisation de classe du prolétariat. Cela ne peut se limiter à une rupture purement organisationnelle avec un regroupement comme le FP, mais impose de rompre complètement avec ses orientations, sa politique et son programme, qui ne sortent pas de l’interclassisme. C’est uniquement sur le terrain de classe que peut se préparer la perspective révolutionnaire prolétarienne, en oeuvrant pour la constitution de l’authentique parti de classe indispensable à la lutte pour détruire le capitalisme.

Diffuser le programme et les positions authentiquement marxistes, démasquer et combattre les organisations confusionnistes qui, avec leurs fausses orientations, détournent les prolétaires de la voie classiste, ne servant en définitive, malgré leurs prétentions révolutionnaires, que le pouvoir de le bourgeoisie, voilà la première tâche des militants prolétariens d’avant-garde désireux d’avancer vers ce but.

 


 

 

(1) Le Parti Communiste Ouvrier des Travailleurs a supprimé en juillet 2012 la référence – incongrue! –au communisme pour s’appeler désormais Parti des Travailleurs Tunisiens. Réprimé sous le régime dictatorial de Ben Ali et du RCD, le PCOT n’avait pas hésité à l’époque à nouer une alliance avec les Islamistes d’Ennahda. En février 2011, après la chute de Ben Ali, le PCOT avait fait partie du «Conseil National pour la Sauvegarde de la Révolution», rassemblement d’union nationale où se retrouvaient tous les partis de gauche, de droite, Islamistes (Ennahda), UGTT, associations diverses.

(2) http : / /www . businessnews . com.tn / interview- de-hamma- hammami - " notre- projet-nest- pas- communiste-mais- patriotique- et- sadresse- a- tous- les- tunisiens " , au fond même pas ouvriériste.

(3) Les 4 parrains ,de ce «dialogue» – le syndicat UGTT, l’union patronale UTICA, l’ordre des avocats et la Ligue Tunisienne des Droits de l’homme – ont reçu le prix Nobel de la paix: la bourgeoisie internationale sait reconnaître ses amis.

(4) Nous avons laissé de côté les deux seuls autres points du programme du FRS:

- «l’organisation autonome des femmes pour la lutte pour leurs revendications spécifiques. Un mouvement féministe dynamique (…) est l’une de nos priorités ». Selon les marxistes toutes les femmes n’ont pas les mêmes intérêts; ils soutiennent les luttes des femmes prolétaires, en les intégrant à la lutte prolétarienne générale et ils s’opposent à la subordination des femmes prolétaires aux bourgeoises et petite-bourgeoises qui est la règle dans la plupart des mouvements féministes, interclassistes par définition..

-« légalisation de la consommation des drogues douces (…) production sous contrôle public pour prévenir de nombreuses maladies dues aux produits frelatés.  Fournir de l’herbe à fumer sous contrôle public dans des coffee-shop (…)». 

S’il faut sans aucun doute s’opposer à la répression qui  frappe les consommateurs, favoriser la consommation de drogue est un point original pour un programme soi-disant révolutionnaire socialiste! La drogue, qu’elle soit idéologique ou matérielle, est un facteur de conservation sociale que les véritables révolutionnaires socialistes combattent.

(5) http:/ / www . mosaiquefm.  net/ fr/2 509/h- hammami- aux- protestataires- gardez- le-caractere- pacifique- de- vos- actions.html

Tunisie:la laborieuse tentative du président Essebsi pour rassurer un pays inquiet

 

Le chef de l’Etat a annoncé que l’armée « protégera les outils de production » le lendemain de la démission[1] surprise du président de la commission électorale.

                                                                                Par Frédéric Bobin (Tunis, correspondant)                           Notes par Ali Computer

Le président tunisien Béji Caïd Essebsi lors de son discours au Palais des congrès de Tunis, le 10 mai 2017.

Le président de la République tunisienne a annoncé, mercredi 10 mai, lors d’une allocution devant un parterre d’officiels au Palais des congrès de Tunis, que l’« armée » allait « protéger les sites de production » du pays alors que des mouvements sociaux perturbent de manière récurrente l’extraction de pétrole et de phosphate dans les régions méridionales. « On a quoi ? On a le phosphate, le pétrole et le tourisme, on a l’agriculture », dont « l’huile d’olive ». « L’Etat doit aussi protéger les ressources du peuple[2] tunisien », a clamé M. Caïd Essebsi.

 

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La mesure n’a rien à voir avec la loi martiale et avait déjà été annoncée fin avril par le ministre de la défense lui-même, Farhat Horchani – pour ce qui concerne les sites pétroliers autour de Tataouine –, mais l’annonce du chef de l’Etat lui donne plus de solennité encore. Afin de justifier sa décision, M. Caïd Essebsi a fait référence à des revendications lors de récentes protestations autour de Tataouine dont il a souligné le maximalisme. « Toutes les protestations ne sont pas légitimes (…)[2a] Nous savons que c’est une décision grave mais qui doit être prise, a ajouté le chef de l’Etat. Toute personne voulant manifester manifeste dans le cadre de la loi (…) La démocratie, sa condition, c’est l’Etat de droit. » [3]

Une décision qui a fait réagir Ridha Bel Haj, ex-directeur du président Béji Caïd Essebsi devenu un « dissident » de la direction de Nidaa Tounès (parti dominant la coalition gouvernementale) : « En faisant appel à l’armée pour sécuriser les sites de production et l’impliquer dans les problèmes sociaux, le président opte pour le durcissement plutôt que pour la voie consensuelle et le dialogue national. C’est une décision négative car l’armée est la seule institution du pays à être vraiment respectée. »

 

« Principes fondateurs de la démocratie »

L’annonce du président survient dans un climat politique confus, voire délétère, sept mois avant les élections municipales prévues le 17 décembre, date symbolique puisque ce sera le septième anniversaire de la révolution. Ce scrutin est considéré comme une étape cruciale dans la consolidation de la démocratie tunisienne qui souffrait jusque-là d’un déficit d’ancrage local. Mardi, la démission de Chafik Sarsar, président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a créé un choc en Tunisie. Le chef de l’Etat y a fait référence en regrettant qu’il ne l’ait « pas consulté » avant de prendre sa décision.

M. Sarsar, juriste et professeur d’université, personnalité respectée pour son intégrité, dirigeait l’ISIE depuis 2014. Il avait supervisé avec succès les législatives [4]et la présidentielle de la fin 2014 qui avaient contribué à restabiliser une transition tunisienne fragilisée par le grand schisme entre Islamistes et anti-islamistes des années 2012-2013.

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Lors de la conférence de presse annonçant son départ, M. Sarsar, visiblement très ému, a évoqué sur un mode elliptique des « désaccords internes » à l’ISIE qui « touchent l’ensemble des valeurs et principes fondateurs de la démocratie », laissant entendre que l’instance ne pouvait plus travailler de manière « impartiale » et « transparente ». Il s’est toutefois refusé à être plus explicite. Depuis, les rumeurs vont bon train à Tunis sur d’éventuelles pressions partisanes qui auraient déstabilisé M. Sarsar. « Il est probable que la démission de M. Sarsar est le fruit d’interférences de partis politiques », avance un ancien fonctionnaire de l’ISIE s’exprimant sous le sceau de l’anonymat. « Je doute que M. Sarsar ait démissionné pour des raisons touchant à la seule gestion interne de l’instance », explique Ridha Bel Haj, un ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat qui s’en est éloigné depuis un an. Quoi qu’il en soit, les turbulences qui affectent cette instance emblématique de la transparence électorale font très mauvais effet. « Cela aggrave la crise de confiance dans les institutions », se désole l’universitaire Larbi Chouikhra.

La nervosité du climat politique en Tunisie est aussi due à la vague de mouvements sociaux qui a touché ces dernières semaines les régions de l’intérieur, historiquement dévaforisées par rapport à un littoral mieux loti. Les tensions se sont focalisées sur la région du Kef (nord-ouest) et de Tataouine (sud-est) où une visite du premier ministre Youssef Chahed, le 20 avril, avait été chahutée. Les protestataires réclament des projets de développement susceptibles de résorber le grave déficit d’emploi qui mine ces zones laissées-pour-compte. Dans son discours devant le Palais des congrès, M. Caïd Essebsi s’est longuement attardé sur cette crise sociale en appelant à « travailler ensemble » car le pays « traverse de nombreux défis ».

 

« Blanchir la corruption »

Une autre source de crispation est la controverse entourant un projet de loi sur la « réconciliation économique ». Le texte, dont l’initiative revient au président de la République lui-même, vise à amnistier, sous certaines conditions, toute personne – homme d’affaires ou cadre administratif – impliquée dans des affaires de corruption sous l’ancien régime de Ben Ali. Aux yeux du chef de l’Etat, l’urgence à solder les comptes du passé est dictée par l’impératif de restaurer un climat favorable à l’investissement et donc à relancer une économie atone. Après avoir été mise en sommeil dix-huit mois, l’initiative vient d’être réactivée. Les opposants au projet, qui ont déclenché une mobilisation, objectent qu’un tel texte aboutirait à « blanchir la corruption ». Ils laissent entendre que le texte constituerait un « renvoi d’ascenseur », certains de ces hommes d’affaires proches de l’ancien régime ayant généreusement contribué au financement de la campagne électorale[5] de Nidaa Tounès en 2014. Le chef de l’Etat a défendu mercredi cette idée en insistant sur la nécessité de ne « pas rester accroché au passé », c’est-à-dire aux malversations commises à grande échelle sous Ben Ali. Il a longuement défendu le travail de l’« administration » en regrettant que les démêlés judiciaires de certains hauts cadres en perturbent le fonctionnement. Evoquant le sort de ce projet de loi, il s’en est remis à l’Assemblée des représentants du peuple[6] (ARP). Contrairement à des rumeurs qui avaient circulé ces dernières semaines, le chef de l’Etat n’a pas annoncé le recours à un référendum sur cette question.

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De la même manière, M. Caïd Essebsi n’a pas cherché à saper davantage l’assise du gouvernement de M. Chahed en évoquant son éventuel départ. Mise en place il y a huit mois et demi, l’équipe de M. Chahed, 41 ans, le plus jeune premier ministre de l’histoire tunisienne, paraît fragilisée par le contexte de crispation politique et sociale. La coalition parlementaire censée le soutenir, structurée autour de l’alliance entre Nidaa Tounès et Ennahda (islamiste), ne l’appuie en fait que du bout des lèvres.

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Le soutien qui lui fait le plus défaut est celui de Nidaa Tounès dont M. Chahed est pourtant issu mais qui est plongé depuis un an dans une grave crise interne. Le parti s’est considérablement affaibli depuis qu’a éclaté une crise de succession à la suite de l’élection, fin 2014, à la présidence de la République de Béji Caïd Essebsi, sa figure tutélaire. La prise de contrôle de l’appareil[8] du parti par le propre fils du chef de l’Etat, Hafedh Caïd Essebsi, a déchaîné les rivalités intestines et poussé au départ ceux qui dénoncent une « succession dynastique ». Faisant référence à tous ces dysfonctionnements, le chef de l’Etat a estimé que « la transition démocratique ne se produit pas toujours comme on l’attend ». lorsqu´on veut diriger un pays ruiné, sans programme détaillé, sans perpective inovative activée par des bras qui manifestent un rayonnement de propriété de cohérence et de persévérance  A. Computer

 

Notes: Ali Computer

[1]  L´investissement de l´armée dans le pays n´est pas du à la démission du président de la commission supérieure électorale, mais aux

      mouvements sociaux au Kef et au sud ou se logent les plus grandes ressources du pays ( Phosphat, gaz, pétrole)

[2]  Quand les citoyens sont en chômage et ne peuvent vendre leur force de travail aux capitalistes qui exploitent leur propre terre, comment   pourrait la justice justifier leurs ressources, mais oui à l´aide de la démocratie qui a toujours rempli les passoirs, elkiskès est leur ressource!!      

[2a]  Les manifestes auront lieu quand il n´y a plus de consensus, quand "l´état de droit" nie, étouffe le droit de ses dissidents, c´est pour cette   raison que la justice repose sur l´injustice, et s´il y avait pas d´injustice, il n´y aurait pas eu de justice.  

[3] Les revendications des travailleurs sont légitimes après de multiples manifestes et préavis, c´est ce qu´il y avait  eu depuis des années. 

[4] Aux élections législatives, nous avions vécu des scènes de marché de voix a ciel ouvert devant les centres de l´ISIE.

[5] Et même les étrangers savent que ce Parti est et sera financé non pas par les hommes riches seulement, mais par des forces étrangères aussi.

[6] Les représentants du peuple? ceux qui représentent leurs intérêts au sein de l´état ?

[7]  Le Parti de Nida tunis n´a jamais pu´montrer sa puissance, elle n´y était pas et elle n´y sera jamais, parce que ce parti ressemblait dès sa    naissance plutôt à un club de gens riches qui devaient s´entendre juste pour basculer le Parti  Ennahdha et non pas pour sauver le pays du désastre RCDiste, un Parti existe s´il réside sur une plate-forme programmatique élaborée, or celle-ci  n´a jamais existé, son chef l´a déja dit: " Nous ne montrons le programme que tout juste aux élections législatives" , par ailleurs le nombre de personnes rassemblées dans un Parti ne représente qu´un populisme démocratique, en un mot, des organes sans cerveau: La prise de conscience règne toujours dans une

    minorité, partant de l´ère de Notre Prophète qu´il l´a au début vécu, les Menchéviques aussi avant de devenir Bolchéviques en 1916 . 

[8] La prise de contrôle de l´appareil du parti NIDÈ a pour fonction de bien canaliser la politique de "réconciliation économique" ce qui veut  dire les FILOUS SERONT GRACIÉS PAR LES GOUVERNANTS INDÈLICATS; UNE CLIQUE TRAVAILLE POUR UNE AUTRE , celle qui a ruiné et ébranlé le pays  doit être Graciée afin que ce processus  refasse les mêmes coups dans l´avenir.

     la question devient complexe:  a) Qui devrait payer ces dégâts alors ?

                                                         b) Comment et quand pourrait-on arrêter ce mécanisme des malfaiteurs du désastre humanitaire?

Notre réponse est de corriger de façon rigoureuse ces FILOUS, INDÉLICATS, gangsters d´etat.

 

 Frédéric Bobin Tunis, correspondant,

     REVOLTE OU ANARCHIE ?  

Textes des verts socialistes Maghrebins       vertsmaghrebins.org        

par Ali Computer   le 18.10. et le 16.11 2013 

 

                                               « sans théorie, pas de révolution »

 

Question d'hygiène

 

La Tunisie n'a jamais été aussi sale qu'à l'heure actuelle, pourquoi donc ?

Les municipalités qui s'occupent des villes sont soumises au ministère de l'intérieur, ce dernier était le moteur du RCD, après la révolte de janvier, cet appareil d'état a été d'abord secoué par le mouvement social, par la suite il s'est rétabli et a repris son ancienne structure en relâchant ses fonctions tranformées en arme sans effet, cela a été bien ciblé contre toute la population qui cherche le changement de régime.

Non seulement le ministère intérieur a relâché, mais les RCDistes et leurs sympathisants ont œuvré encore plus, surtout concernant la sécurité du pays et l’hygiène, cherchant ainsi par tous les moyens à démontrer la supériorité du RCD vis à vis de la Troïka.   Si sa supériorité était vraie, c'est qu’ils avaient piétiné et terrorisé d’abord les citoyens par despotisme et esclavage exercés à la majorité de la population au profit d'une couche sociale et de clans qui ne valaient pas un clou, n'étaient bons à rien, qu'à la récolte des fruits d'autrui sans le savoir-faire, sans une vision juste et loyale dérivée du phénomène historique, se reflétant à chaque moment, au lieu et a temps utile, ignorant les conséquences, oubliant le passé d’autres gouverneurs impitoyables déchus sans pitié, le RCD a choisi son propre destin suicidaire et son âme RESTERA IRREVERSIBLE, car ce peuple a tout perdu et il en a plus rien à perdre, mais les rêveurs à la richesse sauront davantage ce qu’il les attend : LE SIROCCO SOCIAL.

     

POURQUOI HAMMAM-SOUSSE A L’OPPOSÉ DE SOUSSE EST LA VILLE LA MIEUX ORGANISÉE ET LA PLUS PROPRE DE LA TUNISIE ? Réponse hors régionaliste et n'a rien à avoir avec le philistin déchu: Parce que sa Municipalité est gérée par ses propres habitants, la logique le prouve également, aucune personne n'accepterait le mauvais traitement à la ville de ses ancêtres.

SOUSSE n'est plus la ville d'hier, ni la ville de détente et de loisir, de l'éducation et de la formation, elle devient le lieu du vol commercial furieux et des ordures en masse, des cafés de chômeurs interrégionaux, seul le tourisme est à l'origine de l’exode rural, il a ravagé la verdure tout au long de la cote au profit de la valorisation foncière et construit des barrages en béton a haut niveau au front de la mer brisant ainsi la fraicheur maritime et le brassage d’air frais qui devrait rafraichir tout le reste des habitations, dont la structure des grands boulevards mal étudiée à la forme de serpentins ou parallèles à la mer, au lieu d’être perpendiculaires : En été la fraicheur de la mer ne brasse pas les 500 m de la ville, au-delà le vent se tue par les hauts bâtiments.

  La raison du plus riche est toujours la meilleure, même si elle est faussée par les Maquereaux de l’argent noirci du bakchich, C'est le résultat de l'anarchie de production et de consommation capitaliste qui a commencé par l'expropriation des originaires de la ville - dont notre famille fut 4 fois expropriée munie de titres « Habbis et bleus » , la dernière 1,6 hectare par « ordre présidentiel » Ben Ali - et a fini par le déplacement des expropriés, délogés, déracinés par ceux qui ont su appliquer les voies serpentines des vipères capitalistes de clans et d’usuriers.

 

Pollution en masse: Aujourd’hui encore je me suis baigné à la mer tout en remarquant un grand nombre de sacs en plastique dans l'eau, sur le rivage, les vagues faisant sortir un tas d'ordures tel qu'emballage de biscuit, de caques, de yaourt et beaucoup d’épluchés d’oignons et de tomates, clairement les restes de préparation de salades, ce qui m'a poussé à raisonner qu'il s'agit bien, comme je l'ai vu de mes propres yeux sur le bateau EL HABIB et décrit dans les articles précédents, de dégagements d'ordures des bateaux  touristiques, qui avant leurs arrivées à la côte, déchargent leurs ordures à la mer;

Ces actes sont liés à la réduction des couts des services de décharge d’ordures au dépens de la nature et de l’environnement évitant ainsi les frais de leurs ordures aux ports.

Le résultat est plus malheureux de voir les plages envahies par les déchets industriels : l’emballage de biscuits, de caques, de yaghourt à boire, de bouchons de bouteilles multicolores, et des milliers de milliards de particules de plastiques dégradées par les vagues en graines calibrées a la grandeur de l’orge,  éjectées Sur la cote, se mélangent avec le sable, empoisonnent les coquilles en masses et s’intégrer dans la mer.   Mais pire encore lorsque ces déchets de plastiques arrivent de la navigation maritime et butent contre les zones rocheuses et, en s’y fixant détruisent la végétation maritime et causent la réduction de la reproduction des poissons sans évoquer les maladies qui affecteront la santé des consommateurs, dix ans dans cette course à l’anarchie de consommation, nous auront les mêmes effets que ceux de la mer de l’est en RFA : la végétation du fond de la mer n’est plus que 50 cm de boue noire, alors « VIVE LE CAPITALISME CONTRE L’HOMME, LES ANIMAUX  ET LA NATURE» C’EST LE RETOUR A LA BARBARIE.

La  pollution de la terre  est due à l’aliénation de l’homme qui menace généralement ses conditions de vie.

 

La voie de la démocratie:

le 23 octobre est le résultat du dialogue national entre le gouvernement et les assoiffés du pouvoir, une collaboration des classes par excelln bence, le pouvoir ne s’offre pas, il s’ arrache par la  force d’une classe organisée et dirigée par un parti de classe;  la  négociation sur le pouvoir entre opposition et la troika ? un synonyme d’une troïka qui a fini avec la faillite du gouvernement russe stalinisé par sa voie au capitalisme d’état, le résultat de la nôtre était prévisible, dès le départ proche au néant, imprévisible aux opportunistes petits bourgeois et à la soi- disant gauche dont leur socialisme dévié, copié de Staline et  de Mao n' aboutira même pas au développement du capitalisme d’état.

La question du développement du capitalisme d'état en Russie dès 1926: Cette phase indispensable pour dépasser le mode de production féodal qui a régné à la révolution d’ octobre, - prévu par Lénine et Trotzky en une période restreinte (20 ans), courte et non définitive -  Lénine mouru en 1924, désormé cet état s’est transformé en courant de social-impérialisme,: Staline, avant de se rallier aux impérialistes USA, France, Angleterre, contre le fascisme, il liquida les théoriciens du parti des soviets: Senoview, Camenev, Bucharine et finalement voulait la tête de Trotzky qui s'est enfui au Mexique et fut tué a coup de hache en 1948 par l'émissaire de Staline qui, à son retour à Moscou, ne fut pas le héros de la Russie comme Staline lui a promis, mais placé sous terrain dans les archives jusqu'à la mort de son commanditaire empoisonné, et â sa sortie il disa la vérité.

La collaboration des classes

L’état soviétique signa avecl'Allemagne le traité de paix à Brest-Litovsk en 1918 sous la régie de Trotski et Lénine pour éviter la contrerévolution, En1939 par Stalin, ce dernier fit interdire de désigner l’Allemagne « fasciste » par collaboration, six mois après, Hitler viole tous les traités en s’attaquant à la Pologne et ensuite à la Russie pour accaparer les gisements de pétrole au sud de la Russie en fermant le cercle énergétique et stratégique: Russie et au sud à travers Tunis, Libye, Égypte, Syrie, Turquie donc vers l`or noir.

Merci pour cette collaboration des classes, gardez le en  chine et en Russie non soviétique (depuis l’ occupation par Staline du poste de secrétaire général du parti  et du comité exécutif de la III. Internationale en 1926), cette position facilitait à Staline d'éliminer l´élite des Bolscheviques et la participation de la 2. guerre mondiale avec les impérialistes: USA, France, Angleterre, etc....      ,.

    Voilà comment les dirigeants des soviets ont disparu et ensuite les soviets ont été liquidés et mitraillés par centaines aux ordres de Staline..

En discutant avec des vieux soldats allemands qui étaient prisonniers en Russie où ils ont appris sur le sort des Soviets et des milliers de prolétaires protestataires abattus et enterrés en fosses communes par le soin de Staline,

Le document existe dans lequel Lénine, dans son testament disait "évitez que Staline prenne la direction du parti, il ne comprend rien de la théorie, c'est un guerrier uniquement" .


L'histoire de la Troika est un exemple de collaboration de classes plus longue, mais il n’est pas le moment, notre objectif est la lutte contre la pollution, conditionnée par le raisonnement non aléatoire de chacun de nous, chacun sait que les déchets en plastique sont dérivés des déchets du pétrole brut, nous enterrerons chaque jour au moins cinquante tonnes, c.a.d. nous empoisonnons les légumes et les poissons et les nappes d'eau desquelles nous buvons.

Par là, nous voulons montrer que ni le chemin des staliniens, ni celui des libéraux peuvent nous apporter les fruits sains au Maghreb, mais quand cette population cesse de contredire les principes d’IBNOU KHALDOUN premier sociologue du monde, dont les circonstances de ses œuvres ne finissent de se multiplier :  « Les arabes se mettent d’accord pour le désaccord » et « yè imma èn touèfik, yè imma èn tounafik, yè imma touhèjir eddyar » les trois catégories de gens y sont encore baad 640 sènè et rien n’a changé et il remarqua encore « les Arabes ne savent plus gouverner » malgré ces thèses, on a pas vu encore l’horizon, car nous vivons en soumission au mode de production terroriste made by USA and NATO .

 

En pleine démocratie

En janvier 2010 le RCD c.a.d. l´ancien régime de Ben Ali a failli refaire cet épisode à la tunisienne,  mais la masse des citoyens révoltés lui a bouclé tous les chemins du libéralisme bourgeois à la phase despotique absolument, ses germes cherchent actuellement la riposte a travers la semence de la pollution, l’inflation, la criminalité… malgré son absence en tant que parti, ses mains sont encore dissimulées dans d’autres partis tels que ENNAHDHA, NIDA Tunis, leur choix dans ces organisations citées n’est qu'une couverture provisoire, sans hasard, plutôt ciblé afin d’y collaborer  et créer la décadence politique dans le pays, leur fanatisme est inoubliable : Le RCD volait toutes les richesses et matraquait la population riche et pauvre à payer de fausses factures, torturait les grévistes. Ce cours politique du RCD est le rassemblement des forces opportunistes composées de trois cents conseillers intellectuels qui y collaboraient que pour leurs propres intérêts sans la moindre réflexion sur le sort de l'économie nationale en l’absence de  base théorique.

L’ancien régime du RCD n’était pas absolument dictatorial, ça serait un régime militaire, mais a tendances despotiques, car c’était Ben Ali qui manœuvrait tout le parlement basé sur les principes démocratiques : Les élections libres et truquées, gouvernement par principe pluraliste, liberté des riches, du commerce, l’existence de différents masses-médias, d’exploitation de la force de travail, ces phénomènes sont les piliers de la démocratie, à noter qu'il n’y a pas plusieurs démocraties,  une seule qui est née au départ de la société capitaliste, elle s’exprime politiquement selon la situation du pays : en périodes prospères elle Joue le rôle de mystification et d’exploitation formant une dictature économique , alors qu’en périodes de crise, se transforme en violence, en dictature du système politique cherchant à stabiliser l’économie telle que la prise d’assaut de la ville  de phosphate REDEYEF  en 2008 par l’armée.

Par conséquent la revendication de la démocratie aujourd’hui serait le retour au féodalisme, au début de l’ancien régime, cette tactique est l’enjeu politique néocolonial des Occidentaux, prétendument que le RCD était de la dictature qui a été bien soutenue par leurs soins, mais ce qu’ils visent est certes un pouvoir similaire avec des valets à leurs services. C’est pour cette raison que le contenu de la démocratie est la mystification et la dictature du système capitaliste.

 

  propos de la vie des partis politiques tunisiens, il est vrai    qu´il y a que trois tendances politiques a observer: Les soi-disant Islamistes(capitalistes), les libéraux(capitalistes) et la soi-disant gauche(Stalinienne) qui ne ferait de la révolte que le capitalisme.
  Ridha SIDAOUI  l´évoque également, mais il n´a pas saisi encore le vrai sens, ni la forme et le contenu de la démocratie, pour lui elle engendre la liberté, couverte et déterminée par les élections,  la liberté de presse, ce qui  ferait croire que le peuple a la liberté, telle que les européens la définissent, au fond,elle est la dictature du capital. La démocratie fait partie du cycle historique du développement des rapports de production capitaliste, ou le capitalisme est généralise, sa fonction s´évapore comme l´eau et se transforme en mystification, inversant tout  le malheur du mercantilisme en prospérité, et tout en dissimulant avec  finesse la dictature capitaliste.    Sidaoui est un politologue professionel et non le révolutionnaire appartenant au parti de classe   et ne pourra présenter l'arme de la critique et encore moins la critique des armes en dehors du parti de classe qui est le trésor de la théorie de la lutte historique des classes.

 

 www.youtube.com/watch?v=WFHmaMtdzXk

 

Tunisie: Pétrole & gaz extractibles…une manne de 250 milliards de dinars!



 Mardi 18 Mars 2014 Lecture 8 min, 3 sec
Farouk Ben Ammar, Ph.D

La Tunisie est éminemment un pays riche en ressources énergétiques, comme on va le montrer dans ce qui suit.
Il faut seulement que le politique s’y mette et que les compétences nationales se mobilisent pour faire le meilleur usage de ces richesses, dont regorge notre sous-sol, et exploiter ce gigantesque potentiel en ressources énergétiques qui peut transformer la Tunisie en un pays parmi les plus prospères de la région.


Le Saviez-Vous ?


Dans un rapport publié en Décembre 2013 par l’agence américaine l’« US Energy Information Administration » (EIA), on peut lire :

• La Tunisie est relativement un petit producteur d’hydrocarbures. La production est en régression continue, chutant d’un pic de 120 000 Baril/Jour dans les années 1985-1990, à seulement 67 000 Baril/Jour en 2012.

En 2011, la Tunisie a produit 1 925 Millions de mètres cubes de gaz naturel sec.

• La Tunisie a deux formations significatives pour le pétrole et le gaz de schiste dans la région du sud.

La Tunisie possède :

 651 MILLIARDS DE MÉTRES CUBES DE GAZ DE SCHISTE TECHNIQUEMENT EXTRACTIBLE.

 1.5 MILLIARD DE BARILS DE PÉTROLE DE SCHISTE TECHNIQUEMENT EXTRACTIBLE.


Au cours du jour, la Tunisie refermerait dans ses entrailles un potentiel de l’ordre de : 150 MILLIARDS USD soit prés de 250 MILLIARDS TND.
Ces chiffres sont une réalité et non pas des purs effets d'annonce.

Les Principaux Permis & Concessions en Tunisie



1. Le Permis « Sud Remada »
Le permis « Sud Remada » couvre une surface de 3 516 km², exploité par une compagnie nord-américaine en association avec d’autres sociétés et en partenariat avec l’ETAP.

Cette compagnie a foré et exploite avec succès deux (2) puits dans la structure de « Bir Ben Tartar ».

L’Etat Tunisien a renouvelé le permis de cette même compagnie jusqu’à septembre 2014, à la condition de forer un autre puits d’exploration.

2. La Concession « Bir Ben Tartar »
Cette concession couvre une surface de 352 km², approuvé hors du permis « Sud Remada ».

La concession a une validité de trente (30) ans à compter de la date d’allocation du marché.

Actuellement, dix (10) puits sont en production avec une extraction naturelle, et deux (2) autres puits qui requièrent une méthode d’extraction artificielle.

En 2013, dans le cadre du développement de la concession, six (6) puits additionnels sont programmés pour forage.

3. La Concession « Adam »
La concession « Adam » couvre une surface 860 km² et est localisé, onshore, dans le bassin de production hydrocarbure de Ghadamès.

Au total, dix (10) champs sont en cours d’exploitation : « Adam », « Hawa », « Nour », « Karma », « Nadir », « Mejda », « El Azzel N », « Iklil », « Dalia » et « Janet ».

Les zones de production comprennent : l’« Acacus », le « Tannezuft » et l’« Ordovicien ».

En 2012, la capacité totale de production de la concession « Adam », est estimée à 6 904 Baril/Jour de pétrole brut, et de 800 000 m3/Jour de gaz naturel.

LE GAZ NATUREL EST VENDU À LA STEG !
Pour augmenter la capacité d’acheminement du gaz, un projet de gazoduc devait être entamé en 2013 et achevé en 2015.

4. Le Permis « Borj El Khadra » (BEK)
Le permis BEK est exploité par deux sociétés pétrolières étrangères à hauteur de 50% et 40% chacune. Le mystère des 10% restant reste entier !

L’ETAP se réserve le droit de participer jusqu’à hauteur de 50%.

Actuellement, cinq (5) puits d’explorations et un (1) puits d’évaluation ont été forés dans le cadre de ce permis.

Le puits d’exploration « Bochra N°1 », a été foré en Janvier 2011 dans un objectif premier d’explorer les réservoirs de « Silurien Acacus » et de « Tannezuft », et en second lieu, explorer le réservoir de l’« Ordovicien ».

5. La Concession « Cosmos »
La concession « Cosmos » s’étale sur une surface 440 km², à 50 km offshore dans le Golfe de Hammamet dans 120 mètres d’eau.

Le réservoir « Cosmos » a été découvert en 1983 avec le puits « Cosmos South 1 ».

L’ETAP, après avoir révisé le plan de développement proposé par les exploitants, a exercé son droit de participer à hauteur de 20%.

Les activités de développement ont été lancées en 2012.

6. La Concession « Yasmin »
La concession « Yasmin » couvre une surface de 96 km² offshore adjacente à la concession « Cosmos ».

Deux (2) puits ont testés le pétrole de la formation « Birsa » au même rythme que les puits sur la concession « Cosmos » avec un potentiel de développement important.

7. Le Permis « Hammamet »
Le permis « Hammamet » a été accordé en septembre 2005 pour une première période cinq (5) années. La concession couvre une surface totale de 3 740 km².

Plusieurs cibles d’exploration on été identifiées dans le Golfe de Hammamet, dont la prospection « Fushia ».

8. Le Permis « Jenein »
Le permis « Jenein » couvre une surface brute de 312 km², localisé dans la zone nord du bassin de « Ghadamès ».

Le permis octroyé à une entreprise nord-américaine, encore dans sa phase d’exploration, expire en Octobre 2014, avec deux options de renouvellement de trois (3) ans, avec un engagement obligataire de forer un puits à chaque reconduction.

9. Le Permis d’Exploration « Bargou »
Le permis d’exploration « Bargou » est sis dans le golfe de Hammamet dans la mer méditerranée. Le permis couvre une surface 4 616 km² essentiellement pour des prospections offshores.

Trois (3) compagnies nord-américaines se partagent ce permis.

Le champ est sis dans la partie nord du permis et couvre 205 km2 dans des eaux de 50 mètres de profondeur.


Le Champ de « Sidi el Kilani »



Le plus grand champ pétrolier onshore est celui de « Sidi el Kilani » situé au centre nord de la Tunisie.

Ce champ a produit plus de 50 Millions de baril de pétrole brut léger non sulfureux, en n’exploitant qu’un nombre réduit de puits.

Ce qui se traduit par le fait qu’il ne faut pas beaucoup d’investissements ni de temps pour augmenter la production.

Conséquemment, les exploitants peuvent faire de l’argent même dans le cas d’une petite découverte, et ce grâce à l’infrastructure déjà en place !


Le Futur du Pétrole est-il en Tunisie ?



C’est l’intitulée d’une interview accordée par le directeur général d’une entreprise nord-américaine qui détient 47.5% du bloc « Bouhajla », sis onshore cerné par une multinationale hollandaise, à OilPrice.com et publiée en Avril 2013 dans le « Christian Science Monitor » .

Cet article met à nu l’intérêt croissant des compagnies occidentales et arabes dans les ressources énergétiques de la Tunisie.

Des appels d’offres et des désistements forcés, ont crée des opportunités pour de nouvelles compagnies de s’intéresser aux ressources pétrolières tunisiennes.

Pour la première fois dans l’histoire de la Tunisie, des dépenses considérables ont été consenties pour tester les bassins pétroliers tunisiens, qui se sont révélés être aussi riches que ceux de pays voisins comme la Libye !

De grandes compagnies nord-américaines ont saisi l’occasion d’acquérir des terrains dominés pendant des décennies, sans être exploités, par des compagnies européennes et étatiques.

La Tunisie est aujourd’hui sur le point de mire de plusieurs investisseurs grâce à l’accroissement des explorations dans le bassin productif Pélagien.

En outre, des sociétés « Juniors » peuvent réussir des projets en Tunisie là ou des « Majors » ne trouvent pas leurs équilibres financiers. Ce qui fait de la Tunisie une bonne place pour être exploré par de plus petits exploitants.

Les bassins pétroliers en tunisie sont bien établis et compris. Les services séismiques et de forage sont disponibles, avec des ressources humaines qualifiés et un Etat de droit.

Les compagnies « Juniors » fournissent un service estimable pour l’industrie du pétrole en étant souvent les premiers à exploiter de nouvelles zones ou en appliquant de nouvelles technologies dans de vielles zones.


2014 : Deux Sommets sur le Pétrole et le Gaz



En 2011, les pays de la région MENA (Moyen Orient et Afrique du Nord) ont produit 36% de la production mondiale en pétrole.

La région compte investir 740 Milliards USD dans des projets dans le secteur de l’énergie, et ce dans les cinq (5) années à venir.

D’où la décision de la tenue de deux sommets internationaux en 2014, dont un en Tunisie, ce qui démontre implicitement l’importance des réserves en pétrole et en gaz dans la région MENA et en particulier en Tunisie, des réserves tant convoitées par l’occident :

• Oil & Gas Summit MENA 2014
Sommet sur le Pétrole et le Gaz MENA.
9 - 11 Novembre 2014. USA

• The 4th Tunisia Oil & Gas Summit 2014
Le Quatrième Sommet Tunisien sur le Pétrole et le Gaz.
25 - 27 Septembre 2014. Tunisie


En conclusion, par les temps qui courent, une minorité prospère grâce à la corruption dans ce secteur vital et aux jeux sordides des politiques, alors qu’une majorité dépérit et s’appauvrit de plus en plus. Jusqu’à quand les gouvernements provisoires successifs resteront les bras ballants ?

Le pétrole représente aujourd'hui une poudrière économique que personne ne souhaite enflammer, même si on enregistre des tentatives au niveau de l’ANC pour réviser toutes les concessions.

Et pourquoi ne pas considérer la nationalisation de ce secteur, en organisant un référendum…Une loi votée par le peuple, ne peut être injuste…..dit-on ! Mais là, c’est une autre histoire….



Initiative populaire «Pour la sécurité alimentaire»

Pas d’  pas «d´isolationnisme», mais une nécessité
           concernant tous les peuples,
                    pas seulement la Suisse             

 

  par Marianne Wüthrich, docteur en droit a "Horizon"

 

Le 29 novembre 2016, le Conseil des Etats a traité comme second conseil l’initiative populaire  «Pour  la  sécurité  alimentaire».  Cette  initiative a été déposée le 8 jillet 2014 par l’«Union  suisse  des  paysans»  (USP)  avec  près de 150 000 signatures valides récoltées en seulement trois mois.
1 Le 9 mars 2016, le Conseil national a – contrairement à la proposition du Conseil fédéral et de la «Commission du Conseil national pour l’économie et des redevances» (CER-CN) – voté en faveur de l’initiative (par 91 voix contre 83 et 19 abstentions). Ensuite, la «Commission du Conseil des  Etats»  (CER-CE)  a  élaboré  un  contreprojet.
2 Bien qu’il vise d’autres objectifs que l’initiative populaire, le Conseil des Etats l’a accepté  sans  modifications  le  29  novembre  2016 (par 38 voix contre 4). Il a recommandé au peuple et aux cantons le rejet de l’initiative. Le projet retourne donc au Conseil national.
La sécurité alimentaire et la plus grande autonomie,  rendues  possibles  grâce  aux  exploitations familiales locales sont des exigences  légitimes  de  première  importance pour  tous  les  peuples.  C’est  pourquoi  elles  ont été fixées dans le «Rapport mondial sur l’agriculture»  de  2008.
3  Selon  cette  analyse, les petites exploitations paysannes sont les meilleurs garants de la sécurité alimentaire locale et de la souveraineté alimentaire nationale  et  régionale.  Elles  doivent  donc  être  reconnues  et  promulguées.  En  vue  du débat politique, il est fortement recommandé que ces principes – valables également pour d’autres pays prospères comme la Suisse soient pris en compte.
Le  fait  que  dans  un  délai  aussi  court tant de Suisses aient signé l’initiative, est à prendre au sérieux: une grande partie de la population  veille  à  une  bonne  qualité  des denrées alimentaires du pays ou de la région et  elle  est  également  prête  à  payer  davantage   dans  la  mesure  du  possible.  A  cela est lié le désir de dépendre le moins possible de l’étranger dans le domaine de l’alimentation. Compte tenu de la situation mondiale tendue et du deux-poids-deux-mesures dans les négociations avec les grandes puissances comme l’UE ou les Etats-Unis, ce besoin d’un grand nombre de Suisses ne peut être rejeté comme étant une marque d’«isolationnisme».
Outre  l’initiative  discutée,  deux  autres  initiatives populaires, partiellement similaires, partiellement  différentes,  ont  été  déposées:«Pour la souveraineté alimentaire. L’agriculture nous concerne tous» et «Pour des denrées alimentaires saines et produits dans des
conditions équitables et écologiques (Initiative pour des aliments équitables)»
4 Ces deux initiatives seront soumises au vote du peuple dans un proche avenir.

Le gouvernement de mille et une nuits

Il etait une fois à TATAOUIN

Ils ont tout compris à El Kamour !

 

 

Par Marouen Achouri, publié le 17/05/2017 15:59

On aura critiqué leurs méthodes, on aura critiqué les moyens par lesquels ils entendent faire respecter leurs revendications, on aura dit que bloquer les sites de production n’était pas un acte responsable, mais avec ce gouvernement[1], c’est eux qui ont fini par avoir raison.

 

Eux, ce sont les sit-inneurs d’El Kamour. Ils ont fini par obtenir une grande partie de ce qu’ils ont voulu, abstraction faite de la revendication de 20% de la production de pétrole[2], à laquelle eux-mêmes ne croyaient pas vraiment. Des recrutements par milliers, un fonds d’investissement bien doté, une hiérarchisation de ces mêmes recrutements[3], d’abord par la région et ensuite par la participation ou non au sit-in. En fait, ils ont tout compris : si vous voulez quelque chose, il suffit de tordre le bras de ce gouvernement, et vous l’aurez.

 

Inutile donc de travailler, de se démener chaque jour, d’essayer d’être en règle avec l’Etat et ses institutions. Plus vous tenterez d’être en règle, plus vous serez tondu ! Si vous êtes chef d’entreprise, faites attention à l’insécurité fiscale de la Tunisie, une nouvelle taxe comme les 7,5% exceptionnels ou de nouveaux droits de douane comme les 20% sur l’importation des produits IT et télécoms, peuvent vous tomber dessus à tout moment ! Votre Business Plan est foutu ? C’est votre problème. Vos partenaires n’apprécient pas de voir leur bénéfice rogné de la sorte ? A vous d’éponger la différence. L’existence même de votre entreprise est chaque jour de plus en plus menacée [4]? Débrouillez-vous. Par contre, vous n’oublierez pas, monsieur le chef d’entreprise, de faire preuve de patriotisme et de responsabilité et d’aller investir dans les régions, vous serez gentil. Un chef d’entreprise réputé confiait il y a peu : « Quand tu veux te lancer dans un business, quel que soit le domaine, tu dois te doter, avant toute chose, d’un bon comptable et d’un bon avocat ! Ensuite, tu pourras essayer de survivre ». C’est dire où en sont arrivées les choses.

 

Les manifestants d’El Kamour, eux, n’ont pas ce genre de problème. Pour eux c’est l’Etat qui raque. Et l’Etat va raquer avec l’argent qu’il collecte. Mais d’où est-ce que l’Etat collecte son argent ? Le percevrait-il grâce à la lutte contre la corruption ? Loin s’en faut. Le gagnerait-il par la lutte contre le marché parallèle pour récupérer un peu des 60% du PIB ? Non plus. Lutte contre la contrebande ? Évidemment que non. En fait, outre le fait d’emprunter à l’étranger, l’Etat collecte son argent de la poche du contribuable. De préférence le contribuable soumis au prélèvement à la source, l’employé ou le fonctionnaire. On ne va pas non plus s’attaquer aux professions libérales, on a vu ce que ça a donné. Par conséquent, on va mettre en place de nouvelles amendes, de nouvelles taxes à payer, on va augmenter les prix de plusieurs denrées, on va augmenter le prix de certains services. On va aussi augmenter les prix de l’alcool, de manière exponentielle, comme ça vous ne pourrez même plus oublier vos soucis !

Au final, l’Etat va collecter tout cet argent pour ensuite aller embaucher des gens dans les sociétés d’environnement et de jardinage[5], l’une des plus grosses arnaques de l’Histoire moderne en Tunisie ! L’Etat va payer des gens pour qu’ils restent chez eux[6] et pour qu’ils ne fassent pas de grabuge ! Décidément, ce sont les sit-inneurs d’El Kamour qui ont compris comment traiter avec ce gouvernement et qui l’ont racketté au vu et au su de tout le monde. Hier, la majorité de la coordination du sit-in a bien voulu avoir la gentillesse d’accepter les propositions du gouvernement, des propositions dont la collectivité nationale paiera le prix, en fermant sa gueule 

 

Notes par Ali Computer Sousse le 21.5.2017

[1] S´il y avait des gouvernants de foie, sans évoquer le patriotisme qu´ont utilísé tous les dirigeants bourgeois: Hitler leur disait aussi" das Vaterland" pour faire la guerre, ils auraient riposté contre le truquage des compteurs des vannes du pétrole, manipulés par  ces sociétés de cambrioleurs Européens et lorsque le gouvernement fit envoyer des experts  à leur contrôle, ces derniers furent évacués par les armes a feu de l´équipe. Ils  trompent, exploitent, et menacent les gens de mille et une nuits.

 

[2] 20 % du pétrole est a peine la rançon de l´etat, cette négociation est absurde.

[3] Ce recrutement est une thérapie d´esprit qui ne fait que révolter les pauvres.

[4] Les Chefs d´entreprises se replient de plus en plus en voyant les intérêts des banks, les taxes fiscales augmenter au lieu de les réduire pour attirer les investisseurs .

[5] Recruter des jeunes dans l´environnement et au jardinage ou ils ne font que deux heures par jour ? c´est aussi un encouragement au plus profond chômage de la paraisse .

[6] On  voit ce que font tels jeunes dans les petites villes et les villages: A Enfidha toutes les routes sont démolies  par les charges de camions de ciment et de gravier, mais aucun de ces recrutés ne parvient à les réparer ( Ils sont souvent assis et touchent des salaires froidement de ceux qui paient les impôts :700 dt/M pour bras croisés, les bas-cotés gauches des routes réduits de 15 cm en dessous de la route et ceux de  droite venant des carrières sont bourrés  de gravier provenant des surcharges de camions jusqu´alors dépassant le niveau de la route. OU SONT LES GOUVERNANTS ? ASSIS AUSSI.

[7] Y a-t-il dans le monde ce cas ?: Les responsables de l´office des forets ordonnent à planter des arbres acacia pour le pâturage au lieu des arbres de PINS (Zgougou), il  loue des parcelles dans la foret aux bergers ? c'est en Tunisie seulement qu'on ravage la verdure.

On ne voit jamais des responsables contrôler les zones vertes, ils sont assis aussi et c´est nous qui payons la facture: DEPUIS DEUX MOIS SANS PLUIE AU SAHEL, 42° au mois de mai 2017.

 

Si les responsables du pays existent, ils n´ont qu´a lire que " sans théorie pas de révolution" et corrigent leur mal potentiel.

 

Et quand le dieu doit châtier un peuple, il commence d´abord à lui faire baisser la raison, le point de décadence.

 

Le gouverneur de Tataouine : "Il n’y a pas eu d’accrochage entre les sit-inneurs et l’armée" : Mystification

publié le 21/05/2017 11:24

Le gouverneur de Tataouine, Mohamed Ali Barhoumi, a démenti, aujourd’hui, dimanche 21 mai 2017, les informations selon lesquelles il y aurait eu un accrochage entre les sit-inneurs d’El Kamour et l’armée.

«  Il n’y a eu que des tirs de sommation pour repousser les manifestants. Malgré cela, ils ont réussi à fermer la station de pompage », a-t-il indiqué dans une déclaration rapportée par Shems Fm.

 

publié le 21/05/2017 19:22 , mis à jour à 19:56

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Après la réactivation de la vanne d’El Kamour : l’armée met en garde les manifestants

D’après une information obtenue par Business News, une réunion serait actuellement en cours à la Kasbah entre le chef du gouvernement, Youssef Chahed, et les ministres de l’Intérieur et de la Défense, ainsi que le chef d’état major des armées, le directeur de la sûreté nationale et plusieurs cadres sécuritaires.

Cette réunion a pour objet la situation dans le sud de la Tunisie et particulièrement à Tataouine par rapport à la fermeture de la vanne de pompage de pétrole d’El Kamour. Youssef Chahed aurait donné des instructions pour que la vanne soit réactivée quels que soient les moyens à mettre en œuvre.

Il est à noter que des renforts sécuritaires importants ont été acheminés cet après midi dans la zone d’El Kamour.

Mise à jour : Selon un communiqué du ministère de la Défense, l'armée a fait appel à l'un des ingénieurs de la société pétrolière pour remettre en marche la vanne. La pression d'extraction avait été baissée la veille par l'armée. Elle avait été fermée également par l'armée afin d'éviter les accrochages et préserver la vie des manifestants.

R.B.S.

Après la réactivation de la vanne d’El Kamour : l’armée met en garde les manifestants

Pblié le 21/05/2017 21:02

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Le ministère de la Défense a mis en garde tous les citoyens contre les éventuelles poursuites judiciaires à la suite d’altercations avec les unités militaires et sécuritaires, ainsi que les dommages corporels qui peuvent survenir en cas d’agression des forces militaires ou de violation de l’accès aux sites sous leur contrôle.

dimanche 21 mai 2017 | 21:29 Heure de Tunis

Tunisie - Tension, affrontements et plusieurs blessés à Douz

publié le 08/05/2014 22:22

Les affrontements ont repris, aujourd’hui jeudi 8 mai 2014 dans l’après-midi, entre les habitants de Ghlissia et ceux de Douz ouest (Gouvernorat de Kébili), faisant, des deux côtés, de nombreux blessés qui ont été conduits à l’hôpital local de Douz et au dispensaire transformé en unité de médecine d’urgence, dans le village de Ghlissia.

Le directeur de l’hôpital local de Douz, Soula Rjeb, a indiqué à l'agence TAP que 23 blessés par des tirs de grenaille sont arrivés à l’hôpital, alors que plus d’une cinquantaine dont six atteints par de la grenaille ont été conduits au dispensaire de Ghlissia. Des témoins oculaires ont indiqué, selon la même source, que les affrontements ont repris dans l’après- midi et se poursuivaient encore, aux environs de 19H30, malgré les efforts des forces de sécurité de séparer les belligérants

En parallèle, les autorités régionales et des sages, représentant les parties en conflit, tenaient une réunion à Douz en vue de trouver une solution et rétablir le calme entre les belligérants qui se disputent la propriété de terres où une société pétrolière compte effectuer des forages de prospection.

S.H (avec TAP)

Dans un communiqué publié ce soir du dimanche 21 mai 2017, le ministère a assuré que les sites pétroliers d’El Kamour sont protégés avec des unités de l’armée et de la Garde nationale.

Par ailleurs, le communiqué tient à préciser, qu’à la suite des tensions observées hier, et pour préserver les vies des manifestants, les troupes militaires ont fait appel à un ingénieur pour baisser la pression de la vanne, et l’a remis, aujourd’hui, à son niveau ordinaire.

S.H

« L’art de la guerre »

Le « grand jeu » des bases militaires en Afrique

par Manlio Dinucci

Créé en 2007, à la suite d’une étude israélienne, l’AfriCom (Commandement des États-Unis pour l’Afrique) n’est jamais parvenu à installer son quartier général sur le continent. Depuis l’Allemagne, cette structure mène —avec le concours de la France dans la région du Sahel— des opérations anti-terroristes. En retour, les sociétés transnationales US et françaises conservent un accès privilégié aux matières premières africaines.

 

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 16 janvier 2019
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En juin 2018, Nancy Lindborg, directrice de l’US Institute of Peace (USIP), visitait le siège de l’AfriCom à Stttugart. L’USIP est l’équivalent de la NED pour le département de la Défense. Elle développe des actions « humanitaires » comme la NED promeut la « démocratie ». Il ne s’agit évidemment pas d’une fondation philanthropique du Pentagone, mais d’un outil des services de Renseignement.

Les militaires italiens en mission à Djibouti ont offert des machines à coudre à l’organisation humanitaire qui assiste les réfugiés dans ce petit pays de la Corne de l’Afrique, situé en position stratégique sur la voie commerciale fondamentale Asie-Europe à l’embouchure de la mer Rouge face au Yemen. L’Italie a là une base militaire qui, depuis 2012, « fournit un support logistique aux opérations militaires italiennes qui se déroulent dans l’aire de la Corne de l’Afrique, du golfe d’Aden, du bassin somalien et de l’océan Indien ».

À Djibouti les militaires italiens ne s’occupent donc pas seulement de machines à coudre.

Dans l’exercice Barracuda 2018, qui s’est déroulé ici en novembre dernier, les tireurs choisis des Forces spéciales (dont le commandement est à Pise) se sont entraînés, en toutes sortes de conditions environnementales y compris de nuit, avec les fusils de précision les plus sophistiqués pouvant centrer l’objectif à 1 ou 2 km de distance. On ne sait pas à quelles opérations participent les Forces spéciales, puisque leurs missions sont secrètes ; il est en tous cas certain qu’elles se déroulent essentiellement dans un cadre multinational sous commandement US.

À Djibouti se trouve Camp Lemonnier, la grande base états-unienne d’où opère depuis 2001 la Task Force conjointe-Corne de l’Afrique, composée de 4 000 spécialistes en missions hautement secrètes, dont les assassinats ciblés par des commandos ou des drones tueurs notamment au Yemen et en Somalie. Tandis que les avions et les hélicoptères pour les opérations spéciales décollent de Camp Lemonnier, les drones ont été concentrés à l’aéroport Chabelley, à une dizaine de kilomètres de la capitale. On est en train de réaliser là d’autres hangars, dont la construction a été confiée par le Pentagone à une entreprise de Catane déjà employée dans des travaux à Sigonella, principale base des drones des USA et de l’Otan pour les opérations en Afrique et au Moyen-Orient élargi.

À Djibouti se trouvent aussi une base japonaise et une française, qui accueille des troupes allemandes et espagnoles. S’y est ajoutée en 2017 une base militaire chinoise, la seule hors de son territoire national. Bien qu’ayant un objectif logistique fondamental, comme l’hébergement des équipages des navires militaires qui escortent les navires marchands et comme des entrepôts pour les approvisionnements, elle représente un signal significatif de la présence chinoise croissante en Afrique.

Présence essentiellement économique, à laquelle les États-Unis et les autres puissances occidentales opposent une présence militaire croissante. D’où l’intensification des opérations menées par l’AfriCom (commandement des États-Unis pour l’Afrique), qui a en Italie deux importants commandements subordonnés : le U.S. Army Africa (Armée US pour l’Afrique), à la caserne Ederle de Vicence ; les U.S. Naval Forces Europe-Africa (Forces navales US pour l’Europe et l’Afrique), dont le quartier général est dans la base de Capodichino à Naples, formées des navires de guerre de la Sixième Flotte basée à Gaeta.

Dans le même cadre stratégique se trouve une autre base US de drones armés, qui est en construction à Agadez au Niger, où le Pentagone utilise déjà pour les drones la base aérienne 101 à Niamey. Celle-ci sert aux opérations militaires que les USA mènent depuis des années, avec la France, au Sahel, surtout au Mali, au Niger et au Tchad. Dans ces deux derniers pays arrive demain le président du Conseil Giuseppe Conte.

Ces pays sont parmi les plus pauvres du monde, mais très riches en matières premières —coltan, uranium, or, pétrole et de nombreuses autres— exploitées par des sociétés transnationales basées aux États-unis et en France, qui redoutent de plus en plus la concurrence des sociétés chinoises, lesquelles offrent aux pays africains des conditions beaucoup plus favorables.

La tentative d’arrêter avec des moyens militaires, en Afrique et ailleurs, l’avancée économique chinoise est en train d’échouer. Probablement même les machines à coudre, données à Djibouti par les militaires italiens pour les réfugiés, sont-elles « made in China ».

 

Traduction  Marie-Ange Patrizio

Source Il Manifesto (Italie)

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La bourgeoisie PRODUIT avant tout ses propres fossoyeurs

 

Les capitaux étrangers sont évidemment attirés en Chine par les bas salaires qui permettent de produire des marchandises très compétitives sur le marché mondial tout en engrangeant des profits considérables. Selon des chiffres d’Eurostat, il y a une dizaine d’années, le salaire brut mensuel  moyen d’un ouvrier en Chine était de 100 euros (contre 1500 en France). Après les grèves de cet été le gouvernement chinois a annoncé le relèvement du salaire minimum à 117 euros (137 à Shanghai); la direction de Honda - Chine a accordé une hausse de 24% des salaires, qui le porterait à 237 euros (les grévistes n’ont repris le travail qu’après des affrontements avec le syndicat officiel). Chez Foxconn où les salaires tournaient autour du salaire minimum (100 euros par mois pour 6 jours de travail par semaine), la direction aurait promis selon la presse internationale de les faire passer à 245 euros; en réalité cette augmentation sera accordée aux ouvriers qui auront réussi pendant une période de 3 mois à augmenter suffisamment leur productivité: nul doute qu’il n’y en aura pas beaucoup... La hausse réelle des salaires est nettement plus réduite, puisqu’ils passent de 100 à 130 euros. Mais devant ces hausses, le groupe a annoncé qu’il allait déplacer 20% de ses salariés de Shenzen, dans le nord du pays où le salaire minimum est de 101 euros. Ces hausses de salaire auraient conduit certaines multinationales à envisager de se déplacer dans d’autres pays (par exemple, depuis quelque temps la firme américaine Nike à tendance à se désengager de la Chine pour aller au Vietnam) ou, comme Foxconn, à l’intérieur du pays où les salaires sont beaucoup plus bas encore que dans les régions côtières.

Mais en dépit de ces hausses, d’ailleurs guère supérieures à l’inflation, les salaires restent à un niveau très bas et ils sont toujours attractifs pour la voracité des capitalistes à la recherche de prolétaires à exploiter. Il ne faut donc pas s’attendre à ce qu’ils quittent le Chine, au contraire. Ils vont continuer à investir et à s’implanter dans un pays officiellement «socialiste» et dirigé par un parti se disant «communiste» qui est en réalité un vrai paradis de l’exploitation capitaliste.

 

 

 

 

 

 

 

Fairuz née le 21 Nov. 1935,  horoscope scorpion, Ali Computer aussi, je l'adore pour sa voix et son comportement  sur scène, en plus tant combative: Que dieu lui prolonge la vie....

 

 

Lutte contre la corruption : 30

responsables de la douane tunisienne épinglés dans des affaires

Par Mourad S  | 05 Juin 2017 à 12:52
 

        L’univers très étroit de la douane tant décrié pour la corruption qui gangrène certains membres de son corps est depuis aujourd’hui , lundi 05 juin 2017, secoué par ce qui apparaît comme un scandale qui promet d’être riche en rebondissements.

Une liste comportant plus de 30 responsables de la douane accusés d’être impliqués dans des affaires de corruption et d’abus de pouvoir, a été remise par l’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption (INLUCC) à la présidence de la République et à la présidence du Gouvernement.

La présidence du Gouvernement a ordonné la mutation de certains de ces responsables à de nouveaux postes en attendant l’examen des affaires par la justice, a rapporté radio Mosaïque Fm citant des sources bien informées.

 

 

Par Ali Computer, Sousse le 5.6.2017

 

      Si l'affaire de corruption doit faire une meilleure transparence c'est qu'elle évolue à une échelle grandiose, plus grave encore est sa contamination dans  tous les secteurs de l'économie nationale, et pire encore quand les gouvernants remarquent sa fréquence  s'étalant jusqu'à l'horizon après avoir fumé le sebssi, je leur dis SAHA ENNOUM.

Sa naissance fut bâtie déjà aux années 76 au moment de mon 1. retour définitif de la RFA, je devais faire la visite de mes effets personnels qui se trouvaient sur un camion Magirus, pour ce faire, j' ai du faire la navette chaque jour Sousse-Tunis pendant 30 jours, ceci uniquement pour la visite du contenu du camion par un inspecteur de douane qui s'occupait de cet hangar auquel mon camion faisait partie, ce dernier me dit finalement: "tu vois mes chaussures s'usent aussi pour ce travail, inchallah demain", lorsque j'avais compris ce qu'il voulait après trente jours de va et vient, de lever à 5 h et d'attente au  port, sous le soleil de juillet, je commençais à bouillir et pour ne pas l’assommer à coups de poing, j'ai cogné le mur à coup de poing, cassant mon bras droit, je fus tombé parterre, et de suite la visite devait se  faire et je pouvais donc quitter le port de La Goulette avec le camion ce jour même accompagné d'un ami Allemand  voulant profiter de ses vacances au pays du Bakchich, mais en vain.

     Au temps de Bourguiba comme en période de Ben Ali ou de quelques autres gouvernants actuels, la douane est, et restera le terrain de la corruption et de trafique divers tant qu'il n'y a pas  de formation des agents, de lois rigoureusement appliquées (sans si et sans mais, ni d'interventions de personnes tiers ) et  par principe contre tout abus de pouvoir.

 

     Tout le monde sait que les tireurs de ficelles dans ces flux de trafiques noirs, qu'ils soient nationaux ou internationaux, ont des mains dans les rangs du pouvoir.

Personnellement j'ai fait tous les points de contrôles frontaliers, ceux du sud de Dhiba à Ras ejdir comme ceux de l'ouest ou maritimes Génova, Napoli, Palermo, aériens Monastir, Enfidha, Tunis, le trafique illégal a toujours existé en parallèle avec l'arrivée de nouveaux riches qui forment le filet de pêche  , mais en période "post-révolutionnaire" ces points de contrôles ont atteint un stade de corruption inouï,  a tel point qu'ils deviennent violents formant ainsi  leurs propres lois et cela  d'une franchise inattendue, policiers comme douaniers, ils représentaient et représentent la lois individuelle, cela se passe surtout aux frontières de l'ouest, je l'ai vécu de mes yeux, ils sont d'une insolence extrême, les Tunisiens étaient aussi corrompus mais plus raffinés,  les agents frontaliers Algériens mènent un comportement israelien, par contre ceux qui s'occupent de la sécurité intérieure sont admirables; à la frontière, en leur disant que je vais transmettre ces actes au gouvernement Tunisien, la réponse d' un officier de police Ammar était prête à me confisquer tous les papiers, voulant même déchirer ma carte d’adhérent du parti Vert, au fond parce que je refusais de  participer au bakchich comme tous les passants (20 DT), il me répondit : " quand je veux t’arrêter, je le ferai même si tu iras sur le coté tunisien, engallaak, engallaak et tu peux même m'apporter  ton président Marzouki".

     Alors qu'àu port de  La Goulette, les choses s'organisent plus diplomatiquement, bien structurées en groupes conseillés par leurs supérieurs, cela se passaient devant mes yeux, mes oreilles étaient le récepteur corporel, c'est presque comme au marché aux puces de dimanche, des négociations ouvertes de sommes d'argent à glisser aux inspecteurs, un montant relatif à l'évaluation de marchandises à dédouaner , et bien sùr, chaque glissade se fait payer  en euro, une ressource   personnelle qui s' ajoute à leurs salaires payés par les moyens contribuables des pauvres citoyens; ce flux de commerce illégal devenu un partage de revenu égal avec celui de l'etat.

TAFA TAFA, WEFET EL KHRAFA  (Tout est Réel).

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La vulnérabilité des économies marocaine et tunisienne pointée du doigt ''par le Qatar''    LE QATAR EST UN PETIT PAYS DE QUELQUES CENTAINES DE MILLIERS DE CITOYENS, VIS À VIS DE SES RICHESSES SOUS FORME DE CAPITAL, IL RÉSIDE SUR UN PLATEAU GÉANT EN DEVISES QUI RISQUE DE BASCULER À TOUT MOMENT AU CAS OU SES RÉSERVES EN DEVISES STAGNENT, LA LOI DE LA VALEUR EST DOMINANTE À CETTE ÉCHELLE, D'OU ELLE POURRAIT SE TROUVER ÉTRANGLÉE SANS INVESTISSEMENTS ET SANS OFFRE DE CRÉDITS, LA VALEUR DE SES CAPITAUX RISQUE DE DÉVALUER EN PÉRIODES DE CRISE, IL SE RETROUVE DANS L'OBLIGATION D'ACCÉDER AU 3. PROCESSUS DU CAPITAL C.À.D AU PROCESSUS DE REPRODUCTION DES RAPPORTS DU CAPITAL (FINANCES), VOIRE LES INVESTISSEMENTS EN FORME DE PRÊTS OU CRÉDITS AUX PAYS DEMANDEURS, RUINÉS ET DONT LEUR TECHNOLOGIE FAIT BON SIGNE À LONG TERME, OU BIEN  TROUVER DES INVESTISSEMENT DANS DES PROJETS INTERNATIONAUX RENTABLES. CE PAYS A BIEN ÉTUDIÉ LES RESSOURCES HUMAINES ET LEURS GÉRANTS AU MAROC ET EN TUNISIE, N'HÉSITE PAS TROP À METTRE LA MAIN SUR LES BIENS DE CES PAYS POUR << LES AIDER >> , AU FOND IL N'HESITE PAS NON PLUS À NOUS ENDETTER D'AVANTAGE DANS UNE PERSPECTIVE D'ACQUISITION DE BIENS HAUTEMENT RENTABLES, PROFITANT AINSI DE LA MAITRISE DE LA PLUS PART DE NOS RICHESSES DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ.

LE FMI N'EST QUE LE FONDS MONÉTAIRE FOURNI PAR LES PAYS INDUSTRIELS IMPÉRIALISTES ET SUB-IMPÉRIALISTES tels que SAOUDIA, QATAR,EMIRATS, KUWEIT DESTINÉ À  CANALISER LA POLITIQUE DES PUISSANCES INDUSTRIELLES ET À RÉTABLIR UN NIVEAU SUPÉRIEUR DE LEURS CAPITAUX, AU DELÀ DE SA VALEUR INITIALE: LES CREDITS ET LEURS INTERETS À DES CONDITIONS ENCORE PLUS NÉGATIVES QUE LEUR TAUX D'INTÉRETS TELLE QUE LA HAUSSE DES PRIX DES MATIÈRES DE BASE ET L'APPUI DE LA DÉMOCARATIE (TENDANCE  À L'ANARCHIE DANS UN PAYS OU LES CITOYENS SONT INDISCIPLINÉS ET MAL ORGANISÉS, À SAVOIR SANS UNE AVANT GARDE POLITIQUE FORTE)... 

 

<<ENFIN, LA BANQUE NATIONALE QATARIENNE PRÉVOIT DES COMPLICATIONS EN PERSPECTIVES POUR LES DEUX VOISINS MAGHRÉBINS EN CAS DE CRISE SOCIO-ÉCONOMIQUE.>>

LES BOMBARDEMENTS DE GHAZA

 

ALI COMPUTer A PARTAGÉ LA VIDÉO LE 4 JUILLET ET LA REPARTAGE A LA RAHMET PALESTINIENS MORTS SOUS LES BOMBARDEMENTS DU SIONISME ISRAÉLIEN ET AMÉRICAIN, QUI PROUVE QUE L'IMPÉRIALISME, LE FASCISME SONT DES FORMES DE RÉGIMES POLITIQUES CAPITALISTES:

LE PREMIER EST LE STADE SUPRÊME DU CAPITALISME.
LE DEUXIÈME PROVIENT DE REFORMES RADICALES DU CAPITALISME.
LES DEUX ONT LA MÊME CIBLE: OCCUPER PAR LA FORCE D'AUTRES PAYS POUR L'EXPLOITATION DE LEURS RICHESSES.

ISRAEL EST UN PAYS ARTIFICIEL DATANT DE 1948 ET INDIQUANT LA FIN DU FASCISME ALLEMAND ET LA NAISSANCE DU NOUVEAU FASCISME INTERNATIONAL DONT LE SIÈGE EST À TEL AVIV: EN COLLABORATION AVEC LES USA, UK, LES PAYS DE L´OTAN, CES FONDATEURS DE LA NOUVELLE VAGUE FASCISTE ONT DÉCIDÉ DE POUVOIR RADIER LES ORIGINES QUI ONT SERVI À LA FONDATION DE LA RENAISSANCE: BAGDAD. DAMAS CAPITALES DE LA HAUTE CIVILISATION ARABO-MUSULMANE;
LE FASCISME N´EST MORT QUE POUR LES PAYS DE L´OTAN ET D´ISRAEL, MAIS IL VIT ENCORE MIEUX, PLUS SOPHISTIQUÉ, MIEUX FINANCÉ PAR L´OCCIDENT, VOILA COMMENT IL DISSIMULE SON RÉAPPARITION: LES GUERRES D´OCCUPATION ET L´APPLICATION DE LA FORCE ANTITERRORISTE 

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  LE TRAVAIL DU PARTI DE CLASSE (1)   

  1.    « sans théorie, pas de révolution » Nous n´avons pas besoin de sauterelles(a), ni de papillons(b) au parti, mais d´abeilles et de thym (Zaater) , leur miel à la purification du sang du peuple tout en s´adaptant à  leur mode de production collectif, le thym à la désinfection de  l'environnement.
  2.           Pour les partis qui veulent édifier le socialisme selon leur volonté, pourront justifier la sémantique de nos écrits dans leur avenir d´aventures et d´expériences, mais il sera trop tard  dans un pays où plusieurs partis politiques viennent de naître. 
a) les citoyens qui, avant la période des élections , sautent a maintes fois d´un parti à l´autre,  pour le Bakchich, nous l´avons vécu.
b) Des jeunes filles sont placées en relief dans les partis pour attirer un plus grand nombre d´hommes.
 

Le travail de parti ne réside pas sur la préparation du cirque électoral, mais d'abord sur l'élaboration du programme historique non personnel, qui selon l'évolution de ses cadres, doit suivre la ligne de la lutte historique du prolétariat en  classe pour soi, ce programme ne doit en aucun cas exprimer de nouvelles idées individuelles en tant que renouveau de la théorie telle que  de  Staline, Trotski, Mao Tsé-toung  faite au cours de la contre-révolution, ou pire encore du renouveau des intellectuels.

Ces trois descendances représentent le révisionnisme en tant que résultat de la dégénérescence  du mouvement prolétarien mondial surtout en Allemagne après la prise du pouvoir par le prolétariat en Bavière et la fondation de la république soviétique socialiste bavaroise en 1920 à München, désormais, le prolétariat fut battu dans les autres villes d´Allemagne, cette défaite exprimait la fausse expansion de la révolution des Bolscheviques vers l'est de la Russie qui aurait du cibler au lieu et à temps utile l'ouest industriel (Pologne,Allemagne, France, Italie) ce fut alors la concentration des forces gouvernementales du Reich contre la Bavière, la reprise du pouvoir par la bourgeoisie s´était lancée alors dans la phase de globalisation territoriale afin de l´opposer aux forces unies des Soviets et des USA, à partir de laquelle le fascisme a pris naissance et fonda sa centrale du NSDAP (National sozialistische deutsche Arbeiter-Partei) à Nürnberg, qui,  par son nom ne contenait rien du socialisme, fit ouvrir la voie à la mystification en masse pour attirer la majorité des travailleurs et accéder ensuite par voie électorale, donc démocratique à la dictature des reformes radicales bourgeoises: LE FASCISME  .

Par conséquent, le programme du Prolétariat est universel: Sa libération du système capitaliste pour le socialisme s´est déjà cristallisée par la dynamique de la lutte historique prolétarienne contre les rapports capitalistes dès 1848, voire l´alternative au système mercantiliste, déclarant la transformation de toute l'évolution industrielle  basée sur la production capitaliste collective mais à la distribution inégale  qui a fait la critique a grande échelle par différents mouvements,  par quelques personnes qui étaient l'expression des mouvements révolutionnaires parus même avant Marx (Louis Blanqui....), ensuite parcourus par Marx,Engels, Lénine, Bordiga, ces grands derniers théoriciens ont vécu aussi ces événements de leurs propres yeux, dont les évènements matérialisés, développés résultant à  l'alternative qu'a aspirée la lutte prolétarienne anticapitaliste , son cours historique révolutionnaire prend de l'ampleur contre toute forme de normalisation du système économique actuel.

 

      Alors nous n'avons rien à changer en ce sens, ni dans cette alternative déjà complétée, ni du but final qui est le socialisme, car avec l'évolution des forces productives cette tendance est inévitable, sans déviation mais en rupture avec les rapports capitalistes.

En Russie, il fallait passer par le capitalisme  d'état pendant 20 ans après la révolution(2) de 1917, (pour Lénine 20 ans, pour Trotski 50 ans) mais à la stalinienne ce capitalisme d’état devenait éternel.

Mais tout dépend des rapports de production, une tactique (inséparable de la stratégie) adéquate s’applique pour assurer un levier subjectif adaptable à la situation de chaque pays, pointant du doigt  l'évolution économique et sociale dans la direction du socialisme scientifique.  Tout le reste n'est que de l'activisme des mouvements volontaristes, carriéristes, opportunistes et intellectuels dont leur point d'arrivée se retrouvera  au point de départ: refaire les défaites .

notes

1)    (1) Le Parti de classe est le parti qui représente la classe pour soi, qui lutte pour  défendre ses intérêts propres à son émancipation. 

dial  (2) Le dialogue  fut entre Lénin et Trotski dans le cas ou la révolution prolétarienne allemande échouerait en 1919 et ne pourrait donc venir en aide technologique à la Russie, Lénin préconisait le développement du capitalisme d’état pendant 20 ans en Russie afin de dépasser le mode de production féodal qui régnait en Russie –(3000 fabriques avec uniquement 1 Million de prolétaires).En calculant selon la formule de la baisse tendancielle du taux de profit aux pays capitalistes, Trotski disait « Nous pourrions résister 50 ans jusqu'à la prochaine  révolution prolétarienne  », calculons: 1919+20=1939, Lénine était plus juste, cette date désignait la fin de résistance des Bolschéviques et le début de la crise mondiale qui retombait donc en réactions bourgeoises fascisantes, démarrant la machine de guerre pour rediviser le marché mondial et raviver le processus de reproduction capitaliste.. 

 

LLLLLE POIDS DE LA THÉORIE

«... l'absence de théorie enlève à une tendance révolutionnaire le droit d'exister et la condamne nécessairement, tôt ou tard, à la faillite politique(Tunis,Egypte,Libya). (Lénine)»  Ceux qui n'admettent pas ces principes sont des révisionnistes ou des petits bourgeois contrerévolutionnaires.

     Suite .  La révolution est le résultat de la coordination de deux facteurs déterminants: les conditions objectives et les conditions subjectives, lorsque les deux coïncident, c'est alors le déclenchement inévitable de la révolution. En janvier 2011, seules les conditions objectives étaient favorables et présentes, tandis-que les conditions subjectives, - c.à.d. Quel est le sujet politique du jour lié au programme politique dont il doit être déjà élaboré par l'avant garde révolutionnaire, n'existaient pas, donc il ne pouvait y avoir de révolution, mais des déviations revendicatives petites bourgeoises introduites par des agents des forces de l´OTAN: Démocratie, Travail, dignité, liberté .

" En France, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir. " (Karl Marx, Lettre à Kugelmann, 18/05/1874.)

 Marx parlait également aux Tunisiens d'aujourd'hui: En Tunisie, l’absence de base théorique et de bon sens politique se fait généralement sentir a partir de la scène constitutionnelle de tous les partis Tunisiens et sans oublier les masses de la population qui tentent de changer leur vie a travers les élections,--- ne feront que changer désormais, un âne savant par un mulet -- manipulées et prépayées, tandis-que  les citoyens sont d'une tradition typique tunisienne: improductive, qu'ils le veuillent ou non, resteront dans tous les domaines liés à ce mode de vie parasitaire, c.a.d ils s'opposent à tout sans pouvoir présenter ni élaborer une alternative valable à leurs refus, ils s'opposent à tout mais tout en étant incapables de faire mieux, cela est du aux traditions des pauvres paysans des deux siècles passés: ils attendent que le bon dieu commence leur travail,  et politiquement  « Je participerai à un Parti que s'il y a du monde, des foules en masse, de l’argent au kilo » mais plutôt des aliénés, affolés par le pouvoir, donc par des rêves à la richesse.

 

Les Tunisiens, il leur manque trop de connaissances, le sens de solidarité qui a été brisée par cinquante ans de mystification et de dictature bourgeoise,  la vie collective de SALEEM , paisible et prospère telle qu’elle a été établie par le principe de notre civilisation SATISFACTION DE LA SITUATION TOUT EN LUTTANT sans déviation aux crimes et aux vols, mais l’idéologie bourgeoise leur a imposé une meilleure, à savoir la fraction de la division, l’individualisation des isolés, la preuve est toujours là pour démontrer l’hypocrisie et l’individualisme qui les emportent: Pendant le règne du gouvernement du RCD, personne ne pouvait s’y opposer car ils étaient « Khobsistes » et carrieristes, opportunistes surtout après la révolte du 14 Janvier tout le monde devient politique sans connaissances de base, à tel niveau qu’ils tendent tous à la présidence sans pour autant pouvoir maîtriser les ordures dans le pays, mais capables de former plus de 160 partis politiques sans inclure le nombre croissant des associations de ceux qui veulent récolter le bien et craignent  encore les poursuites politiques, mais ce qu’ils cherchent n’est ni le bien-être des citoyens, ni celui du pays de leurs enfants, mais la maladie du pouvoir individuel, l’image de Ben Ali, de Laila qui les fascine, leur richesse  les excite,  on dirait qu’ils ont été domestiqués à refaire tout ce mal qu´ont subi, tout en passant par la politique de ceux qui ont ruiné tout l’espace de la Tunisie si riche en tous les sens, mais pas au sens du positivisme spirituel et social que le processus capitaliste leur a accaparé en leur offrant la démocratie qui, pour les pauvres, n’a pas d’état (JISM), TILT.  

      

     Leur réponse se pose souvent devant le problème de la prise du pouvoir : « Alors comment voulez-vous arriver au pouvoir sans les élections ? » Ils oublient deux ans avant, comment avons-nous fait limogé tout l’appareil d’état du RCD en un mois , certes pas  par les élections, ça ne sera jamais le cas, sinon  impossible.

Nous LES VERTS SOCIALISTES , nous serions à la hauteur de participer aux élections non pas pour partager le pouvoir, mais les utiliser en tant que rayonnement de notre programme et de l’existence du parti de classe, de la classe en lutte contre son appauvrissement.

Tout ce qui dit pouvoir, dit richesse  qui serait  "un bon résultat électoral" pour les uns, plutôt un malheur électoral pour ceux qui veulent le changement d’un système économique défaillant, sénile, car ni le programme, ni la puissance théorique du parti n’intéresse les Tunisiens, selon leur volonté personnelle, ils veulent ainsi utiliser le Parti pour leurs intérêts, affaire personnelle et non politique, c´est de leur traditions destouriennes "donnant donnant", c'est exactement le pure OPPORTUNISME que le Parti du RCD  bien cultivé et récolté, la récolte de Janvier 2011 a été bien saisie par  ceux qui ont vécu avant cet événement à Londres et à Paris, mais sachant que cette récolte définitive ne sera accaparée ni par les partis de la TROIKA ni de l'opposition légale et illégale, mais par AFRICOM, cette agence américaine centralisée à Stuttgart pour l’occupation des richesses africaines afin de sauvegarder les rapports capitalistes en faillites, dont les pions Européens,  tunisiens et les financiers Quataris, Saoudis soumis à cet ensemble à caractère NÉOCOLONIALISTE, L'argent ne fera jamais le bonheur, plus qu´il en faut fait le malheur, celui du RCD et de Ben Ali et de ceux qui le succèdent dans cette continuité politique et sociale, ils n’iront pas loin, peut être plus loin mais à la vente aux enchères des fonds de commerce de la Tunisie et finalement de leurs chaussures.    Ceux qui n’acceptent pas la réalité de ces thèses sont improductifs par essence.

  On nous reproche que nous n'avons aucune activité parce que nous ne paraissons pas à la télévision, d'abord nous le désirons pas après la mort de Chokri,  si nous le voulions et si la dernière est indispensable et plus efficace que nos écrits dans le site web: vertsmaghrebins.org , alors on devrait abolir et remplacer tous les écrits, les livres par les chaines de télévision des sociétés capitalistes qui, prétendument "défendent les intérêts des masses appauvries", mais ceux qui participent aux plateaux TV, ne font que refléter la politique quotidienne d'un calendrier de rêves camouflant ainsi l'alternative fondamentale, les résolutions justes et adéquates aux problèmes actuels. 

Nous faisons ce qui est manquant et non pas ce qui est de trop telles que les agitations, manifestations permanentes pour élargir le nombre de sympathisants avant même l'édition de leur programme, car si le phénomène quantitatif domine celui du qualitatif, nous aurions écrasée la dialectique et  obtiendrons ainsi les mêmes résultats que ceux de Janvier 2011: LA PRESENCE DES CONDITIONS OBJECTIVES EN L ABSENCE DES CONDITIONS SUBJECTIVES, les Bernsteinistes qui disent le mouvement est tout, le programme n'est rien, les Tunisiens, leurs gouvernants reprennent ce principe du Social-démocrate allemand Edward Bernstein de 1872.

Ali computer Sousse le 12.09.12

 

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Ni Sousse, ni la Tunisie cible
 
d´organisations criminelles
                      
(Nous n'avions jamais eu tels actes, ils sont l'oeuvre des Manoeuvres des services de renseignements internationaux bien réputés: Le programme d'instaurations de zones militaires de la CIA appuyée par le mossad dont certains membres d'origine de pays arabes et parlent couramment l'arabe )     

30 octobre 2013, 20:37
Ce qui est arrivé aujourd'hui à Sousse et à Monastir n'est qu'une des manœuvres périodiques qui tente de faire croire à la population ce que les USA et l'OTAN combattent depuis des décennies dans le monde, toute une philosophie sur des prétendues organisations qui sèment la terreur.
S'ils n'ont pas pu les liquider, c'est qu'elles n'existent nulle part, certes il y a des individus manipulés par d'importantes sommes d'argent pour causer des attentats criminels sous les directives d'organisations gouvernementales liées aux services de renseignement des puissances militaires bien réputées, surtout dans la course de la nouvelle philosophie, à savoir le sacré terrorisme , dont ils sont les metteurs en scène.
La preuve est toujours présenten des attentats faits en Italie et en RFA ou des massacres de millions d'individus dans les guerres de l´expansion du marché, du capital, notamment c´est ce que les USA causent dans l´aire arabe: une boucherie continue et sans précédent dans l'histoire d'une civilisation qui tend à "liberer et à démocratiser" les autres peuples, je leur dirais, IL VAUT MIEUX QU'ILS COMMENCENT A LIBERER LE LEUR, L'ESCLAVAGE DES NOIRS AMERICAINS EST ACTUEL, PENDANT LE BALAYAGE DE L’OURAGAN " CATERINA" LE GOUVERNEMENT AMERICAIN A BIEN NÉGLIGÉ LA CONCENTRATION DES NOIRS DANS LA MORT.
Il est à noter que ni EL QAIDA inexistante en tant qu'organisation pour soi, ni d'autres organisations de partis politiques nationaux sont à cette hauteur de crimes et d´attentats, ce ne sont que les forces impérialistes et leurs services de renseignement liés à des cellules au sein de certains départements d´états,  cibles  de la terreur et de crimes en masse au service des firmes multinationales.
Le but de ces actes dont je n'aime pas du tout  faire son apologie, est souvent lié aux préparations de déstabilisation et d´invasion d'un pays en voie électorale sinon en évolution économique remarquable
(( IRAK , LIBYE) pour le pétrole, la migration en RFA, Bardo et Sousse en font preuves d´une déstabilisation économique) affaire  sans précedent organisée par les services de renseignement de plusieurs parties internes et externes: Aucune personne vivante identifiée aux attentats, des coups similaires d´un pays à l´autre, de Paris comme  de Bologne 1980, de München 1980 ou de londres).
   
Le cas de la gare de Bologne Italie, un attentat qui a fait 80 morts aux années 1980 suite au premier tour électoral remporté en majorité par la gauche italienne, le crime fut accrédité au parti de gauche pour le renverser au 2. tour, ce qui était derrière ce crime étaient les armées secrètes "Le gladio" de l'OTAN sous la direction de la CIA. 
Le même scénario se répétait en Algérie aux années 1992 aprés que le parti islamiste eut remportée la majorité, des séries d'attentats furent organisés entre les généraux algériens et le service de renseignement du gouvernement français pour criminaliser le parti F.I.S mais le capitalisme peut sacrifier des centaines de milliers d'individus pour contourner ses défaillance économiques ou politiques, de peur à la perte du pouvoir.
En Tunisie, nous sommes à la veille des prochaines élections, les forces impérialistes utilisent les partis 'islamistes" pour leur propres intérêts actuellement, mais sans pour autant les conserver a long termes, pour ce faire ils déclenchent les mêmes procédures afin qu'ils détruisent définitivement l'image de l'Islam innocent dans la scène politique, desquelles ils favorisent les partis bourgeois aux prochaines élections, prétendant ainsi qu'ils sont les seuls à stabiliser le pays et le mener à la prospérité: Nous appelons cette mise en scène LA MYSTIFICATION ET LA DICTATURE DU SYSTEME MERCANTILISTE.

Voilà ce que l'ambassadeur des USA écrit à propros des attentats en Tunisie: " Dans sa présentation au Sommet de l'OSCE , secrétaire d'État pour le Maghreb  arabes et africains des Affaires, Mr Harguem a souligné l'engagement de la Tunisie à la lutte contre le terrorisme, a exprimé sa préoccupation que les mesures de sécurité unilatérales ont atteint les limites de leur efficacité , et a appelé à une plus grande mobilisation internationale pour créer un réponse globale aux phénomènes de marginalisation , l'exclusion et la pauvreté qui encouragent l'extrémisme violent".

Ce que veulent les USA de la Tunisie actuellement en prétendant que les mesures prises par le gouvernement sont à la limite,  signifie que les USA doivent intervenir À PLUS GRANDE ÉCHELLE pour mater les "terroristes" que produisent et organisent leurs pions locaux made by CIA ( quelques RCDistes et officiers supérieurs restés intouchables).

Leur histoire est celle de celui qui allume  le feux et ensuite s'engage à l’éteindre.

Les USA se concentrent trop sur cette pratique de violence individuelle, ils l'utilisent en tant que stratégie principale dans leurs relations internationales, ils programment trop et font l'apologie du terrorisme parce qu'ils sont les metteurs en scène de cet espace criminel, un moyen d'espionnage qui se déroule même contre leurs propres partenaires de l'alliance atlantique, cela a été démontré par la l'activité de NSA en Europe, ils sont sans aucun doute, et je prends la responsabilité de ma position, les metteurs en scène de toutes ces manœuvres terroristes, les seuls qui peuvent organiser et payer tels individus, provoquer le désastre dans le monde entier, cette philosophie du terrorisme est la plus explosive mystification du siècle libéral capitaliste , en dominant la majorité des mass- médias en mains, garantissent ainsi la plus part des sympathisants de l'impérialisme,  sionisme  (incluant le service de renseignements israelien) au myte de la guerre, voulant montrer au monde "libre" que la violence est d'origine musulmane mais tout en oubliant que la terreur provient du fanatisme occidental et non oriental datant depuis  les guerres de 100 ans, la 1. et la 2. guerre mondiale faisant 76 millions de morts jusqu'à nos jours. Peut être le professeur Suisse pourrait mieux vous convaincre sur l'historique de la CIA, cliquez sur ce lien pour connaitre sa fonction:

Les analyses du Professeur historien Suisse DANIELE GANSER sur le.....terrorime:

 http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=8yDMstF9pDI

 

La violence du terrorisme international est l'oeuvre d'une organisation internationale extrêmement puissante et bien organisée, bien financée qui ne pourrait exister d'une part chez les arabes,  d'une autre, une perspective pour modeler les faits réels allant de l'angoisse à la stratégie de tension dans le monde: La terreur.

La mystification de la réalité est une spécialité israelienne, dérivée de la guerre de six jours de 1967 a partir de laquelle ce pays artificiel  lance jusqu´à ce jour  ces slogans du terrorisme pour désigner quelques personnes palestiniennes déracinées, affaiblies, aliénées de leur sort perdu, qui avait organisé de temps a autre des coups violents contre israel, depuis cette propagande sur le terrorisme a pris de l'ampleur dans les masse-médias européens et états-uniens.

Cette compagne a évolué jusqu'alors devenue une idéologie généralisée, une religion timbrée aux façades arabes.

Le mot terrorisme est la force et violence extrême appliquées contre l'ennemi afin de déstabiliser ses moyens de défense, cette méthode de force ne provient nullement de faiblesse d'organisation qui consiste à limoger l'adversaire à l'échelle internationale, mais plutôt d'une forces puissante en hommes, en armes  et surtout bien financée et couverte psychologiquement par une structure bien plus supérieure afin qu´elle combatte, ce qui ne peut être que la CIA.

cette tactique n'est pas celle de la gauche, mais l'arme d'abord du sionisme et de ceux  qui le soutiennent, les USA l'ont essayée a maintes fois dans le monde avec succès, à savoir la guerre froide en Europe, celle des bombes a phosphores  contre Gaza en 2006 contre les "les terroristes palestiniens de 12 et 15 ans" ou les bombes aux déchets nucléaires en Irak, la tuerie en masse en Algérie aux années 90, ces violences  seront encore appliquées tant que les populations se basent sur la presse et les médias,    organes (non structurels mais de contenu) de l'état bourgeois, des vendeurs de principes, des coureurs de la plus-value, des supports de la mystification de classe dominante.

Revenons sur les discours de plusieurs politiciens dans le monde qui ne cessent de bavarder sur le terrorisme, ils nous récitent des histoire qui ont du apprendre par cœur de leurs commanditaires et  des médias américains, ce sont eux qui focalisent l'opinion mondiale, organisent et appliquent cette stratégie de la tension, sacrifient des milliers d'individus innocents dans les attentats et  mènent la vraie guerre froide dans le monde à la croyance démocratique afin de créer chez les citoyens une situation  auxiliairement erronée qui les fera dévier de leur mouvement, de leurs organisations luttant contre la crise économique et le chômage en masse, c´est ce que j´appelle "la coupe-révolution".

Mais sans oublier également de le noter, l'invasion que préconisent les impérialistes en Afrique sous forme de luttes anti-terroristes en collaboration avec les services de renseignement des pays "amis" n´est que le début de la fin de la civilisation capitaliste, ils recrutent des Lumpenproletariats (les misérables du prolétariat) qui seront armés et payés par leurs soins sans la moindre hésitation au sacrifice de milliers de personnes afin de justifier le danger que représente le terrorisme, devenant ainsi leurs armes principales au portail d'invasions et d'occupations régionales ciblées et programmées par l´alliance du nouvel ordre démocratique mondial, l'alliance au NÉOCOLONIALISME, cet ordre ne pourrait-il sauvegarder le statut des puissances économiques, voire militaires de l'OTAN?  

   Ali Computer

 

La base militaire au sud tunisien

 

Les américains et le gouvernement tunisien peuvent-ils démentir ce qui est de valeur logique vraie ? certainement pas, malgré qu'ils ont tous les médias en mains et étant donné que le gouvernement tunisien déclare que le sud du pays en tant que zone militarisée fermée, c'est qu'il y a un secret d'état au sud, mais s'il s'agit de "terrorisme" qu'ils n'ont pas pu combattre, c'est que, ou bien ce petit nombre de criminels payés sont plus capables que l'état tunisien, ou qu'il propage la scène politique d´angoisse.

Mais s'agit-il d'une menace vraiment? nous avons plutôt l'Algérie  qui entraîne même des soldats US contre la criminalité au pays, d´autant plus que ce pays frère a plus d'expérience que les philistins occidentaux en ce sens, mais la lutte antiterroriste est montée en plusieurs scènes, formant des films pour faire intervenir leurs forces colonialistes en collaboration avec le gouvernement.
La base militaire y est au Sahara sous le commandement d'AFRICOM, le général Carter HAM d’AFRICOM a été reçu à Tunis par le ministre de l'intérieur, le premier ministre, et leur général major Rachid AMMAR. 
Le terrorisme est comme l'histoire des armes de destruction massive en Iraq, des armes chimiques en Syrie, de la fête de la bière à Munchen, de l'attentat de la gare de Bologne et finalement la mise en scène de Djebel Chaambi qui ont fait des USA les bayards du Far West, tout en notant que ces crimes accrédités au nom de QAIDA sont leur enjeu d´esprits qui n a  jamais existés : comme Elaaroui Orateur du ministère de l'intérieur dit \\Beuuuu JEKOM EL GHOUL\\. 

 

Cette mystification a pris une allure de fous, d'ampleur inouïe depuis que le système économique capitaliste s'enfonce dans la crise, une déformation  de faits réels, devenue l'instrument primordiale de la domination bourgeoise, les mensonges, les discours vides des politiciens, les invasions sont propres à sa décadence politique, puisque ces impérialistes s´achètent des mercenaires pour faire la guerre, la bourgeoisie crée  son contrepoids propre à sa décadence économique. Mais sans la collaboration des pays de l'OTAN, de l'état artificiel parasitaire d'israel ET DE NOS TRAÎTRES ARABES, ON N’AURAIT JAMAIS SUBI CES MASSACRES, toute fois enregistrés pour leur compte d´hier, d´aujourd´hui, mais pour demain, ça sera le paiement sans pitié.

Ali Computer


 

Tataouine : L’armée avertit les

 

sit-inneurs d’El-Kamour

 

A Tataouin, Douz, Kebilli et comme "à Janitzio au Mexique, la mort stabilise

et ne fait pas peur" Amadeo Bordiga

22 Mai 2017 | 7:47   par A.C


Le ministère de la Défense rappelle aux citoyens de Tataouine que les installations pétrolières et gazières sont sous la protection de l’armée nationale.

 

L´exploitation de pétrole et de gaz au sud tunisien est une affaire qui viole non seulement des lois de la constitution mais encore les intérêts de la population et donc de l´etat, ce qui pourrait établir un déséquilibre socio-économique sans précédent et aboutir à un évènement  similaire à  celui du 14. janvier, un événement corrigeant de diverses parties.

La corruption des contrats dans ce domaine ne cessent de se compliquer, les occidentaux exploiteurs d´hydrocarbures, aveuglés par la décadence des états déstabilisés par leurs soins en Afrique, croient avoir toute l´hégémonie de passer outre, à savoir truquer les contrats, des compteurs de débit également dont la sauvegarde est aux mains armées des sociétés étrangères, telles tactiques pourraient même se transformer en attentats a l'explosif pour pouvoir accuser l´adversaire (Sit Inneurs) de saboteur, leur nouvelle stratégie: Mensonges et violence montrent la nouvelle perspective, voire la destruction d’états souverains  pour  les soumettre aux consortiums industriels tel celui de la Syrie aux les forces de l´OTAN pour avoir refusé le passage du gazoduc US à travers ce pays via Turquie vers l'Europe, c'était ça le but de la création de cette alliance en 1949, mais qu'est-ce que   les pays arabes attendent de retourner  à leur ancienne structure d'origine avec une capitale centralisée guidant tous ces pays de  même civilisation, de langue unique,  d'un marché et donc d'une force commune ? c'est l'OTAN.

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creuser sa propre tombe

Dans un communiqué publié dans la soirée du dimanche 21 mai 2017, le ministère informe «tous les citoyens» que des poursuites judiciaires pourraient être engagées à l’encontre des individus qui chercheraient la confrontation avec les unités militaires et les avertit contre les dégâts physiques que pourrait entraîner l’usage graduel de la force par les militaires dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions, notamment la protection des installations pétrolières et gazières, contre toute tentative d’incursion.

Le ministère de la Défense a indiqué, dans le même communiqué, que, suite à la montée de la tension, samedi dernier, dans la station de pompage d’El-Kamour, dans le désert de Tataouine, et pour «éviter toute perte de vie humaine», les formations militaires en place dans la zone ont eu recours à des ingénieurs spécialisés pour diminuer, provisoirement, la pression dans la station de pompage de gaz, avant de la ramener à son niveau normal après que le calme soit revenu.

L’armée nationale, qui a semblé quelque peu dépassée par les mouvements des protestataires ayant envahi la station de pompage d’El-Kamour et a recouru aux tirs en l’air pour les disperser, semble décidée à aller jusqu’au bout dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée par le président de la république Béji Caïd Essebsi dans la protection des sites de production pétrolière et gazière, notamment dans le gouvernorat de Tataouine.

Reste à savoir jusqu’où l’armée peut-elle aller dans l’utilisation de la force dans une éventuelle confrontation avec des sit-inneurs, qui semblent décidés d’aller jusqu’au bout dans leurs revendications sociales.

Bouteflika confirme le projet d’une base militaire américaine en TUNISIE 

 

Septembre 2013 Lu 5245 fois

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*      Le président algérien vient de confirmer ce que nous vous avons révélé il y a moins d’une semaine. A savoir le projet d’une base militaire américaine dans la région de Rémada. A part deux sites d’informations courageux, les médias tunisiens ont traité notre information par l’omerta, ou en accusant Tunisie-Secret de désinformation ! Aujourd’hui, ils ont relayé la déclaration explosive du président Bouteflika, sans expliquer à leurs lecteurs les tenants et aboutissants de cette affaire. Voici notre réponse à nos « confrères » tunisiens, ainsi qu’à Monsieur l’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie, qui avait le jour même et sur notre propre site, démenti notre information.     

Dans toutes les affaires que nous vous avons révélées depuis près de deux ans (l’interview de Ben Ali, les assassinats politiques avant la liquidation de Tarek Mekki et Chokri Belaïd, le rôle du Qatar dans la déstabilisation de la Tunisie, le retour en Tunisie du terroriste benladien Tarek Maaroufi, la trahison du général Ammar, le projet islamo-fasciste d’Ennahda, l’expédition des djihadistes en Syrie, les affairistes véreux, la falsification des élections d’octobre 2011…), nous n’avons jamais cherché à vous désinformer ou à vous manipuler. Contrairement à la plupart des autres sites d’informations tunisiens, nous ne sommes tenus par aucun parti politique, par aucun affairiste, par aucune officine occulte, et par aucun pays. Nous sommes totalement libres et résolument indépendants. 

La base militaire américaine à Rémada n’est ni un songe, ni une désinformation, ni une manipulation, ni une machination. C’est un fait avéré que nous avons relaté tel quel, car notre source est d’une fiabilité indiscutable. Nous n’avons publié aucune photo satellite et aucune image topographique. D’autres sites, qui ont repris notre article, ont fait ce genre de montages. Il ne reste pas moins vrai que cette base existe. L’ambassade des Etats-Unis en Tunisie a beau démentir (voir capture d’écran ci-dessous), l’agent de Freedom House, Noureddine Bhiri, a beau déclarer que « Ces rumeurs visent à compromettre la stabilité de l’Etat » (agence TAP du 4 septembre 2013), cette base est une réalité. 

Question de bon sens pour esprits sensés : si cette information était fausse, pourquoi donc l’ambassade des Etats-Unis a-t-elle pris la peine de la démentir le jour même et sur la page facebook de Tunisie-Secret ? Pourquoi Noureddine Bhiri, alias monsieur « Démenti », qui a corrompu la Justice en se sucrant sur le dos des familles des prisonniers politiques, a-t-il tenu une conférence lors de laquelle il s’est cru obligé d’infirmer la « rumeur » ? Tunisie : immense base militaire américaine à Remada 

Déjà en août 2012, lors de son tout premier contact avec la presse tunisienne, le Proconsul Jacob Walles a déclaré que « Les Etats-Unis ne disposent d’aucune base militaire en Tunisie et n’ont pas de projets dans ce sens », en ajoutant toutefois que son pays est disposé à aider la Tunisie pour « protéger ses frontières, qui font face au danger du terrorisme ». L’aider par « l’appui à la formation et à la logistique dans les institutions militaires et sécuritaires » !!! 

Voici maintenant ce qu’on pouvait lire sur le site politiquement très correct, Leaders, du 28 mars 2013 : « «Il n’a jamais été question d’installer une base militaire américaine en Tunisie. Il s’agit de « rumeurs infondées », a précisé le colonel-major Mokhtar Ben Nasr, porte-parole du ministère de la Défense nationale, s’inscrivant en faux contre les informations relayées par certains médias et réseaux sociaux. Le porte-parole a indiqué à TAP  que la rencontre, mardi, entre le Général Carter Ham, commandant de l'US Africa Command (Africom), et le général Rachid Ammar, Chef d'état-major des armées, était une « une visite de courtoisie et d'adieu » à l'occasion du prochain départ à la retraite du général américain(…)Les Etats-Unis ont appelé au renforcement de la coordination régionale en matière de sécurité entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie pour mieux faire face aux menaces qui s’exercent sur la région. Réservant à l’Afrique du Nord sa dernière visite sur le continent africain avant son départ à la retraite, le général Carter Ham, commandant des forces américaines en Afrique (Africom), a eu à ce sujet une série d’entretiens mardi à Tunis avec le chef du gouvernement, Ali Larayedh, le nouveau ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou et le chef d’état-major interarmées, le général Rachid Ammar. « Nous nous sommes concentrés, a-t-il déclaré à la presse, sur les défis sécuritaires en évoquant la nature de l’assistance qui pourrait être fournie, surtout face aux menaces d’AQMI. S’il n’est pas le seul groupe connu pour sa violence et  son extrémisme sévissant dans la région, il en est parmi les plus puissants de par ses équipements et ses ressources financières. Il est clair que disposant d’une organisation dans nombre de pays, il cherche à s’implanter en Tunisie ». Et au journaliste de Leaders de conclure : « Le commandant d’Africom a indiqué que ses entretiens à Tunis ont permis d’explorer les voies de la coopération bilatérale et de réunir des officiels des deux pays afin d’élaborer une stratégie dans ce sens, en fonction des besoins de la Tunisie et des intérêts réciproques. Auprès du chef du gouvernement, il a particulièrement relevé «une attention très élevée» aux questions de sécurité qu’il place au premier plan de ses préoccupations ». 

C’est le 5 septembre 2013 que la gifle a été infligée aux sceptiques, aux mercenaires du « libérateur » américain et aux courtisans d’Ennahda. Le président Abdelaziz Bouteflika a déclaré que « l’Algérie n’acceptera aucune base militaire aux frontières, fut-ce au nom de la lutte contre le terrorisme ». Toute la presse algérienne en a parlé et, selon Al-Jajr, « cette réplique de la présidence algérienne fait suite à la demande des USA aux Algériens d’établir une base militaire, après l’assentiment et la prédisposition des Tunsiens d’installer cette base ». On ne peut être plus clair. 

Le président Bouteflika a, en effet, consacré sa réunion du 2 septembre 2013, en présence du chef d'état-major de l'armée algérienne, le général Ahmed Gaïd Salah, à la situation sécuritaire aux frontières Est de l’Algérie, partagé avec la Tunisie et la Libye. Lors de cette réunion, il a été question de la décision ghannouchienne et marzoukienne de déclarer zone militaire fermée, les frontières sud. A cette occasion le président algérien a renouvelé son refus d’une présence étrangère quelconque sur les frontières de son pays, en réponse directe à la demande américaine que le gouvernement fantoche et vendu de la Tunisie a déjà entériné. 

Pour les manipulateurs, les journalistes véreux, les sceptiques ou les crédules, on rappellera que le projet de cette base militaire américaine remonte déjà à quelques années. En voici la preuve. Voici ce qu’écrivait le très sérieux magazine Jeune Afrique, le 12 janvier 2004, « À en croire une récente étude réalisée par James Carafano et Nile Gardine pour le compte de la Heritage Fundation, un think-tank proche du parti républicain (« L'assistance militaire américaine à l'Afrique : la meilleure solution »), les États-Unis s'apprêtent à reconsidérer leur dispositif militaire sur le continent. L'Afrique du Nord dépend actuellement du Central Command (Centcom), basé à Doha, au Qatar, et l'Afrique subsaharienne de l'European Command (Eucom). L'étude préconise la création de deux bases militaires américaines au Maroc et en Tunisie, où seraient prépositionnés des troupes et des équipements. Ce qui permettrait aux forces américaines d'intervenir rapidement, en cas de besoin, en n'importe quel point du continent ». 
http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN11014desbacoramu0/
 

C’est textuellement ce qu’écrivait Jeune Afrique, dans son confidentiel, il y a neuf ans. Voici la suite de cette affaire. Fin 2006, la base américaine au Maroc a été réalisée, ce qui expliquerait sans doute pourquoi l’oligarchie de sa majesté n’a pas été emportée par la boue du « printemps arabe » ! Comme nous l’avons déjà dit dans notre précédent article, à l’époque, Ben Ali, Mouammar Kaddafi, Abdelaziz Bouteflika et Hosni Moubarak ont dit non à George W.Bush.
Si les intentions américaines étaient réellement de combattre les islamo-terroristes au Maghreb, ils commenceraient par débarrasser la Tunisie de Rached Ghannouchi et de sa secte, qu’ils ont installés au pouvoir. Si telles étaient leurs intentions, ils « pourchasseraient jusqu’aux chiottes » (l’expression est de Poutine sur les terroristes Tchétchènes), le Libyens Abdelhakim Belhadj, ancien valet de Ben Ladin et mercenaire des services américains et britanniques. Si telles étaient leurs intentions, ils cesseraient de soutenir financièrement et logistiquement les barbares islamo-fascistes en Syrie. Si telles étaient leurs intentions, ils l’ordonneraient aux roitelets d’Arabie Saoudite et du Qatar, principaux pourvoyeurs en fonds et en idéologie des islamo-terroristes au Maghreb, en Orient, en Afrique et en Europe. 

Mais depuis 2003 en Irak, la stratégie américaine est parfaitement claire : jouer aux marionnettistes avec la racaille d’Al-Qaïda, pour s’implanter partout dans le monde arabe, sous le prétexte fallacieux et qui ne trompe plus personne du combat contre le terrorisme qu’ils suscitent par ailleurs. Cette alliance objective et machiavélique permet aux Américains de limiter l’expansion de la Chine en terre arabe et de mettre dehors les Russes qui arrivent encore à se maintenir en Syrie et en Algérie.Tunisie-Secret.com 

Karim Zmerli

" La crise en Tunisie est d’bord

 

 

morale "

""  

Il ne faut pas en vouloir aux comptables quand ils parlent de l´économie, ils ne représentent que le flux d´une entreprise, sa comptabilité, ses dépenses et ses recettes en déduisant les taxes à payer etc...Il faut qu´ils sachent qu ils ne sont pas des économistes du marché global mais de simples calculateurs de valeurs de l´entreprise. C´est pour cette raison mr. Selim prétend que la crise en Tunisie est morale, oubliant tout de même que le capitalisme ne réagit qu´a la valeur de marchandises produites, le morale est ignoré, remplacé par la froideur de l´homme  dans le processus de production  et surtout  de circulation de la marchandise.

Notre crise comme toute autre dans le monde est importée par nos soins, par une gourmandise populaire improvisée et contrôlée par une mafia de l'importation liée aux donateurs de fonds, celle-ci exportée par les pays subissant la surproduction, ils doivent donc  exporter leurs produits aux pays vivant de l´importation: "LÈ HOURRIA LICHAAB, ELLEDHI YESTAKATA MIN WARA ELBIHAR" , "pas de liberté pour un peuple qui vit des produits d'autres rives maritimes" M. Gaddhafi, telle que la Tunisie et si le taux de change est trop disproportionné, on lui offre des crédits pour importer. Par conséquent les crédits s´accumulent, leurs intérêts aussi, finalement sans en faire de ces montants des moyens de production, on y arrivera jamais à payer nos dettes.

autrement son texte est bien structuré du point de vue sémantique.

  Ali Computer  Sousse le 24.05.2017

 

 

22 Mai 2017 | 15:54


Manifestation contre le projet de loi de réhabilitation des usurpateurs.

La véritable crise à laquelle la Tunisie est confrontée n’est nullement politique, encore moins économique. Elle est plutôt une crise de valeurs, une crise morale.

Par Selim Kouidhi *

 

Dans une galaxie lointaine, se trouve une planète appelée Suède. Dirigée par d’étranges «créatures extra-politiques», cette planète affiche des données économiques qui frôlent l’indécence.

Le «mauvais exemple» suédois

En effet, en Suède, une ministre démissionne parce qu’elle a été contrôlée en conduisant avec un taux «effarant» de 0,2 grammes d’alcool dans le sang.

En outre, sur cette planète, la numéro 2 du gouvernement quitte son poste parce qu’elle a acheté de «dispendieuses» barres chocolatées en utilisant par inadvertance sa carte de fonction.

Toujours en Suède , un «vilain» député présente des excuses officielles suite à un scandale national, pour avoir acheté quelques bouteilles de vin, des billets de train et un sac de noix en convertissant des points de fidélité cumulés sur une carte de voyage offerte par le Parlement.

Dans ce royaume scandinave la culture de la transparence est poussée à son paroxysme et les habitants peuvent avoir accès à tout document public, à condition d’en faire la demande auprès de l’administration concernée.

Ainsi la vie des malheureux responsables publics est scrutée, documentée et publiée, ce qui les pousse à utiliser l’argent public à bon escient.

Grâce à de solides contre-pouvoirs la société suédoise contribue ainsi, à éradiquer le fléau de la corruption, à rehausser le sens moral des politiciens et par conséquent à la fleuraison de l’économie de leur pays.

En effet, dans cette étrange planète, le PIB par habitant frôle les 50.583 dollars américains (USD), le taux d’inflation atteint à peine les 1,4% et le taux de chômage n’excède pas les 7%.

Sur terre et à des années-lumière de la planète Suède, se trouve un pays appelé Tunisie. Dirigé par de «banals hommes politiques», ce pays affiche des données économiques moroses.

En effet, en Tunisie un ministre «scrupuleux» ment ouvertement, au cours d’une séance plénière de l’assemblé des députés en niant la signature d’un contrat de service avec un fonctionnaire accusé d’affaire de corruption.

En outre, quand ce pays est au plus mal des députés «nationalistes» clament de nouvelles séries de revendications provocatrices, leur permettant notamment ainsi qu’à leurs familles, de recevoir des soins médicaux gratuits à l’hôpital militaire.

Les liaisons dangereuses

Toujours en Tunisie, sur les 217 membres élus de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) «pas moins» de 18 ont déclaré leur patrimoine alors que la loi n° 87-17 du 10 avril 1987 exige des députés la publication de leur patrimoine à compter d’un mois après leur nomination. (Rapport publié, le mercredi 25 janvier 2017 par I Watch).

Dans la première démocratie du monde arabe, 6 ans après la révolution, la culture de l’impunité est poussée à son paroxysme. Ainsi, les responsables politiques peuvent mentir sciemment, profiter de l’argent public, transgresser toutes les règles sans être inquiétés, et même proposer un projet de loi de réhabilitation des usurpateurs.

En effet, l’état d’anarchie qui règne en Tunisie, l’affaiblissement de l’Etat et les liaisons dangereuses entre le monde des affaires et les politiques contribuent à l’expansion du fléau de la corruption, au rabaissement du sens moral des politiciens et par conséquent au dépérissement de l’économie de ce pays.

En effet, dans ce pays démocratique, le PIB par habitant ne dépasse pas les 11.392 USD , le taux d’inflation frôle les 5%, le taux de chômage quant à lui excède les 15% et l’économie parallèle, qui gangrène le pays, représente plus de 50% du PIB.

La véritable crise à laquelle la Tunisie est confrontée aujourd’hui n’est nullement politique, encore moins économique mais c’est plutôt une crise de valeurs, une crise MORALE et aucune réforme économique ni politique n’aura d’impacts durables sans une interrogation poignante sur l’«éthique de la république», et la morale de sa classe politique qui devront d’ailleurs être impérativement rehaussés d’urgence pour pouvoir espérer un jour rejoindre le rang des galaxies hélas très lointaines à l’instar de celle de la Suède.

* Expert-comptable. Associé 2S Firms.

Une source gouvernementale américaine confirme l'existence d'une base américaine en Tunisie, les autorités tunisiennes nient

HuffPost Tunisie  |  Par Yassine Bellamine
 
Publication: 27/10/2016 10h24 CEST Mis à jour: 28/10/2016 08h29 CEST

Base de l'armée américaine servirait de base de lancement de drones de surveillances en direction des lieux tenus par l'État-Islamique en Libye a affirmé le Washington Post, citant une source du gouvernement américain.

Ces drones non armés auraient commencé à survoler la Libye à partir de la fin du mois de juin 2016 et feraient partie de l'aide accordée par le ministère de la Défense américaine aux forces pro-gouvernementales libyennes dans leur combat pour déloger l'État Islamique de la ville de Syrte affirme la même source.

Selon la source au gouvernement américain, ces drones "Air Force Reaper" seraient utilisés par des agents américains et ce avec l'aval du gouvernement tunisien pour des missions de surveillances, bien qu'elles puissent aussi amenées à être armées, si les autorités tunisiennes l'autorise. Au total, selon une source au ministère de la Défense américaine, ils seraient 70 militaires US à chapeauter cette opération à partir de la Tunisie.

Si l'information sur les négociations sur l'ouverture de cette base est restée secrète pendant près d'un an, c'est pour préserver la jeune démocratie tunisienne et éviter qu'elle ne soit étroitement liée à une grande puissance militaire et que cela n'influe sur les négociations, sans compter sur les possibles représailles contre la Tunisie, a affirmé cette source gouvernementale au Washington Post. D'autant plus que selon la même source, les autorités tunisiennes ont clairement demandé que ces négociations restent secrètes de peur d'une réaction de l'opinion publique.

Signé dans le memorandum d'entente?

Selon le Washington Post, l'accès au Pentagone à cette base tunisienne serait issu du memorandum d'entente signé par Mohsen Marzouk aux Etats-Unis aux côtés de John Kerry le 20 mai 2015, qui en contrepartie permettrait à la Tunisie d'obtenir une aide US à construire et former des services de renseignements.

Si la Tunisie développe un service de surveillance aérien avec des Scan Eagles américains, mais aussi des avions à détecteurs infrarouges, la Tunisie reste dépendante des États-Unis et d'autres pays en matière de renseignement indique le Washington Post.

Les autorités tunisiennes nient

Une source anonyme du ministère de la Défense aurait nié à l'agence Reuters ces informations affirmant que ces drones étaient utilisés par les forces militaires tunisiennes afin de surveiller la frontière tuniso-libyenne.

Dans une déclaration accordée à l'agence TAP, le porte-parole du ministère de la Défense nationale, a nié, mercredi, les informations relayées par plusieurs médias sur des bases militaires américaines implantées en Tunisie en prévision de frappes contre des sites en Libye.

Le ministre de la Défense tunisien botte en touche

La Tunisie a pris récemment réception d’avions reconnaissance et de surveillance ainsi que des drones acquis dans le cadre d'un partenariat avec le gouvernement américain.

Selon le ministre de la Défense nationale, Farhat Horchani, "la Tunisie veut initier l’armée nationale à l’usage de ce matériel pour surveiller les frontières sud et détecter tout mouvement suspect ".

Ces acquisitions ont pour objectif d’apporter un appui aérien aux unités terrestres et maritimes de l’armée nationale particulièrement en matière contrôle des frontières et de lutte contre le terrorisme, a-t-il expliqué dans une interview à l’agence TAP.

"La lutte contre le terrorisme requiert la mobilisation de toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires afin de conférer aux militaires protection et efficacité pendant l’accomplissement de leurs missions ", a-t-il ajouté.

Pour Horchani, " la mobilisation des moyens humains et logistiques devrait être accompagnée par l’élaboration de programmes d’entrainement adaptés, à la fois, à la nature des missions confiées aux militaires et aux menaces qui pèsent sur le pays ".

Dans le même contexte, le ministre de la Défense nationale a indiqué que des experts américains et allemands sont, actuellement, en train d’étudier le processus d’installation du système de surveillance électronique sur les frontières sud-est, faisant remarquer que des pas avancés ont été franchis dans ce domaine.

Turquie  Ukraine  Culture


Le terrorisme non revendiqué de l’OTAN

Mr. Ganser vous êtes un des rares hommes en Europe li_elbarka, mon chapeau pour vos œuvres: òu sont les gens de la civilisation arabe, òu est la crème de nos lettrés ?
 
 Daniele Ganser, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bâle et président de l’ASPO-Suisse, a publié un livre de référence sur « Les Armées secrètes de l’OTAN ».  
Selon lui, les États-Unis ont organisé en Europe de l’Ouest pendant 50 ans des attentats qu’ils ont faussement attribué à la gauche et à l’extrême gauche pour les discréditer aux yeux des électeurs. Cette stratégie perdure aujourd’hui pour susciter la peur de l’islam et justifier des guerres pour le pétrole.
Thèmes : Post 9/11 Moyen Orient Services secrets OTAN Crimes de guerre Ingérence Stratégie de la tension
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Daniele Ganser

Silvia Cattori : Votre ouvrage consacré aux armées secrètes de l’Otan [1], s’attache à expliquer ce que la stratégie de la tension [2] et les False flag terrorism [3] comportent de grands dangers. Il nous enseigne comment l’Otan, durant la Guerre froide -en coordination avec les services de renseignement des pays ouest-européens et le Pentagone- s’est servi d’armées secrètes, a recruté des espions dans les milieux d’extrême droite, et a organisé des actes terroristes que l’on attribuait à l’extrême gauche. En apprenant cela, on peut s’interroger sur ce qui peut se passer aujourd’hui à notre insu.

Daniele Ganser : C’est très important de comprendre ce que la stratégie de la tension représente réellement et comment elle a fonctionné durant cette période. Cela peut nous aider à éclairer le présent et à mieux voir dans quelle mesure elle est toujours en action. Peu de gens savent ce que cette expression stratégie de la tension veut dire. C’est très important d’en parler, de l’expliquer. C’est une tactique qui consiste à commettre soi-même des attentats criminels et à les attribuer à quelqu’un d’autre. Par le terme tension on se réfère à la tension émotionnelle, à ce qui crée un sentiment de peur. Par le terme stratégie, on se réfère à ce qui alimente la peur des gens vis-à-vis d’un groupe déterminé. Ces structures secrètes de l’Otan avaient été équipées, financées et entraînées par la CIA, en coordination avec le MI6 (les services secrets britanniques), pour combattre les forces armées de l’Union Soviétique en cas de guerre, mais aussi, selon les informations dont nous disposons aujourd’hui, pour commettre des attentats terroristes dans divers pays. C’est ainsi que, dès les années 70, les services secrets italiens ont utilisé ces armées secrètes pour fomenter des attentats terroristes dans le but de provoquer la peur au sein de la population et, ensuite, d’accuser les communistes d’en être les auteurs. C’était la période où le Parti communiste avait un pouvoir législatif important au Parlement. La stratégie de la tension devait servir à le discréditer, l’affaiblir, pour l’empêcher d’accéder à l’exécutif.

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« Nato’s secret armies » de Daniele Ganser

Silvia Cattori : Apprendre ce que cela veut dire est une chose. Mais il reste difficile de croire que nos gouvernements aient pu ainsi laisser l’Otan, les services de renseignement ouest-européens et la CIA agir de façon à menacer la sécurité de leurs propres citoyens !

Daniele Ganser : L’Otan était au cœur de ce réseau clandestin lié à la terreur ; le Clandestine Planning Committee (CPC) et l’Allied Clandestine Committee (ACC) étaient des substructures clandestines de l’Alliance atlantique, qui sont clairement identifiées aujourd’hui. Mais, maintenant que cela est établi, il est toujours difficile de savoir qui faisait quoi. Il n’y a pas de documents pour prouver qui commandait, qui organisait la stratégie de la tension, comment l’Otan, les services de renseignement ouest-européens, la CIA, le MI6, et les terroristes recrutés dans les milieux d’extrême droite, se distribuaient les rôles. La seule certitude que nous avons est qu’il y avait, à l’intérieur de ces structures clandestines, des éléments qui ont utilisé la stratégie de la tension. Les terroristes d’extrême droite ont expliqué dans leurs dépositions que c’était les services secrets et l’Otan qui les avaient soutenus dans cette guerre clandestine. Mais quand on demande des explications à des membres de la CIA ou de l’Otan -ce que j’ai fait pendant plusieurs années- ils se limitent à dire qu’il a peut-être pu y avoir quelques éléments criminels qui ont échappé à leur contrôle.

Silvia Cattori : Ces armées secrètes étaient-elles actives dans tous les pays ouest-européens ?

Daniel Ganser : Par mes recherches, j’ai apporté la preuve que ces armées secrètes existaient, non seulement en Italie, mais dans toute l’Europe de l’Ouest : en France, en Belgique, en Hollande, en Norvège, au Danemark, en Suède, en Finlande, en Turquie, en Espagne, au Portugal, en Autriche, en Suisse, en Grèce, au Luxembourg, en Allemagne. On avait d’abord pensé qu’il y avait une structure de guérilla unique et que, par conséquent, ces armées secrètes avaient toutes participé à la stratégie de la tension, donc à des attentats terroristes. Or, il est important de savoir que ces armées secrètes n’ont pas toutes participé à des attentats. Et de comprendre ce qui les différenciait car elles avaient deux activités distinctes. Ce qui apparaît clairement aujourd’hui est que ces structures clandestines de l’Otan, communément appelées Stay behind [4], étaient conçues, au départ, pour agir comme une guérilla en cas d’occupation de l’Europe de l’Ouest par l’Union soviétique. Les États-Unis disaient que ces réseaux de guérilla étaient nécessaires pour surmonter l’impréparation dans laquelle les pays envahis par l’Allemagne s’étaient alors trouvés.

Nombre de pays qui ont connu l’occupation allemande, comme la Norvège, voulaient tirer les leçons de leur incapacité à résister à l’occupant et se sont dit, qu’en cas de nouvelle occupation, ils devaient être mieux préparés, disposer d’une autre option et pouvoir compter sur une armée secrète dans le cas où l’armée classique serait défaite. Il y avait, à l’intérieur de ces armées secrètes, d’honnêtes gens, des patriotes sincères, qui voulaient uniquement défendre leur pays en cas d’occupation.

Silvia Cattori : Si je comprends bien, ces Stay behind dont l’objectif initial était de se préparer pour le cas d’une invasion soviétique, ont été détournées de ce but pour combattre la gauche. Dès lors, on peine à comprendre pourquoi les partis de gauche n’ont pas enquêté, dénoncé ces dérives plus tôt ?

Daniele Ganser : Si on prend le cas de l’Italie, il apparaît que, chaque fois que le Parti communiste a interpellé le gouvernement pour obtenir des explications sur l’armée secrète qui opérait dans ce pays sous le nom de code Gladio [5], il n’y a jamais eu de réponse sous prétexte de secret d’Etat. Ce n’est qu’en 1990 que Giulio Andreotti [6] a reconnu l’existence de Gladio et ses liens directs avec l’Otan, la CIA et le MI6. C’est à cette époque aussi que le juge Felice Casson a pu prouver que le véritable auteur de l’attentat de Peteano en 1972, qui avait secoué alors l’Italie, et qui avait été attribué jusque là à des militants d’extrême gauche, était Vincenzo Vinciguerra, apparenté lui à Ordine Nuovo, un groupe d’extrême droite. Vinciguerra a avoué avoir commis l’attentat de Peteano avec l’aide des services secrets italiens. Vinciguerra a également parlé de l’existence de cette armée secrète Gladio. Et il a expliqué que, pendant la Guerre froide, ces attentats clandestins avaient causé la mort de femmes et d’enfants. Il a également affirmé que cette armée secrète contrôlée par l’Otan, avait des ramifications partout en Europe. Quand cette information est sortie, il y a eu une crise politique en Italie, Et c’est grâce aux investigations du juge Felice Casson qu’on a eu connaissance des armées secrètes de l’Otan.

En l’Allemagne, quand les socialistes du SPD ont appris, en 1990, qu’il existait dans leur pays -comme dans tous les autres pays européens- une armée secrète, et que cette structure était liée aux services secrets allemands, ils ont crié au scandale et accusé le parti démocrate-chrétien (CDU). Ce parti a réagi en disant : si vous nous accusez, nous allons dire au public que, vous aussi, avec Willy Brandt, aviez trempé dans cette conspiration. Cela coïncidait avec les premières élections de l’Allemagne réunifiée, que le SPD espérait gagner. Les dirigeants du SPD ont compris que ce n’était pas un bon sujet électoral ; finalement ils ont laissé entendre que ces armées secrètes étaient justifiées.

Au Parlement européen, en novembre 1990, des voix se sont élevées pour dire que l’on ne pouvait pas tolérer l’existence d’armées clandestines, ni laisser sans explication des actes de terreur dont l’origine réelle n’était pas élucidée, qu’il fallait enquêter. Le Parlement européen a donc protesté par écrit auprès de l’Otan et du président George Bush senior. Mais rien n’a été fait.

Ce n’est qu’en Italie, en Suisse et en Belgique, que des enquêtes publiques ont été engagées. Ce sont du reste les trois seuls pays qui ont fait un peu d’ordre dans cette affaire et qui ont publié un rapport sur leurs armées secrètes.

Silvia Cattori : Qu’en est-il aujourd’hui ? Ces armées clandestines seraient-elles toujours actives ? Y aurait-il des structures nationales secrètes qui échappent au contrôle des États ?

Daniele Ganser : Pour un historien, il est difficile de répondre à cette question. On ne dispose pas d’un rapport officiel pays par pays. Dans mes ouvrages, j’analyse des faits que je peux prouver.

En ce qui concerne l’Italie, il y a un rapport qui dit que l’armée secrète Gladio a été supprimée. Sur l’existence de l’armée secrète P 26 en Suisse, il y a également eu un rapport du Parlement, en novembre 1990. Donc, ces armées clandestines, qui avaient stocké des explosifs dans des caches un partout à travers la Suisse, ont été dissoutes.

Mais, dans les autres pays, on n’a rien fait. En France, alors que le président François Mitterrand avait affirmé que tout cela appartenait au passé, on a appris par la suite que ces structures secrètes étaient toujours en place quand Giulio Andreotti a laissé entendre que le président français mentait : « Vous dites que les armées secrètes n’existent plus ; or, lors de la réunion secrète de l’automne 1990, vous aussi les Français étiez présents ; ne dites pas que cela n’existe plus ». Mitterrand fut assez fâché avec Andreotti car, après cette révélation, il dut rectifier sa déclaration. Plus tard l’ancien chef des services secrets français, l’amiral Pierre Lacoste, a confirmé que ces armées secrètes existaient aussi en France, et que la France avait eu elle aussi des implications dans des attentats terroristes.

Il est donc difficile de dire si tout cela est révolu. Et, même si les structures Gladio ont été dissoutes, on peut très bien en avoir créé de nouvelles tout en continuant de se servir de cette technique de la stratégie de la tension et des False flag.

Silvia Cattori : Peut-on penser que, après l’effondrement de l’URSS, les États-Unis et l’Otan ont continué de développer la stratégie de la tensio et les False flag sur d’autres fronts ?

Daniele Ganser : Mes recherches se sont concentrées sur la période de la Guerre froide en Europe. Mais l’on sait qu’il y a eu ailleurs des False flag où la responsabilité des États a été prouvée. Exemple : les attentats, en 1953, en Iran, d’abord attribués à des communistes iraniens. Or, il s’est avéré que la CIA et le MI6 s’étaient servis d’agents provocateurs pour orchestrer le renversement du gouvernement Mohammed Mossadegh, ceci dans le cadre de la guerre pour le contrôle du pétrole. Autre exemple : les attentats, en 1954, en Égypte, que l’on avait d’abord attribués aux musulmans. Il a été prouvé par la suite que, dans ce que l’on a appelé l’affaire Lavon [7], ce sont les agents du Mossad qui en étaient les auteurs. Ici, il s’agissait pour Israël d’obtenir que les troupes britanniques ne quittent pas l’Égypte mais y demeurent, aussi pour assurer la protection d’Israël. Ainsi, nous avons des exemples historiques montrant que la stratégie de la tension et les false flag ont été utilisés par les USA, la Grande Bretagne et Israël. Il nous faut encore poursuivre les recherches dans ces domaines, car, dans leur histoire, d’autres pays ont également utilisé la même stratégie.

Silvia Cattori : Ces structures clandestines de l’Otan, créées après la Seconde Guerre mondiale, sous l’impulsion des États-Unis, pour doter les pays européens d’une guérilla capable de résister à une invasion soviétique, n’ont finalement servi qu’à mener des opérations criminelles contre des citoyens européens ? Tout porte à penser que les États-Unis visaient eux tout autre chose !

Daniele Ganser : Vous avez raison de soulever cette question. Les États-Unis étaient intéressés par le contrôle politique. Ce contrôle politique est un élément essentiel de la stratégie de Washington et de Londres. Le général Geraldo Serravalle, chef du Gladio, le réseau italien Stay-behind, en donne un exemple dans son livre. Il raconte qu’il a compris que les États-Unis n’étaient pas intéressés par la préparation de cette guérilla en cas d’invasion soviétique, quand il a vu que, ce qui intéressait les agents de la CIA, qui assistaient aux exercices d’entraînement de l’armée secrète qu’il dirigeait, était de s’assurer que cette armée fonctionne de façon à contrôler les actions des militants communistes. Leur crainte était l’arrivée des communistes au pouvoir dans des pays comme la Grèce, l’Italie, la France. C’est donc à cela que devait servir la stratégie de la tension : à orienter et à influencer la politique de certains pays de l’Europe de l’Ouest.

Silvia Cattori : Vous avez parlé de l’élément émotionnel comme facteur important dans la stratégie de la tension. Donc, la terreur, dont l’origine reste floue, incertaine, la peur qu’elle provoque, sert à manipuler l’opinion. N’assiste-t-on pas aujourd’hui aux mêmes procédés ? Hier, on attisait la peur du communisme, aujourd’hui n’attise-t-on pas la peur de l’islam ?

Daniele Ganser : Oui, il y a un parallèle très net. Lors des préparatifs de guerre contre l’Irak, on a dit que Saddam Hussein possédait des armes biologiques, qu’il y avait un lien entre l’Irak et les attentats du 11 septembre, ou qu’il y avait un lien entre l’Irak et les terroristes d’Al Qaida. Mais tout cela n’était pas vrai. Par ces mensonges, on voulait faire croire au monde que les musulmans voulaient répandre le terrorisme partout, que cette guerre était nécessaire pour combattre la terreur. Or, la vraie raison de la guerre est le contrôle des ressources énergétiques. Du fait de la géologie, les richesses en gaz et en pétrole se concentrent dans les pays musulmans. Celui qui veut se les accaparer, doit se masquer derrière ce genre de manipulations.

On ne peut pas dire qu’il n’y a plus beaucoup de pétrole car le maximum de la production globale – le « peak oil » – va survenir probablement avant 2020 et qu’il faut donc aller prendre le pétrole en Irak, parce que les gens diraient qu’il ne faut pas tuer des enfants pour le pétrole. Et ils ont raison. On ne peut pas leur dire non plus que, dans la Mer Caspienne, il y a des réserves énormes et qu’on veut créer un pipeline vers l’Océan indien mais que, comme on ne peut pas passer par l’Iran au sud, ni passer par la Russie au nord, il faut passer par l’est, le Turkménistan et l’Afghanistan, et donc, il faut contrôler ce pays. C’est pourquoi on qualifie les musulmans de « terroristes ». Ce sont de gros mensonges, mais si l’on répète mille fois que les musulmans sont des « terroristes », les gens finiront par le croire et par se dire que ces guerres anti musulmanes sont utiles ; et par oublier qu’il y a beaucoup de formes de terrorisme, que la violence n’est pas forcement une spécialité musulmane.

Silvia Cattori : En somme, ces structures clandestines ont pu être dissoutes, mais la stratégie de la tension a pu continuer ?

Daniele Ganser : C’est exact. On peut avoir dissout les structures, et en avoir formé de nouvelles. Il est important d’expliquer comment, dans la stratégie de la tension, la tactique et la manipulation fonctionnent. Tout cela n’est pas légal. Mais, pour les États, c’est plus facile de manipuler des gens que de leur dire que l’on cherche à mettre la main sur le pétrole d’autrui. Toutefois, tous les attentats ne découlent pas de la stratégie de la tension. Mais il est difficile de savoir quels sont les attentats manipulés. Même ceux qui savent que nombre d’attentats sont manipulés par des Etats pour discréditer un ennemi politique, peuvent se heurter à un obstacle psychologique. Après chaque attentat, les gens ont peur, sont confus. Il est très difficile de se faire à l’idée que la stratégie de la tension, la stratégie du False flag, est une réalité. Il est plus simple d’accepter la manipulation et de se dire : « Depuis trente ans je me tiens informé et je n’ai jamais entendu parler de ces armées criminelles. Les musulmans nous attaquent, c’est pour cela qu’on les combat ».

Silvia Cattori : Dès 2001, l’Union européenne a instauré des mesures anti-terroristes. Il est apparu ensuite que ces mesures ont permis à la CIA de kidnapper des gens, de les transporter dans des lieux secrets pour les torturer. Les États européens ne sont-ils pas devenus un peu otages de leur soumission aux États-Unis ?

Daniele Ganser : Les États européens ont eu une attitude assez faible à l’égard des États-Unis après les attentats du 11 septembre 2001. Après avoir affirmé que les prisons secrètes étaient illégales, ils ont laissé faire. Même chose avec les prisonniers de Guantanamo. Des voix se sont élevées en Europe pour dire : « On ne peut pas priver les prisonniers de la défense d’un avocat ». Quand Madame Angela Merkel a évoqué cette question, les États-Unis ont clairement laissé entendre que l’Allemagne était un peu impliquée en Irak, que ses services secrets avaient contribué à préparer cette guerre, donc qu’ils devaient se taire.

Silvia Cattori : Dans ce contexte, où il y a encore beaucoup de zones d’ombre, quelle sécurité peut apporter l’Otan aux peuples qu’elle est censée protéger si elle permet à des services secrets de manipuler ?

Daniele Ganser : En ce qui concerne les attentats terroristes manipulés par les armées secrètes du réseau Gladio durant la Guerre froide, il est important de pouvoir déterminer avec clarté quelle est l’implication réelle de l’Otan là-dedans, de savoir ce qui s’est réellement passé. S’agissait-il d’actes isolés ou d’actes organisés secrètement par l’Otan ? Jusqu’à ce jour, l’Otan a refusé de parler de la stratégie de la tension et du terrorisme durant la Guerre froide, l’Otan refuse toute question concernant Gladio.

Aujourd’hui, on se sert de l’Otan comme d’une armée offensive, alors que cette organisation n’a pas été créée pour jouer ce rôle. On l’a activée dans ce sens, le 12 septembre 2001, immédiatement après les attentats de New York. Les dirigeants de l’Otan affirment que la raison de leur participation à la guerre contre les Afghans est de combattre le terrorisme. Or, l’Otan risque de perdre cette guerre. Il y aura, alors, une grande crise, des débats. Ce qui permettra alors de savoir si l’Otan mène, comme elle l’affirme, une guerre contre le terrorisme, ou si on se trouve dans une situation analogue à celle que l’on a connue durant la Guerre froide, avec l’armée secrète Gladio, où il y avait un lien avec la terreur. Les années à venir diront si l’Otan a agi en dehors de la mission pour laquelle elle a été fondée : défendre les pays européens et les États-Unis en cas d’invasion soviétique, évènement qui ne s’est jamais produit. L’Otan n’a pas été fondée pour s’emparer du pétrole ou du gaz des pays musulmans.

Silvia Cattori : On pourrait encore comprendre qu’Israël, qui a des intérêts à élargir les conflits dans les pays arabes et musulmans, encourage les États-Unis dans ce sens. Mais on ne voit pas quel peut être l’intérêt des États européens à engager des troupes dans des guerres décidées par le Pentagone, comme en Afghanistan ?

Daniele Ganser : Je pense que l’Europe est confuse. Les États-Unis sont dans une position de force, et les Européens ont tendance à penser que la meilleure chose est de collaborer avec le plus fort. Mais il faudrait réfléchir un peu plus. Les parlementaires européens cèdent facilement à la pression des États-Unis qui réclament toujours davantage de troupes sur tel ou tel front. Plus les pays européens cèdent, plus ils se soumettent, et plus ils vont se trouver confrontés à des problèmes toujours plus grands. En Afghanistan, les Allemands et les Britanniques sont sous le commandement de l’armée américaine. Stratégiquement, ce n’est pas une position intéressante pour ces pays. Maintenant, les États-Unis ont demandé aux Allemands d’engager leurs soldats également au sud de l’Afghanistan, dans les zones où la bataille est la plus rude. Si les Allemands acceptent, ils risquent de se faire massacrer par ces forces afghanes qui refusent la présence de tout occupant. L’Allemagne devrait sérieusement se demander si elle ne devrait pas retirer ses 3000 soldats d’Afghanistan. Mais, pour les Allemands, désobéir aux ordres des États-Unis, dont ils sont un peu les vassaux, c’est un pas difficile à faire.

Silvia Cattori :Que savent les autorités qui nous gouvernent aujourd’hui de la stratégie de la tension  ? Peuvent-elles continuer comme cela à laisser des fauteurs de guerres fomenter des coups d’État, kidnapper et torturer des gens sans réagir ? Ont-elles encore les moyens d’empêcher ces activités criminelles ?

Daniele Ganser : Je ne sais pas. Comme historien, j’observe, je prends note. Comme conseiller politique, je dis toujours qu’il ne faut pas céder aux manipulations qui visent à susciter la peur et à faire croire que les « terroristes » sont toujours les musulmans ; je dis qu’il s’agit d’une lutte pour le contrôle des ressources énergétiques ; qu’il faut trouver des moyens pour survivre à la pénurie énergétique sans aller dans le sens de la militarisation. On ne peut pas résoudre les problèmes de cette façon ; on les aggrave.    Suite est à gauche    Partie II.   


[1] Nato’s secret Armies : Terrorism in Western Europe par Daniele Gabnser, préface de John Prados. Frank Cass éd., 2005. ISBN 07146850032005

[2] C’est après l’attentat de Piazza Fontana à Milan en 1969 que l’expression stratégie de la tension a été entendue pour la première fois.

[3] False flag operations (opérations faux drapeaux) est l’expression utilisée pour désigner des actions terroristes, menées secrètement par des gouvernements ou des organisations, et que l’on fait apparaître comme ayant été menées par d’autres.

[4] Stay behind (qui veut dire : rester derrière en cas d’invasion soviétique) est le nom donné aux structures clandestines entraînées pour mener une guerre de partisans.

[5] Gladio désigne l’ensemble des armées secrètes européennes qui étaient sous la direction de la CIA.

[6] Président du Conseil des ministres, membre de la démocratie chrétienne.

[7] Affaire Lavon, du nom du ministre de la Défense israélien qui a dû démissionner quand le Mossad a été démasqué comme ayant trempé dans ces actes criminels.

      

    Contre la domestication de l'homme   

 

Jamais la société capitaliste n’a connu une période aussi critique que nous vivons à l’heure actuelle. Tous les éléments de la crise économique classique existent à l’état permanent, sauf une augmentation  de la production qui n’affecte que certains pays et de façon limitée. On assiste à une décomposition des rapports sociaux et de la conscience traditionnelle. Chaque institution pour survivre doit récupèrer le mouvement qui la conteste (l’église  catholique ne compte plus le nombre de son aggiornamento) ; La violence et la torture qui devraient soulever une grande partie de la population, la mobiliser, est florissantes et à l’état endémique à l’échelle mondiale ; Vis-à-vis de la torture pratiquée actuellement suivie de crimes est la barbarie de ce mode de production, apparaît  comme une production artisanale, archaïque. Tous les éléments sont réunis pour qu’il y ait une révolution. Qu’est-ce qui inhibe les hommes, les empêche d’utiliser toutes ces crises pour transformer les troubles dus à la nouvelle mutation du capital, en mouvements de masses contre la machine de l’état gérante de la bourgeoisie et d’un système économique devenu sénile, faisant tourner les roues vers l’arrière en créant une nouvelle voie fasciste: LE TERRORISME. La nouvelle voie dans l'espace de la terreur est une planification de deux services de renseignements collaborant main dans la main et ne peuvent être que la cia et le mossad, leurs études justifiées par les événements a titre d'attentats criminels dans l'histoire politique. 

Cette stratégie est purement impérialiste visant:

1. A faire éloigner les citoyens de la scène politique.

2. Accentuer la peur et l’angoisse à l'échelle économique, ce qui crée une stagnation mercantile artificielle, et mènera à l'inflation forcée et donc à la dévaluation du pouvoir d'achat.

3. Accroître  la masse d'endettement.

4. Accélérer le déséquilibre de la balance commerciale .

5. Lancer une perspective dans la vie sociale, dans laquelle la préoccupation des citoyens doit s'élargir afin de    limiter leur activités dans les partis politiques. La domestication qui s’est réalisée dans sa  course à l’occupation du marché mondial, dans le processus de généralisation de la main d’œuvre en tant que salariat et grâce a cette domestication qu’il ose se radicaliser en jetant une grande partie du salariat qui est sacré en périodes prospères,  dans le vide quotidien (le chômage) pendant la crise économique, le capital s’est reconstitué en communauté matérielle après la dernière guerre de 1939 , a recomposé l’homme que, au début de son procès, il avait tenté de déraciner partiellement les artères du capital (Paris 1870, Moscou 1917).Il l’a recomposé à son image en tant qu’être capitalisé, ce qui est complément de son procès d’anthropomorphe, en tant que partie de la main d’œuvre, formant le capital variable, adhérée au capital constant investie constitue ainsi le processus d’accumulation de la plus value, en un mot, le cours de cette domestication de l’homme a conduit à son intégration dans le processus de la production marchande de tout espèce, des produits de base jusqu’à ceux des armes les plus meurtrières, chimiques, nucléaires, dont fait partie la force de travail des prolétaires d’un pays qui seront  utilisées contre d’autres prolétaires, c’est là la puissance  du capital, son caractère international contre le prolétariat bourré encore dans le nationalisme, syndicalisme pur, plus grave encore en Tunisie, dans le khobsisme2 .

Un proverbe arabe disait à JOUHA  :Hey Jouha des frappes menacent ton pays, il répondit pourvue que ça vienne pas dans ma ville, ces frappes pénètrent dans ta ville, il répondit pourvue que ça touche pas mon quartier, le désastre occupe son quartier, il répondit j’espère que ça touche pas ma famille, mais quand les frappes atteignent sa famille, il répondit épargnez ma tête et continuez, ce proverbe n’est pas tombé du ciel mais de la terre des Tunisiens.Un autre phénomène intimement lié au précédent vient accentuer la passivité des précédents, passivité des hommes : l’échappement du capital. Il y a perte de contrôle des phénomènes économiques et ceux qui sont placés pour avoir une influence sur eux se rendent compte qu’ils sont impuissants à pouvoir maîtriser certaine sphère des trois, celle des finances, de la reproduction des rapports généraux du capital a l’échelle continue, mondialement se traduit par la crise monétaire1, la surproduction, la surpopulation, pollution et épuisement des ressources naturelles.Ces phénomènes expliquent à ceux qui professent la révolution ou accélérer son cours et  croient pouvoir intervenir pour l’impulser, récitent en fait des contes de fée, un rôle d’une vie imaginaire du siècle passé avant même l’apparition de la méthode dialectique.

 

(1)-Ce qu’on appelle crise monétaire ne concerne pas simplement un nouveau prix de l’or, le rôle de ce dernier se traduit par  l’instauration d’un nouvel équivalent général (un nouveau système étalon), la mise au point de « parités valables » entre les monnaies nationales.

(2) On appelle Khobsiste, celui qui craint les répressions, les poursuites et les accusations policières et toute accusation, car ''il travaille pour son pain'' même en dénonçant ses amis au autorités.

Ali Computer Sousse le 3.11.2013

La démocratie est « L’art de la guerre » pour le profit

Le califat voulu par les États-Unis

par Manlio Dinucci

Revenant sur les documents disponibles, Manlio Dinucci affirme que sans l’ombre d’un doute
(1) Daesh est fonctionnel à la stratégie des États-Unis au Levant
(2) la CIA arme Daesh pendant que la Coalition internationale dirigée par le Pentagone fait mine de le combattre.
Cependant, son analyse diffère de celle de Thierry Meyssan pour qui Washington a deux fers au feu et choisira au dernier moment lequel lui est le plus profitable. En effet, pour Manlio Dinucci, les États-Unis poursuivent avec détermination l’installation du chaos.
Cette différence de conclusions s’explique par le fait que le consultant Thierry Meyssan observe à la fois les opérations militaires et les tractations en cours, tandis que le géographe Manlio Dinucci se fonde exclusivement sur les rapports de force sur le terrain.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 26 mai 2015
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Pour prendre Ramadi (Irak), Daesh est arrivé en colonne, une proie facile pour d’éventuels bombardements. Mais, à la surprise générale, la Coalition internationale n’est pas intervenue. Par contre, pour prendre Palmyre (Syrie), Daesh a pris soin de se déplacer en petits groupes coordonnés, rendant impossible une opération aérienne de l’Armée arabe syrienne. À l’évidence, la Coalition internationale n’est pas sérieuse lorsqu’elle prétend combattre les jihadistes et ceux-ci le savent.

Pendant que l’Isis (Daesh) occupe Ramadi, la deuxième ville d’Irak, et le jour suivant Palmyre dans le centre de la Syrie, en tuant des milliers de civils et en en contraignant des dizaines de milliers d’autres à la fuite, la Maison-Blanche déclare « Nous ne pouvons pas nous arracher les cheveux à chaque fois qu’il y a un obstacle dans la campagne contre l’ISIL » [1].

La campagne militaire, « Inherent Resolve », a été lancée en Irak et Syrie il y a plus de neuf mois, le 8 août 2014, par les USA et leurs alliés : France, Grande-Bretagne, Canada, Australie, Arabie Saoudite, Émirats Arabes Unis, Bahreïn et autres. S’ils avaient utilisé leurs chasseurs-bombardiers comme ils l’avaient fait en Libye en 2011, les forces de Daesh, opérant dans des espaces ouverts, auraient été une cible facile. Celles-ci ont au contraire pu attaquer Ramadi avec des colonnes de véhicules blindés chargés d’hommes et d’explosifs. Les USA sont-ils devenus impuissants ? Non : si Daesh avance en Irak et en Syrie, c’est parce qu’à Washington on veut justement cela.

C’est ce que confirme un document officiel de l’Agence de Renseignement du Pentagone (DIA), daté du 12 août 2012, déclassifié le 18 mai 2015 par initiative du groupe conservateur Judicial Watch dans la compétition pour les présidentielles [2]. Il rapporte que « les pays occidentaux, les États du Golfe et la Turquie soutiennent en Syrie les forces d’opposition qui tentent de contrôler les zones orientales, adjacentes aux provinces iraniennes occidentales », en les aidant à « créer des refuges sûrs sous protection internationale ». Il existe « la possibilité d’établir une principauté salafiste en Syrie orientale, et cela est exactement ce que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition, pour isoler le régime syrien, arrières stratégiques de l’expansion chiite (Irak et Iran) ». Le document de 2012 confirme que l’Isis (Daesh), dont les premiers noyaux viennent de la guerre en Libye, s’est formé en Syrie, en recrutant surtout des militants salafistes sunnites qui, financés par l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies, ont été approvisionnés en armes à travers un réseau de la CIA [3].

Cela explique la rencontre en mai 2013 (documentée photographiquement) entre le sénateur états-unien John McCain, en mission en Syrie pour le compte de la Maison-Blanche, et Ibrahim Al-Badri, le « calife » à la tête de Daesh [4]. Cela explique aussi pourquoi Daesh a déclenché l’offensive en Irak au moment où le gouvernement du chiite al-Maliki prenait ses distances de Washington, en se rapprochant de Pékin et Moscou.

Washington, en déchargeant la responsabilité de la chute de Ramadi sur l’armée irakienne, annonce maintenant vouloir accélérer en Irak l’entraînement et l’armement des « tribus sunnites ». L’Irak est en train d’aller dans la même direction que la Yougoslavie, vers la désagrégation, commente l’ex-secrétaire à la Défense états-unien Robert Gates. Pareil en Syrie, où USA et alliés continuent à entraîner et armer des miliciens pour renverser le gouvernement de Damas. Avec la politique du « diviser pour régner », Washington continue ainsi à alimenter la guerre qui, en 25 années, a provoqué massacres, exodes, pauvreté, au point que de nombreux jeunes ont fait des armes leur métier. Un terrain social sur lequel font prise les puissances occidentales, les monarchies qui sont leurs alliés, les « califes » qui instrumentalisent l’islam et la division entre sunnites et chiites. Un front de la guerre, à l’intérieur duquel il y a des divergences sur la tactique (par exemple sur quand et comment attaquer l’Iran), pas sur la stratégie.

Front armé par les USA, qui annoncent la vente (pour 4 milliards de dollars) à l’Arabie Saoudite de 19 autres hélicoptères, pour la guerre au Yémen, et à Israël de 7 400 autres missiles et bombes, parmi lesquelles celles anti-bunker pour l’attaque de l’Iran.

Manlio Dinucci

Traduction Marie-Ange Patrizio    Source Il Manifesto (Italie)

[1] « ISIL » est l’acronyme utilisé par la Maison-Blanche pour désigner l’Émirat islamique.

[2] Rapport de l’Agence de Renseignement militaire aux divers services de l’administration Obama sur les jihadistes en Syrie, 12 août 2012.

[3] « Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A. », par C. J. Chivers and Eric Schmitt, The New York Times, 24 mars 2013.

[4] « John McCain, le chef d’orchestre du "printemps arabe", et le Calife », par Thierry Meyssan, et « John McCain a admis être en contact permanent avec l’Émirat islamique », Réseau Voltaire, 18 août et 19 novembre 2014

 

 

Ce Journaliste américain est emporté par le hasard et la nécessité,  dénonçant ainsi avec toute son impulsion humaine les USA dans la guerre en Afrique du nord et en Asie 
 

L’idéologie dominante

et la pensée-marchandise.

    Concernant la relation entre le développement de la production de biens de consommation et la montée de nouvelles formes de transmission de l’idéologie bourgeoise, « nonobstant- comme vous l’écrivez - le concept scientifique fondamental de classe et de la validité des catégories conceptuelles avec lesquelles le marxisme définit les classes et leur fonction historique », par Marx, en 1857 dans la fameuse Introduction à la critique de l’économie politique , il a souligné que pour la production capitaliste, « ... Ce n’est pas seulement l’objet de la consommation, mais aussi le mode de consommation qui est donc produit par la production, et ceci non seulement d’une manière objective, mais aussi subjective » et que « ... Quand la consommation se dégage de sa grossièreté primitive et perd son caractère immédiat... elle a elle-même, en tant qu’instinct, l’objet pour médiateur. Le besoin qu’elle éprouve de cet objet est créé par la perception de celui-ci.... La production ne produit donc pas seulement un objet pour le sujet, mais aussi un sujet pour l’objet. La production produit donc la consommation : (1)en lui fournissant la matière ; (2) en déterminant le mode de consommation ; (3) en faisant naître chez le consommateur le besoin de produits posés d’abord simplement par elle sous forme d’objets. Elle produit donc l’objet de la consommation, le mode de consommation, l’instinct de la consommation » [3].

Dans le cas spécifique de la société capitaliste, après la phase initiale dans laquelle la production consistait – bien évidemment comme moyen et fin différents – principalement dans la production des mêmes biens produits dans la période précédente, à partir de la seconde moitié du siècle dernier, au moins dans les grandes métropoles capitalistes, la production de biens a considérablement augmenté, et est donc de moins en moins liée au processus de production et de reproduction de la vie des individus et toujours plus aux exigences du processus d’accumulation du capital. Aujourd’hui une grande partie de la production marchande n’a aucun rapport avec les besoins découlant du processus de production et de reproduction de la vie humaine, mais elle est liée aux nécessités de cette même production, c’est pourquoi le développement de la production capitaliste a atteint un tel point qu’un part croissante de celle-ci possède ce seul but et dans la mesure où elle produit en même temps ce besoin particulier, le mode et l’impulsion de la consommation de celle-ci détermine le marché. Ce sont des besoins fictifs, mais qui une fois imposés, assument la même importance vitale. Par exemple, vous ne pouvez pas vivre sans voiture, car la plupart des centres de distribution sont situés à la périphérie de la ville. Et ceux-ci sont situés en dehors des centres urbains, alors s’imposent l’utilisation généralisée de moyens de transport individuels, peu importe que ce soit au détriment du public, de l’environnement et de la santé de la collectivité : « La faim est la faim, mais la faim qui se satisfait avec de la viande cuite, mangée avec fourchette et couteau, est une autre faim que celle qui avale de la chair crue en se servant des mains, des ongles et des dents » [4]. Cela détermine ensuite les besoins, notamment le coup de pouce à la consommation, les habitudes de consommation ce qui entraîne également le mode de vie dans lequel, tout en consommant plus ou moins les mêmes choses, chacun est poussé dans la cage de l’individualisme le plus extrême mais conforme à l’idéologie dominante. De cette façon l’idéologie dominante s’insinue dans la conscience des individus, chaque jour presque à leur insu et en dehors des systèmes de transmission traditionnels comme l’éducation ou, plus généralement, la production culturelle. En bref, une sorte de pensée incorporée dans les marchandises que dans un autre texte nous avons défini comme lapensée-marchandise[5].

Ajoutez à cela la puissance des moyens modernes de communication de masse qui de façon plus ou moins subliminale véhiculent l’idée que vous existez que si vous consommez certaines marchandises déterminées. De cette manière déterminée provient le paradoxe à partir duquel les individus qui, tout en étant également exploités, sont tous habillés de la même manière, mangent et boivent les mêmes produits et se perçoivent plus comme uniques que comme des individus unis par une condition commune et faisant partie de la même classe, et ne sont plus ainsi.

On ne doit pas regretter un état idyllique de nature qui n’a jamais existé, mais reconnaître que la production capitaliste moderne, en imposant certaines formes de consommation, détermine des besoins spécifiques, un style de vie, et favorise la fragmentation du corps social au point que l’individualisme inhérent à l’idéologie bourgeoise peut intégralement imprégner d’une façon subliminale l’environnement social de tous les jours. Tout cela, combiné avec la nouvelle organisation, la division du travail et l’insécurité du marché du travail, a des conditions qui par le passé ont été objectivement à la base du processus de production de la conscience de classe en soi du prolétariat.

D’un point de vue purement politique et généralement de la lutte des classes, cette modification de la réalité suggère que l’apparition de mouvements est très peu probable, sans la participation active et organisée du Parti communiste, événements de classe de même valeur que la Commune de Paris ou 1905 en Russie.

En résumé, il faut prendre note de l’extraordinaire actualité de la critique de Lénine sur la spontanéité et du fait que le prolétariat, aujourd’hui plus que jamais, ne peut pas donner une vraie conscience communiste sans la présence active et opérante du parti révolutionnaire.

Il reste, cependant, la nécessité d’une réflexion critique sur les formes organisationnelles qu’il devra se donner par rapport au changement des conditions d’existence du prolétariat moderne, parce que nous croyons que le renouveau sic et simpliciter [6] des expériences passées ne répond pas au changement des conditions objectives et subjectives que le développement de la production capitaliste a déterminé.

 L’état à deux dimensions

 Nous en venons maintenant au dernier point de notre réponse aux camarades deControverses qui vous semble peu clair : la réduction de l’État national au profit de pôles continentaux.

Nous supposons que le passage en question se réfère à une controverse avec la majorité du CE de Battaglia Comunista sur la question des guerres de libération nationale, pour laquelle nous avons en partie fait connaître notre analyse sur les nouvelles formes de domination impérialiste et du processus qui les a déterminés, et dont les racines se trouvent dans les accords de Bretton Woods de 1944.

Comme vous le savez, avec ces accords, les USA ont imposé comme moyen de paiement international, dans leur sphère d’influence, le dollar convertible en or, ce qui a créé une rente financière importante. Mais à partir de 1971, avec la dénonciation par les États-Unis des accords de Bretton Woods et la déclaration d’inconvertibilité du dollar, qui ont initié une nouvelle phase de l’impérialisme, même dans le commerce international, avec l’imposition d’un billet inconvertible, d’un morceau de papier et / ou de ses dérivés avec le portrait gravé de G. Washington et le slogan « In God we trust », en lieu et place de la monnaie marchandise (l’or).

De cette façon, il a été déterminé la capacité pour celui qui contrôle la production des billets inconvertibles, de s’approprier la plus-value extorquée dans les autres zones économiques.

Pour les économistes bourgeois - en particulier ceux de l’école monétariste de M. Friedman – ce fut la confirmation de la thèse selon laquelle la plus-value est générée dans la phase de la circulation des marchandises et non pas grâce au résultat de l’exploitation de la force de travail, dans celle de la production.

En fait, avec la révolution du système des paiements internationaux, il y a eu confirmation définitive du domaine de la forme particulière du capital financier que Marx a défini comme le capital fictif [7].

En outre, avec la libéralisation ultérieure des marchés financiers internationaux, la ditesmondialisation et l’élimination consécutive de toute contrainte sur la production et la circulation du capital fictif, les différentes fractions de la bourgeoisie des soi-disant pays périphériques ont également été en mesure de prendre possession, sous la forme de rente financière, de quantités croissantes de plus-value produite à l’échelle mondiale différente de celle produite par leur prolétariat.

De là, leur intérêt objectif de l’intégration de ces flux de capitaux financiers avec ceux des métropoles impérialistes de référence, plutôt que d’affirmer leur indépendance nationale. C’est dans cette optique que nous avons conclu, lorsque nous étions encore dans Battaglia Comunista , que l’ère des soi-disant guerres de libération nationale était à considérer comme fermée pour toujours et que s’était ouverte une nouvelle phase de l’impérialisme.

En fait, si d’un côté, autour de la devise américaine s’était constitué un bloc d’intérêts supranationaux, dont les profits étaient tirés principalement de transactions libellées en dollars, de l’autre, et justement en conséquence de cela, dans les pays qui avaient un échange principalement de marchandises indépendantes du marché américain et ses satellites, la tendance mûrit pour l’acquisition, pour les paiements réciproques, d’un moyen de paiement commun de toute la zone à laquelle ils appartiennent.

De cette façon, ils pourraient échapper à ce qui est appelé le seigneuriage du dollar et d’atténuer l’impact sur leurs économies des politiques monétaires mises en œuvre par la Réserve Fédérale. De ce fait, le phénomène s’est déplacé à l’économie mondiale tout entière avec le coût du maintien de l’écrasante supériorité militaire des États-Unis, l’inflation générée par la production de dollars et les obligations gouvernementales nécessaires pour gérer le déficit commercial croissant des États-Unis.

Ainsi a vu le jour non seulement l’Union Européenne et l’euro, mais aussi le Mercosur, l’ALENA, la monnaie unique des Émirats Arabes Unis et plus récemment, à l’initiative de quelques-uns la dite Tigri africaine (Niger, Cameroun, Algérie, Libye, l’Egypte et l’Afrique du Sud), la Banque africaine d’investissement, la Banque centrale africaine et le Fonds monétaire africain (FMA), avec l’objectif de la construction d’une zone monétaire commune à l’ensemble du continent africain.

Et qui sait si la récente attaque contre la Libye n’a même pas caché le désir d’étrangler dans son berceau cette éventuelle nouvelle créature.

Pour plus de précisions, nous sommes obligés de souligner que, en référence à la tendance à l’agrégation d’aires supranationales économico-financières et à ses conséquences sur l’organisation des État nationaux, nous avons parlé en d’autres circonstances d’une tendance à la constitution d’un  État à deux dimensions - le national principalement réservé à la fonction répressive du prolétariat interne et la gestion supranationale réservée au domaine de la politique économique commune à l’aire en question - et aucun -dimensionnement de l’État national [8].

Espérant avoir pu clarifier notre point de vue sur les questions que vous avez soulevées, nous vous remercions pour l’attention que vous y avez réservée. Nous espérons que la discussion entre nous pourra connaître des développements ultérieurs, nous sommes convaincus que nous parviendrons à une synthèse réellement achevée sur les questions que nous avons discuté, et que nous parviendrons certainement à d’autres approfondissements.

 Institut Onorato Damen

 [1] K. Marx – F. Engels, Misère de la philosophie, Œuvres Complètes, Ed Riuniti, vol. VI p. 173.

[2] Sur ce dernier aspect de la question d’autres approfondissements peuvent être trouvés dans le document Sul concetto di decadenza pubblié récemment sur notre site www.istitutoonoratodamen.it et dans l’article Gli uomini, le macchine e il Capitale publié dans le n°1 / 2010 de notre revue D-M-D’.

[3] K. Marx - Introduction à la critique de économie politique - http://www.marxists.org/francais/ma...

[4] Ibidem

[5] Cf. l’article Crisi e Ripresa della Lotta di Classe, Prometeo n° 6/2002

[6] Note du traducteur : Purement et simplement.

[7] Pour d’autres approfondissements sur la notion de capital fictif, voir notre ouvrage : La crisi del Capitalismo – il crollo di Wall Street et en particulier les chapitres La crisi dei subprime rileggendo Marx e Il dominio della finanza.

[8] Cf. l’article Lo Stato a due dimensioni - Prometeo n. 10/1995.

 Traduite de l’italien par Controverses

Le fascisme est issu de reformes radicales du système capitaliste, il se crée ni en Allemagne, ni au Japon, ni en Italie mais au cours de la grossesse du capitalisme mondial.

Cette vidéo vous  prouve encore ce que les USA et leurs alliés font à l´aide de la démocratie dans ce monde des média-mensonges : l´horreur de la terreur permanente de ceux qui ont prétendument combattu le fascisme pour libérer l´Europe, cela veut dire ils l´ont combattu

a) afin de prendre la relève à la domination européenne,

b) d´exploiter et confisquer leur technologie,

c) de rajeunir le capital sénile,

d) de s´approcher aux frontières Russes, cible principale,

e) de devenir l´ennemi de la population mondiale

                .


Michel COLLON et Tarik RAMADHAN sur la théorie du complot en Afrique


France24 tente de démentir la photo de John McCain et   Ibrah.Baghdadi           

 

 n’y a de pire aveugle que celui qui ne saurait voir. France24 tente d’éteindre l’incendie et de convaincre ses téléspectateurs que nos informations sur le soutien apporté par Washington à l’Émirat islamique sont fausses. Non seulement, sa démonstration n’est pas convaincante, mais elle révèle sa mauvaise foi.

Réseau Voltaire | Washington D. C. (États-Unis) | 9 octobre 2014
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Sur cette photographie, diffusée en mai 2013 pour attester de sa rencontre avec l’état-major de l’Armée syrienne libre, on voit le sénateur McCain discuter avec un individu aux multiples identités : il est recherché par le département d’État des États-Unis sous le nom d’Abu Du’a, par les Nations unies sous le nom d’Ibrahim el-Baghdadi, et appartient à l’état-major de l’ASL (Armée Syriennen libre) sous le nom d’Abou Youssef.

   Dans sa chronique « Les Observateurs », France24 dément le soutien apporté par le sénateur John McCain au futur calife Ibrahim [1]. Cependant, son raisonnement se limite à dire que ce scandale est impossible car il est scandaleux.

Selon la chaîne de télévision publique française, le sénateur McCain avait, en mai 2013 « rencontré à Azaz, en Syrie, des combattants de la faction de l’Armée syrienne libre (ASL) "Tempête du nord", présentée par les spécialistes comme une brigade laïque pro-occidentale. Difficile donc d’imaginer Baghdadi dans les rangs de cette brigade sachant que les principaux ennemis de ces combattants syriens étaient à l’époque les jihadistes de l’État islamique en Irak et au Levant, devenue l’organisation de l’État islamique. »

Problème : contrairement aux allégations de la chaîne, en mai 2013, l’ASL entretenait d’excellentes relations avec l’État islamique en Irak et au Levant. Les deux groupes ne sont entrés en conflit armé qu’en janvier 2014.

De manière à présenter sa vision des choses comme une évidence partagée par presque tous, la chaîne traite notre travail comme une simple affirmation « sur Internet ». Peu importe donc le nombre de sites qui l’ont reprise au cours des trois derniers mois, peu importe le nombre de journaux papiers qui l’ont reprise, peu importe le nombre de chaînes de télévision qui l’ont reprise. La plupart de ces médias sont édités dans des pays qui ne méritent pas notre attention, du Venezuela à la Russie.

Au passage Thierry Meyssan est faussement décrit comme ayant affirmé que « le 11 septembre a été orchestré par les États-Unis » (sic), alors que, précisément, il s’agit pour lui d’un coup d’État orchestré par une faction du complexe militaro-industriel et non pas d’une décision de l’administration Bush et encore moins d’un attentat islamiste [2].

Pour endormir l’esprit critique de ses téléspectateurs, la chaîne encadre son traitement de cette information par d’autres sujets qui relèvent, eux, de la propagande, en les attribuant tous à des « théoriciens du complot ».

La chaîne conclut son reportage en attribuant toute forme de désinformation à l’Iran. Là encore, mauvaise pioche : l’affirmation selon laquelle Edward Snowden aurait diffusé des révélations compromettante sur le calife Ibrahim ne vient pas d’Iran, mais au contraire d’un quotidien du Bahreïn [3]. Nous avions été les premiers à dénoncer cette supercherie, précisément à la fin de l’article consacré à la photographie de John McCain.

Nous écrivions :

« De nombreuses intox circulent à propos de l’Émirat islamique et de son calife. Le quotidien Gulf Daily News a prétendu qu’Edward Snowden avait fait des révélations à son sujet. Or, vérification faite, l’ancien espion états-unien n’a rien publié à ce sujet. Gulf Daily News est édité au Bahrein, un État occupé par les troupes saoudiennes. L’article vise uniquement à dédouaner l’Arabie saoudite et le prince Abdul Rahman al-Faiçal de leurs responsabilités. » [4].

Depuis le début de la crise syrienne, France24 a choisi de fabriquer de fausses informations pour induire ses téléspectateurs en erreur et participer à l’effort de guerre. Ainsi, le 7 juin 2011, la chaîne diffusait la voix d’une personne prétendant être l’ambassadrice de Syrie à Paris, Lamia Chakkour, annonçant sa démission et accusant la République arabe syrienne de crimes contre l’humanité [5]. Il s’agissait en réalité de la voix d’une journaliste de la chaîne, parlant depuis un autre studio. Lorsque la véritable ambassadrice demanda une rectification, elle se vit répondre qu’on venait de lui donner la parole. Pendant toute la journée, les chaînes alliées (BBC, Sky, CNN, Al-Jazeera et Al-Arabiya) diffusaient la nouvelle de la « démission ». Le Quai d’Orsay téléphonait aux ambassadeurs de Syrie dans le monde pour les pousser « également » à la démission, en vain. En définitive, Madame Chakkour parvenait à prendre la parole sur des chaînes francophones non-françaises, puis sur BFM TV. France24 diffusait alors seulement un démenti de son canular.

Dans l’affaire Chakkour, il ne s’agissait pas d’une erreur d’interprétation, comme toute le monde peut en commettre, mais d’une fausse information fabriquée par des journalistes de France24 en lien avec le Quai d’Orsay et des chaînes alliées dans le cadre de la guerre de 4ème génération.

On notera que la chaîne ne traite pas des autres informations que nous avons publiées sur l’Émirat islamique :
- dont la livraison par la France et la Turquie d’armes au Front Al-Nosra (Al-Qaïda) en janvier 2014 [6] ;
- la tenue d’une séance secrète du Congrès des États-Unis pour financer et armer l’Émirat islamique [7] ;
- la revendication par la chaîne publique saoudienne al-Akbhariya du commandement de l’Émirat islamique par le prince Abdul Rahman al-Faiçal [8] ;
- les révélations par le chef du renseignement militaire israélien, le général Aviv Kochavi, de la présence de trois bases de formation d’Al-Qaïda en Turquie [9] ;
- les révélations par le PKK de deux réunions préparatoires de l’invasion de l’Irak auxquelles participaient l’Émirat islamique et le Gouvernement régional du Kurdistan irakien à l’invitation de Washington [10].

Et encore, ne s’agit-il là que des informations récentes cachées aux téléspectateurs de France24. Celles-ci ne pouvant être comprise que mises en perspective avec les écrits des stratèges états-uniens depuis 2001 et avec une compréhension du fonctionnement des services secrets états-uniens (y compris la NED dont John McCain dirige la branche « républicaine ») qui semblent faire défaut aux journalistes de la chaîne.

Ce débat n’est pas oiseux : l’Émirat islamique poursuit le plan états-unien de nettoyage ethnique prévu depuis 2001 dans le cadre du « remodelage du Moyen-Orient élargi » [11]. Quelle que soient les conclusions des uns et des autres, il reste à répondre aux questions de base :
- Pourquoi, en violation d’une résolution des Nations unies, l’Union européenne achète-t-elle encore le pétrole volé par l’Émirat islamique et le Gouvernement régional du Kurdistan irakien (finançant ainsi l’Émirat islamique qu’elle est censée combattre) ?
- Pourquoi la Turquie (membre de la Coalition) a-t-elle fermé sa frontière avec la Syrie, aidant ainsi l’Émirat islamique (qu’elle est censée combattre) à massacrer les Kurdes syriens du PYG ?
- Pourquoi la Coalition formée par les États-Unis contre l’Émirat islamique n’a jusqu’à présent eu AUCUN des résultats annoncés ?

 [1] « Un soldat américain chez l’EI ? Non, une manipulation des théoriciens du complot », Ségolène Malterre, Les Observateurs, France24, 8 octobre 2014. Archive de l’article de France24 sur le site du Réseau Voltaire

[2] « Treize ans après le 11-Septembre, l’aveuglement persiste », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 septembre 2014.

[3] « Baghdadi ’Mossad trained’ », Gulf Daily News, 15 juillet 2014.

[4] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.

[5] « Le mystère de la « démission » d’une diplomate syrienne », par Tristan Vey, Le Figaro, 8 juin 2011.

[6] Voir le document remis au Conseil de sécurité par l’ambassadeur syrien lors de la réunion du 14 juillet 2014.

[7] Voir la dépêche de l’agence britannique Reuters, “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, 27 janvier 2014.

[8] Voir l’extrait vidéo d’Al-Akhbariya.

[9] Lire cette autre dépêche de Reuters : “Israeli general says al Qaeda’s Syria fighters set up in Turkey”, par Dan Williams, 29 janvier 2014.

[10] « Yer : Amman, Tarih : 1, Konu : Musul », Akif Serhat, Özgür Gündem, 6 juillet 2014.

[11] “Stability, America’s Ennemy”, Colonel Ralph Peters, Parameters, Winter 2001-02, pp. 5-20., Strategic Studies Institute, US Army

 

La Présidente de l'Argentine se déchaine contre les USA

Le courage de cette femme est exemplaire, affronter directement les metteurs en scène du CHAOS demande un grand appui populaire et des traditions de lutte. La lutte dans ce monde  au nom de la paix et du progrès est non seulement une démocratie par excellence, voire la voie mystificatrice et dictatoriale, mais une hypocrisie des grandes puissances, économiquement si riches qu'elles semblent perdre leur équilibre social, politiquement si unilatérales qu'elles tendent à se décomposer, à se ronger pour accaparer la meilleure part du gâteau négocié puis trahi.  

  La présidente est si impulsive qu´Elle dévoile ouvertement, sans préavis, les auteurs du terrorisme international, les acteurs de ces scènes qui s’achètent comme les chèvres de monsieur Séguin, chez nous comme en Europe les différents départements d'états: Les services de renseignement, de l'intérieur ou bien de la défense, et ceux-la selon leur labilité, s’inclinant faiblement devant le pouvoir criminel de la CIA et de ses clans oligarchiques qui se distinguent en complicité de ces actes vandales.  Ali Computer 13.03.15

  

 

 

 

 

 

La Présidente de l`Argentine répond aux média-mensonges sur le  terrorisme

A la mémoire des dirigeants du parti révolutionnaire

 Amadéo BORDIGA, Bruno MAFFI                            

Ils ont assumé en tant que dirigeants du parti la responsabilité de toutes les décisions, de toutes les orientations, de tous les choix qu’il fallait faire pour mener une activité coordonnée, homogène et cohérente. Les dirigeants peuvent faire des erreurs, dévier de la voie marxiste correcte, et, dans le pire des cas, devenir arrivistes ou trahir; des exemples en sont malheureusement trop nombreux dans l’histoire du mouvement ouvrier international.

Un dirigeant, un centre doivent sans aucun doute diriger, c’est leur fonction propre; mais ils doivent le faire selon un ensemble de règles rappelées en permanence dans la vie du parti, même si elles n’ont pas toujours été appliquées avec cohérence, qui constituent les seules «garanties» possibles.

Voici la description synthétique qui en est faite dans notre texte de parti «Pourquoi la Russie n´est pas socialiste» et ensuite «Dialogue avec les morts» qui signifie dialogue avec Staline, mourru en 1953 (1956, à propos du XX° congrès du PC de l´Union "Sovietique" et de son prétendu «retour aux origines Leninistes» après les reniements de Staline):

«Où trouverons-nous donc les garanties contre le dévoiement du mouve­ment et la dégénérescence de son parti? Dans un homme? Mais l’homme est peu de chose: il est mortel et vulnérable à l’ennemi. Même si l’on pouvait croire un instant qu’il est susceptible d’en représenter une, ce serait une garantie bien fragile, surtout s’il était seul.

Faut-il donc croire sérieusement qu’avec la direction collégiale on a découvert, après la disparition du dirigeant qui pratiquait l’arbitraire personnel, la garantie cherchée? C’est ce dont Moscou se vante, mais tout cela n’est qu’une plaisanterie. En Russie, il ne reste plus rien à sauver, puisque tout a déjà été perdu. Le tournant effectué par rapport à Staline se présente sous des dehors pires encore que la dégénérescence stalinienne, dont il n’a corrigé - ni ne pouvait corriger - aucune des tares.

Nos garanties à nous sont bien connues et fort simples:

1. Théorie.

Comme nous l’avons déjà dit, la théorie ne surgit pas à n’importe quel moment de l’histoire - et elle n’attend pas non plus pour le faire la venue du Grand Homme, du Génie. Elle naît à certains tournants du développement de la société humaine, mais si l’on connaît la date de cette naissance, on ignore à qui en revient la paternité.

Notre théorie devait naître après 1830 sur la base de l’économie anglaise. Même si l’on admet qu’il est vain de se donner pour but la vérité et la science intégrales, et que tout ce que l’on peut faire est de progresser dans la lutte contre l’erreur, elle constitue une garantie, mais à condition qu’on la maintienne fermement sur les lignes directrices qui font d’elle un système complet. Au long de son cours historique, elle n’a que deux alternatives: ou se réaliser ou disparaître. La théorie du parti est un système de lois qui régissent l’histoire passée et future. La garantie que nous proposons est donc la suivante: interdiction de revoir et même d’enrichir la théorie. Aucune créativité.

2. Organisation.

 Elle doit être continue au cours de l’histoire, c’est à dire à la fois rester fidèle à sa propre théorie et à la continuité du fil des expériences de lutte du prolétariat. Les grandes victoires ne viennent que lorsque cette condition est réalisée dans de vastes espaces du globe et pour de longues périodes.

Par rapport au centre du parti, la garantie consiste à lui dénier tout droit de créer, et à ne lui obéir qu’autant que ses directives rentrent dans les limites précises de la doctrine et de la perspective historique du mouvement, établie pour de longs cycles et pour le monde entier. Il faut donc réprimer toute tendance à exploiter les situations locales ou nationale, «spéciales», des événements imprévus, des contingences particulières. En effet, ou il est possi­ble d’établir que dans l’histoire certains phénomènes généraux se reproduisent d’un lieu et d’une époque à l’autre, aussi éloignés qu’ils soient dans l’espace et le temps, ou bien il est inutile de parler d’un parti révolutionnaire luttant pour une forme nouvelle de société. Comme nous l’avons souvent exposé, il existe de grandes subdivisions historiques et «géographiques» qui déterminent les cycles fondamentaux de l’action prolétarienne, cycles qui s’étendent à des moitiés de continents et à des cinquantaines d’années et qu’aucune direction de parti n’a le droit de proclamer changés d’une année à l’autre. Nous avons un théorème, qui s’appuie sur mille vérifications expé­rimentales: annonceur de «cours nouveau» égale traître.

Par rapport à la base, la garantie est que l’action unitaire et centrale, la fameuse “discipline” s’obtient quand la direction est bien attachée aux règles théoriques et pratiques dont il vient d’être question et quand les groupes locaux se voient interdire de “créer” pour leur compte des programmes, des perspectives et des mouvements autonomes.

Cette relation dialectique entre la base et le sommet de la pyramide (qu’il y a trente ans, à Moscou, nous avons demandé de renverser) est la clef qui assure à l’organe impersonnel et unique qu’est le parti la faculté exclusive de déchiffrer l’histoire, la possibilité d’y intervenir et la capacité de signaler le moment où apparaît cette possibilité. De Staline au comité actuel de sous­-staliniens, rien n’a été renversé.

3. Tactique.

 La “créativité” straté­gique est éliminée du fonctionnement du parti. Le plan des opérations est public et notoire, ainsi que les limites précises de celles-ci dans l’histoire et dans l’espace. Un exemple facile: en Europe, depuis 1871, le parti ne soutient plus aucune guerre d’Etat. En Europe, depuis 1919, le parti ne participe pas (ou n’aurait pas dû parti­ciper...) aux élections. En Asie et en Orient, aujourd’hui encore, le parti appuie dans la lutte les mouvements révolutionnaires démocratiques et nationaux et l’alliance du prolétariat avec d’autres classes, y compris la bourgeoisie locale elle-même. Nous donnons ces exemples pour qu’on ne puisse par parler de la rigidité d’un schéma qui soi-disant resterait le même en tous temps et en tous lieux, et pour éviter l’accusation courante selon laquelle cette conception dériverait de postulats immuables d’ordre éthique, esthétique ou même mystique, alors qu’elle est intégralement matérialiste et historique. La dictature de classe et de parti ne dégénère pas en formes oligarchiques à condition d’être ouvertement une dictature, de se déclarer publiquement liée à un ample arc de perspective historique prévu à l’avance, et enfin de ne pas conditionner hypocritement son existence à des contrôles majoritaires, mais seulement à l’issue de l’épreuve de force avec l’ennemi. Le parti marxiste ne rougit pas des conclusions tranchantes de sa doctrine matérialiste et aucune position d’ordre sentimental ou décoratif ne peut l’em­pêcher de les tirer.

Le programme doit contenir de façon nette les grandes lignes de la société future comme négation de toute l’ossature de la société présente et point d’arrivée de toute l’histoire, pour tous les pays. Décrire la société présente n’est qu’une partie des tâches révolutionnaires. Ce n’est pas notre affaire d’en déplorer l’existence ou de la diffamer, non plus que de construire dans ses flancs la société future. Mais les rapports de pro­duction actuels devront être impitoyablement brisés selon un programme clair: la doctrine du parti prévoit scientifiquement comment les nouvelles formes d’or­ganisation sociale qu’elle connaît précisément apparaîtront sur leurs ruines».tc "Le programme doit contenir de façon nette les grandes lignes de la société future comme négation de toute l’ossature de la société présente et point d’arrivée de toute l’histoire, pour tous les pays. Décrire la société présente n’est qu’une partie des tâches révolutionnaires. Ce n’est pas notre affaire d’en déplorer l’existence ou de la diffamer, non plus que de construire dans ses flancs la société future. Mais les rapports de pro­duction actuels devront être impitoyablement brisés selon un programme clair\: la doctrine du parti prévoit scientifiquement comment les nouvelles formes d’or­ganisation sociale qu’elle connaît précisément apparaîtront sur leurs ruines»."

«La guerre au terrorisme est un       mythe. »

« La guerre au terrorisme est un mythe. » Webster TARPLEY, historien et journaliste états-unien, travaille sur les formes modernes d’ingérence, en particulier sur l’exploitation de la menace terroriste. « On ne peut pas comprendre la politique actuelle des États-Unis si l’on mésestime la portée réelle du 11 Septembre. Les attentats du 11 Septembre ont été un coup d’État. La guerre contre le terrorisme est basée sur un mythe et est devenue une religion d’État obligatoire depuis ces événements. La seule façon de lutter contre les néo-conservateurs est de détruire ce mythe. L’ouverture d’une commission de vérité comme celle de Russell-Sartre lors de la guerre du Vietnam pourrait contribuer à le détruire. »

Si vous écoutez ce Mr. G. TARPLEY journaliste révolutionnaire américain, vous aurez vraiment de la clarté sur la nouvelle idéologie du terrorisme made in USA. 

If you listen to what Mr. G. Tarpley American revolutionary journalist, you really will have clarity about the new ideology of terrorism made by the USA.

Le gouvernement de mille et une nuits

On a pas besoin de Karl Marx pour pouvoir gérer l´économie de 10 millions de citoyens, honte à vous tous, gouvernants poltrons.

 

Le matérialisme historique devrait être la base de journalisme fondé sur la foie et le morale humain, mais aujourd’hui il faut bien le sélecter, le choisir loin de ceux qui font partie du désastre humanitaire, Michel COLLON en est le contre courant, une vidéo en est le fait de pouvoir tirer tant de leçons de la politique des gouvernants Africains, écoutez  la pour continuer en transparence.

La Norvège prépare l’envoi de Forces spéciales en Syrie

 

"Encore une preuve de guerre de la nouvelle croisade capitaliste, impérialiste, fasco-sioniste" A.Computer

Réseau Voltaire | 23 juin 2016
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    Alors que le Royaume-uni, les États-Unis, la France ont déployé des soldats en Syrie depuis au moins quatre ans(0), et l’Allemagne depuis plusieurs mois, la Norvège se prépare à y envoyer également des Forces spéciales.

Les Forsvarets Spesialkommando sont déjà présents en Jordanie où ils participent à la formation des jihadistes « modérés ». Cependant, la frontière jordanienne vient d’être déclarée « zone militaire » et il est désormais impossible de la franchir.

Ces forces ont la réputation d’être les seules capables de se projeter sur une place-forme pétrolière en mer. Membre de l’Otan, la Norvège a envoyé ses FSK participer aux guerres contre la Serbie et en Afghanistan.

La présence sans autorisation ( 1)de Forces spéciales dans un État étranger est un crime(2) international.

 

Notes de Ali Computer

(0) J´ai choisi le numéro zéro qui équivaut la valeur morale de toutes les  forces de l´Otan

(1) Dans un monde miné par des chiens enragés de l´Otan ne reconnaissant ni  états souverains,

    ni valeurs humaines, encore moins de lois aptes à  l´application, ignorent toute sorte

    d´autorisation.

(2) Les crimes internationaux se multiplient comme des mouches, toujours sur la base des

    principes démocratiques et des droits de l´homme tels qu´ils ont été décrits sur l´assassinat de

    John Kennedy, de Farhat Hached et de ce qui en suit: à lire encore.

COMMENTAIRE DE L'ÉDITEUR DE LA VERSION AMÉRICAINE DU LIVRE:

« [Il faut souligner à quel point] cette déclaration en elle-même est historique : c’est la première fois qu'un membre de la famille Kennedy soutient publiquement un livre qui attribue l'assassinat du Président Kennedy à un complot impliquant l’Establishment du Renseignement militaire du gouvernement américain. Mais ce qui distingue l’ouvrage de Douglass de tous les autres livres, si nombreux, traitant de l'assassinat de Kennedy est son étude méthodique des motivations secrètes de ce meurtre, à savoir contrecarrer l’extraordinaire revirement du Président en faveur de la paix, en particulier ses négociations officieuses avec Nikita Khrouchtchev visant à mettre un terme à la guerre froide. Ainsi, des éléments de son propre gouvernement considéraient le Président comme un traître dangereux, un homme à abattre.  

Ce n’est qu’en prenant conscience de ce qui s’est passé que nous pourrons atteindre l’objectif que Kennedy s’était fixé – celui de faire de la paix notre héritage pour les générations futures. »

- Robert ELLSBERG, (fils du lanceur d’alertes Daniel ELLSBERG),
directeur de la maison d’édition Orbis Books

 

 

La nouvelle sainte croisade

La nouvelle sainte croisade

par Manlio Dinucci

Le massacre de journalistes de Charlie Hebdo et de policiers n’en finit pas de surprendre les analystes et chroniqueurs du monde entier. Si la presse française est unanime à dénoncer le terrorisme islamistes, beaucoup —comme Manlio Dinucci dans Il Manifesto— y voient clairement une manipulation de services secrets occidentaux.

Réseau Voltaire International | Rome (Italie) | 9 janvier 2015
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De véritables commandos, dans leur façon de bouger, de tirer. Pas en rafales pour ne pas gaspiller de cartouches, mais avec un ou deux coups sur chaque victime, comme sur le policier blessé qui est achevé avec un seul coup par le tueur qui continue à marcher, rejoint la voiture et, avant de monter, ramasse calmement une chaussure tombée (qui aurait pu constituer une preuve à l’examen ADN). Mais quand les deux, avec une préparation de forces spéciales, changent de voiture, ils « oublient » (selon la version de la police) une de leurs cartes d’identité sur la première voiture. Et signent ainsi officiellement l’attentat. Quelques heures plus tard on connaît dans le monde entier leurs noms et leurs biographies : « deux petits délinquants radicalisés, connus par la police et les services de renseignement français ».

On ne peut pas ne pas repenser, dans ce qui est défini comme « le 11-Septembre de la France », au 11-Septembre des Etats-Unis : quand, quelques heures à peine après l’attentat des Tours Jumelles, circulaient déjà les noms et les biographies de ceux qui étaient désignés comme les auteurs membres d’Al Qaeda. Ou l’assassinat de Kennedy, dont on trouve immédiatement le présumé auteur. Même chose, en Italie, avec le massacre de Piazza Fontana. Légitime, donc, le soupçon que derrière l’attentat en France, se trouvent de longue main les services secrets.

Les deux présumés auteurs (si leurs biographies sont vraies) appartiennent à ce monde souterrain créé par les services secrets occidentaux, y compris français, qui ont financé, armé et entraîné en Libye en 2011 des groupes islamistes jusque peu de temps auparavant qualifiés de terroristes, parmi lesquels les premiers noyaux du futur État Islamique ; qui les ont approvisionnés en armes à travers un réseau organisé par la CIA (selon une enquête du New York Times en mars 2013) quand, après avoir contribué à renverser Kadhafi, ils sont passés en Syrie pour renverser Assad et attaquer ensuite l’Irak (au moment où le gouvernement al-Maliki s’éloignait de l’Occident, et se rapprochait de Pékin et de Moscou). L’ÉI, né en 2013, reçoit des financements et des voies de transit par l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, la Turquie et la Jordanie, alliés étroits des États-Unis et des autres puissances occidentales, dont la France. Cela ne signifie pas que la masse des activistes des groupes islamistes, provenant aussi de différents pays occidentaux, en soit consciente. Reste cependant le fait que derrière leurs masques se cachent certainement des agents secrets occidentaux et arabes spécialement formés pour de telles opérations.

Dans l’attente d’autres éléments qui puissent éclaircir la véritable matrice de l’attentat en France, il est logique de se demander : à qui cela profite-t-il ? La réponse se trouve dans ce qu’a déclaré Nicolas Sarkozy, qui, quand il était président de la France, a été un des principaux auteurs du soutien aux groupes islamistes dans la guerre d’agression contre la Libye : il a qualifié l’attentat en France de « guerre déclarée contre la civilisation, qui a la responsabilité de se défendre ». On veut de cette façon convaincre l’opinion publique que l’Occident est désormais en guerre contre ceux qui cherchent à détruire la « civilisation », qu’il incarne, et doit donc « se défendre » en potentialisant ses forces militaires et en les projetant partout dans le monde où surgit cette « menace ».

On essaie ainsi de transformer le sentiment de masse pour les victimes du massacre en mobilisation pour la guerre. Le David, qui à Florence a été voilé de noir, est appelé maintenant à empoigner l’épée de la nouvelle sainte croisade.

 Par Manlio Dinucci  ,  traduction Marie-Ange Patrizio
Source   Il Manifesto (Italie)

Washington face à la colère du peuple tunisien

par Thierry Meyssan
Deux bonds en arrière pour faire un bond juste en avant. A. C

Alors que les médias occidentaux célèbrent la « Jasmine Revolution », Thierry Meyssan dévoile le plan US pour tenter de stopper la colère du peuple tunisien et conserver cette discrète base arrière de la CIA et de l’OTAN. Selon lui, le phénomène insurrectionnel n’est pas fini et la vraie Révolution, tant redoutée par les Occidentaux, pourrait rapidement commencer.

Réseau Voltaire | Beyrouth (Liban) | 23 janvier 2011
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Le général William Ward —ancien responsable de la répression dans les Territoires palestiniens devenu commandant de l’Africom— lors d’une cérémonie en mai 2010. L’armée tunisienne a été réduite au minimum, mais le pays sert de base arrière aux opérations « anti-terroristes » régionales et dispose de ports indispensables au contrôle de la Méditerranée par l’OTAN.

Les grandes puissances n’aiment pas les bouleversements politiques qui leur échappent et contrecarrent leurs plans. Les événements qui ont fait vibrer la Tunisie depuis un mois n’échappent pas à cette règle, bien au contraire.

Il est donc pour le moins surprenant que les grands médias internationaux, suppôts indéfectibles du système de domination mondiale, s’enthousiasment soudainement pour la « Révolution du jasmin » et multiplient les enquêtes et reportages sur la fortune des Ben Ali qu’ils ignoraient jusque là malgré leur luxe tapageur. C’est que les Occidentaux courent après une situation qui leur a glissé des mains et qu’ils voudraient récupérer en la décrivant selon leurs souhaits.

Avant toute chose, il convient de rappeler que le régime de Ben Ali était soutenu par les Etats-Unis et Israël, la France et l’Italie.

Considéré par Washington comme un Etat d’importance mineure, la Tunisie était utilisée au plan sécuritaire, plus qu’économique. En 1987, un coup d’Etat soft est organisé pour déposer le président Habib Bourguiba au profit de son ministre de l’Intérieur, Zine el-Abidine Ben Ali. Celui-ci est un agent de la CIA formé à la Senior Intelligence School de Fort Holabird. Selon certains éléments récents, l’Italie et l’Algérie auraient été associés à cette prise de pouvoir [1].

Dès son arrivée au Palais de la République, il met en place une Commission militaire jointe avec le Pentagone. Elle se réunit annuellement, en mai. Ben Ali, qui se méfie de l’armée, la maintient dans un rôle marginal et la sous-équipe, à l’exception du Groupe des Forces spéciales qui s’entraîne avec les militaires US et participe au dispositif « anti-terroriste » régional. Les ports de Bizerte, Sfax, Sousse et Tunis sont ouverts aux navires de l’OTAN et, en 2004, la Tunisie s’insère dans le « Dialogue méditerranéen » de l’Alliance.

Washington n’attendant rien de spécial de ce pays au plan économique, il laisse donc les Ben Ali mettre la Tunisie en coupe réglée. Toute entreprise qui se développe est priée de céder 50 % de son capital et les dividendes qui vont avec. Cependant, les choses virent au vinaigre en 2009, lorsque la famille régnante, passée de la gourmandise à la cupidité, entend soumettre aussi les entrepreneurs états-uniens à son racket.

De son côté, le département d’Etat anticipe sur l’inévitable disparition du président. Le dictateur a soigneusement éliminé ses rivaux et ne dispose pas de successeur. Il faut donc imaginer une relève s’il vient à mourir. Une soixantaine de personnalités susceptibles de jouer un rôle politique ultérieur est recrutée. Chacune reçoit une formation de trois mois à Fort Bragg, puis un salaire mensuel [2]. Le temps passe…

Bien que le président Ben Ali poursuive la rhétorique anti-sioniste en vigueur dans le monde musulman, la Tunisie offre diverses facilités à la colonie juive de Palestine. Les Israéliens d’ascendance tunisienne sont autorisés à voyager et à commercer dans le pays. Ariel Sharon est même invité à Tunis.

La révolte

L’immolation par le feu d’un vendeur ambulant, Mohamed el-Bouzazi, le 17 décembre 2010, après que sa charrette et ses produits aient été saisis par la police, donne le signal des premières émeutes. Les habitants de Sidi Bouzid se reconnaissent dans ce drame personnel et se soulèvent. Les affrontements s’étendent à plusieurs régions, puis à la capitale. Le syndicat UGTT et un collectif d’avocats manifestent scellant sans en avoir conscience l’alliance entre classes populaire et bourgeoisie autour d’une organisation structurée.

Le 28 décembre, le président Ben Ali tente de reprendre les choses en main. Il se rend au chevet du jeune Mohamed el-Bouazizi et s’adresse le soir à la Nation. Mais son discours télévisé exprime son aveuglement. Il dénonce les manifestants comme des extrémistes et des agitateurs stipendiés et annonce une répression féroce. Loin de calmer le jeu, son intervention transforme la révolte populaire en insurrection. Le peuple tunisien ne conteste plus simplement l’injustice sociale, mais le pouvoir politique.

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Le producteur Tarak Ben Ammar, propriétaire de Nessma TV et associé de Silvio Berlusconi. Il est l’oncle de Yasmina Torjman, épouse du ministre français de l’Industrie, Eric Besson.

A Washington, on constate que « notre agent Ben Ali » ne maitrise plus rien. Le Conseil de sécurité nationale Jeffrey Feltman [3] et Colin Kahl [4] s’accordent à considérer que le moment est venu de lâcher ce dictateur usé et d’organiser sa succession avant que l’insurrection ne se transforme en authentique révolution, c’est-à-dire en contestation du système.

Il est décidé de mobiliser des médias, en Tunisie et dans le monde, pour circonscrire l’insurrection. On focalisera l’attention des Tunisiens sur les questions sociales, la corruption des Ben Ali, et la censure de la presse. Tout, pourvu qu’on ne débatte pas des raisons qui ont conduit Washington à installer le dictateur, 23 ans plus tôt, et à le protéger tandis qu’il s’accaparait l’économie nationale.

Le 30 décembre, la chaîne privée Nessma TV défie le régime en diffusant des reportages sur les émeutes et en organisant un débat sur la nécessaire transition démocratique. Nessma TV appartient au groupe italo-tunisien de Tarak Ben Ammar et Silvio Berlusconi. Le message est parfaitement compris par les indécis : le régime est fissuré.

Simultanément, des experts Etats-uniens (mais aussi Serbes et Allemands) sont envoyés en Tunisie pour canaliser l’insurrection. Ce sont eux qui, surfant sur les émotions collectives, tentent d’imposer des slogans dans les manifestations. Selon la technique des prétendues « révolutions » colorées, élaborée par l’Albert Einstein Institution de Gene Sharp [5], ils focalisent l’attention sur le dictateur pour éviter tout débat sur l’avenir politique du pays. C’est le mot d’ordre « Ben Ali dégage ! » [6].

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(Capture d’écran) Le 2 janvier 2010, le groupe Anonymous (un paravent de la CIA) hacke le site internet officiel du Premier ministre et place un message de menace en anglais sur la page d’accueil. Le logo est celui du Parti pirate international, dont le membre tunisien Slim Amanou sera propulsé par l’ambassade US secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports du « gouvernement d’union nationale ».

Masqué sous le pseudonyme Anonymous, le cyber-escadron de la CIA —déjà utilisé contre le Zimbabwe et l’Iran— hacke des sites officiels tunisiens et y installe un message de menace en anglais.

L’insurrection

Les Tunisiens continuent spontanément à braver le régime, à descendre en masse dans les rues, et à brûler commissariats de police et magasins appartenant aux Ben Ali. Avec courage, certains d’entre eux payent le prix du sang. Pathétique, le dictateur dépassé se crispe sans comprendre.

Le 13 janvier, il ordonne à l’armée de tirer sur la foule, mais le chef d’état-major de l’armée de terre s’y refuse. Le général Rachid Ammar, qui a été contacté par le commandant de l’Africom, le général William Ward, annonce lui-même au président que Washington lui ordonne de fuir.

En France, le gouvernement Sarkozy n’a pas été prévenu de la décision états-unienne et n’a pas analysé les divers retournements de veste. La ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie, se propose de sauver le dictateur en lui dépêchant des conseillers en maintien de l’ordre et du matériel pour qu’il se maintienne au pouvoir par des procédés plus propres [7]. Un avion cargo est affrété le vendredi 14. Lorsque les formalités de dédouanement sont finies à Paris, il est trop tard : Ben Ali n’a plus besoin d’aide, il a déjà pris la fuite.

Ses amis d’hier, à Washington et Tel-Aviv, Paris et Rome, lui refusent l’asile. Il échoue à Riyad. Il aurait emporté avec lui 1,5 tonne d’or volée au Trésor public, ce que démentent les autorités encore en place.

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Marketing : le logo de la « Jasmine Revolution » apparaît au moment exact de la fuite de Ben Ali. Au centre, on reconnaît le poing levé, symbole ex-communiste utilisé dans toutes les « révolutions » colorées depuis Otpor en Serbie. Vu de Washington, l’important est d’affirmer que les événements sont finis et qu’ils s’inscrivent dans une dynamique internationale libérale. Aussi, le titre est-il inscrit en anglais et le drapeau tunisien est-il réduit à une simple fioriture sur la lettre R.

Du jasmin pour calmer les Tunisiens

Les conseillers en communication stratégique US tentent alors de siffler la fin de la partie, tandis que le Premier ministre sortant compose un gouvernement de continuité. C’est là que les agences de presse lancent l’appellation « Jasmine Revolution » (en anglais s’il vous plaît). Les Tunisiens assurent-elles viennent de réaliser leur « révolution colorée ». Un gouvernement d’union nationale est constitué. Tout est bien qui finit bien.

L’expression « Jasmine Revolution » laisse un goût amer aux Tunisiens les plus âgés : c’est celle que la CIA avait déjà utilisée pour communiquer lors du coup d’Etat de 1987 qui plaça Ben Ali au pouvoir.

La presse occidentale —désormais mieux contrôlée par l’Empire que la presse tunisienne— découvre la fortune mal acquise des Ben Ali quelle ignorait jusque là. On oublie le satisfecit accordé par le directeur du FMI, Dominique Strauss-Kahn aux gestionnaires du pays quelques mois après les émeutes de la faim [8]. Et on oublie le dernier rapport de Transparency International qui affirmait que la Tunisie était moins corrompue que des Etats de l’Union européenne comme l’Italie, la Roumanie et la Grèce [9].

Les miliciens du régime, qui avaient semé la terreur parmi les civils durant les émeutes les obligeant à s’organiser en comités d’auto-défense, disparaissent dans la nuit.

Les Tunisiens que l’on pense dépolitisés et manipulables après des années de dictature s’avèrent fort matures. Ils constatent que le gouvernement de Mohammed Ghannouchi, c’est « du benalisme sans Ben Ali ». Malgré quelques ravalements de façade, les caciques du parti unique (RCD) conservent les ministères régaliens. Les syndicalistes de l’UGTT, refusent de s’associer à la manip états-unienne et démissionnent des postes qu’on leur a attribués.

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Ahmed Néjib Chebbi, un opposant « Made in USA ».

Outre les inamovibles membres du RCD, il reste des gadgets médiatiques et des agents de la CIA. Par la grâce du producteur Tarak Ben Amar (le patron de Nessma TV), la réalisatrice Moufida Tlati devient ministre de la Culture. Moins show-bizz, plus significatif, Ahmed Néjib Chebbi, un pion de la National Endowment for Democracy, devient ministre du Développement régional. Ou encore, l’obscur Slim Amanou, un bloggeur rompu aux méthodes de l’Albert Einstein Institute, devient secrétaire d’Etat à la Jeunesse et des Sports au nom du fantomatique Parti pirate relié à l’auto-proclamé groupe Anonymous.

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Le vrai siège du pouvoir n’est plus au Palais de la République, mais à l’ambassade des Etats-Unis. C’est ici que l’on a composé le gouvernement Ghannouchi. Située hors de Tunis, dans un vaste campus barricadé, l’ambassade est un gigantesque blockhaus hautement sécurisé qui abrite les postes centraux de la CIA et du MEPI pour l’Afrique du Nord et une partie du Levant.

Bien entendu, l’ambassade des Etats-Unis n’a pas sollicité le Parti communiste pour faire partie de ce soi-disant « gouvernement d’union nationale ».

A l’inverse, on prépare le retour de Londres, où il avait obtenu l’asile politique, du leader historique du Parti de la Renaissance (Ennahda), Rached Ghannouchi. Islamiste, il prêche la compatibilité de l’islam et de la démocratie et prépare depuis longtemps un rapprochement avec le Parti démocrate progressiste de son ami Ahmed Néjib Chebbi, un social-démocrate ex-marxiste. Dans le cas d’un échec du « gouvernement d’union nationale », ce tandem pro-US pourrait fournir une illusion de rechange.

Une nouvelle fois, les Tunisiens se soulèvent, élargissant eux-mêmes le mot d’ordre qu’on leur avait soufflé : « RCD dégage ! ». Dans les communes et les entreprises, ils chassent eux-mêmes les collaborateurs du régime déchu.

Vers la Révolution ?

Contrairement à ce qui a été dit par la presse occidentale, l’insurrection n’est pas encore terminée et la Révolution n’a pas encore commencé. Force est de constater que Washington n’a rien canalisé du tout, hormis les journalistes occidentaux. Plus encore aujourd’hui que fin décembre, la situation est hors de contrôle.       Thierry Meyssan

[1] Déclarations de l’amiral Fulvio Martini, alors chef des services secrets italiens (SISMI).

[2] Témoignage direct recueilli par l’auteur.

[3] Assistant de la Secrétaire d’Etat pour les Affaires proche-orientales.

[4] Assistant adjoint du secrétaire à la Défense pour le Proche-Orient.

[5] « L’Albert Einstein Institution : la non-violence version CIA », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2007.

[6] « La technique du coup d’État coloré », par John Laughland, Réseau Voltaire, 4 janvier 2010.

[7] « Proposition française de soutenir la répression en Tunisie », par Michelle Alliot-Marie, Réseau Voltaire, 12 janvier 2011.

[8] Vidéo.

[9] « Corruption perception index 2010 », Transparency International

5 000 soldats qataris ont participé à la

 

colonisation  de la Libye

Messieurs les défenseurs(1) de la Tunisie
  • Vous avez participé indirectement à la guerre contre le pays frère Libye duquel
  • vous avez profité tant d´années de ses aides financières,
  • vous avez trahi la fraternité avec ce pays pour une poignée de dollars,
  • vous avez vendu votre peau aux ennemis des peuples en lutte: Le jour viendra et vous serez jugés par l´histoire et ses supporters.
 
      Après avoir longtemps affirmé n’avoir participé aux combats en Libye qu’en envoyant quelques avions, le Qatar a admis il y a une dizaine de jours avoir déployé des centaines de combattants au sol.

Cependant, le Réseau Voltaire a toujours évoqué une présence massive au sol des forces qataries (et dans une moindre mesure jordaniennes). Le Qatar avait créé un petit aéroport dans le Sud de la Libye et utilisé un aéroport de Cyrénaïque pour acheminer ses troupes. Des renforts ont également été débarqués par mer lors de la prise de Tripoli.
En outre, le Qatar avait transporté des blindés légers par bateau en Tunisie. Leur débarquement avait initialement été bloqué par la population, puis organisé par l’armée tunisienne. L’entrée de la colonne de blindés qataris à la frontière libyenne avait été montrée par la télévision libyenne.
Enfin, le Qatar a organisé un pont aérien pour approvisionner les mercenaires d’Al Qaida en armes de l’OTAN.
Par ailleurs, la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera a joué un rôle déterminant dans la propagande de guerre, allant jusqu’à tourner en studio de fausses images de l’entrée des « rebelles » dans Tripoli.

Le journaliste du Figaro, réputé proche des services de renseignement français, Georges Malbrunot, avance désormais le chiffre de 5 000 soldats qataris ayant combattu en Libye.

5 000 soldats étrangers, cela n’est pas compatible avec la version des médias atlantistes selon laquelle il se serait agi d’un soulèvement populaire contre Mouammar el-Kadhafi et d’une intervention humanitaire internationale. Cela correspond par contre à la version des médias russes et chinois selon laquelle « Protecteur unifié » était une guerre impérialiste.

 

(1) Ces soi- disant défenseurs du pays sont ceux qui ont été imposés par les pays de l´alliance atlantique, celle des USA qui se trouvent sur l´atlantique, une alliance faite dans le cours impérialiste, ces premiers ont appliqué les directives dictées et maintenu le gouvernement provisoire sous un statu-quo improvisé et signataire des traités de trahison. Ali computer


- « Qatar admits sending hundreds of troops to support Libya rebels », par Ian Black, The Guardian, 26 octobre 2011.
- « 5 000 Forces spéciales du Qatar avaient été déployées en Libye », par Georges Malbrunot, Le Figaro.fr, le 6 novembre 2011.

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Démocratie polonaise en Tunisie

par Manlio Dinucci

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D’abord dépassé par les révolutions arabes renversant en Tunisie et en Égypte les dictateurs alliés, Washington s’est rapidement adapté. Désormais, le mot d’ordre est de profiter de la fin des dictatures pour imposer la déréglementation économique, c’est-à-dire pour ouvrir la voie à une autre forme d’exploitation de ces pays. De même que la CIA utilise des activistes serbes pour lancer les révolutions colorées, elle utilise des militants polonais pour la transition économique.

Quel modèle de transition démocratique devraient adopter la tunisie et l’égypte, à peine libérées des dictatures de moubarak et ben ali ? pas de doute pour le président obama : le modèle polonais. la pologne, a-t-il déclaré le 28 mai à varsovie, a effectué « un parcours vers la liberté qui a inspiré nombre de personnes dans ce continent et au-delà ». et de lister ainsi les grands mérites de varsovie. avant tout, le fait que « les états-unis et la pologne ont forgé un exceptionnel partenariat de défense, enraciné dans l’alliance durable de l’otan ».

pour la forger encore plus, le président obama et le président komorowski ont annoncé que sera déployé en pologne un détachement de l’u.s. air force, formé de chasseurs-bombardiers f-16, aux côtés de ceux que les usa ont vendus à la pologne. sera aussi réalisé en territoire polonais un site balistique du « bouclier anti-missiles ». en attendant le pentagone y a déployé des batteries de missiles patriot. grands progrès aussi dans le partenariat entre les forces spéciales des deux pays et dans l’entraînement commun des troupes (2 600 hommes) que la pologne garde en afghanistan sous commandement étasunien. et on annonce un accord ultérieur qui « réduira fortement les barrières du commerce des armes », en permettant à la pologne d’importer (en s’endettant encore plus) d’autres armements étasuniens.

on comprend ainsi tout l’enthousiasme d’obama pour le modèle polonais et cette déclaration : « nous voulons encourager les nations du moyen-orient et d’afrique du nord qui, surtout en égypte et en tunisie, luttent pour la transition vers la démocratie, afin qu’elles bénéficient de l’exemple polonais ».

l’encouragement n’est pas que verbal. à varsovie les deux présidents ont rencontré les « activistes polonais pour la démocratie » qui venaient de rentrer d’une « visite réussie » en tunisie, conduite par l’ex-président walesa (honoré, comme obama, du prix nobel de la paix). étant donnés les résultats, ils ont décidé d’envoyer en tunisie « d’autres experts en transition pour collaborer avec le nouveau gouvernement ».

très apprécié aussi par obama le fait qu’en libye, des activistes polonais collaborent avec le conseil de benghazi pour une « transition politique » du pays, c’est-à-dire pour le renversement du gouvernement de tripoli. œuvre méritoire inspirée par washington.

elisabeth sherwood-randall, influente conseillère d’obama, a précisé que « des institutions démocratiques étasuniennes, parmi lesquelles le national democratic institute (ndi) [1], sont déjà en train de soutenir l’engagement des polonais dans les mouvements arabes pour la démocratie ». ce qu’est le rôle de ces « institutions démocratiques », dirigées et financées par la cia et quelques autres agences fédérales, le ndi le confirme quand il écrit que son travail à benghazi est facilité par le fait que d’ « importantes personnalités libyennes avaient déjà participé à ses cours tenus au maroc et aux états-unis ».

l’argent ne manque pas pour ces activités. la banque européenne pour la reconstruction et le développement (berd), après avoir démantelé et privatisé les propriétés publiques de la pologne et d’autres pays de l’est, débarque en égypte et en tunisie en offrant 5 milliards de dollars en échange de « réformes adéquates », qui ouvrent grand les portes aux multinationales et aux bases militaires étrangères. c’est la nouvelle croisade au premier rang de laquelle se trouvent les activistes polonais, fiers de porter sur la poitrine l’emblème d’un f-16 sur fond de dollar.

par manlio dinucci           traduction  marie-ange patrizio

source: il manifesto (italie)    

4 mois après les révélations de TS, Jeune Afrique confirme

 
1 Décembre 2013 Lu 16465 fois

 

Le 28 novembre, un détachement des Marins Américains a franchi les frontières tunisiennes en provenance de Libye. Ils sont actuellement dans la zone qui a été déclarée « zone militaire tampon » par décret présidentiel d’août 2013, en attendant de s’acheminer vers la base militaire américaine de Remada, qui est déjà opérationnelle.

 

Lorsque Tunisie-Secret a révélé l’existence de cette base, Jacob Walles a immédiatement démentie et nous avons même eu droit, sur notre site, à un commentaire de l’ambassade américaine en Tunisie. Nous avons aussi été accusé de mensonge et de manipulation par les cybers-collabos, génération Freedom House et promotion John McCain. Les sceptiques voulaient des preuves matérielles, puisque les arguments avancés ne leur suffisaient pas. Quant aux vendus, qui n’ont aucune dignité, ils ont dit, et alors, les Américains sont nos libérateurs et nos protecteurs ! Qu’auront-ils à répondre, maintenant que Jeune Afrique vient confirmer nos informations ? 


Dans son édition du 29 novembre dernier, l’hebdomadaire Jeune Afrique a écrit que « Le Commandement des États-Unis pour l'Afrique (Africom) tient à renforcer sa présence dans le Maghreb. Et c'est à Remada, dans le sud de la Tunisie, qu'il a choisi pour implanter sa base militaire. Le général David M. Rodriguez, patron de l'Africom s'est rendu, le 20 novembre, à Tunis où il a rencontré le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, pour discuter de l'évolution du projet, entamé depuis … décembre 2011 ». 

Dans notre article du 31 août 2013 (voir lien ci-dessous), nous écrivions que « La construction de cette base militaire a démarré à Remada en décembre 2011, soit à peine trois mois après l’usurpation du pouvoir par les islamistes. En mars dernier, l’ambassadeur américain en Tunisie, Jake Walles, a visité cette base dans le sud tunisien. Il y a deux mois, le Tartour d'Ennahda y a passé trois jours ». 

Revenons à Jeune Afrique, qui précise que « Le 20 novembre, les entretiens, à Tunis, entre le général David M. Rodriguez, patron du Commandement des États-Unis pour l'Afrique (Africom), et Ali Larayedh, le chef du gouvernement tunisien, ont porté sur la coopération entre les deux pays et la situation sécuritaire régionale, mais pas seulement. Selon des proches du cabinet du Premier ministre, il a surtout été question de la base militaire américaine en cours d'implantation à Remada, dans le sud du pays, dans une zone placée sous contrôle militaire au mois d'août par décret présidentiel. Mais les travaux avaient débuté dès décembre 2011. Ce sera l'unique base dont disposeront les États-Unis au Maghreb ». 

Effectivement, il s’agit de l’unique base dans la région, que les Américains cherchaient d’ailleurs à implanter depuis George W.Bush. A l’époque, Ben Ali, comme le colonel Kadhafi, comme Bouteflika, et comme Hosni Moubarak, ont dit Niet aux Américains. Mais la « révolution du jasmin », ou la « révolution 2.0 » a changé la donne. Dès l’arrivée au pouvoir de la troïka, les Américains ont été autorisé à planter leur AFRICOM en territoire tunisien. Le prétexte invoqué de cette colonisation en marche est la lutte contre le terrorisme et principalement contre Al-Qaïda. Vidéo de la visite en Tunisie du général américain David Rodriguez, qui a participé aux guerres d'Irak et d'Afghanistan:   https://www.youtube.com/watch?v=BVChEjAHp0o 

On ne savait pas que cette organisation terroriste, qui est financée par l’Arabie Saoudite et par le Qatar, qui a participé à la révolution du jasmin » et à la croisade contre la Libye sous le commandement d’Abdelhakim Belhadj, et qui mène, depuis, la guerre en Syrie et en Irak, était une ennemie des Etats-Unis ! Il s’agit en tout cas d’un « ennemi » bien utile à l’impérialisme américain, qui a l’intention de s’installer durablement dans la région, pour des raisons bien évidemment fraternelles et démocratiques ! 

Lilia Ben Rejeb 

    Le mouvement social et son caractère politique    


La vague d’émeutes sociales qui a déferlé sur les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à partir du mois de décembre 2010 a fait vaciller les palais gouvernementaux de Tunis, du Caire et d’Alger ou de Saana; ses effets loin d’être terminés sur les autres pays du vaste monde arabe tandis que ses retombées sont redoutées dans les chancelleries des grands pays impérialistes, à Washington, Londres, Paris, Rome...

La crise économique qui a frappé les grands pays capitalistes à partir de 2008 et qui continue à avoir sur eux des conséquences de grande ampleur, ne pouvait pas ne pas se faire ressentir encore plus fortement sur les pays de la périphérie impérialiste: augmentation du chômage, misère croissante des couches petites-bourgeoises (petits paysans, artisans, commerçants, etc.). Et la périphérie immédiate des pays impérialistes européens est constituée par les pays riverains de la Mediterrannée.

 

Au cours des décennies précédentes des masses de prolétaires chassés par la misère, le chômage, la répression, sont parties de la rive méridionale de la Méditerranée; par groupes de dizaines ou de centaines de personnes, cette véritable armée de prolétaires migrants a atteint les rivages de Grèce, d’Espagne et d’Italie, pour gagner ensuite par des moyens de fortune la France, l’Allemagne, la Belgique, la Grande-Bretagne. Depuis toujours, les très civilisés pays européens, dont les constitutions aux idéaux «républicains» sont remplies de paroles solennelles sur les «droits de l’homme», le «droit au travail», le droit à la vie et à la dignité, ont traité les travailleurs immigrés comme des bêtes: désignés comme des délinquants en puissance, soumis à des harcèlements policiers, surexploités et sous-payés, mais également indispensables à la croissance économique de l’opulente Europe à condition de rester soumis aux règles discriminatoires par lesquelles les bourgeoisie européennes administrent les flux migratoires.

Frères de classe, prolétaires sans patrie, membres d’une classe qui est partout exploitée par le capital, qu’elle soit employée de façon plus ou moins temporaire dans le «monde du travail» ou qu’elle se rejoigne la masse des chômeurs, augmentant ainsi la pression sur les salaires des travailleurs employés, qu’il soient autochtones ou immigrés, aujourd’hui les prolétaires en Egypte, en Tunisie, en d’Algérie, ne fuient plus la misère, mais la font éclater, pleins de colère et de détermination, dans les rues des principales villes de leurs pays. Et demain ce sera le tour des rues des villes européennes, dans une lutte unie des prolétaires de toutes les nationalités contre l’ennemi de classe, la bourgeoisie qui domine des deux côtés de la Méditerranée.

Mais les assauts que lancent les prolétaires et les masses déshéritées des pays arabes contre les palais gouvernementaux a des répercussions plus lointaines encore, jusque aux Etats-Unis. La bourgeoisie impérialiste la plus puissante du monde tient en effet les fils du pouvoir dans les pays les plus importants de la région, Israël, L’Egypte, l’Arabie Saoudite; avec lesquels des rapports d’alliance et d’intérêts mutuels très forts ont été tissés; toute menace sur la stabilité des ces pays, est une menace sur les intérêts américains dans cette région d’importance primordiale pour eux, ne serait-ce que pour le pétrole du Moyen-Orient. C’est pourquoi les révoltes de ces derniers mois, au delà des objectifs immédiats que se sont donnés les manifestants (renversement des gouvernements voleurs et corrompus, fin des régimes policiers, du travail et du pain pour tous), portent en elles des dangers bien plus sérieux pour les classes dominantes locales et celles des pays impérialistes impliqués dans la région.

En Tunisie, la colère était telle qu’elle a poussé des dizaines de milliers de manifestants à affronter à visage découvert et à mains nues les tueurs de la police et des services spéciaux de Ben Ali. Le mouvement de révolte des masses prolétariennes et paysannes précipitées dans la misère, dans sa spontanéité immédiate et laïque, non récupéré par l’islamisme, a été si important qu’en dépit d’une répression bestiale, il a réussi à provoquer la fuite du «raîs» tunisien. Ce résultat a coûté des centaines de morts et de blessés, mais le système économique et politique sur lequel s’appuyait le pouvoir du clan de Ben Ali n’a pas disparu, bien au contraire. Le mouvement de révolte contre un groupe de dirigeants qui volaient à pleines mains, réclamait la démocratie et le pain! Mais réclamer la démocratie à un système bourgeois qui utilise normalement la démocratie pour mieux régler ses affaires et promouvoir ses intérêts de classe ne peut rien changer de fondamental à la situation des millions de prolétaires et paysans qui en ont assez de leur situation. L’histoire a par ailleurs démontré qu’un mouvement qui réunit les prolétaires et les petits bourgeois des villes, les paysans, les couches intellectuelles et les professions libérales, et qui trouve un allié improvisé dans certaines fractions de la classe dirigeante, peut sans doute déboucher sur une révolution de palais, mais ne peut réellement révolutionner la société, parce qu’il n’en a pas la force de classe.

Plus de démocratie, veut dire de nouvelles élections, une plus grande liberté d’organisation politique et syndicale, plus de liberté du marché pour renforcer le processus d´accumulation de la valeur entrainant des réformes sociales enfin réalisées après avoir été longtemps promises, mais rien de plus. Le système économique ne change pas et donc les causes de l’exploitation du travail salarié, de la misère croissante, du chômage, de la faim ne disparaissent pas; les antagonismes de classe entre bourgeoisie et prolétariat restent inchangés comme restent inchangés les affrontements entre fractions bourgeoises et Etats causés par la concurrence économique et politique entre centres d’accumulation capitaliste qui régne sur toute la planète.

 Les causes qui ont provoqué la crise économique de 2008-2010 sont toujours présentes, même si les effets les plus dévastateurs de cette crise peuvent encore être amortis dans les pays capitalistes les plus riches, et elles provoqueront de nouvelles crises encore plus violentes jusqu’à plonger finalement le monde dans une troisième guerre mondiale. Ce n’est pas là une prophétie basée sur les suggestions du moment, mais une conclusion du marxisme, théorie scientifique du communisme révolutionnaire qui a affirmé dès la crise capitaliste de 1847 en Grande-Bretagne (et donc dans le reste du monde) et les révolutions de 1848 en Europe:

«Depuis des décennies, l’histoire de l’industrie et du commerce n’est autre chose que l’histoire de la révolte des forces productives modernes contre les rapports modernes de production, contre le régime de propriété qui conditionnent l’existence de la bourgeoisie et de sa domination [le capitalisme, NdlR]. Il suffit de mentionner les crises commerciales qui, par leur retour périodique, menacent de plus en plus l’existence de la société bourgeoise (...).

Comment la bourgeoisie surmonte-t-elle ces crises? D’un côté, en détruisant par la violence une masse de forces productives; de l’autre en conquérant de nouveaux marchés et en exploitant plus à fond les anciens. A quoi cela aboutit-il? A préparer des crises plus générales et à diminuer les moyens de les prévenir» (Le Manifeste du Parti Communiste, 1848).

Derrière la revendication de démocratie exprimé par les manifestants, il y a en même temps la démonstration que le système bourgeois, si démocratique qu’il soit en économie ne peut satisfaire le malaise social, qui à un certain point débouche sur une révolte; c’est la preuve que le système politique bourgeois, en l’absence d’un mouvement de classe prolétarien attirant sur son propre terrain et sous sa propre direction, tous les mécontents, réussit à duper le mouvement de protestation sociale en lui proposant l’une de ses innombrables versions de démocratie qu’elle a produit au cours de l’histoire. Quand le mécontentement se transforme en révolte sociale, le pouvoir bourgeois répond habituellement par la répression policière, mais en la faisant suivre tôt ou tard par l’offre de perspectives démocratiques jusqu’alors refusées. C’est le sale jeu que répète la bourgeoisie chaque fois que les masses travailleuses entrent en rébellion: si la répression ne suffit pas à étouffer la révolte, entrent alors en lice les défenseurs de la «vraie démocratie (1)», de la «liberté(2)», de «l’égalité(3)», de la «patrie (4)», des «intérêts communs de la nation (5)».

1. La liberté de l´état défenseur de la bourgeoisie.


2. La liberté aux riches au depens des pauvres.

3. L´égalité non pas entre classes mais entre éléments d´une catégorie d 'une classe.

4. La terre et ses richesses accaparées par les pères de la classe dominante, les

    pauvres ont encore la  croyance d´en posséder.

5. Les intérêts communs entrent en vigueur seulemt à la défense du pouvoir de

    l´état.


Les choses seraient bien différentes si nous étions en présence d’un mouvement prolétarien de classe. Les pays anciennement colonisés sont devenus pleinement capitalistes, même si le développement industriel y est encore relatif; la classe dominante y est la bourgeoisie, il n’y existe plus de survivances économiques et politiques de type féodal qui mettraient à l’ordre du jour une révolution démocratique bourgeoise. Le prolétariat existe depuis longtemps dans ces pays, à côté de masses de petits paysans et de couches petites bourgeoises de commerçants et artisans occupant les espaces de production et distribution non couverts par l’industrialisation. Mais cela ne signifie pas qu’il y existe un mouvement prolétarien indépendant; les prolétaires de ces pays ont participé aux luttes d’indépendance nationale, mais ils n’ont pas eu la possibilité de conquérir leur indépendance de classe, comme par exemple a pu le faire le prolétariat russe dans sa lutte contre le tsarisme, les patrons capitalistes et la bourgeoisie lorsqu’elle prit la place du tsarisme.

 

du mouvement social à la cristalisation du parti de classe


Les principes constituant le parti de classe se basent sur le matérialisme historique  et critique, établis à Moscou 1917 jusqu´à Livourne en 1921 par Amadeo BORDIGA à la fondation du Parti Communiste d'Italie (section de l'Internationale Communiste) définis comme ce qui suit:

1. Une contradiction toujours croissante entre les forces productives et les rapports de production va se développer dans la société capitaliste actuelle, entraînant l'antagonisme d'intérêts et la lutte de classe entre le prolétariat et la bourgeoisie dominante.

2. Les rapports de production actuels sont protégés par le pouvoir de l'État bourgeois. Quels que soient la forme du système représentatif et l'usage fait de la démocratie électorale, l'État bourgeois constitue toujours l'organe de défense des intérêts de la classe capitaliste.

3. Le prolétariat ne peut ni briser ni modifier le système des rapports capitalistes de production dont, son exploitation dérive sans abattre le pouvoir bourgeois par la violence.

4. L'organe indispensable de la lutte révolutionnaire du prolétariat est le parti de classe. Regroupant en son sein la fraction la plus avancée et la plus résolue du prolétariat, le Parti Communiste unifie les efforts des masses laborieuses en les dirigeant, de la lutte quotidienne pour des intérêts partiels et des résultats contingents, vers la lutte générale pour l'émancipation révolutionnaire du prolétariat. Le Parti a pour tâche de diffuser la théorie révolutionnaire dans les masses, d'organiser les moyens matériels d'action, de diriger la classe laborieuse dans le développement de la lutte en assurant la continuité historique et l'unité internationale du mouvement sans laquelle il ne pourrait pas avoir de succès contre l'unité des pays capitalistes.

5. Après le renversement du pouvoir capitaliste, le prolétariat ne pourra s'organiser en classe dominante qu'en détruisant le vieil appareil d'État et en instaurant sa propre dictature, c'est-à-dire en privant de tout droit et de toute fonction politiques la bourgeoisie et les membres de la classe bourgeoise tant qu'ils survivront socialement, et en fondant les organes du nouveau régime sur la seule classe productive. Le parti communiste, dont la caractéristique programmatique consiste dans la réalisation de ce but fondamental, représente, organise et dirige sans partage la dictature prolétarienne. La défense nécessaire de l'État prolétarien contre toutes les tentatives contre-révolutionnaires ne peut être assurée qu'en enlevant à la bourgeoisie et aux partis ennemis de la dictature prolétarienne tout moyen d'agitation et de propagande politique et en dotant le prolétariat d'une organisation armée pour repousser toute attaque intérieure ou extérieure.

6. Seule la force de l'État prolétarien pourra intervenir systématiquement dans les rapports de l'économie sociale en réalisant toutes les mesures successives qui assureront le remplacement du système capitaliste par la gestion collective de la production et de la distribution.

7. Cette transformation de l'économie, et par conséquent de toutes les activités de la vie sociale, aura pour effet d'éliminer progressivement la nécessité de l'État politique dont l'appareil se réduira peu à peu à celui de l'administration rationnelle des activités humaines.

 


 

BILAN:CE QU'ON DEVAIT PAS FAIRE, et

CE QU IL FAUT..

Les puissances impérialistes d’Europe et d’Amérique veulent faire croire que leur démocratie a une valeur universelle à laquelle tout le monde devrait être attaché: rois et sujets, capitalistes et ouvriers, paysans et étudiants, intellectuels et affamés, réfugiés de guerre et pauvres des périphéries des métropoles; et que le “droit de vie et de mort” dont elles sont de fait les porteurs – à travers d’armements toujours plus sophistiqués et destructifs – est justifié par cette valeur universelle que le progrès capitaliste leur a donné pour qu’ils la répandent, comme un souffle divin, sur le monde entier.

La réalité est complètement différente, comme le démontrent les révoltes dans les Pays Arabes.

De la Tunisie où a commencé la révolte, à la Syrie qui ces dernières semaines est au centre des affrontements, les conditions socio-économiques des masses continuent à les pousser dans un bouillonnement incessant, contre les nouveaux ou les vieux régimes en place. Sans doute tous les pays ne connaissent pas les mêmes mouvements sociaux . En Tunisie, en Egypte, au Yémen, etc., les prolétaires et les masses prolétarisées ont joué le rôle décisif dans une révolte qui a servi de véritable détonateur pour tous l’aire arabe; en Libye, dans les Pays du Golfe ou en Syrie, poussées également à la révolte par les conditions matérielles, les masses se sont mobilisées selon des orientations en quelque sorte prédéterminées par les forces d’opposition, devenant même inconsciemment des  masses de manœuvre ou  de la chair à canon pour des intérêts bourgeois particuliers et liées à tel ou tel pôle impérialiste régional ou mondial.

 C’est ce qui explique que la «protection des populations civiles» sert de prétexte pour justifier l’intervention militaire actuelle de l’OTAN en Libye, alors que l’embargo israélien contre Gaza qui affame son million et demi d’habitants n’émeut aucun des grands pays démocratiques, qui ne sont pas davantage émus des massacres au Yémen ou la répression contre les Chiites à Bahrein.

Il existe en réalité un réseau complexe d’intérêts capitalistes et de privilèges de castes enracinés depuis des décennies pour qui compte seulement la défense du business et des positions stratégiques contre les conséquences des secousses sociales dans la région, et qui pousse les impérialistes les plus agressifs à sortir leurs griffes et à faire payer le prix aux masses qui osent se révolter contre l’ «ordre établi».

En Tunisie, où le «changement» tant espéré semblait vouloir apporter enfin des perspectives nouvelles de travail et de vie sociale, les médias parlent déjà de «contre-révolution». En Egypte, l’armée qui a toujours solidement le pouvoir en mains et qui a renvoyé les élections à la fin de l’année, intervient pour réprimer les manifestations et a interdit les grèves; pour conserver un semblant de popularité, elle a dû finalement organiser le procès de Moubarak et arrêter plus de 700 policiers trop «compromis avec l’ancien régime»… comme si le pilier principal de ce régime n’était pas précisément l’armée !

En Algérie la révolte couve, mais n’explose pas, s’exprimant par des grèves comme celle récente d’Air Algérie pour une augmentation de salaire de plus de 100% et qui a été brisée au bout de 4 jours avec des dizaines de licenciements.

Au Maroc, le roi a pour le moment réussi à calmer les mouvements de protestation avec ses promesses de réforme constitutionnelle qui laissent pourtant intacts les traits autocratiques du régime.

En Libye les impérialistes qui s’attendaient à un effondrement rapide du régime, n’arrivent plus à masquer l’impasse de leur intervention militaire. En dépit des bombardements continuels (avec leur lot de morts civils, soigneusement passés sous silence par les médias occidentaux), la résistance tenace de Kadhafi et des tribus qui le soutiennent, les contraignent à reconsidérer les objectifs d’une opération qui, en dépit de toute la propagande sur la protection des civils et le mandat de l’ONU, n’a jamais été autre chose qu’une intervention militaire impérialiste ; pour trouver une «voie de sortie», Paris et Washington activent des rapports plus ou moins secrets avec des émissaires de Tripoli.

Dans le Golfe Persique, la violente répression des manifestations au Koweït et à Bahrein a mis fin au moins provisoirement aux révoltes qui avaient secoué des régimes liés à l’Arabie Saoudite. Même chose au sultanat d’Oman après les émeutes et aux Emirats Arabes Unis qui ont accédé aux demandes Saoudiennes de suspendre leurs rapports économiques avec l’Iran.

Au Yémen, où le président Saleh  qui est toujours soigné en Arabie Saoudite après ses blessures lors de l’attaque de l’immeuble présidentiel, les affrontements entre forces gouvernementales et oppositionnelles ont repris dans la capitale. On peut compter sur la chaîne de télévision la plus libre et la plus fourbe du monde arabe, Al Jazeera, qui a réussi à décupler son audience et ses profits à l’occasion des révoltes arabes en multipliant faits réels et inventés, pour transformer en scoops mondiaux les futurs bains de sang…

Les révoltes dans les Pays Arabes et leurs conséquences ont fait passer au second plan ce qui se passait sur le front palestinien: le Fatah et le Hamas, unis dans la crainte d’éventuels mouvements inspirés des agitations dans le monde arabe, se sont mis d’accord pour former un «gouvernement uni», dans la perspective d’une reconnaissance par l’ONU d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 et avec Jérusalem Est comme capitale. Israël s’est toujours opposé à un tel Etat palestinien comme à un accord entre le Hamas et le Fatah ; en dépit des incessantes prétendues «négociations de paix», il a continué sa politique d’annexion des territoires palestiniens, de répression et d’apartheid, sans hésiter parfois à se heurter à ses parrains américains qui sont des plus en plus à la recherche d’une pacification entre israéliens et palestiniens (naturellement au détriment de ces derniers, écrasés depuis des décennies).

Si en Palestine la situation ne s’améliore pas le moins du monde pour les masses, dans la Jordanie voisine, le roi Abdallah semblait avoir réussi à calmer le mécontentement qui se manifestait tous les vendredis après la prière depuis le début de l’année, en promettant une réforme électorale, des mesures contre la corruption et une amnistie générale des prisonniers politiques. Cela n’a pas empêché la foule en colère d’attaquer un juin dernier un établissement que le roi visitait dans la ville de Tafileh. Tafileh est une ville du nord de la Jordanie, proche de la frontière avec la Syrie et de la ville de Deraa qui est l’un des foyers de la révolte syrienne.

L’attention des médias est focalisée sur la Syrie et sur la Libye parce que ce sont les deux pays qui préoccupent le plus aujourd’hui les impérialistes ; mais en réalité toute l’aire arabe connaît une série d’interventions diplomatiques, économiques, politiques et militaires destinées  à oeuvrer à une « normalisation » de la situation ; mais celle-ci ne sera pas facile à obtenir, non seulement parce que les oppositions entre les bourgeoisies des divers pays impliqués et entre les factions bourgeoises internes augmenteront inévitablement, mais aussi et surtout parce que le mouvement des prolétaires et des masses prolétarisées ne montre pas, au bout de 7 mois, de signes de disparition.

Les conditions matérielles des masses qui ont provoqué les révoltes en Tunisie, en Egypte, au Yémen et ailleurs, ne se sont pas améliorées mais se sont au contraire détériorées malgré la chute des tyrans et les promesses de réformes, de liberté politique et de démocratie.

Un gros obstacle au mouvement des prolétaires et des masses est constitué par les illusions petites-bourgeoises envers les solutions électorales et les changements cosmétiques en termes  parlementaires et réformistes que répandent à profusion les gouvernements, les partis d’opposition et les puissances impérialistes ; mais les révoltes font la démonstration que les gouvernements d’hier et d’aujourd’hui sont prêts à «tout changer afin que rien ne change», c’est-à-dire afin que reste intact le pouvoir capitaliste et les privilèges bourgeois !

La répression est accompagnée de promesses de réformes, la destitution de dirigeants s’accompagne du maintien de gouvernements tout aussi corrompus et oppressifs que les précédents, les concessions sur les libertés de presse et de réunion vont de pair avec la répression des grèves et des manifestations. Pour les capitalistes locaux comme les capitalistes étrangers, il faut calmer au plus vite les révoltes afin de continuer au mieux l’exploitation et l’accumulation des profits, et tant pis si pour cela, il faut sacrifier Ben Ali ,  Moubarak,  Saleh et demain Bachar El-Assad…

Si les prolétaires, en Syrie comme en Tunisie, en Egypte et partout, ne veulent pas continuer à être dominés et exploités par le capitalisme et les pouvoirs bourgeois qui le défendent, il leur faudra, après avoir séparé leurs aspirations et leurs objectifs de ceux des réformistes et des démocrates, orienter leur colère et leur révolte vers la lutte pour leurs seuls véritables intérêts de classe !

Ces intérêts ne seront jamais défendus par d’autres classes sociales et encore mois par les bourgeois qui, au contraire, répriment et massacrent les prolétaires pour les « convaincre » de sacrifier leurs intérêts au nom du soutien à la nation ou à la démocratie.

Prendre la voie des manifestations de rue et de la révolte est une réaction indispensable à des décennies de misère, de répression et d’exploitation toujours plus bestiale ; mais cela ne suffit pas. Le prolétariat a entre ses mains une grande force qui peut devenir toute puissante à la condition qu’elle soit organisée sur des bases de classe, orientée et dirigée vers des objectifs de classe en utilisant les méthodes et les moyens de la lutte de classe, qui ne sont tels que lorsqu’ils sont utilisés uniquement pour défendre les intérêts, immédiats et futurs, de classe.

Les médias du monde entier ont défini les révoltes dans les Pays Arabes comme des «révolutions», quelle farce, si tout cela était vrai, ils n'auraient jamais osé prononcer le mot "révolution" .

Mais l’histoire enseigne qu’une véritable révolution est quelque chose de bien différent. La révolution est l’opposé de la démocratie, des protestations pacifiques, des simples changements de gouvernement; c’est le processus par lequel une classe organisée autour d’un programme qui exprime ses intérêts et ses buts généraux, s’engage dans l’affrontement armé avec l’Etat existant pour conquérir le pouvoir politique et édifier un nouvel appareil d’Etat apte à la réalisation des objectifs révolutionnaires.

 Dans la société bourgeoise, la seule classe révolutionnaire est le prolétariat, la classe des travailleurs salariés, parce que c’est la seule classe qui n’a rien à défendre dans cette société où il est exploité afin de produire les profits indispensables au fonctionnement du capitalisme. Pour assurer cette production, la minorité qui constitue la classe bourgeoise opprime la majorité de la population : prolétaires, paysans pauvres, etc. ; outre l’exploitation de la force de travail, le système capitaliste produit misère, chômage, faim, dégénérescence sociale, saccage de l’environnement, et quand il le faut la guerre totalitaire, la II. Guerre mondiale a bien engraissé les capitalistes du monde en sacrifiant 62 Millions de morts dont 20 millions de Russes: LE RAJEUNISSEMENT DU SYSTEME CAPITALISTE!

Ce n’est pas là une caractéristique des pays pauvres, mais la caractéristique constante du capitalisme dans tous les pays. Et c’est pourquoi les prolétaires de Tunisie ne sont pas seulement les frères de classe des prolétaires des Pays Arabes, d’Egypte ou de Syrie, mais les frères de classe des prolétaires du monde entier.

L’émancipation des prolétaires de l’exploitation capitaliste, de l’esclavage salarié, ne sera ni facile, ni le résultat automatique de la révolte des masses contre les exactions du pouvoir bourgeois. L’histoire enseigne qu’il s’agit d’une guerre, d’une guerre de classe qui doit être minutieusement préparée parce que la bourgeoisie utilise tous les moyens pour défendre sa domination : la force militaire, la force politique, la force religieuse, la force de la propagande, c’est-à-dire du mensonge, de la tromperie, du chantage. La dictature économique du capital a besoin d’une correspondance au plan politique et c’est la raison pour laquelle dans tous les pays la bourgeoisie tend à militariser la société, à aggraver l’autoritarisme social et le despotisme de fabrique existants.

Le prolétariat ne pourra se défendre de cette formidable pression qu’en s’organisant d’abord pour se défendre contre les attaques de la classe dominante, avant de pouvoir ensuite passer à l’attaque contre le pouvoir politique bourgeois afin de révolutionner de fond en comble la société. Il devra et pourra compter sur trois éléments fondamentaux : ses organisations de classe de défense immédiate, son internationalisme et son parti politique qui incarne la conscience historique de ses buts généraux et qui assume la tâche de diriger sa lutte révolutionnaire.

Les prolétaires des Pays Arabes qui connaissent depuis des mois une situation de grande agitation sociale, n’ont pas encore pu atteindre une maturité politique classiste suffisante pour indiquer aux prolétaires des grands pays capitalistes la voie à suivre pour retrouver le terrain de la lutte de classe révolutionnaire. Mais les secousses qui ont frappé les Pays Arabes ont aussi provoqué une augmentation de l’émigration, notamment vers l’Europe, de prolétaires fuyant la misère, la répression, la faim et la guerre ; ils apportent avec eux une charge de colère sociale accumulée dans leurs pays d’origine qui contaminera tôt ou tard le prolétariat européen assoupi. Celui-ci a une riche expérience de luttes révolutionnaires et de classe, mais des décennies de réformisme et de collaboration entre les classes la lui ont faite oublier.

Nous ne savons pas si une période de très grave crise économique et sociale va éclater en Europe, poussant les prolétaires des pays européens sur la voie de la révolte comme cela est le cas dans les Pays Arabes ces derniers mois ; nous ne savons pas s’il faudra attendre que soit complètement  détruit le réseau des amortisseurs sociaux, base matérielle du collaborationnisme politique et syndical , pour que les prolétaires d’Europe se souviennent de leurs anciennes traditions de classe et de leurs anciens combat, surtout ceux des "Spartakisten" en Allemagne 1919.

Mais ce qui est certain, c’est que dans le sous-sol économique y compris des pays capitalistes les plus puissants, s’accumulent les tensions et les contradictions qui feront inévitablement exploser les dispositifs mis en place par la démocratie bourgeoise pour contrôler et contenir les poussées de lutte des prolétaires de telle ou telle usine, de tel ou tel secteur, de tel ou tel pays.

Alors l’alternative sera: mourir pour les capitalistes, de faim, de misère ou à la guerre, ou s’engager dans la lutte à mort contre l’ordre établi, contre le véritable ennemi des prolétaires de tous les pays, la classe bourgeoise et son Etat.

Seule la lutte de classe pourra ouvrir aux prolétaires une perspective que la bourgeoisie ne pourra jamais offrir, celle de leur émancipation !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

CE GRAPHIC INDIQUE LA CHUTE DU DINAR EN DEUX MOIS

PAR LA RELANCE DE CREDITS A LA TUNISIE ET DONC DE L'IMPORTATION AU TEMPS DE HEDI NOUIRA  (l'americain) EN 1970..

VIGILANCE ET TIREZ LES CONSÉQUENCES DE  LA  SITUATION     DE   L´ÉGYPTE

le massacre perpétré aux masses des manifestants antagonistes en egypte est l´oeuvre de la caste militaire qui a ordonne aux laïques de descendre dans les rues en les utilisant comme levier a la défense de la démocratie qui est représentée par l´homme du pentaghon: abdelfettah sissi, ministre de défense et le président morsi, tous deux ont ete conseillés sur une base antagonique par le commandement de washington au profit de la caste pétrolière du congres américain:

 
le parti des "verts socialistes Maghrebins " condamne tout ce mixtum compositum de gouvernement responsable du massacre de plus de 700 citoyens, une tactique programmée, ciblée a une mise en place d´une guerre civile et le ratissage de toutes les parties protagonistes, dont l'autodestruction  est l'outil du néocolonialisme.
 

NOS CONDOLÉANCES AUX FAMILLES DES VICTIMES ÉGYPTIENNES, SYRIENNES, IRAKIENNES. (plus de 200 morts à Baghdad par voitures piégées) ....

NOUS LES VERTS SOCIALISTES MAGHRÉBINS APPELONS AUX MASSES POPULAIRES DE TOUTES LES COUCHES SOCIALES DE S'ABSTENIR A TOUTE ASPIRATION POLITIQUE SUSCEPTIBLE DE POUVOIR RENVERSER CE GOUVERNEMENT PROVISOIRE, CAR LA CASTE MILITAIRE TUNISIENNE (5000 officiers sup. formés aux USA) A La MÊME TRAJECTOIRE QUE CELLE DE L´ÉGYPTE, LES TUERIES DE BELAID ET BRAHMI ÉTAIENT UNE PERSPECTIVE SIMILAIRE ÉLABORÉE EN TANT QUE MÉCANISME D´AUTO-DESTRUCTION, MAIS A ÉTÉ SANS SUCCÈS , CE PROJET A ÉTÉ RETARDÉ PAR LES COMMANDITAIRES ÉTATS-UNIENS DE LA TROIKA.
LE CAPITALISME MONDIAL EST EN FAILLITE, IL DÉCHARGE SON ÉTAT DE FAILLITE SUR LES PAYS ARABES ET AFRICAINS: 
VIGILANCE A PRÉSENT, TRAVAILLEZ, PRÉPAREZ, ORGANISEZ.

Tunis le 15.8.2013

 

SUITE AUX PENDAISONS  D´AUJOURD’HUI

Le Président criminel, le démocrate Abdelfattah SISSI a fait exécuté le plus vite possible la condamnation à mort des six innocents Egyptiens, faisant suite certes aux désirs des USA sans lesquels il n´est qu´un chien enragé de la démocratie et mérite lui-même et ses complices la pendaison pour leurs crimes précédents commis au sein de la population ainsi que pour la couverture de l´ex-président Moubarak.

SISSI restera le pion du régime esclavagiste US, mais un jour viendra où son rôle de serviteur  finira indiquant sa destitution suivie d´une vraie révolution qui sera certes non loin de son palais.  

Ni les pays de l´OTAN, ni les USA n´ont intervenu contre cet acte criminel loin de tout  statut juridique, notamment un désastre humanitaire sans précédent dans l´histoire politique arabe, une terreur contre toute tentative de rébellion du prolétariat égyptien, mais en s´appuyant sur les USA,  ce général nie les conséquences de la lutte des classes et leurs règles aux  conflits historiques, sa méthode de gouverner est celle de Mussolini qui a fini par se faire dévorer par ceux qui sont plus féroces. On lui dira: SISSI tu ne pourras jamais arrêter la prochaine rébellion et ça sera ton tour à une meilleure corde,  mais de meilleure qualité, en soi.        Ali Computer

La France coopérerait aux assassinats politiques perpétrés par le Mossad

Réseau Voltaire International | Beyrouth (Liban) | 12 avril 2010 italiano  Español  English +

Selon une enquête du journal tunisien Dounia El Watan, cité par Al-Manar, l’assassinat du dirigeant du Hamas Mahmoud Mabhouh à Dubaï, le 20 janvier 2010, aurait nécessité une équipe bien plus importante que celle déjà mise en cause par les Emirats arabes unis.

Aux tueurs, il faudrait ajouter une équipe de repérage des lieux dirigée par un ancien responsable sécuritaire de la Tunisie, Ahmad Bannour(1).

M. Bannour vivrait actuellement en exil en France et aurait constitué une cellule de renseignement pour le compte joint des services israélien et français.

Ahmed Bannour a fuit la Tunisie après la découverte de ses activités d’espionnage au profit du Mossad israélien. Profitant de ses responsabilités au sein de l’Etat, il avait organisé le bombardement du siège du Fatah à Tunis, le 1er octobre 1985 —auquel Yasser Arafat (dit Abou Ammar) échappa—, puis l’assassinat d’un autre leader palestinien, Khalil Al-Wazir (dit Abou Jihad), le 16 avril 1988.

Sous couvert d’une société française qu’il contrôlerait, Ahmed Bannour aurait envoyé deux « hommes d’affaire » français et une équipe de techniciens négocier à Dubaï un contrat d’installation d’ascenseurs. A cette occasion, les agents français se seraient procuré les plans de l’hôtel où Mahmoud Mabhouh devait descendre ainsi que ceux du système de sécurité de l’hôtel.

La société française de M. Bannour est par ailleurs citée dans une affaire d’espionnage actuellement pendante devant la Cour militaire du Liban. Elle a servi de couverture pour l’immigration à Beyrouth de ressortissants tunisiens et égyptiens travaillant pour le Mossad. Ceux-ci projetaient un attentat contre la radio de cheikh Hussein Fadlallah et l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah.

(1) A noter que cet Ahmed n´´est pas digne de ce nom étant donné qu´il a collaboré avec le Mossad à la mort de Ebou Jihad à Sidi Bousaid. A.C

Réponse de M. Ahmed Bennour

Prétendant vous référer à "une enquête du journal tunisien Dounia El Watan, vous utilisez me concernant des propos diffamatoires, portant atteinte à mon honneur et surtout dénués de tout fondement ou même d’une once de vérité.

La recherche effrénée du sensationnel n’autorise pas la publication de contre-vérités ; elle n’est pas un gage de sérieux mais elle s’avère le plus souvent nuisible du fait de la gravité des faits allégués ou colportés.

Dans le cas précis de votre article, quelles sont vos preuves d’une quelconque implication de ma part dans l’assassinat de dirigeants palestiniens ? Où sont les comptes-rendus de l’enquête de police menée à Dubaï après l’assassinat de M. Mahmoud Mabhouh ? Quelle est cette société d’installation d’ascenseurs que je dirigerais ? Quelle est « cette affaire d’espionnage pendante devant la cour criminelle du Liban » ?, son numéro ? Ses tenants et ses aboutissants ?

Au mieux désinformé et dilettante, au pire manifestant une volonté de nuire, vous avez en fait retranscrit les propos de mercenaires de la plume à la solde du régime de M. Ben Ali. Cette cabale qui me vise et dure depuis près de 25 ans est véhiculée par une presse aux ordres, financée par les deniers publics dans laquelle un régime mis à l’index par toutes les toutes ONG crédibles et contesté par les démocraties occidentales, instrumentalise l’affaire palestinienne pour régler ses comptes avec ses adversaires politiques.

Car, si vous aviez pris le soin d’enquêter sérieusement, vous auriez remarqué que :

1/ Lors du raid contre le quartier général palestinien le 1er octobre 1985 à Hammam Chatt, je n’étais pas responsable de la sécurité en Tunisie, mais ambassadeur à Rome depuis septembre 1984, soit 13 mois avant cette lâche agression, poste que j’ai quitté en juillet 1986.

Lorsque j’exerçais les fonctions de secrétaire d’Etat à la Sûreté Tunisienne d’avril 1980 à mai 1984, aucun Palestinien n’avait été inquiété et encore moins assassiné. Et les plus hauts responsables palestiniens, morts ou encore vivants, savent mieux que quiconque mon attachement à leur cause et connaissent l’ampleur de ma contribution à la noble cause palestinienne.

Le responsable de la sécurité, à l’époque de l’attaque de Hammam Chatt le 1er octobre 1985, était M. Ben Ali. Et cela est un fait incontestable ;

2/ Je n’ai jamais fui la Tunisie. A la fin de ma mission d’ambassadeur à Rome en juillet 1986, je me suis installé en France, où je vis en exil volontaire et ce, depuis le coup d’état du 7 novembre 1987.

L’assassinat du dirigeant palestinien Abou Jihad le 16 avril 1988 à Sidi Bous Saïd, soit à moins de 1000 mètres du Palais présidentiel de Carthage a sûrement bénéficié de complicités tunisiennes (voir l’article du journal israélien Maariv daté du 4 juillet 1997). Mais les véritables questions qui doivent être posées concernent les personnes ou les parties qui ont livré au Mossad les plans de la villa d’Abou Jihad, qui ont coupé les lignes téléphoniques à proximité du Palais présidentiel, qui ont procédé à faire vider le quartier de Sidi Bou Saïd de toute âme vivante le soir de son assassinat, suite à de vastes rafles policières.

Tous ces éléments réunis ont permis au commando du Mossad de perpétrer leur lâche assassinat du dirigeant Abou Jihad en toute quiétude.

Là aussi, ce sont des faits incontestables qui contredisent les thèses les plus farfelues et les commentaires les plus lâches distillés par une dictature corrompue et à bout de souffle pour se laver les mains de ses propres crimes.

Selon l’enquête publiée par le journal Maariv précité, le commando du Mossad a bénéficié de la complicité de certains hauts fonctionnaires tunisiens de l’époque.

Mr Ben Ali a promis de diligenter une enquête sur cet assassinat. A ce jour, le régime tunisien actuel a refusé de livrer et de communiquer aussi bien aux dirigeants palestiniens qu’à l’opinion publique tunisienne, palestinienne, arabe et internationale le moindre élément sur les résultats de cette « fameuse enquête ».

Comment ai-je pu aider le Mossad alors que je n’étais plus résident en Tunisie depuis septembre 1984 et en exil volontaire en France depuis septembre 1986 ?

Enfin, s’il y a coopération entre le régime tunisien et les services secrets israéliens, elle n’a été entamée que depuis ce qu’on appelle honteusement « l’ère nouvelle » soit depuis le coup d’état de novembre 1987.

A compter de cette période, un bureau d’intérêt israélien a été installé à Tunis. Depuis, les rapports politiques, sécuritaires, économiques, commerciaux et financiers n’ont font qu’évoluer et se renforcer dans le plus grand secret et à l’abri des regards de l’opinion publique aussi bien tunisienne qu’arabe.

Ahmed Bennour
Ancien gouverneur de Sousse (1972-1974)
Ancien secrétaire d’Etat à défense nationale (1974-1977)
Ancien secrétaire d’Etat à l’intérieur (1980-1984)
Ancien Ambassadeur à Rome (1984-1986)

 

Les  intellectuels et le parti révolutionnaire        

                              quelques corrections faites pour plus de précision

 

Ce «Fil du temps», publié pour la première fois au temps de BORDIGA il y a déja des décennies, mais restera valable tant que les intellectuels se dissocient d'abord de tout mouvement social afin de pouvoir occuper un siège au parlement ou bien cherchent à se placer à l'avant des forces sociales, il rappelait de façon lapidaire quelle est l'attitude du parti révolutionnaire par rapport aux intellectuels: à l'opposé de l'opportunisme qui courtise et valorise les célébrités de l'intelligentsia bourgeoise afin de couvrir de leur renommée sa politique de collaboration des classes, le parti de classe ne s'incline pas respectueusement devant les Intellectuels - surtout quand ils se mettent en tête de donner leur avis sur les questions politiques et sociales. Mais il accepte sans hésitation ceux qui veulent rejoindre ses rangs, à condition que leur adhésion soit sincère, c'est-à-dire qu'ils cessent d'être des «intellectuels», des spécialistes de la pensée ou de la culture, de profession des révolutionnaires, cessent d'être des cadres aptes à la direction du mouvement social pour devenir d'authentiques militants communistes.

Dans cet article Amadeo Bordiga, le fondateur du parti socialiste italien a Livorne 1921, section de la 3. Internationale sous régie de Lénine et quitta cette organisation apres la mort du chef de la révolution Lénine, s'opposa à Stalin dans le contexte du socialisme dans un seul pays  qui s´identifie avec le capitalisme d'état en Russie dès 1926, saisissait l'occasion d'une des «campagnes pour la paix» rituellement organisées par les staliniens. Le lecteur n’aura pas de peine à trouver des exemples actuels, surtout en France où la triste engeance des «intellectuels de gauche» est une calamité traditionnelle, à la mode.

Les quatre points suivants tant de fois développés en temps et lieux utiles, sont complètement indissociables dans la droite ligne à la révolution:

  1) Le mouvement prolétarien socialiste n'est en aucune façon un mouvement de culture et d'éducation. Les possibilités de développement de la pensée sont la conséquence d'un meilleur développement de la vie physique après l'élimination de l'exploitation économique. Ceux qui font partie des classes à bas niveau de vie n'ont pas besoin de grande capacité pour lutter: il suffit qu'ils se révoltent contre leurs conditions de vie insupportables. Ils comprendront mieux une fois libérés de leur exploitation au travail.

  2) Le parti révolutionnaire de classe ne refuse pas d'accueillir dans ses rangs comme camarades et militants qualifiés, des individus des classes économiquement supérieures et de se servir de leur meilleur développement intellectuel pour sa propre lutte, quand il s'agit de véritables déserteurs du camp social adverse, indépendamment de leur origine économique, ce qui nous intéresse est leur alignement sincère au parti de la révolution.

Dans toutes les luttes de classes victorieuses cette rupture des intellectuels de leur camp de classe moyenne a été l'une des premières mesures opposée au front contre-révolutionnaire, en dépit des inconvénients, des crises et des retours en arrière dans des cas individuels: Exp. Marx, Engels, Lenine, Bordiga.

  3) La classe prolétarienne, qui a besoin de la formation du parti politique pour vaincre, a besoin aussi de la clarté, la continuité et la cohérence théorique; elle donne donc une place de tout premier ordre à la défense de la doctrine de classe (à ne pas confondre avec la conscience, terme insidieusement subjectif et non collectif qu'avec bien d'autres camelotes terminologiques, il faut laisser aux positions conformistes et traditionalistes).

  4) Le mouvement SOCIALISTE révolutionnaire compte au nombre de ses pires ennemis, avec les bourgeois, les capitalistes, les patrons et avec les fonctionnaires et hommes de main des diverses hiérarchies, les «penseurs» et les «intellectuels» en général, représentants de la «science» et de la «culture», de la «littérature» ou de l'«art», présentés comme des mouvements et des processus généraux indépendants et au-dessus des déterminations sociales et de la lutte historique des classes.

  a) Toute déviation par rapport a ces points, est, pour des raisons évidentes, en opposition irréductible aux bases du marxisme; elle conduit à la dégénérescence opportuniste et à la défaite de la révolution.

  b) La déviation par rapport au premier point conduit à retomber dans les tendances libérales-démocratiques d'éducation du prolétariat par la bourgeoisie qui, par sa richesse, monopolise l'Etat, l'école, la presse et tout le reste, pour ses objectifs de classe.

  c) La déviation par rapport au deuxième point conduit à l'ouvriérisme ouvert, labourisme ou syndicalisme pur, qui enferme les prolétaires dans le cadre d'un économisme sans issue, nie la lutte politique de parti et la conquête du pouvoir révolutionnaire, seul moyen pour dépasser le capitalisme.

  d) La déviation par rapport au troisième point conduit au révisionnisme et au réformisme, à l'opportunisme social-démocrate, à la politicaillerie au jour le jour, au commerce des principes, au cynisme de la devise bernsteinienne: «le but n 'est rien, le mouvement est tout» où l'on sous-entend: «pour les bonzes».

  e) La déviation par rapport au quatrième point conduit à l'ensemble des trois déviations précédentes, aux orgies de la politique des blocs: elle ferait vomir même un estomac d'acier.

                               

La cécité de l’Union européenne face à la stratégie militaire des États-Unis

par Thierry Meyssan

Les responsables de l’Union européenne se trompent complètement sur les attentats islamistes en Europe et les migrations vers l’Union de gens fuyant les guerres. Thierry Meyssan montre ici que tout ceci n’est pas la conséquence accidentelle des conflits au Moyen-Orient élargi et en Afrique, mais un objectif stratégique des États-Unis.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 27 avril 2015
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Le Conseil européen du 23 avril 2015 observe une minute de silence en mémoire des migrants perdus en Méditerranée.

Les dirigeants de l’Union européenne se trouvent soudainement confrontés à des situations inattendues. D’une part des attentats ou tentatives d’attentats perpétrées ou préparées par des individus n’appartenant pas à des groupes politiques identifiés ; d’autre part un afflux de migrants via la Méditerranée, dont plusieurs milliers meurent à leurs portes.

En l’absence d’analyse stratégique, ces deux événements sont considérés a priori comme sans relation et sont traités par des administrations différentes. Les premiers ressortent du Renseignement et de la police, les seconds des douanes et de la Défense. Ils ont pourtant une origine commune : l’instabilité politique au Levant et en Afrique.

L’Union européenne s’est privée des moyens de comprendre

Si les académies militaires de l’Union européenne avaient fait leur travail, elles auraient étudié depuis une quinzaine d’années la doctrine du « grand frère » états-unien. En effet, depuis de très longues années, le Pentagone publie toutes sortes de documents sur la « théorie du chaos » empruntée au philosophe Leo Strauss. Il y a quelques mois encore, un fonctionnaire qui aurait dû être à la retraite depuis plus de 25 ans, Andrew Marshall, disposait d’un budget de 10 millions de dollars annuels pour mener des recherches à ce sujet [1]. Mais aucune académie militaire de l’Union n’a sérieusement étudié cette doctrine et ses conséquences. À la fois parce que c’est une forme de guerre barbare et parce qu’elle a été conçue par un maître à penser des élites juives états-uniennes. Or, c’est bien connu, les États-Unis-qui-nous-ont-sauvés-du-nazisme ne peuvent préconiser de telles atrocités [2].

Si les hommes politiques de l’Union européenne avaient voyagé un tant soit peu, non seulement en Irak, en Syrie, en Libye, dans la corne de l’Afrique, au Nigeria et au Mali, mais aussi en Ukraine, ils auraient vu de leurs propres yeux l’application de cette doctrine stratégique. Mais, ils se sont contentés de venir parler dans un bâtiment de la zone verte à Bagdad, sur une estrade à Tripoli ou sur la place Maïdan de Kiev. Ils ignorent ce que vivent les populations et, sur requête de leur « grand frère », ont souvent fermé leurs ambassades de sorte qu’ils se sont privés d’yeux et d’oreilles sur place. Mieux, ils ont souscrit, toujours à la requête de leur « grand frère », à des embargos, de sorte qu’aucun homme d’affaire n’ira non plus sur place voir ce qui s’y passe.

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Un nombre indéterminé de migrants est mort en Méditerranée. Parfois, les vagues rapportent des corps sur les plages italiennes ou les douanes saisissent une embarcation remplie de cadavres.

Le chaos n’est pas un accident,
c’est le but

Contrairement à ce qu’a dit le président François Hollande, la migration des Libyens n’est pas la conséquence d’un « manque de suivi » de l’opération « Protecteur unifié », mais le résultat recherché par cette opération dans laquelle son pays jouait un rôle leader. Le chaos ne s’est pas installé parce que les « révolutionnaires libyens » n’ont pas su se mettre d’accord entre eux après la « chute » de Mouammar el-Kadhafi, il était le but stratégique des États-Unis. Et ceux-ci y sont parvenus. Il n’y a jamais eu de « révolution démocratique » en Libye, mais une sécession de la Cyrénaïque. Il n’y a jamais eu d’application du mandat de l’Onu visant à « protéger la population », mais le massacre de 160 000 Libyens, dont trois quart de civils, sous les bombardements de l’Alliance (chiffres de la Croix-Rouge internationale).

Je me souviens, avant que je n’intègre le gouvernement de la Jamahiriya arabe libyenne, avoir été sollicité pour servir de témoin lors d’une rencontre à Tripoli entre une délégation états-unienne et des représentants libyens. Lors de cette longue conversation, le chef de la délégation US a expliqué à ses interlocuteurs que le Pentagone était prêt à les sauver d’une mort certaine, mais exigeait que le Guide leur soit livré. Il a ajouté que lorsque el-Kadhafi serait mort, la société tribale ne parviendrait pas à valider un nouveau leader avant au moins une génération, le pays serait alors plongé dans un chaos qu’il n’a jamais connu. J’ai relaté cet entretien dans de nombreuses circonstances et n’ai cessé, dès le lynchage du Guide, en octobre 2011, de prédire ce qui advient aujourd’hui.

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Leo Strauss (1899-1973) était un spécialiste de la philosophie politique. Il constitua autour de lui un petit groupe d’élèves dont la plupart travaillèrent ultérieurement pour le secrétariat à la Défense. Ils formèrent une sorte de secte et inspirèrent la stratégie du Pentagone.

La « théorie du chaos »

Lorsqu’en 2003, la presse états-unienne a commencé à évoquer la « théorie du chaos », la Maison-Blanche a riposté en évoquant un « chaos constructeur », laissant entendre que l’on détruirait des structures d’oppression pour que la vie puisse jaillir sans contrainte. Mais jamais Leo Strauss, ni le Pentagone jusque-là, n’avaient employé cette expression. Au contraire, selon eux, le chaos devait être tel que rien ne puisse s’y structurer, hormis la volonté du Créateur de l’Ordre nouveau, les États-Unis [3].

Le principe de cette doctrine stratégique peut être résumé ainsi : le plus simple pour piller les ressources naturelles d’un pays sur une longue période, ce n’est pas de l’occuper, mais de détruire l’État. Sans État, pas d’armée. Sans armée ennemie, aucun risque de défaite. Dès lors, le but stratégique de l’armée US et de l’alliance qu’elle dirige, l’Otan, c’est exclusivement de détruire des États. Ce que deviennent les populations concernées n’est pas le problème de Washington.

Ce projet est inconcevable pour des Européens qui, depuis la guerre civile anglaise, ont été convaincus par le Léviathan de Thomas Hobbes qu’il est nécessaire de renoncer à certaines libertés, voire même d’accepter un État tyrannique, plutôt que d’être plongé dans le chaos.

L’Union européenne dénie sa complicité dans les crimes US

Les guerres d’Afghanistan et d’Irak ont déjà coûté la vie à 4 millions de personnes [4]. Elles ont été présentées au Conseil de sécurité comme des ripostes nécessaires « en légitime défense », mais il est admis aujourd’hui qu’elles avaient été planifiées bien avant le 11-Septembre dans un contexte beaucoup plus large de « remodelage du Moyen-Orient élargi » et que les raisons évoquées pour les déclencher n’étaient que des fabrications de propagande.

Il est d’usage de reconnaître les génocides commis par le colonialisme européen, mais rares sont ceux qui aujourd’hui admettent ces 4 millions de morts malgré les études scientifiques qui l’attestent. C’est que nos parents étaient « mauvais », mais nous sommes « bons » et ne pouvons pas être complices de ces horreurs.

Il est commun de se moquer de ce pauvre peuple allemand qui conserva jusque à la fin sa confiance dans ses dirigeants nazis et ne prit conscience qu’après sa défaite des crimes commis en son nom. Mais nous agissons exactement pareil. Nous conservons notre confiance dans notre « grand frère » et ne voulons pas voir les crimes dans lesquels il nous implique. Surement, nos enfants se moqueront de nous…

Les erreurs d’interprétation de l’Union européenne

- Aucun dirigeant ouest-européen, absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que les réfugiés d’Irak, de Syrie, de Libye, de la corne de l’Afrique, du Nigeria et du Mali ne fuient pas des dictatures, mais le chaos dans lequel nous avons volontairement, mais inconsciemment, plongé leurs pays.

- Aucun dirigeant ouest-européen, absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que les attentats « islamistes » qui touchent l’Europe ne sont pas l’extension des guerres du « Moyen-Orient élargi », mais sont commandités par ceux qui ont également commandités le chaos dans cette région. Nous préférons continuer à penser que les « islamistes » en veulent aux juifs et aux chrétiens, alors que l’immense majorité de leurs victimes ne sont ni juives, ni chrétiennes, mais musulmanes. Avec aplomb, nous les accusons de promouvoir la « guerre des civilisations », alors que ce concept a été forgé au sein du Conseil de sécurité nationale des États-Unis et reste étranger à leur culture [5].

- Aucun dirigeant ouest-européen, absolument aucun, n’a osé envisager publiquement que la prochaine étape sera l’ « islamisation » des réseaux de diffusion de drogues sur le modèle des Contras du Nicaragua vendant des drogues dans la communauté noire de Californie avec l’aide et sous les ordres de la CIA [6]. Nous avons décidé d’ignorer que la famille Karzaï a retiré la distribution de l’héroïne afghane à la mafia kosovare et l’a transmise à Daesh [7].

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La secrétaire d’État adjointe, Victoria Nuland, et l’ambassadeur états-unien à Kiev, Geoffrey R. Pyatt. Dans une interception téléphonique révélée par les partisans de la légalité, elle lui indique vouloir « baiser l’Union européenne » (sic).

Les États-Unis n’ont jamais voulu que l’Ukraine rejoigne l’Union

Les académies militaires de l’Union européennes n’ont pas étudié la « théorie du chaos » parce qu’elle se le sont vu interdire. Les quelques enseignants et chercheurs qui se sont aventurés sur ce terrain ont été lourdement sanctionnés, tandis que la presse a qualifié de « conspirationnistes » les auteurs civils qui s’y intéressaient.

Les politiciens de l’Union européenne pensaient que les événements de la place Maïdan étaient spontanés et que les manifestants souhaitaient quitter l’orbite autoritaire russe et entrer dans le paradis de l’Union. Ils ont été stupéfaits lors de la publication de la conversation de la sous-secrétaire d’État, Victoria Nuland, évoquant son contrôle secret des événements et affirmant que son but était de « baiser l’Union » (sic) [8]. À partir de ce moment-là, ils n’ont plus rien compris à ce qui se passait.

S’ils avaient laissé la recherche libre dans leurs pays, ils auraient compris qu’en intervenant en Ukraine et en y organisant le « changement du régime », les États-Unis s’assuraient que l’Union européenne resterait à leur service. La grande angoisse de Washington, depuis le discours de Vladimir Poutine à la Conférence sur la sécurité de Munich de 2007, c’est que l’Allemagne réalise où se trouve son intérêt : pas avec Washington, mais avec Moscou [9]. En détruisant progressivement l’État ukrainien, les États-Unis coupent la principale voie de communication entre l’Union européenne et la Russie. Vous pourrez tourner et retourner dans tous les sens la succession d’événements, vous ne pourrez pas leur trouver d’autre sens. Washington ne souhaite pas que l’Ukraine rejoigne l’Union, comme l’attestent les propos de Madame Nuland. Son unique but est de transformer ce territoire en une zone dangereuse à traverser.

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Le 8 mai 2007 (date anniversaire de la chute du régime nazi allemand), à Ternopol (ouest de l’Ukraine), des groupuscules nazis et islamistes créent un prétendu Front anti-impérialiste afin de lutter contre la Russie. Des organisations de Lituanie, de Pologne, d’Ukraine et de Russie y participent, dont les séparatistes islamistes de Crimée, d’Adyguée, du Dagestan, d’Ingouchie, du Kabardino-Balkarie, du Karatchaïévo-Tcherkessie, d’Ossétie, de Tchétchénie. Ne pouvant s’y rendre du fait des sanctions internationales, Dokka Umarov, y fait lire sa contribution. Le Front est présidé par Dmytro Yarosh, devenu aujourd’hui conseiller au ministère de la Défense ukrainien.

La planification militaire US

Nous voici donc face à deux problèmes qui se développent très rapidement : les attentats « islamistes » ne font que commencer. Les migrations ont triplé en Méditerranée en une seule année.

Si mon analyse est exacte, nous verrons au cours de la prochaine décennie les attentats « islamistes » liés au Moyen-Orient élargi et à l’Afrique se doubler d’attentats « nazis » liés à l’Ukraine. On découvrira alors qu’al-Qaïda et les nazis ukrainiens sont connectés depuis leur congrès commun, en 2007 à Ternopol (Ukraine). En réalité, les grands-parents des uns et des autres se connaissaient depuis la Seconde Guerre mondiale. Les nazis avaient alors recruté des musulmans soviétiques pour lutter contre Moscou (c’était le programme de Gerhard von Mende à l’Ostministerium). À la fin de la guerre, les uns et les autres avaient été récupérés par la CIA (le programme de Frank Wisner avec l’AmComLib) pour conduire des opérations de sabotage en URSS.

Les migrations en Méditerranée, qui pour le moment ne sont qu’un problème humanitaire (200 000 personnes en 2014), continueront à croître jusqu’à devenir un grave problème économique. Les récentes décisions de l’Union d’aller couler les navires des trafiquants en Libye ne serviront pas à enrayer les migrations, mais à justifier de nouvelles opérations militaires pour maintenir le chaos en Libye (et non pour le résoudre).

Tout cela provoquera des troubles importants dans l’Union européenne qui paraît aujourd’hui un havre de paix. Il n’est pas question pour Washington de détruire ce marché qui lui reste indispensable, mais de s’assurer qu’il ne se placera jamais en compétition face à lui, et de limiter son développement.

En 1991, le président Bush père chargea un disciple de Leo Strauss, Paul Wolfowitz (alors inconnu du grand public), d’élaborer une stratégie pour l’ère post-soviétique. La « Doctrine Wolfowitz » expliquait que la suprématie des États-Unis sur le reste du monde exige, pour être garantie, de brider l’Union européenne [10]. En 2008, lors de la crise financière aux États-Unis, la présidente du Conseil économique de la Maison-Blanche, l’historienne Christina Rohmer, expliqua que le seul moyen de renflouer les banques était de fermer les paradis fiscaux des pays tiers, puis de provoquer des troubles en Europe de sorte que les capitaux refluent vers les États-Unis. En définitive, Washington se propose aujourd’hui de faire fusionner l’Alena et l’Union européenne, le dollar et l’euro, et de rabaisser les États membres de l’Union au niveau du Mexique [11].

Malheureusement pour eux, ni les Peuples de l’Union européenne, ni leurs dirigeants n’ont conscience de ce que le président Barack Obama leur prépare.

Thierry Meyssan

[1] « Après 42 ans, Andy Marshall quitte le Pentagone », Réseau Voltaire, 7 janvier 2015.

[2] “Selective Intelligence”, Seymour Hersch, The New Yorker, May 12, 2003.

[3] “Stumbling World Order and Its Impacts”, by Imad Fawzi Shueibi, Voltaire Network, 5 April 2015.

[4] « 4 millions de morts en Afghanistan, au Pakistan et en Irak depuis 1990 », par Nafeez Mosaddeq Ahmed, Traduction Maxime Chaix, Middle East Eye (Royaume-Uni), Réseau Voltaire, 11 avril 2015.

[5] « La "Guerre des civilisations" », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 juin 2004.

[6] Dark Alliance, The CIA, the Contras and the crack cocaine explosion, Gary Webb, foreword by Maxime Waters, Seven Stories Press, 1999.

[7] « La famille Karzaï confie le trafic d’héroïne à l’Émirat islamique », Réseau Voltaire, 29 novembre 2014.

[8] « Conversation entre l’assistante du secrétaire d’État et l’ambassadeur US en Ukraine », par Andrey Fomin, Oriental Review (Russie), Réseau Voltaire, 7 février 2014.

[9] « La gouvernance unipolaire est illégitime et immorale », par Vladimir Poutine, Réseau Voltaire, 11 février 2007.

[10] Le document est toujours classifié, mais son contenu a été révélé dans « US Strategy Plan Calls For Insuring No Rivals Develop » par Patrick E. Tyler, New York Times du 8 mars 1992. Le quotidien publie également de larges extraits en page 14 : « Excerpts from Pentagon’s Plan : "Prevent the Re-Emergence of a New Rival" ». Des informations supplémentaires sont apportées dans « Keeping the US First, Pentagon Would preclude a Rival Superpower » par Barton Gellman, The Washington Post du 11 mars 1992.

[11] « Attaque contre l’euro et démantèlement de l’Union européenne », par Jean-Claude Paye, Réseau Voltaire, 6 juillet 2010

Le terrorisme non revendiqué de l’OTAN

Partie II

 

Silvia Cattori : Quand on observe la diabolisation des Arabes et des musulmans à partir du conflit israélo-palestinien, on se dit que cela n’a rien à voir avec le pétrole.

Daniele Ganser : Oui, dans ce cas oui. Mais, dans la perspective des États-Unis, il s’agit bien d’une lutte pour prendre le contrôle des réserves énergétiques de ce bloc eurasiatique qui se situe dans cette « ellipse stratégique » qui va de l’Azerbaïdjan en passant par le Turkménistan et le Kazakhstan, jusqu’à l’Arabie Saoudite, l’Irak, le Koweït et le Golfe persique. C’est précisément là, dans cette région où se déroule cette prétendue guerre « contre le terrorisme », que se concentrent les plus importantes réserves en pétrole et en gaz. À mon avis, il ne s’agit pas d’autre chose que d’un enjeu géostratégique à l’intérieur duquel l’Union européenne ne peut qu’être perdante. Car, si les États-Unis prennent le contrôle de ces ressources, et que la crise énergétique s’aggrave, ils leur diront : « Vous voulez du gaz, vous voulez du pétrole, très bien, en échange nous on veut ceci et cela ». Les États-Unis ne vont pas donner gratuitement le pétrole et le gaz aux pays européens. Peu de gens savent que le « peak oil », le maximum de la production, a déjà été atteint dans la Mer du Nord et que, par conséquent, la production du pétrole en Europe - la production de la Norvège et de la Grande Bretagne - est en déclin.

Le jour où les gens réaliseront que ces guerres « contre le terrorisme » sont manipulées, et que ces accusations contre les musulmans sont, en partie, de la propagande, ils vont être surpris. Les États européens doivent se réveiller et comprendre enfin comment la stratégie de la tension fonctionne. Et ils doivent aussi apprendre à dire non aux États-Unis. En plus, aux États-Unis aussi, il y a beaucoup de gens qui ne veulent pas de cette militarisation des relations internationales.

Silvia Cattori : Vous avez aussi fait des recherches sur les attentats du 11 septembre 2001 et vous avez cosigné un livre 9/11 American Empire : Intellectual speaks out, avec d’autres intellectuels qui se préoccupent des incohérences et des contradictions dans la version officielle de ces évènements ainsi que dans les conclusions de la commission d’enquête mandatée par Monsieur Bush ? Ne craignez-vous pas d’être accusé de « théorie conspirationniste » ?

Daniele Ganser : Mes étudiants et d’autres gens m’ont toujours demandé : si cette « guerre contre le terrorisme » concerne vraiment le pétrole et le gaz, les attentats du 11 septembre n’ont-ils pas aussi été manipulés ? Ou est-ce une coïncidence, que les musulmans d‘Oussama ben Laden aient frappé exactement au moment où les pays occidentaux commençaient à comprendre qu’une crise du pétrole s’annonçait ? J’ai donc commencé à m’intéresser à ce qui avait été écrit sur le 11 septembre et à étudier également le rapport officiel qui a été présenté en juin 2004. Quand on se plonge dans ce sujet, on s’aperçoit d’emblée qu’il y a un grand débat planétaire autour de ce qui s’est réellement passé le 11 septembre 2001. L’information que nous avons n’est pas très précise. Ce qui pose question dans ce rapport de 600 pages est que la troisième tour qui s’est effondrée ce jour là, n’est même pas mentionnée. La commission ne parle que de l’effondrement de deux tours, les « Twin Towers ». Alors qu’il y a une troisième tour, haute de 170 mètres, qui s’est effondrée ; la tour appelée WTC 7. On parle d’un petit incendie dans son cas. J’ai parlé avec des professeurs qui connaissent bien la structure des bâtiments ; ils disent qu’un petit incendie ne peut pas détruire une structure d’une pareille dimension. L’histoire officielle sur le 11 septembre, les conclusions de la commission, ne sont pas crédibles. Cette absence de clarté met les chercheurs dans une situation très difficile. La confusion règne également sur ce qui s’est réellement passé au Pentagone. Sur les photos que nous avons c’est difficile de voir un avion. On ne voit pas comment un avion serait tombé là-dessus.

Silvia Cattori : Le Parlement du Venezuela a demandé aux Etats-Unis d’apporter davantage d’explications pour éclaircir l’origine de ces attentats. Cela ne devrait-il pas être l’exemple à suivre ?

Daniele Ganser : Il y a beaucoup d’incertitudes sur le 11 septembre. Les parlementaires, les universitaires, les citoyens peuvent demander des comptes sur ce qui s’est réellement passé. Je pense qu’il est important de continuer à s’interroger. C’est un évènement que personne ne peut oublier ; chacun se rappelle où il se trouvait à ce moment précis. C’est incroyable que, cinq années plus tard, on ne soit toujours pas arrivé à y voir clair.

Silvia Cattori : On dirait que tout se passe comme si tous les corps constitués ne veulent pas remettre en question la version officielle. Se seraient-ils laissé manipuler par la désinformation organisée par des stratèges de la tension et des False flag ?

Daniele Ganser : On est manipulable si on a peur ; peur de perdre son travail, peur de perdre le respect des gens que l’on aime. On ne peut pas sortir de cette spirale de violence et de terreur si on se laisse gagner par la peur. C’est normal d’avoir peur, mais il faut parler ouvertement de cette peur et des manipulations qui la génèrent. Nul ne peut échapper à leurs conséquences. Cela est d’autant plus grave que les responsables politiques agissent souvent sous l’effet de cette peur. Il faut trouver la force de dire : « Oui j’ai peur de savoir que ces mensonges font souffrir des gens ; oui j’ai peur de penser que ce terrorisme dont on parle est la conséquence de manipulations, mais je ne vais pas me laisser intimider ».

Silvia Cattori : Jusqu’à quel point des pays comme la Suisse participent-ils, en ce moment, de cette stratégie de la tension  ?

Daniele Ganser : Je pense qu’il n’y a pas de stratégie de la tension en Suisse. Ce pays ne connait pas d’attentats terroristes. Mais, ce qui est vrai, en Suisse comme ailleurs, est que les politiques qui craignent les États-Unis, leur position de force, ont tendance à se dire : ce sont de bons amis, nous n’avons pas intérêt à nous battre avec eux.

Silvia Cattori : Cette manière de penser et de couvrir les mensonges qui découlent de la stratégie de la tension, ne rend-elle pas tout un chacun complice des crimes qu’elle entraîne ? À commencer par les journalistes et les partis politiques ?

Daniele Ganser : Je pense, personnellement, que tout le monde - journalistes, universitaires, politiciens - doit réfléchir sur les implications de la stratégie de la tension et des False flag. Nous sommes là, il est vrai, en présence de phénomènes qui échappent à tout entendement. C’est pourquoi, chaque fois qu’il y a des attentats terroristes, il faut s’interroger et chercher à comprendre ce que cela recouvre. Ce n’est que le jour où l’on admettra officiellement que les False flag sont une réalité, que l’on pourra établir une liste des False flag qui ont eu lieu dans l’histoire et se mettre d’accord sur ce qu’il faudrait faire.

La recherche de la paix est le thème qui m’intéresse. Il est important d’ouvrir le débat sur la stratégie de la tension et de prendre acte qu’il s’agit d’un phénomène bien réel. Car, aussi longtemps que l’on n’a pas accepté de reconnaître son existence, on ne peut pas agir. C’est pour cela qu’il est important d’expliquer ce que la stratégie de la tension signifie réellement. Et, une fois que l’on a compris, de ne pas se laisser gagner par la peur et la haine contre un groupe. Il faut se dire que ce n’est pas uniquement un pays qui est impliqué là-dedans ; que ce ne sont pas seulement les États-Unis, l’Italie, Israël ou les Iraniens, mais que cela se produit partout, même si certains pays y participent de manière plus intense que d’autres. Il faut comprendre, sans accuser tel pays ou telle personne. La peur et la haine n’aident pas à avancer mais paralysent le débat. Je vois beaucoup d’accusations contre les États-Unis, contre Israël, contre la Grande Bretagne, ou alternativement, contre l’Iran, la Syrie. Mais la recherche sur la paix nous enseigne qu’il ne faut pas se livrer à des accusations basées sur le nationalisme, et qu’il ne faut ni haine ni peur ; que le plus important est d’expliquer. Et cette compréhension sera bénéfique pour nous tous.

Silvia Cattori : Pourquoi votre livre consacré aux armées secrètes de l’Otan, publié en anglais, traduit en italien, en turc, en slovène et bientôt en grec n’est-il pas publié en français ?

Daniele Ganser : Je n’ai pas encore trouvé d’éditeur en France. Si un éditeur est intéressé à publier mon livre c’est bien volontiers que je le verrais traduit en français.

En plus des traductions indiquées en bas de page, cet entretien est également traduit en :
- catalan

Silvia Cattori

 


Vers l’Italie les nouvelles bombes atomiques états-uniennes

par Manlio Dinucci

Attention : l’Otan est en train de déployer sur le continent européen une nouvelle génération d’armes nucléaires en violation du Traité de non-prolifération.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 2 octobre 2015
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En Italie sont sur le point d’arriver les nouvelles bombes nucléaires états-uniennes B61-12, qui remplacent les précédentes B61. C’est ce que confirme depuis Washington, avec preuves documentées, la Fédération des scientifiques américains (Fas). Le scientifique nucléaire Hans Kristensen, directeur du Nuclear Information Project à la Fas, écrit qu’est en cours pour cela la mise à jour de la base US Air Force à Aviano (Pordenone) et de celle de Ghedi Torre (Brescia) (toutes deux proches des frontières nord-orientales italiennes). Pour preuve une photo satellitaire, qui montre la construction à Aviano d’une double barrière autour de 12 bunkers avec couverture en voûte, où les F-16C/Ds de la 31st Fighter Wing USA sont prêts au décollage avec les bombes nucléaires.

Des préparatifs analogues sont en cours dans la base aérienne allemande de Buchel, où on est en train de restructurer les pistes, en les dotant de nouvelles instrumentations : des documents du Pentagone, cités par la télévision publique allemande ZDF, montrent que la base est sur le point de recevoir les nouvelles bombes nucléaires B61-12. La même chose —documente la Fas— se passe dans la base aérienne turque d’Incirlic, où sont en cours des travaux pour renforcer « l’aire Otan » dotée de 21 bunkers, qui accueillera les nouvelles bombes nucléaires. On est en train de renforcer aussi les bases nucléaires en Belgique et Pays-Bas, dans l’attente de la B61-12, testée en juillet dernier dans le polygone de Tonopah au Nevada, où se dérouleront dans l’année les deux autres tests nécessaires pour la mise au point de la bombe.

On ne sait pas combien de B61-12 seront déployées en Europe et en Turquie. D’après les dernières estimations de la Fas, les USA gardent aujourd’hui 70 bombes nucléaires B61 en Italie (50 à Aviano et 20 à Ghedi), 50 en Turquie, 20 respectivement en Allemagne, Belgique et Pays-Bas, pour un total de 180. Personne ne sait cependant exactement combien il y en a effectivement : à Aviano, par exemple, il y a 18 bunkers en mesure d’en stocker plus de 70. On ne sait pas non plus combien de bombes nucléaires se trouvent à bord des porte-avions états-uniens dans les ports et dans les eaux territoriales européennes. Le programme du Pentagone prévoit la construction de 400 à 500 B61-12, pour un coût de 8 à 12 milliards de dollars. Mais l’important n’est pas le seul aspect quantitatif.

Interviewé par la ZDF, Hans Kristensen confirme ce que nous écrivons depuis des années : celle qui va arriver sous peu en Italie et dans d’autres pays européens, n’est pas une simple version modernisée de la B61, mais une nouvelle arme nucléaire polyvalente, qui remplacera les bombes B61-3, -4, -7, -10 dans l’actuel arsenal nucléaire états-unien. La B61-12, avec une puissance moyenne de 50 kilotonnes (environ le quadruple de la bombe d’Hiroshima), aura ainsi la fonction de plusieurs bombes, y compris celles pénétrantes projetées pour « décapiter » le pays ennemi, en détruisant les bunkers des centres de commandement et autres structures souterraines dans une première frappe nucléaire.

À la différence des B61 larguées à la verticale sur l’objectif, les B61-12 sont larguées à grande distance (environ 100 km) et se dirigent vers l’objectif guidées par un système satellitaire. On efface ainsi, en grande partie, la différence entre armes stratégiques à longue portée et armes tactiques à courte portée.

Dans l’interview à la ZDF, le directeur du Nuclear Information Project de la Fas déclare que les alliés européens (Italie comprise), consultés par Washington, ont approuvé le déploiement en Europe des bombes nucléaires états-uniennes B61-12. Même l’Allemagne, bien que le Bundestag eut décidé en 2009 que les USA retirassent toutes leurs armes nucléaires du territoire allemand. L’ex-sous-secrétaire d’État Willy Wimmer (du même parti que la chancelière Merkel, laquelle a ignoré la décision du Bundestag), a déclaré que le déploiement des nouvelles bombes nucléaires états-uniennes en Allemagne constitue « une provocation consciente contre notre voisin russe ». Il n’y a donc pas à s’étonner que la Russie prenne des contre-mesures. Alexander Neu, parlementaire de Die Linke, a dénoncé la présence de l’arsenal nucléaire états-unien en Allemagne comme une violation du Traité de non-prolifération des armes nucléaires. Cela vaut aussi pour l’Italie. Les États-Unis, en tant qu’État en possession d’armes nucléaires, sont obligés par le Traité de ne pas les transférer à d’autres (Article 1). Italie, Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Turquie, en tant qu’États non-nucléaires, ont l’obligation de ne pas les recevoir de qui que ce soit (Article 2). De plus, en 1999, les alliés européens signèrent un accord (souscrit par le premier ministre D’Alema sans le soumettre au Parlement) sur la « planification nucléaire collective » de l’Otan, dans lequel on stipule que « l’Alliance conservera des forces nucléaires appropriées en Europe ».

Hans Kristensen confirme, en outre, qu’à Ghedi Torre sont stockées les bombes nucléaires états-uniennes « pour les Tornados italiens ». Des pilotes italiens, tout comme ceux des autres pays qui abritent ces bombes, sont entraînés à l’attaque nucléaire sous commandement USA. Ce n’est pas par hasard que l’exercice Otan de guerre nucléaire, le Steadfast Noon, s’est déroulé en 2013 à Aviano et en 2014 à Ghedi Torre. Ont aussi participé à ce dernier des chasseurs-bombardiers F-16 polonais.

Puisque ce sont les USA qui s’occupent de fournir les bombes nucléaires, les pays qui les reçoivent prennent à leur charge (pour les deux tiers ou totalement) les dépenses pour la maintenance et l’a mise à jour des bases.

Ainsi payons-nous, y compris économiquement, la « sécurité » que nous fournissent les USA en déployant en Europe leurs armes nucléaires.

La poudrière nucléaire de l’Europe

En plus des environ 200 bombes nucléaires états-uniennes déployées en Italie, Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Turquie (qui pourraient s’avérer être beaucoup plus nombreuses que celles estimées), et en plus de celles à bord des unités navales états-uniennes dans les ports et dans les eaux territoriales de l’Europe (dont le nombre n’est pas précisé), l’Otan dispose en Europe, selon les estimations de la Fédération des scientifiques américains, de 300 ogives nucléaires françaises, dont 290 déployées (prêtes au lancement), et de 215 britanniques, dont 150 déployées. Selon les mêmes estimations, les USA disposent au total de 4 700 ogives nucléaires, dont 1 900 déployées. La Russie, de 4 500, dont 1 780 déployées. Cela signifie que l’Otan maintient 2 340 ogives nucléaires prêtes au lancement vingt-quatre heures sur vingt-quatre, face aux 1 780 russes.

L’avantage du déploiement USA/Otan consiste dans le fait que des centaines d’ogives (plus de 600) sont déployées sur le territoire européen à proximité de celui de la Russie européenne. C’est comme si la Russie avait déployé au Mexique des centaines d’ogives nucléaires pointées sur les USA. Rapprochées des objectifs, des armes nucléaires tactiques (comme la bombe B61 qui va être remplacée par la B61-12) obtiennent le même effet que celles stratégiques. Et les missiles balistiques français et britanniques peuvent frapper des objectifs en territoire russe quelques minutes après le lancement, alors qu’un missile balistique lancé depuis le territoire états-unien emploie environ une demie heure. Cela pousse la Russie à déployer dans sa partie européenne des armes tactiques, comme le missile Iskander à double capacité conventionnelle et nucléaire, avec une portée allant jusqu’à 400 km.

Une utilisation même partielle de cet arsenal effacerait l’Europe de la surface de la Terre. Il suffit de penser qu’une bombe nucléaire de 1 mégatonne pulvérise personnes et choses, fait fondre l’acier et le verre, fait éclater le ciment. Dans un rayon de 3 km, toutes les personnes meurent sur le champ et la destruction est totale. À 7 km environ la chaleur fait fondre l’asphalte des routes, incendie bois et tissus à l’intérieur des habitations. Toutes les personnes à découvert subissent des brûlures mortelles ; beaucoup sont rendues aveugles par l’éclair et perdent l’ouïe par rupture des tympans. À 14 km environ la chaleur est encore assez forte pour provoquer des brûlures au troisième degré. Le plus grand nombre de victimes est provoqué par la retombée radioactive consécutive, dans une aire de 10 000 km2 environ. En fonction de l’exposition, les radiations tuent dans des délais de jours, semaines, mois ou années, et portent préjudice aux générations suivantes.

Manlio Dinucci  Traduction Marie-Ange Patrizio      SourceIl Manifesto (Italie)

AfriCom : Contrôle de l’Afrique

 

      A l’horizon 2013, un quart du pétrole et des matières premières consommés aux USA devraient provenir d’Afrique. Sur la base de constat, un think tank israélo-états-unien l’Institute for Advanced Strategic & Political Studies (IASPS) a préconisé la création d’un commandement militaire US pour l’Afrique, l’Africom. Il a été inauguré par l’administration W. Bush à la fin de son mandat et placé sous le commandement du général afro-américain William E. Ward, ancien coordinateur de la sécurité entre Israël et l’Autorité palestinienne.
L’annonce de ce dispositif a suscité une forte résistance en Afrique et aucun État n’a accepté d’héberger le commandement général, lequel s’est en définitive installé en Allemagne et en Italie.
La montée en puissance de l’Africom devrait s’articuler autour de la base US de Djibouti où stationnent déjà des troupes israéliennes. Une emphase particulière devrait être portée au contrôle du Golfe de Guinée. Dans un premier temps, pour des raisons diplomatiques, elle devrait prendre la forme d’un réseau de petites bases, plutôt que de la construction de grandes installations. Washington devrait aussi prendre des initiatives pour se donner une image plus conciliante, notamment en acceptant l’exploitation chinoise des champs pétroliers soudanais, donc en cessant de déstabiliser ce pays.
Simultanément, la France devrait réduire sa présence militaire, la partager avec d’autres États de l’Union européenne, et la mettre au service des opérations de maintien de la paix de l’Union africaine. Paris dispose encore de 9 000 hommes sur place, stationnés en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Gabon, en Centrafrique, au Tchad et à Djibouti.
En 2011, l’OTAN a envahit la Libye « Bab el Africa » (porte de l’Afrique), notamment avec l’intention d’y installer à terme la base principale de l’Africom.

 

Les racines de l´opportunisme 

  " Plus de 18 400 associations actives en Tunisie "

 

Investir En Tunisie Publié dans Investir En Tunisie le 20 - 10 - 2015

 

Quelle est nature et  la fonction des associations ?

Quel est le motif qui permet aux Tunisiens de créer un si grand nombre d´associations? 

L´opportunisme ? La prise de conscience ? Leur patriotisme ?

Non! Ils n´avancent pas dans la voie constructive, mais dans le chemin  de l´opportunisme qui ne mènera qu´a la destruction de toute l´économie nationale pour tomber dans les bras de leurs bons payeurs occidentaux dont l´objectif de ces derniers est l´encouragement de l´état à la politique menant à l´économie de faillite, faisant  appel  aux acheteurs des multinationales

Mais les cadavres des victimes sont cyniquement utilisés pour alimenter les campagnes d’union nationale et de soutien à l’Etat et à ses forces de répression, et pour susciter l’adhésion aux campagnes militaires. D’ores et déjà les politiciens des partis de droite et de "gauche" multiplient les déclarations martiales. Rien d’étonnant à cela: en fidèles partisans de l’impérialisme, ils avaient déjà approuvé les récentes interventions militaires françaises en Libye, en Afrique, au Moyen-Orient, en prétendant que le DAECH est à 70 km de la Tunisie n´exclue pas une intervention militaire état-unienne en vue dans la région qui ne sera que désastreuse; ils sont également unanimes pour soutenir les actions du gouvernement et appeler à l’union interclassiste

 

Nouvel ordre impérialiste: Le terrorisme 

Le système économique capitaliste est mondial, ses composants ne se maintiennent en poste que par leurs contradictions qui finiront par un basculement de classe, ce qui mènent ce système à différents cycles économiques: Prospérité, stagnation, reprise ou crise et cela  de façon répétitive jusqu´à la prochaine reprise sinon une guerre sera déclenchée pour trouver de nouvelles perspectives, forcer le licenciement de milliers de travailleurs quand ses extrémités se paralysent ou fonctionnent lentement , il les détruit pour en faire de meilleurs organes, mais qui appartiendront à la centralisation des capitaux que l´on appelle la concentration du potentiel de la plus-value sous forme de monopoles dans un pays dont la force de frappe est si bien réputée qu´elle apparait superpuissance tels que les USA qui ont toujours perdu la guerre même en coalition: En Allemagne ils devaient attendre de 1939 jusqu´à 1942 en vue de voir le Reich s´affaiblir afin d´intervenir, Vietnam, Irak, Afghanistan, Libye, et les voilà en Syrie forcés à la formation de l´alliance de guerre contre ce petit pays.

Mais sachant que la guerre déclenchée dans cette région est le résultat des expériences faites partiellement en Palestine sous les operations du mossad dont l´écho externe était nul ensuite réalisé en Tunisie au "printemps arabe" qui est devenu exemplaire mais servant à  la contre-révolution générale.

Pays……d´expériences:
 Commencé déjà pendant le règne du RCD, le terrorisme de la CIA s´est expérimenté dans le même pays, à savoir à Sousse accrédité aux soi-disant   "Islamistes " en plaçant des grenades  dans un hôtel aux années 80 ensuite ces scènes se multipliaient à Hammam Lif-Slimane vers 2006 et tout en remarquant que le publique y croit, cette  tentative à l´introduction de la nouvelle religion du terrorisme marche, cette mystification a pris de l´élan depuis le 11.09.2001 atteignant la Ghriba à Djerba, sans pour autant vouloir toucher au tourisme car Ben Ali  (l´espion de la CIA) était encore au pouvoir, tandis-qu´aujourd´hui l´inverse est à appliquer, tout pour justifier l´existence de "l´horrible terrorisme" en face d´un gouvernement né faiblement, nécessitant ainsi la puissance des enragés de l`OTAN et de l´ancien et nouveau RCD sous le drapeau de Nidê Tunis.

Tout se passe comme prévu, les scénarios fonctionnent indépendamment de ces  acteurs, en coordination avec les services de renseignement, leurs commanditaires sont `les coupables, mais bien réputés, la scène de Djerba était l´œuvre du Mossad afin qu´il trouve plus de liberté dans cette zone pour renforcer ses recrutements et son influence sur le régime.

Tandis-que les exécutants paraissent comme étant des Islamistes terroristes professionnels ou Djihadistes, mais de faux,  puisque telles personnes sont condamnées à l´enfer par la constitution de l´Islam: " tuant un être humain c´est tuer l´humanité", alors comment expliquer ces crimes en masse, tels actes payés chèrement à un Musulman  ? C´est nouveau, et ces attentats se répandent comme de la grêle surtout aux  pays arabes, est-ce une coïncidence ? ou partant d´un si fort appui d´une politique occidentale, par ailleurs cette méthode est connue dans le monde moderne pharmaceutique: La CIA et le Mossad israelien utilisent les pilules d´amphétamine et d´autres produits similaires pour manipuler et rendre leurs acteurs obéissants, puissants et insensibles (déja fait par les ex-nazis).

Des buts économiques  ciblent le terrorisme:

a)     L´exploitation de richesses de pays ciblés,

b)    Quand la politique de pays n´est pas soumise aux intérêts de L´impérialisme.
c)    Ou quand la conjoncture économique de l´impérialisme tend forcément à la

       baisse tendancielle du taux de profit et  ne voit pas l´horizon, continue.

d)    Et quand il faut radicaliser les mesures de répressions de l´état bourgeois, un changement de représentants sera indispensable à des perspectives impérialistes: 

Exp: En Egypte, Irak, Tunisie, Turquie, et prochainement en France. 

Accroissement des filiales des services de renseignement: Partis et Associations liés aux ONG.
Le Tunisien est fière de la création de ces organismes, sont-ils le produit de la lutte contre la corruption en général dans le pays ou contre la structure de l´ancien régime marionnette des USA et de l´OTAN ? Certainement pas, ils sont le produit de l´inconscience économique et sociale  reflétant la politique du désastre humanitaire, du CHAOS improvisé au détournement d´esprit du citoyen, du  chaos, des crimes politiques, des attentats orchestrés qui font un modèle du "soutien des pays industriels", ces derniers se situent en décadence économique relativement aux pays de leur proie, pour ne pas se laisser dépasser par des rapports sociaux supérieurs aux leurs, (s´ils laissent les pays phéniciens en paix ce modèle social  serait exemplaire dans le monde ) mais ils ( israel, Anglais, Francais, US) devaient les déchirer par leurs chiens enragés et se fixaient aveuglement depuis plus de cent ans la destruction de l´infrastructure, des musées et de tout ce qui pourrait indiquer encore la haute civilisation des peuples afin de forcer sa rupture totale ( demandez d´òu vient la recette du plus réputé savon de Marseille au monde ? de la Syrie, paient-ils les droits d´invention ? ils n´ont jamais reconnu les droits des inventions arabes dans le passé ( Math, médecine, astronomie, chimie, physique, tout simplement pour nier cette civilisation, la diaboliser afin d´oeuvrer à sa rupture déja prévue par leur ancêtre:"....", (j´y reviendrai)   et faire réputer ceux qui l´ont repris tel que l´apprenti qui a été instruit chez les Arabes en Sicile: Leonardo Di Vinci et sans évoquer plusieurs savants Allemands, -- dont la méthode de calcul acquise chez les maîtres arabes invités de l´andalousie pour  enseigner les MATH à Paderborn, la medecine à MAINZ--  et cela se récompense par les guerres, les massacres, la terreur ou il le faut pour relancer la reconstruction favorable à leur domination économique, militaire, ces retentissements de faiblesses morales les poussent à la création d´un désordre  général favorisant la nouvelle vague néocolonialiste, l´exploitation de matières premières   dont le traitement est souvent en dehors des zones d´origines.

Le financement des associations dans le monde sont de  nature des sous-traitants d´organismes coloniaux et loin d´être humanitaires, le capitalisme n´a jamais été conçu pour aider, ni soutenir des associations à caractère politique,  mais il ne vit qu´en suçant le sang de ceux qui sont investis. 

       Depuis la révolte de janvier 2011, les forces de l´OTAN s´efforcent de créer des réseaux qui leur serviront de bases arrières à leur domination, leurs influences ne cessent de s´accroitre non pas à nous apporter des solutions aux problèmes socio-économiques, ni d´encourager les pays de la rive sud méditerranéenne au développement agricole qui pourrait apporter le bienêtre des populations des deux rives., bien au contraire elles investissent tous leurs efforts dans la déstabilisation des pays du sud.

     Le Tunisien ne peut subvenir au financement et au maintien de ces associations en vie si les Européens n´étaient pas derrière, et ce n´est pas à leurs beaux yeux que ces organismes sont souvent liés aux ONG tels que  Freedome House, Humann right, Albert Einstein institution etc. Par ailleurs, je conseillerais à tous ceux qui ont soutenu les élections de ces partis politiques capitalistes régnant et ces associations de continuer leur participation jusqu´alors se retrouver un jour dans un statut d´asile politique: La fin de course définira et justifiera les actes.

Alternatives:                                                                                                                                                    Un état solide qui repose sur des perspectives économiques réalisables servant à l´exploitation et la distribution de ses propres richesses, ses produits tels l´agriculture et les recherches de l´énergie renouvelable, contrôlable, doivent occuper le 1° rang et oublier le modèle de vie des pays industriels dans lesquels la population est condamnée à la surproduction pour subsister mais en tant que super aliénée, super Mderwich, le fait de devenir étranger à son environnement, n´appartenant plus à sa mère, la nature : Les USA sont au 1° rang de la violence familiale au monde, 65 % des familles, La Tunisie au temps de Ben Ali au 2° rang au monde avec 60 %. 

En conséquences, toute cette salade issue de l´exploitation de l´homme, des guerres terroristes, ne sont qu´une phase transitoire pour nous montrer le passage à la société future non loin qui est le Socialisme scientifique.

 Un jour viendra sans rêves, et sans pouvoir dévier cette trajectoire incontournable dans laquelle cet ordre capitaliste ne pourrait plus fonctionner sur la base du salariat telle que l´histoire des esclaves, des serfs et maîtres féodaux l´a montrée, le développement social ruinera l´ordre bourgeois, et donc tout le monde sera concerné au future par le travail de deux heures par jour, par la propre gestion de leurs moyens communautaires de production  sociale, de distribution, de relation, notamment,  que vous le voulez ou non, et même si vous essayez de faire tourner la roue vers l´arrière à travers la méthode de la démocratie, il y a qu´une seule tendance du développement humain actuel: le système de production communautaire (Socialisme scientifique) car Tous les modes de production basés sur la société de classes sont contradictoires et pour la seule raison transitoires, en conséquences vers une structure de société supérieure, voir le schéma des différents modes de production précédents incluant l' évolution des forces productives  actuelles vers la transformation de l'ancien mode de production et de distribution.  C'est le mode de production et de distribution qui détermine le caractère  politique de la société et donc de l'état étant toujours PRODUIT ET FACTEUR DES RAPPORTS DE PRODUCTION.   

Ali Computer le 22.10.2015

 

Un extrait du texte de Kemel Jendoubi:           


" C´est Quelque 18413 associations sont actives en Tunisie dont le 1/5 est établi dans la capitale. La majorité de ces associations a vu le jour après la révolution, selon les dernières statistiques.
A noter à ce propos que sur un total de 3536 associations installées à
Tunis
, 2114 ont été crées après le 14 janvier 2011.
Kamel Jendoubi, ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile a soulevé l'absence d'une banque de données et d'études relatives à ces associations.
Il a également pointé l'inefficacité des mécanismes de contrôle du financement des associations. Le ministre s'exprimait lundi lors de sa réunion avec les représentants d'instances constitutionnelles, de partis politiques et de la société civile.
Selon Jendoubi, le secteur des associations est « un secteur naissant et diversifié », composé pour la plupart de petites associations. Il manque de ressources humaines et financières ainsi que de transparence."



Paris, complot ou realité mystifiée?

                     Sousse le 18.11.15 par Ali Computer

Un désastre humanitaire est en cours depuis bien longtemps laissant au fil du temps des supplices de haut niveau, des massacres continus à l´humanité, qu’ils soient du côté de la politique occidentale ou orientale, de droite, de gauche ou d´islamistes, les innocents sont souvent les moutons noirs sacrifiés sinon  la proie du vampire: L´OTAN oder die NATO ou bien les enragés 

LA SYRIE, LES LOBBYS SIONISTES REFONT L´AUSCHWITZ(2bis) ARABE POUR LE GAZ

Ces crimes déroulés en Europe pleins d´ampleur, un potentiel de taille se présente même si des preuves sont non crédibles. Les massacres causés par l´Occident aux pays arabes ou musulmans sont considérés comme étant des routines régulières afin "de rétablir la liberté", en réalité c´est l´enfer investi par les pays occidentaux avec 200 000 morts en Syrie, 1 500 000 Irakiens  c´est un des résultats "de la liberté rétablie" mais subordonnée aux Européens, plutôt un carnage dans la région depuis quinze ans; ils s´exclament cyniquement encore « c´est la terreur, faute des Arabes qui s´entretuent », mais en sachant qui étaient les investisseurs de la 1. Guerre mondiale qui a fait 10 millions de morts, de la 2. Guerre 54 millions la réponse est toute simple  « une erreur due à Hitler… », du Vietnam ?, de la Korê, de l´Amérique latine, rien ne les pourrait mystifier, ce sont les descendants peut être d´Adolf ?  ou le système économique qui ne vit qu´en faisant la guerre et ce, depuis les guerres de cent ans (USA, Europe centrale) mais heureusement sans la présence des Arabes dans leurs régions sinon ils auraient été à l´origine .   

A New York, Le passeport de Mohamed ATTA retrouvé à 300 m des tours de New-York sain et sauf tandis que les traces de la boite noire du Boeing n´avait pas vu le jour, la carte d´identité des frères Kouachi devant la boite du journal Charlie retrouvée à 13 h dans leur voiture, alors que cette voiture retrouvée  à 19h heures ? ca ne colle pas. Quelle coincidence, il y a toujours des pièces d´identité perdues pendants les opérations ????? 

Le passeport d´un Syrien,  d´un Egyptien  retrouvés sur la scène de l´attentat de vendredi le 13.11.15 à Paris, 3xNON, Il y a plutôt des mensonges d´états qui perdurent, on sacrifie des innocents pour justifier le déclenchement de la guerre impérialiste: le capitalisme est totalitaire, il allume le feu et prétend vouloir l´éteindre en versant de l´essence, pourvu qu´on ne parle pas de la population Syrienne qui meurt de faim et de froid si elle échappe aux bombes occidentales.

 Rien ne prouve que ces passeports sont authentiques et appartiennent au cercle criminel de cette scène, et nous savons que l´état français imprime illégalement des milliers de passeports Syriens qui sont distribués aux migrants de toutes nationalités.

Cependant, Ou bien les insurgés sont des farfelus qui ne pourront jamais être à la hauteur de pouvoir  organiser tels attentats, ou bien ce sont des critères recherchés par les services de renseignement afin de justifier les crimes présumés et occulter les exécutants de ces crimes, mais quand les revendications faites ne  semblent pas être très crédibles.

1.    Sans doute ces massacres sont une horreur inattendue par tout le monde, en Europe comme dans le reste du monde, car ce sont toujours les innocents qui paient le prix de leur sang et chair, mais que fait "l´état de droit" pour finir ou arrêter cette boucherie au 21. siècle ? Au contraire il alimente le feu ailleurs en espérant le calme chez lui, il sacrifie des millions d´innocents dans la guerre du profit en espérant la paix, ravageant la nature et tous ses dérivés  pour sauvegarder le capital sénile, s´agit-il d´un cercle vicieux alimenté par la défaillance politique de gouvernants ?  de membres d´états malades cherchant les remèdes inexistants. BIEN ENTENDU!!!!!

2.    Reste à savoir comment les informations vont se rassembler et ce que l´occident prépare avec ces planifications d´opérations anti-terroristes accusant sans hésitations, sans base solide les populations musulmanes, ou s´agit-il de: LA CRÉATION D´UNE ALLIANCE de guerre des pays Européens pour détruire ce qui n´ont pas pu faire les USA et la France en Iraq et Syrie, une guerre de l´énergie, celle du gaz et du pétrole, Bachar ASSAD n´est pas leur cible mais uniquement la mystification du capitalisme mondial.


a)   Une  perspective élaborée par une partie tiers, le plus intéressé est la CIA qui a des traditions de subversion des ´états, juste à la veille des élections[1] du pays ciblé (en 2017 (Sarkozy se prépare)): En 1980 élections Italienne, attentat de München 1980 pour faire sauter Helmut Schmidt par Helmut Kohl, Alger 1992 élections au profit du FIS transformées en guerre  terroristes, Türkey attentat de 100 morts à la veille des élections, notamment DAECH, Al Qaida, BOCO-HARAM sont ses outils ?  Beaucoup des membres de ces organisations sont manipulés par leurs cadres liés a la CIA.


b)  Et une partie politique adverse visant le changement de la politique du pays surtout concernant la migration en Europe  vers  l´horizon.

c)   Afin d´intensifier la guerre contre la Syrie au Moyen-Orient  sous forme de "riposte à l´attentat de Paris" faisant des centaines de morts dans une école dans laquelle se trouvaient des enfants, est une preuve de destruction massive de la population: 20 bombardiers s´attaquent de suite á la Syrie, la réponse du président français prétendant que son pays est en guerre, mystifiant ainsi la situation réelle, oubliant que la France était toujours en guerre depuis des décennies en Afrique: du Tchad, Cote d´Ivoire, Libye, durant cinq ans en Syrie et cela  tout a bien plu aux Français qui cherchent la chaleur dans nos habitations incendiées par leurs bombardiers. LA TERREUR DES GUERRES DE 100 ANS SONT DE LEURS TRADITIONS, LA PROPAGANDE EST LEURS OUTILS, N´APPARTENANT PAS A L´ISLAM.

     IBNOU HEITHEM LEUR A APPORTÉ L´OPTIQUE POUR MIEUX VOIR LA SCIENCE ET NON L´ORGANISATION D´ATTENTAS,IBNOU SINA, ERRASI (Avicenne, Rases) la médecine et non les fabrication des pilules amphétamines, les virus du sida (invention US en 1979 dans un laboratoire militaire) et ceux des grippes aviaires (Dr. Hollandais), Ils n´ont qu´a revoir ce que l´Occident a semé et cultivé aussi bien au Moyen-Orient qu´en Afrique: Les conflits politiques déstabilisateurs, la haine et les mensonges, histoires de la civilisation de guerres occidentales.

 d)   cet évènement est similaire à celui du 11.9 à New-York pour bombarder et détruire l´Afghanistan et l´Iraq en 2001 et 2003.

 e)   Ou alors une perspective élaborée, mise au point au préalable par des éléments internationaux du DAECH se vengeant de ce qui ont vu et subi ou vécu en Syrie causé par les forces de l´OTAN mais en se mettant en contradiction avec leur centrale, se rebellent contre leurs commanditaires, leurs financiers Otan-iens visant la destruction des états musulmans et l´état Syrien, par ailleurs, ceux qui veulent démontrer le contraire n´ont pas besoin d´être cyniques, les outils de leur démocratie utilisés dans chaque phrase, ne sont qu´une apologie du virus démocratique dont le synonyme est loin d´être la liberté mais la déformation de la réalité qui suscite souvent l´application du mot  "mystification", mot politique scientifique .

LA FIN DE COURSE DÉFINIRA  LES ACTES COMMIS.   

3.    En conséquences, si les forces de l`OTAN admettaient que le I.S. est si dangereux, ils auraient pu faire une alliance avec l´état Syrien qui ne représente aucun danger vis à vis de l´Europe pour combattre DAECH et cela sans attendre un instant,  mais prétendre vouloir liquider le DAECH en détruisant toute l´infrastructure de la Syrie et ruinant cette population de civilisation réputée n´est qu´une perspective sioniste menant à la guerre du capitalisme sénile allant à la fin de sa vie, ce dernier  utilise sa dernière cartouche au moyen Orient, celle de Daech une milice  composée d´éléments internationaux soumis  à la direction de l´OTAN et équipés  de 5 000 voitures camionnettes  tout terrain, de tanks et d´antichars, d´ou viennent ces armes ?  de l´Occident spécialement des USA et de la France.

       

4.    Il y a une possibilité qui ferait croire que ces crimes proviennent de l´extrême droite achetant quelques LUMPENPROLETARIATS ARABES pour faire stopper la migration par une vague de terreur ainsi que la fermeture des frontières face à « l´invasion de "la migration insupportable" en Europe » . Actuellement rien n´est encore lucide pour en faire le bilan et des prévisions indiquant une guerre totale au moyen Orient. 

 

4 bis. Citoyens de cette terre, êtes vous des hommes ou des robots, on vous raconte n´importe quoi pour accéder à la guerre du profit:

Celle de l´Irak était pour "détruire les armes de destruction massive", et finalement on a prétendu que c´était une erreur de la CIA livrée au Pentagone,

En Afghanistan voulant "chasser Ben Laden et ses complices", qui est mort en 2002 suite à sa maladie des reins, mais il y a la pluie de bombes qui continue sur les populations jusqu´à demain.

La Libye est détruite pour "libérer le peuple de la dictature", aujourd´hui c´est le désastre si totalitaire qu´on ne peut compter les morts, même la dictature de Gueddafi est plus plus appréciée aujourd`hui que ces massacres démocratiques de l`OTAN, même au niveau écologique le désastre continue.

La Syrie est devenue l´enfer des luttes aériennes pour "la liberté du peuple", or toutes ces libertés ne sont que des mensonges transformées en esclavage des populations au profit du marché de l´énergie des pays industriels en crise de surproduction et doivent détruire pour reproduire.

Leurs capitaux sont en faillite. Ces guerres ne détruisent pas ces gens uniquement mais aboutissent à l´extermination progressive de la majorité de l´humanité et de ses conditions de vie: NE FAITES PAS LA GUERRE AUX AUTRES, ELLE SE RÉPERCUTE SUR VOUS, partant du principe: Celui qui laisse les autres en paix, il aura la paix, celui qui sème la tempête, sème les inondations.

5. quelques jours après la tuerie à paris, cette fois c´est la police qui s´attaque à la terreur avec une plus grande ampleur de peur et d´angoisse au sein de la population en envahissant une maison à Saint-Denis, elle abat deux hommes et une femme par rafales et  jets de grenades sans connaître exactement leur identité et cela même trois jours après la dernière tuerie, des informations  circulent en l’avine dans toute l´Europe que trois terroristes sont abattus par cinq milles balles tirées (il le fallait pour faire croire à la population que la terreur est vraie, mais tandis-que la leur est réelle et aux pays arabes),  aucune photo "des criminels " n´a été montrée, rien ne démontre qu´ils sont recherchées puisque "ils sont inconnus", tout en remarquant qu´aucun arabe n´entre en Europe sans qu´il soit intégré dans la banque d´informations ´établie aux ordres des USA: Une vraie salade démocratique contre  leur liberté bourgeoise.

La terreur fut investie le vendredi 13.11, l´état français l´a endurée, elle est   semée au sein de la population européenne qui ne peut s´en débarrasser, c´ est la guerre qui fait le jour, celle des terroristes qui est instantanée, celle de l´état est recherchée pour mieux investir d´assaut  une plus forte violence en s´attaquant `a la Syrie. montrant son vrai visage néocolonialiste, des dizaines de bombardiers français bombardent sans plans l´E.I. faisant deux cents morts des civiles même dans les hôpitaux et les écoles, Français, anglais, Jordaniens, US, Russes ne cessent de bombarder en Syrie la population, mais bizarre l´E.I. n´est pas atteint, faut-il peut être une troisième guerre mondiale pour anéantir ce qu´il n´existe pas et  atteindre l´or noir pour alimenter le capitalisme? 

Faut-il plutôt changer le régime des Saoud et Qataris pour arrêter l´impérialisme de l´Occident et ses boucheries fascisantes ?........................... 

 

Les notes suivantes décrivent partiellement les activités criminelles de la CIA. 

[1] Nato’s secret Armies : Terrorism in Western Europe par Daniele Ganser, préface de John Prados. Frank Cass éd., 2005. ISBN 07146850032005

[2] C’est après l’attentat de Piazza Fontana à Milan en 1969 que l’expression stratégie de la tension a été entendue pour la première fois.

(2) Ausschwitz est le nom de la ville du camp de concentration des juifs par les NAZIS

[3] False flag operations (opérations faux drapeaux) est l’expression utilisée pour désigner des actions terroristes, menées secrètement par des gouvernements ou des organisations, et que l’on fait apparaître comme ayant été menées par d’autres.

[4] Stay behind (qui veut dire : rester derrière en cas d’invasion soviétique) est le nom donné aux structures clandestines entraînées pour mener une guerre de partisans.

[5] Gladio désigne l’ensemble des armées secrètes européennes qui étaient sous la direction de la CIA.

[6] Président du Conseil des ministres, membre de la démocratie chrétienne.

[7] Affaire Lavon, du nom du ministre de la Défense israélien qui a dû démissionner quand le Mossad a été démasqué comme ayant trempé dans ces actes criminels.

La République française prise en otage

par Thierry Meyssan

La guerre qui s’étend à Paris est incompréhensible pour les Français qui ignorent presque tout des activités secrètes de leur gouvernement dans le monde arabe, de ses alliances contre nature avec les dictatures du Golfe, et de sa participation active au terrorisme international. Jamais cette politique n’a été discutée au Parlement et les grands médias ont rarement osé s’y intéresser.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 16 novembre 2015
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El ministro francés Laurent Fabius y el presidente Francois Hollande

Depuis cinq ans ans, les Français entendent parler de guerres lointaines, sans comprendre ce dont il s’agit. La presse les a informés de l’engagement de leur armée en Libye, mais jamais de la présence de soldats français en mission au Levant. Mes articles à ce sujet sont largement lus, mais perçus comme des bizarreries orientales. Malgré mon histoire personnelle, il est de bon ton de me qualifier d’« extrémiste » ou de « complotiste » et de relever que mes articles sont reproduits par des sites internet de toutes obédiences, y compris par d’authentiques extrémistes ou complotistes. Pourtant personne ne trouve rien à redire à ce que j’écris. Mais personne non plus n’écoute mes alertes à propos des alliances que la France a conclues.

Soudain, la vérité ignorée fait surface.

La France a été attaquée dans la nuit du vendredi 13 novembre 2015 par plusieurs commandos qui ont assassiné au moins 130 personnes dans cinq lieux différents de Paris. L’état d’urgence a été décrété pour 12 jours sur l’ensemble du territoire et pourrait être reconduit par le Parlement.

Pas de lien direct avec l’affaire Charlie Hebdo

La presse française interprète cet acte de guerre en le liant à l’attentat survenu à Charlie Hebdo, bien que les modes opératoires soient totalement différents. En janvier, il s’agissait de tuer des personnes précises, tandis qu’ici il s’agit d’une attaque coordonnée contre un grand nombre de personnes au hasard.

On sait aujourd’hui que le rédacteur en chef de Charlie Hebdo venait de recevoir un « don » de 200 000 euros du Proche-Orient pour poursuivre sa campagne anti-musulmane [1] ; que les tueurs étaient liés aux services de renseignement français [2] ; que l’origine de leurs armes est couverte par le Secret-Défense [3]. J’ai déjà montré que cet attentat n’était pas une opération islamiste [4], qu’il avait fait l’objet d’une récupération étatique immédiate [5], et que cette récupération avait rencontré un écho dans la population hostile à la République [6] —une idée qui a été brillamment développée quelques mois plus tard par le démographe Emmanuel Todd [7]—.

Si nous revenons à la guerre qui vient de s’étendre à Paris, elle surprend en Europe occidentale. On ne peut la comparer aux attentats de Madrid de 2004. En Espagne, il n’y avait ni tireur, ni kamikaze, mais 10 bombes placées en 4 lieux distincts [8]. Le type de scène qui vient d’avoir lieu en France est le lot quotidien de nombreuses populations du « Moyen-Orient élargi » depuis 2001. Et l’on trouve des événements comparables au-delà, comme les trois jours d’attaques en six lieux distincts, à Bombay en 2008 [9].

Même si les assaillants étaient des musulmans et si certains d’entre eux ont crié « Allah Akbar ! » en tuant des passants, il n’y a aucun lien entre ces attaques, l’islam et une éventuelle « guerre des civilisations ». Ainsi, ces commandos avaient instruction de tuer au hasard, sans s’enquérir préalablement de la religion de leurs victimes.

Identiquement, il est absurde de prendre au premier degré le mobile évoqué par Daesh contre la France —même s’il n’y a pas de doute sur son implication dans cette attaque—. En effet, si l’organisation terroriste devait se « venger », c’est à Moscou qu’elle aurait frappé.

La France est un État terroriste depuis au moins 2011

La lecture de ces événements est brouillée parce que derrière des groupes non-étatiques se cachent toujours des États qui les sponsorisent. Dans les années 70, le Vénézuélien Ilich Ramírez Sánchez dit « Carlos » ou « Le Chacal » s’était mis par conviction au service de la cause palestinienne et de la Révolution avec le discret soutient de l’Urss. Dans les années 80, l’exemple de Carlos a été repris par des mercenaires, travaillant pour le plus offrant, tel Sabri al Banna dit « Abou Nidal », qui effectua des attentats aussi bien pour le compte de la Libye et de la Syrie que d’Israël. Aujourd’hui, il existe une nébuleuse du terrorisme et de l’action secrète impliquant quantité d’États.

En principe, les États dénient toujours leur participation à des groupes terroristes. Toutefois, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a déclaré en décembre 2012, lors de la conférence des « Amis de la Syrie » à Marrakech, qu’Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, « fait du bon boulot » [10].

Compte tenu de ses fonctions, M. Fabius savait qu’il ne serait pas traduit en justice pour son soutien à une organisation classée comme terroriste par le Conseil de sécurité des Nations unies, mais il prenait un risque grave pour son pays qu’il plongeait ainsi dans le chaudron du terrorisme.

En réalité, la France était impliquée depuis au moins le début 2011 aux côtés d’Al-Qaïda. À l’époque, le Royaume-Uni et la France s’étaient joints au projet US de « Printemps arabe ». Il s’agissait de renverser tous les régimes arabes laïques et de les remplacer par des dictatures des Frères musulmans. Alors que Londres et Paris avaient découvert cette opération en cours de réalisation en Tunisie et en Égypte, ils avaient été préalablement sollicités pour la Libye et la Syrie [11]. En Libye, ils organisèrent avec l’aide des Forces spéciales italiennes les massacres de Benghazi, puis avec l’aide d’Al-Qaïda la prise des arsenaux. Je peux attester qu’en août 2011, alors que j’étais protégé par Khamis el-Kadhafi lorsque l’Otan donnait l’assaut de la capitale, l’hôtel Rixos où nous nous trouvions fut assiégé par une unité d’Al-Qaïda, la Brigade de Tripoli, commandée par Mahdi al-Harati au cri d’« Allah Akbar ! » et encadrée par des officiers français en mission. Le même Mahdi al-Harati fut avec son chef, Abdelhakim Belhaj, le fondateur de la prétendue Armée syrienne libre, en réalité un groupe d’Al-Qaïda portant le drapeau de la colonisation française.

En Syrie, la présence d’officiers français encadrant des groupes armés lorsqu’ils perpétraient des crimes contre l’humanité est largement attestée.

La France a par la suite joué un jeu extrêmement complexe et dangereux. Ainsi, en janvier 2013, c’est-à-dire un mois après le soutien public de Laurent Fabius à Al-Qaïda en Syrie, elle se lançait dans une opération au Mali contre le même Al-Qaïda, provoquant un premier retour de bâton contre ses agents infiltrés en Syrie.

De tout cela, vous n’avez jamais entendu parler. Parce que, bien que la France ait des institutions démocratiques, sa politique actuelle dans le monde arabe n’a jamais été discutée publiquement. Tout au plus s’est-on contenté —en violation de l’article 35 de la Constitution— d’entrer en guerre contre la Libye et contre la Syrie après quelques heures de débats parlementaires superficiels, sans vote. Les parlementaires français ont renoncé à exercer leur mandat de contrôle de l’Exécutif en matière de politique étrangère, pensant qu’il s’agit d’un domaine réservé du président, sans conséquence dans la vie quotidienne. Chacun peut constater au contraire aujourd’hui que la paix et la sécurité, un des quatre « Droits de l’homme et du citoyen » de 1789 (article 2), en dépendent directement. Le pire est à venir.

Au début 2014, lorsque les faucons libéraux US mettaient au point leur plan de transformation de l’Émirat islamique en Irak et au Cham en ce qui allait devenir Daesh, la France et la Turquie acheminèrent des munitions à Al-Qaïda pour qu’il combatte l’ÉI —ce point est attesté par un document présenté au Conseil de sécurité le 14 juillet 2014 [12]—. Pourtant, la France se joignit ultérieurement à cette opération secrète et participa à la Coalition internationale anti-Daesh, dont chacun sait maintenant que contrairement à son nom elle ne bombarda pas Daesh, mais lui largua des armes durant un an [13]. Les choses évoluèrent encore après la signature de l’accord 5+1 avec l’Iran. Les États-Unis se retournèrent subitement sur le terrain contre l’organisation terroriste et la repoussa à Hassaké (Syrie) [14]. Mais ce n’est qu’à la mi-octobre 2015, il y a un mois, que la France recommença à combattre Daesh. Non pas pour stopper ses massacres, mais pour conquérir une partie du territoire qu’il occupe en Syrie et en Irak et y installer un nouvel État colonial qui serait appelé « Kurdistan » alors même que sa population kurde y sera au départ largement minoritaire [15].

Dans cette perspective, la France a envoyé son porte-avions —qui n’est pas encore sur zone— pour soutenir les Marxistes-Léninistes du parti kurde YPG —mais que signifie cette référence politique lorsque l’on projette de créer un État colonial ?— contre son ancien allié Daesh.

Nous assistons désormais au second retour de bâton. Non pas de la part d’al-Qaïda en Syrie, mais de la part de Daesh en France, sur instructions des alliés inavouables de la France.

Qui dirige Daesh

Daesh est une création artificielle. Ce n’est que l’instrument de la politique de plusieurs États et multinationales.

Ses principales ressources financières sont le pétrole, les drogues afghanes —dont les Français n’ont toujours pas saisi les implications sur leur sol—, et les antiquités levantines. Tout le monde s’accorde à noter que le pétrole volé transite librement par la Turquie avant d’être vendu en Europe occidentale. Compte tenu des quantités, il n’y a pas de doute possible sur le soutien de l’État turc à Daesh [16].

Il y a trois semaines, le porte-parole de l’Armée arabe syrienne révélait que 3 avions, respectivement affrétés par la Turquie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis venaient d’exfiltrer des combattants de Daesh hors de Syrie et de les transporter au Yémen. Là encore, il n’y a donc pas doute possible sur les liens de ces trois États avec Daesh en violation des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité.

J’ai longuement expliqué, depuis la première conférence de Genève en juin 2012, qu’une faction au sein de l’appareil d’État US menait sa propre politique contre celle de la Maison-Blanche. Au départ, ce complot était dirigé par le directeur de la CIA et co-fondateur de Daesh en 2007 (« The Surge ») [17], le général David Petraeus, jusqu’à son arrestation menottes au poignet le lendemain de la réélection de Barack Obama. Puis, ce fut au tour de la secrétaire d’État Hillary Clinton, empêchée de terminer son mandat durant la période de transition présidentielle par un fâcheux « accident ». Enfin, ce combat fut poursuivi par l’ambassadeur Jeffrey Feltman depuis les bureaux de l’Onu et par le général John Allen à la tête de la prétendue Coalition anti-Desh. Ce groupe, partie de l’« État profond » US, qui n’a cessé de s’opposer à l’accord 5+1 avec l’Iran et de combattre la République arabe syrienne, conserve des membres au sein de l’administration Obama. Surtout, il peut compter sur l’aide de sociétés multinationales, dont les budgets sont plus importants que ceux des États, et qui peuvent financer leurs opérations secrètes. C’est le cas notamment du pétrolier Exxon-Mobil (le véritable propriétaire du Qatar), du fonds de placement KKR, et de l’armée privée Academi (ex-Blackwater).

C’est pour le compte de ces États et de ces multinationales que la France est devenue un pays mercenaire.

La France objet de chantage

Le 11 novembre 2015, le Premier ministre, Manuel Valls, assurait que la France était engagée contre le terrorisme [18].

Le 12 novembre, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales —rattaché au ministère de l’Intérieur— publiait un rapport selon lequel le terrorisme était devenu la seconde préoccupation des Français après le chômage [19].

Le matin même du 13 novembre, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, présentait à Nanterre un plan en vingt mesures pour lutter contre le trafic d’armes [20]. Peut-être faut-il ajouter l’annonce du rétablissement des contrôles d’identité aux frontières, même si cette décision peut s’expliquer par la crainte de manifestations durant la Cop21.

À l’évidence, le gouvernement s’attendait au pire, ce qui implique qu’il était en négociation avec ceux qui l’ont attaqué. La France a pris des engagements qu’elle n’a pas tenus et est certainement victime d’un chantage de la part des maîtres qu’elle vient de trahir.

Un exercice simulant des attentats a été conduit le matin même de l’attaque par les services d’urgence hospitaliers, sous le contrôle des ministères de l’Intérieur et de la Défense [21]. Une coïncidence que l’on avait déjà relevé lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington, de ceux du 11 mars 2004 à Madrid, ou encore de ceux du 7 juillet 2005 à Londres.

Conclusion provisoire

Les gouvernements français successifs ont noué des alliances avec des États dont les valeurs sont à l’opposé de celles de la République. Ils se sont progressivement engagés à livrer des guerres secrètes pour eux, avant de se rétracter. Le président Hollande, son chef d’état-major particulier le général Benoit Puga, son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius et son prédécesseur Alain Juppé font aujourd’hui l’objet d’un chantage dont ils ne pourront sortir qu’en révélant dans quoi ils ont fourvoyé le pays, même si cela les expose à la Haute Cour de Justice.

Le 28 septembre, à la tribune des Nations unies, le président Poutine s’adressant aux États-Unis et à la France s’exclamait : « J’aimerais demander aux responsables de cette situation : "Avez-vous au moins conscience de ce que vous avez fait ?" Mais je crains que cette question ne reste en suspens, parce que ces gens n’ont pas renoncé à leur politique basée sur une confiance exagérée en soi et la conviction de son exceptionnalité et de son impunité » [22]. Ni les États-uniens, ni les Français ne l’ont écouté. Il est maintenant trop tard.

À retenir
- Le gouvernement français s’est progressivement éloigné de la légalité internationale. Il perpètre des assassinats politiques et encadre des actions terroristes depuis au moins 2011.
- Le gouvernement français a noué des alliances contre nature avec les dictatures pétrolières du Golfe persique. Il travaille avec un groupe de personnalités états-uniennes et de compagnies multinationales pour saboter la politique d’apaisement des présidents Obama et Poutine.
- Le gouvernement français est entré en conflit avec ces alliés peu recommandables. L’un d’entre eux a sponsorisé les attaques de Paris. 
Thierry Meyssan <:ver_imprimer:> <:recommander:recommander:> Facebook Twitter Delicious Seenthis Digg RSS

[1] « Charlie Hebdo : les révélations de la dernière compagne de Charb », Thibault Raisse, Le Parisien, 18 octobre 2015.

[2] « Selon McClatchy, Mohammed Mehra et les frères Kouachi seraient liés aux services secrets français », Réseau Voltaire, 9 janvier 2015.

[3] « Les armes de Charlie-Hebdo couvertes par le Secret-Défense », Réseau Voltaire, 17 septembre 2015.

[4] « Qui a commandité l’attentat contre Charlie Hebdo ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 janvier 2015.

[5] « Charlie Hebdo a bon dos », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 12 janvier 2015.

[6] « De quoi ont peur les politiques et les journalistes français ? », par Réseau Voltaire, 25 janvier 2015.

[7] Qui est Charlie ? : Sociologie d’une crise religieuse, Emmanuel Todd, Seuil,‎ 5 mai 2015, 252 p.

[8] « 11 mars 2004 à Madrid : était-ce vraiment un attentat islamiste ? », « Attentats de Madrid : l’hypothèse atlantiste », par Mathieu Miquel, Réseau Voltaire, 11 octobre et 6 novembre 2009.

[9] The Siege, Adrian Levy & Cathy Scott-Clark, Penguin, 2013.

[10] « Pression militaire et succès diplomatique pour les rebelles syriens », par Isabelle Maudraud, Le Monde, 13 décembre 2012.

[11] Voir le témoignage de l’ancien président du Conseil constitutionnel Roland Dumas sur LCP.

[12] Lire l’intervention du représentant syrien « Résolution 2165 et débats (aide humanitaire en Syrie) », Réseau Voltaire, 14 juillet 2014.

[13] Ce point est ignoré de la presse occidentale, mais a été largement discuté un an durant par la presse arabe et perse. La vérité a éclaté au grand jour lorsque cinquante analystes du CentCom ont dénoncé les mensonges des rapports sur la Coalition, qu’une enquête interne a été déclenchée et que, finalement, le général John Allen a été contraint à la démission. Voir notamment : « Stewart, Brennan et Cardillo dénoncent les manipulations du Renseignement au Pentagone » et «c Le général Allen présente sa démission (Bloomberg) », Réseau Voltaire, 12 et 23 septembre 2015.

[14] « La France tente d’entraver le déploiement militaire russe en Syrie », Réseau Voltaire, 6 septembre 2015.

[15] « Les États-Unis et Israël débutent la colonisation du Nord de la Syrie », Réseau Voltaire, 1er novembre 2015.

[16] Pour en savoir plus : « Le rôle de la famille Erdoğan au sein de Daesh », Réseau Voltaire, 26 juillet 2015.

[17] Daesh a été initialement constitué en Irak dans le cadre d’un plan visant à mettre fin à la Résistance à l’occupation états-unienne. Pour ce faire, les USA ont créé des milices anti-chiites —dont l’Émirat islamique en Irak, futur « Daesh »—, puis des milices anti-sunnites. En définitive, les deux groupes de population ont oublié l’armée d’occupation et se sont battus entre eux.

[18] « Valls : la France engagée contre le terrorisme », AFP et Le Figaro, 11 novembre 2015.

[19] « La grande peur du terrorisme », Timothée Boutry, Le Parisien-Aujourd’hui en France, 13 novembre 2015.

[20] « Bernard Cazeneuve présente un plan contre le trafic d’armes », AFP, 13 novembre 2015.

[21] Cf. Intervention du Dr Patrice Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France, sur France Info à 10h26 et au journal du soir de France2, le 14 novembre 2015. « Comment le Samu s’est préparé aux attentats simultanés de Paris », Kira Mitrofanoff, Challenges, 15 novembre 2015.

[22] « Discours de Vladimir Poutine à la 70ème Assemblée générale de l’Onu », par Vladimir Poutine, Réseau Voltaire, 28 septembre 2015

 

Les deux articles suivants donnent une base pour  déterminer les actes d´attentats

El Qaida est le nom attribué aux opérations militaires made by CIA

A. Computer 12.2.13
   Tous les participants à la violence et aux attentats dans différents pays ne forment absolument aucune organisation terroriste indépendante, leurs commanditaires doivent faire croire aux populations qu´il s´agit de fortes organisations criminelles existantes dans différents pays avec une puissance que les forces de l´OTAN sous la direction des USA ne peuvent maîtriser, et cela depuis la mise en scène du 11 septembre à New Work,  loin de la réalité, ces quelques individus achetés par la CIA ne seraient jamais à la hauteur de pouvoir former  telles organisations, encore moins organiser des attentats précis, ce ne sont que des valets de la CIA prétendant d´un coté les combattre, de l´autre c´est la CIA appuyée par les services secrets européens qui les financent en toutes sortes de matieres, devises, armes, émetteurs récepteurs, même en or et en drogue: LE CAS DE 30 CACHETTES D´ARMES, D´ELECTRONIQUE, D´EXPLOSIF DANS LES FORETS DE LA RFA liées indirectement à la CIA, sachant que BND (Bundes-nachrichten-dienst) était en collaboration forcée avec la CIA  aux années 80.
     Ben Laden même était collaborateur et le chef de recrutement des services secrets des USA, le grand ami de la famille BUSH, il périt suite à sa maladie des reins en 2002 mais sans qu ´il soit abattu par les forces américaines au Pakistan, ce scénario était indispensable pour démontrer que l´invasion de l´Afghanistan avait pour but la lutte contre EL Qaida de Ben Laden et devaient donc démontrer le résultat de ces massacres commis en Irak comme en Afghanistan: Les fondements de la mystification et la dictature du système capitaliste pour le fric qui a l´équivalence du diable entre les hommes.    Proverbe allemand " AVEC L´ARGENT FINIT L´AMITIÉ "

les armées secretes de l´otan

 Important:
L'ex-membre d'Al Qaida Sheikh Nabil Naiim a diffusé un témoignage étonnant en affirmant que le chef de Jabhat Al-Nusra, principale milice active en Syrie pour renverser Bachar, est en fait un agent de la CIA. Sheikh Nabil Naiim, considéré comme le leader historique du mouvement jihadiste islamique en Egypte, a dirigé le camp d'entraînement de Safwa Al-Qaeda où il rencontra Osama Bin Laden. Il est ensuite parti au Soudan avec le dirigeant d'Al-Qaida Ayman al-Zawahiri et il a été reconnu officiellement membre d'Al-Qaida l´aile gauche de la CIA qui est wiederrum l´aile droite du Congres US.
Directement impliqué dans l'assassinat du président égyptien Anouar el Sadate, Naiim a été emprisonné après une tentative d'asssassinat de Hosni Moubarak. Relâché après la chute de celui-ci, Naiim a renoncé à la violence et accuse à présent ses anciens collègues de figgurer sur les feuilles de paie de la CIA. "Je crois personnellement que le chef de l'armée Nusra Mohammed al-Jawlani et un agent de la CIA au sein d'Al Nusra.", déclare-t-il notamment dans cette vidéo de Michel collon qui a ete supprimée par les pions de l´OTAN, Voila une des meilleures videos contre l´ínvasion US et ses valets dans l´aire Arabe,
  

 

 le rôle de Washington dans le développement du terrorisme international

et la vassalisation des Européens.

 

A.C. A LIRE SANS  FAUTE et   REVEILLEZ-VOUS PEUPLES PIÉGÉS PAR LES MÉDIAS 

Que regarde Ali à la télévision ? Les informations et les films documentaires, rien d'autre, pas de temps à perdre avec les menteurs des caisses parlantes,mais je ne rate pas l'important à la ZDF, ERSTE, 3SAT autriche, sans prétendre qu´elles sont véridiques mais plus sérieuses que les autres telles que Al Jazira, France 24, TV5.......... .

 

    Intervenant dans une émission de le télévision italienne,

                            Giulietto Chiesa l´a dénoncé

 

  RÉSEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL | ROME (ITALIE) | 14 JANVIER 2015                                                                       ESPAÑOL 

Ensuite, je trouve frappant que jusqu’à maintenant personne n’a dit ce qui, selon moi, trotte dans la tête de millions d’Italiens et même de dizaines de millions d’Européens. Je le dis car je le sais.

Et c’est la chose suivante : Vous partez du principe que les événements de Paris se sont déroulés comme on nous l’a dit. Ce n’est pas le cas (Applaudissements).

La version des événements de Paris, ce n’est pas un hasard, si certains journalistes intelligents l’ont comparée au 11 septembre 2001. Ils ont parlé de « 11 septembre européen ou parisien ».

Le 11 septembre et ces événements survenus sous nos yeux, et sur lesquels nous n’avons aucun récit crédible et fiable, sont-ils similaires ?

Première chose…

Modérateur : …tu veux parler de toutes les zones d’ombre dans la reconstruction des faits, la carte d’identité, l’adresse erronée, etc.

Je regardais une interview de l’ex-ministre [français] des Affaires étrangères, Roland Dumas, à la télé française, où il dit ouvertement, sans trop user de diplomatie : « On m’a demandé voilà quelques années si je voulais participer au renversement de Kadhafi. C’était organisé depuis

longtemps et les Anglais m’ont demandé si je voulais en être. J’ai répondu : “Non, merci. Je ne pense pas que ce soit juste.” »

Il nous dit que l’assaut contre la Libye était prêt depuis longtemps, et contre Kadhafi.

En écoutant votre discussion, j’ai repensé à ce vieux proverbe : « Qui sème le vent récolte la tempête. »

Mais j’ai pensé, non, ça ne suffit pas : « Qui sème la tempête récolte la tempête. »

Et cela n’est encore qu’une partie de la vérité. Mais j’ajoute ceci :

Nous avons, et quand je dis « nous » je parle des Etats-Unis et d’une partie de l’Occident, nous avons créé de toutes pièces le terrorisme islamique et nous l’avons fait se déchaîner contre une partie de l’Occident. Voilà ce que nous avons fait. (Applaudissements) conçu Les preuves sont là, nombreuses, de ce que j’avance ici. La question que je voudrais poser aux spectateurs est celle-ci :

Demandez-vous, comment on peut construire une armée de plus de 50 000 hommes en moins d’un an, celle du fameux Etat islamique (EIIL) ?

Comment faire cela sans avoir à disposition des milliards de dollars ?

Et qui a fourni tout cet argent ? L’Arabie saoudite !

Mais si Mme Santanché pense que les services secrets saoudiens sont indépendants de ceux des Etats-Unis, si vous pensez cela, vous vous trompez.

Les services secrets de l’Arabie saoudite, ceux de la Turquie, ceux du Qatar, sont des filiales de la CIA.

Et donc, si des millions et des millions de dollars servent à financer (Applaudissements) une véritable armée de 50 000 hommes, il faut regarder d’où tout cela est parti.

Mais, ce n’est pas fini. Il y a pire :

La guerre contre la Syrie a été organisée par les Européens.

Et nous savons tout cela parce que nous avons vu le sénateur [US] McCain photographié en compagnie des chefs de l’Etat islamique, il y a 2 ans. Il y a 2 ans !

Que faisait le sénateur McCain en Syrie ? (Applaudissements)

D’où proviennent les armes de ce qu’on appelle l’Armée syrienne libre (ASL) ? D’où viennent- -t-elles ? De la Turquie, membre de l’OTAN.

D’où viennent les complicités…

J’ai même écrit un livre où je montre à quel point les services secrets européens sont depuis des années des filiales de la CIA, y compris celui italien. Nous en avons la preuve.

Et donc, comment la France peut-elle se défendre si ses services secrets dépendent de ceux des Etats-Unis d’Amérique ? Voilà ce qui s’est produit en France.

Giulietto Chiesa                         (Elhout aalik ye Talien Elghali, milla Rajil)

 

Traduction 
IlFattoQutidiano.fr 

« L’art de la guerre »

Otan/Exit, objectif vital

par Manlio Dinucci

Les réactions de l’Otan au Brexit doivent être comprises en fonction de la vision états-unienne de l’Alliance. Alors qu’au départ elle avait pour fonction de tenir l’URSS à distance, elle n’a plus pour fonction de faire la guerre, la Russie ayant désormais la supériorité en matière conventionnelle. Le seul objectif de l’Otan est de maintenir l’occupation militaire de l’Europe occidentale et centrale par les États-Unis ; un projet qui a besoin pour se justifier d’une hystérie anti-Russe.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 28 juin 2016
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Tandis que l’attention politico-médiatique est concentrée sur le Brexit et sur d’autres possibles détachements de l’UE, l’Otan, dans l’inattention générale, accroît sa présence et son influence en Europe. Le secrétaire général Jens Stoltenberg, ayant pris acte que « le peuple britannique a décidé de quitter l’Union européenne », assure que « le Royaume Uni continuera à jouer son rôle dirigeant dans l’Otan ». Il souligne ainsi que, devant la croissante instabilité et incertitude, « l’Otan est plus importante que jamais en tant que base de la coopération entre les alliés européens et entre l’Europe et l’Amérique du Nord ».

Au moment où l’UE se fissure et perd des morceaux, par la rébellion de vastes secteurs populaires détériorés par les politiques « communautaires » et sous l’effet de ses propres rivalités internes, l’Otan se pose, de façon plus explicite que jamais, comme base d’union entre les États européens. Ceux-ci se trouvent de cette manière attelés et encore plus subordonnés aux États-Unis d’Amérique, lesquels renforcent leur leadership dans cette alliance.

Le Sommet Otan des chefs d’État et de gouvernement, qui se tiendra les 8-9 juillet à Varsovie, a été préparé par une rencontre (13-14 juin) entre les ministres de la Défense, élargi à l’Ukraine qui ne fait pourtant pas partie officiellement de l’Alliance. Dans la rencontre il a été décidé d’accroître la « présence avancée » en Europe orientale, au bord de la Russie, en déployant par rotation quatre bataillons multinationaux dans les États baltes et en Pologne.

Ce déploiement peut être rapidement renforcé, comme l’a démontré un exercice de la « Force de pointe » durant laquelle un millier de soldats et 400 véhicules militaires ont été transférés en quatre jours de l’Espagne à la Pologne. Pour le même objectif il a été décidé d’accroître la présence navale Otan dans la Baltique et en mer Noire, aux limites des eaux territoriales russes. En même temps l’Otan projettera davantage de forces militaires, y compris des avions radar Awacs, en Méditerranée, au Moyen-Orient et en Afrique.

Dans la même réunion, les ministres de la Défense se sont engagés à augmenter en 2016 de plus de 3 milliards de dollars la dépense militaire de l’Otan (qui, pour les seuls budgets de la Défense, se monte à plus de la moitié de celle mondiale), et à continuer à l’accroître dans les prochaines années. Voici les préliminaires de l’imminent Sommet de Varsovie, qui se donne trois objectifs clé : « renforcer la dissuasion » (c’est-à-dire les forces nucléaires Otan en Europe) ; « projeter de la stabilité au-delà des frontières de l’Alliance » (c’est-à-dire projeter des forces militaires au Moyen-Orient, Afrique et Asie, y compris au-delà de l’Afghanistan) ; « élargir la coopération avec l’UE » (c’est-à-dire intégrer encore plus les forces européennes dans l’Otan sous commandement US).

La crise de l’UE, émergée avec le Brexit, facilite le projet de Washington : amener l’Otan à un niveau supérieur, en créant un bloc militaire, politique et économique (à travers le TTIP) USA-UE, toujours sous commandement états-unien, opposé à l’aire eurasiatique en ascension, fondée sur l’alliance Russie-Chine. Dans ce cadre, l’affirmation du premier ministre Renzi au forum de Saint-Petersburg, « le mot Guerre froide est hors de l’histoire et de la réalité, que l’UE et la Russie redeviennent d’excellents voisins », est tragiquement grotesque. L’enterrement du gazoduc South Stream Russie-Italie et les sanctions contre la Russie, tous deux sur ordre de Washington, ont déjà fait perdre à l’Italie des milliards d’euros. Et les nouveaux contrats signés à Saint-Petersburg peuvent sauter à tout moment sur le terrain miné de l’escalade de l’Otan contre la Russie. À laquelle participe le gouvernement Renzi qui, alors qu’il déclare la Guerre froide hors de la réalité, collabore au déploiement en Italie des nouvelles bombes nucléaires états-uniennes pour l’attaque contre la Russie.

Manlio Dinucci

Traduction
Marie-Ange Patrizio

Source
Il Manifesto (Italie)

« L’art de la guerre »

La main longue de l’Otan

par Manlio Dinucci

Pour l’Otan, la compassion n’existe que lorsqu’elle sert ses ambitions stratégiques : après le sort des migrants en Méditerranée, celui des touristes en Tunisie. Les premiers serviront à justifier une ingérence en Libye, les seconds la « Guerre globale au terrorisme ». Peu importe que ce soit toute la région qui endure le feu et le sang.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 30 juin 2015
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Le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’entretient avec la Première ministre danoise, Helle Thorning-Schmidt, la présidente de Lituanie Dalia Grybauskaite, la Haute-représentante de l’Union pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Frederica Mogherini, le président du Conseil européen Donald Tusk et le Premier ministre néerlandais Mark Rutte (Bruxelles, 26 juin 2015).

« Violence répugnante » : c’est ainsi que le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg définit l’attaque terroriste en Tunisie. Il efface d’un coup d’éponge le fait que la réaction en chaîne, dont le massacre en Tunisie est un des effets, a été mise en marche par la stratégie des USA et de l’Otan.

Un document déclassifié du Pentagone, daté de 2012, confirme que l’État islamique, dont les premières noyaux sont utilisés par l’Otan pour démolir par la guerre l’État libyen, se forme en Syrie en recrutant surtout des militants salafistes sunnites. Financés par Arabie Saoudite et autres monarchies, ils sont approvisionnés en armes par l’intermédiaire d’un réseau de la CIA. Objectif : « établir un califat salafiste en Syrie orientale », en fonction anti-chiite, et de là déchaîner l’offensive en Irak quand le gouvernement du chiite al-Maliki s’éloigne de Washington, et se rapproche de Pékin et Moscou.

Une ultérieure confirmation est donnée par des documents saoudiens, récemment révélés par Wikileaks : ils démontrent que, au moins depuis 2012, l’Arabie saoudite alimente la guerre secrète en Syrie, de concert avec la Turquie. Donc avec l’Otan, qui fait les louanges de son propre partenariat avec l’Arabie saoudite et les autres monarchies du Golfe parce qu’elles « fournissent de façon de plus en plus efficiente de la sécurité, même au-delà de leur région ».

Ce qui est bien démontré par la guerre contre le Yémen où l’Arabie Saoudite, soutenue militairement par les USA, commet chaque jour des massacres de civils bien pires que celui revendiqué en Tunisie par ÉI : massacres documentés par une exposition photographique qui s’est ouverte dans la capitale yéménite. Ignorés cependant par les grands médias qui, en focalisant l’attention sur les innocents touristes tués sur une plage tunisienne, exploitent ce crime pour montrer que l’Occident est sous attaque et doit donc se défendre.

Avec un timing aussi parfait que suspect, les ministres de la Défense de l’Otan, réunis à Bruxelles pendant les deux jours qui ont précédé le massacre de Tunis, décident de potentialiser la « Force de riposte » de l’Alliance, en la portant à 40 000 hommes (au lieu des 13 000 prévus initialement), et d’intensifier sa préparation pour qu’elle soit prête à être projetée dans les zones de crise. Dans ce but les ministres de la Défense décident d’ « accélérer les procédures décisionnelles politiques et militaires, y compris l’autorité du Commandant suprême allié en Europe pour préparer les troupes à l’action ». L’accélération des procédures décisionnelles confère au Commandant suprême allié —toujours un général états-unien nommé par le président des États-Unis— le pouvoir de décider et opérer une intervention militaire dans des délais tels que de fait ils privent de leur autorité les parlements européens (l’Italie remercie à ce propos la ministre Roberta Pinotti qui a participé au sommet de Bruxelles).

L’Otan se trouve ainsi relancée en grand, à la grande satisfaction de Washington. Exprimée, le jour même du massacre en Tunisie, par le secrétaire états-unien à la Défense Ashton Carter : « Il y a un an, l’Otan se demandait ce qu’elle ferait après l’Afghanistan. Cette année nous avons découvert non pas une mais deux choses à affronter : l’ÉI et la Russie de Poutine ».

Le jour même du massacre en Tunisie, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, participant au Conseil européens, souligne que « sur dix citoyens de l’UE, neuf vivent dans des pays de l’Otan » et que les deux organisations « partagent les mêmes valeurs et le même environnement de sécurité ». Il annonce ensuite que l’Otan a fait « des pas décisifs pour renforcer la défense collective ». Au nom de laquelle l’Europe est utilisée comme terrain de grandes manœuvres militaires, avec la participation rien qu’en juin de 11 000 soldats de 22 pays, et comme pont de lancement de la « Force de riposte ».

Toujours, naturellement, sous commandement des USA.

Manlio Dinucci  TraductionMarie-Ange Patrizio        Source Il Manifesto (Italie)
« L’art de la guerre, die Kunst des Krieges »

TTIP, l’« Otan économique »

par Manlio Dinucci

Le géographe Manlio Dinucci propose ici une lecture cohérente de la stratégie de Washington incluant le TTIP, le renversement du régime ukrainien, les guerres de Libye et de Syrie, la vague de migrations depuis la Turquie, et le déploiement de l’Otan aux frontières de la Russie. Cet article est d’autant plus important que si beaucoup avaient compris une partie du puzzle, personne, à ce jour, n’avait pu expliquer le redéploiement de l’Otan en Europe.

Réseau Voltaire | Rome (Italie) | 4 mai 2016
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Des citoyens, des bureaux locaux, des parlements, des gouvernements, des États entiers sont privés d’autorité sur leurs choix économiques, mis dans les mains d’organismes contrôlés par des multinationales et groupes financiers qui violent les droits des travailleurs, les exigences de l’environnement et la sécurité alimentaire, en démolissant les services publics et les biens communs : c’est pourquoi il faut rejeter le « Partenariat transatlantique sur le commerce et les investissements » (TTIP), négocié en secret par les États-Unis et l’Union européenne.

À ces raisons s’en ajoutent d’autres, dont on ne dit quasiment rien : celles à caractère géopolitique et géostratégique, qui révèlent un projet beaucoup plus ample et menaçant. L’ambassadeur des USA auprès de l’UE, Anthony Gardner, insiste : « il y a d’essentielles raisons géostratégiques pour conclure l’accord ».

Ce que sont ces raisons est indiqué par le Conseil national du Renseignement US ; lequel prévoit qu’« à la suite du déclin de l’Occident et de l’ascension de l’Asie, d’ici 2030 les États en voie de développement auront dépassé les États développés » [1]. Pour cela, Hillary Clinton définit le partenariat USA/UE comme « un objectif stratégique majeur de notre alliance transatlantique », en projetant une « Otan économique » qui intègre l’Otan politique et militaire.

Le projet de Washington est clair : porter l’Otan à un niveau supérieur, en créant un bloc politique, économique et militaire USA-UE, toujours sous commandement états-unien, qui —avec Israël, des monarchies du Golfe et autres— s’oppose à l’aire eurasiatique en ascension, fondée sur la coopération entre la Russie, la Chine, ainsi qu’aux Brics, à l’Iran et à tout autre pays qui se soustraie à la domination de l’Occident.

Le premier pas pour réaliser ce projet a été de créer une fracture entre Union européenne et Russie. En juillet 2013 s’ouvrent à Washington les négociations pour le TTIP, qui ont du mal à avancer à cause d’intérêts contrastants entre les USA et les plus grandes puissances européennes, auxquelles la Russie offre des accords commerciaux avantageux. Six mois plus tard, en janvier-février 2014, le putsch de Place Maïdan organisé par les USA et l’Otan amorce la réaction en chaîne (attaques contre les Russes d’Ukraine, détachement de la Crimée et son adhésion à la Russie, sanctions et contre-sanctions), recréant en Europe un climat de Guerre froide.

En même temps, les pays de l’UE se trouvent soumis à la pression de flux migratoires provoqués par les guerres des USA et de l’Otan (Libye, Syrie), auxquelles ils ont participé, et par des attaques terroristes signés par l’État islamique (créature de ces mêmes guerres).

Dans cette Europe divisée par des « murs de contention » des flux migratoires, dans laquelle on répand la psychose par l’état de siège, les USA lancent la plus grande opération militaire depuis la fin de la Guerre froide, en déployant au bord de la Russie des chasseurs-bombardiers et navires de guerre à capacité nucléaire.

L’Otan sous commandement états-unien, dont font partie 22 des 28 pays de l’UE, intensifie les exercices militaires (plus de 300 en 2015) sur le front oriental surtout. Tout cela favorise le projet de Washington de créer un bloc politique, économique et militaire USA-UE. Projet qui recueille le consensus inconditionnel de l’Italie, outre celui des pays de l’Est plus liés aux USA qu’à l’Union européenne.

Les plus grandes puissances, notamment la France et l’Allemagne, sont encore en train de négocier. Mais en attendant elles s’intègrent de plus en plus dans l’Otan. Le Parlement français a adopté le 7 avril un Protocole qui autorise l’installation sur son territoire de commandements et de bases de l’Otan, installation que la France avait refusée en 1966. L’Allemagne —rapporte Der Spiegel— est disposée à envoyer des troupes en Lituanie pour renforcer le déploiement de l’Otan dans les pays baltes adossés à la Russie.

L’Allemagne —toujours selon Der Spiegel— se prépare à installer une base aérienne en Turquie, où opèrent déjà des Tornado allemands officiellement en fonction anti-Daesh, renforçant le déploiement de l’Otan dans cette zone de première importance stratégique.

L’intégration croissante de la France et de l’Allemagne dans l’Otan, sous commandement états-unien, indique que sur les divergences d’intérêts (en particulier sur les coûteuses sanctions économiques contre la Russie) sont en train de prévaloir les « raisons géostratégiques » du TTIP.

Manlio Dinucci

Traduction
Marie-Ange Patrizio

Source
Il Manifesto (Italie)

Le véritable but de la « thérapie de choc » en Grèce

Michel Collon : 

2298 vues 18 août 2015 2 commentaires Opinions Réseau International
Michel Collon : Le véritable but de la « thérapie de choc » en Grèce

12,5 millions d’Allemands vivent sous le seuil de pauvreté. Malgré ce bilan pitoyable, Angela Merkel prétend imposer le « modèle allemand » au monde entier. Michel Collon analyse pour RT France l’exemple de l’Allemagne.

En vérité, le modèle allemand ne fonctionne pas. Et c’est logique : si vous baissez les salaires, si vous multipliez les jobs hyper-précaires (on a même vu des gens payés un euro de l’heure !), bref si vous gonflez les bénéfices des multinationales en ruinant les travailleurs, avec quoi vont-ils acheter ? A qui ces mêmes multinationales peuvent-elles vendre s’il n’y a plus de pouvoir d’achat ? Les seuls à profiter du modèle allemand, ce sont les actionnaires des multinationales exportatrices : Siemens, Thyssen, Mercedes, BASF. Le 1%.

Malgré cette faillite, Merkel et les multinationales allemandes exercent à présent des chantages odieux pour faire baisser davantage encore le niveau de vie des travailleurs grecs. Pourtant, ceux-ci ont déjà perdu énormément : salaires -37%, retraites -48%, consommation -33%. Et tous les experts un peu réfléchis le disent : cette « thérapie de choc » made in Berlin aggravera la crise économique grecque et diminuera la capacité du pays à s’en sortir.

Tout cela pour, nous dit-on, « aider les Grecs à rembourser leur dette ». Faux, pour trois raisons :

La dette est illégitime, a montré Eric Toussaint, expert international de la dette. Contractée par le 1% des Grecs qui sont complices des banques allemandes et internationales, elle n’a en rien profité aux 99 autres pour-cent.

La dette grecque n’est pas pire que celle des Etats-Unis que tout le monde courtise.

Ceux qui devraient rembourser sont : la banque américaine Goldman Sachs qui a truqué sciemment les chiffres de la dette grecque, Merkel et Sarkozy qui ont vendu des armes inutiles à la Grèce en pleine crise financière, les banques allemandes qui ont imposé des taux de voleurs, Barroso qui passait ses vacances avec le richissime armateur grec Latsis et auquel sa Commission a octroyé 10 millions d’euros de subsides, et la liste des vrais profiteurs est encore très longue…

Le véritable but de cette thérapie de choc n’est pas d’aider les Grecs, mais de les mettre à genoux. Avec trois objectifs cachés :

Privatiser pour voler leurs entreprises publiques, leurs ports, leurs îles touristiques. Pour tenter de résoudre leur crise, les sociétés allemandes font main basse sur des sociétés étrangères.

Transformer la Grèce en une nouvelle Roumanie : désert économique, et donc réservoir de main d’œuvre quasi-gratuite pour les multinationales européennes.

Faire un exemple pour effrayer les autres peuples européens qui se révoltent contre cette politique injuste (j’étais en Catalogne, il y a un mois, j’ai pu mesurer la profondeur et la radicalité des luttes sociales, particulièrement contre les banques d’ailleurs). Il s’agit de tuer l’espoir.

Après les Grecs, notre tour viendra. Il est temps de déclencher une protestation des citoyens européens, à la base, pour soutenir les Grecs. J’y reviendrai.

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

SOURCE : http://francais.rt.com/opinions/4559-grece-veritable-but-therapie-choc

http://www.michelcollon.info/Michel-Collon-Le-veritable-but-de.html?lang=fr

 

Il IIL faut, sans tarder, lever les sanctions contre la Syrie et les  Syriens!
Appel des dignitaires ecclésiastiques de la Syrie

   En 2011, l’Union européenne a décidé d’infliger des sanctions économiques à la Syrie, en les présentant  comme des mesures visant des membres du régime,alors   qu’en réalité elles imposaient au Pays un  embargo sur le pétrole, bloquaient  toutes transactions financières et interdisaient l’échange de  beaucoup de biens et de  produits.
   . Ces mesures sont toujours en vigueur, même si, par une décision  difficilement explicable, on a levé cet embargo en 2012 ... au profit des zones contrôlées  par  l’opposition   armée et djihadiste, dans le but évident de fournir des ressources économiques aux  soi-disant «forces révolutionnaires et de l’opposition».Durant ces 5 années, les sanctions à l’égard de la Syrie ont contribué à détruire la société syrienne en la condamnant à la faim, aux maladies, à la misère,tout en favorisant l’activisme  des milices intégristes et terroristes qui, aujourd’hui, frappent jusqu’en Europe.
      Ces dommages s’ajoutent à une guerre qui a déjà fait 250’000 morts, 6 millions de déplacés à l’intérieur du pays et plus de 4 millions de réfugiés à l’étranger La situation en Syrie est désespérée: manque de denrées alimentaires, chômage généralisé,  l' impossibilité  d’obtenir des soins  médicaux, rationnement de l’eau potable et de   l’électricité.   L’embargo empêche aussi les Syriens qui vivaient déjà à l’étranger avant   la guerre d’envoyer de l’argent à leurs familles restées en Syrie. Les organisations non   gouvernementales engagées dans des programmes d’aide rencontrent elles-mêmes de
   sérieux problèmes pour envoyer de l’argent en Syrie. Sans parler des entreprises, des   centrales électriques et des sections entières d’hôpitaux, qui sont obligées de fermer  dans l’ l'impossibilité  de se procurer quelques pièces de rechange ou du  carburant..Actuellement,   un grand  nombre de Syriens ne voient, comme seule possibilité  d’avenir pour leur famille, que l’abandon de leur pays. Mais, comme il s’est clairement avéré, cette solution crée de nouvelles difficultés et provoque d’âpres controverses à  l’intérieur même de l’Union européenne. Est-ce vraiment admissible que la  fuite de  son pays soit la seule solution que la communauté internationale ait à proposer à   ce peuple  tant éprouvé?
   Nous soutenons donc toutes les initiatives à caractère humanitaire et pacifique que la   communauté internationale tente de mettre en place, notamment à l’aide des difficiles   négociations de Genève.
       Entre-temps, et en espérant que ces attentes trouvent une réponse concrète après    tant  de déceptions,   nous demandons avec insistance que les sanctions concernant la vie quotidienne de tous les Syriens soient immédiatement levées. L’attente de la paix ne   peut pas être  séparée d’une sollicitude concrète envers ceux qui, aujourd’hui, souffrent à c cause   d’un embargo  dont  le  poids  injuste  pèse  sur  tout un peuple.  La rhétorique concernant les réfugiés fuyant la Syrie est d’une parfaite hypocrisie   si,      parallèlement, on continue à affamer, à priver de soins, d’eau potable, de travail, de  sécurité et de la plus élémentaire dignité ceux qui ont le courage d’y rester.
   C' est  pourquoi,  nous  nous  adressons  aux parlementaires et aux chefs d’Etats de  tous   les  pays,  afin  que  l’iniquité  des sanctions envers la Syrie soit connue des   citoyens  de  l’Europe  et  fasse  –  enfin!  –l’objet d’un débat sérieux et de décisions   politiques correspondantes...

Vous pouvez lire dans la même revue "Horizon" sur la pratique de l'OTAN envers la Russie:

http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/HD_13_2016.pdf

    Paru dans la revue "Horizon suisse"        
S  Source: Comitato italiano
   «Basta sanzioni alla Siria e ai Siriani»
      https://bastasanzioniallasiria.wordpress.com/
        appello-in-altre-lingue/francese/
          

 

 

, la guerre du gaz au Levant

Derrière l’alibi anti-terroriste
, la guerre du gaz au Levant
« SOUS NOS YEUX »

par Thierry Meyssan

Si chacun adhère au discours anti-terroriste de Washington et de ses alliés du Golfe, tout le monde comprend qu’il n’est qu’une justification oratoire pour une guerre qui poursuit d’autres fins. Les États-Unis affirment vouloir détruire l’Émirat islamique qu’ils ont créé et qui réalise pour eux le nettoyage ethnique nécessaire au plan de remodelage du « Moyen-Orient élargi ». Plus étrange encore, ils affirment vouloir le combattre en Syrie avec l’opposition modérée qui est composée des mêmes jihadistes que lui. Enfin, ils ont détruit à Rakka des bâtiments qui avaient été évacués deux jours auparavant par l’Émirat islamique. Pour Thierry Meyssan, derrière ces apparentes contradictions se poursuit la guerre du gaz.

RÉSEAU VOLTAIRE INTERNATIONAL | DAMAS (SYRIE) | 29 SEPTEMBRE 2014 
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La campagne aérienne des États-Unis en Irak et en Syrie laisse songeur : on ne saurait détruire un groupe terroriste exclusivement par des bombardements aériens. En Irak, les États-Unis et le CCG ont couplé leurs actions avec celles de troupes irakiennes ou kurdes au sol. En Syrie, ils ne disposent d’aucune force sérieuse pour lutter contre l’Émirat islamique. Et même dans ce cas, « ces bombardements ne sont pas capables d’affecter les capacités de l’Émirat islamique ou ses opérations dans d’autres régions d’Irak ou de Syrie », selon le général William Mayville, chef des opérations à l’état-major états-unien [1].

Au demeurant, et malgré les déclarations officielles, l’Émirat islamique est une création des États-Unis et du CCG, qui sert leurs intérêts et n’a pas démérité : 
• En mai 2013, le sénateur John McCain venait illégalement en Syrie rencontrer l’état-major de l’Armée syrienne libre (modéré), dont Abou Youssef, alias Abou Du’a, alias Ibrahim al-Baghdadi, l’actuel calife Ibrahim (chef des extrémistes) [2]. 
• En janvier 2014, Reuters révélait que le président Obama avait convoqué une séance secrète du Congrès au cours de laquelle celui-ci vota le financement et l’armement des « rebelles » en Syrie, y compris ceux de l’Émirat islamique jusqu’en septembre 2014 [3]. Il s’agissait bien d’une séance secrète et non pas simplement à huis clos. L’ensemble de la presse états-unienne ayant respecté la censure de cette information. 
• Fière de cette reconnaissance la télévision publique saoudienne revendiqua alors le fait que l’Émirat islamique était dirigé par le prince Abdul Rahman al-Faiçal [4]. 
• De son côté le chef du renseignement militaire israélien, le général Aviv Kochavi, mettait en garde face à une multiplication des combattants anti-Syriens et révélait que les membres d’Al-Qaïda, dont ceux de l’Émirat islamique (qui n’avaient pas encore divorcé) étaient entraînés [sous contrôle de l’Otan] dans trois camps en Turquie, situés à Şanlıurfa, Osmaniye et Karaman [5]. 
• En mai 2014, l’Arabie saoudite livra à l’Émirat islamique des armes lourdes neuves achetées en Ukraine et quantité de Toyota neuves pour envahir l’Irak. Le transfert fut assuré par un train spécial affrété par les services secrets turcs. 
• Le 27 mai, Massoud Barzani, président du gouvernement régional kurde d’Irak, se rendait à Amman pour coordonner l’invasion de l’Irak entre les Kurdes irakiens et l’Émirat islamique. Une réunion supplémentaire se tenait, toujours à Amman, avec de nombreux partenaires sunnites, le 1er juin [6]. 
• Début juin, l’Émirat islamique et le Gouvernement local du Kurdistan passaient à l’attaque. L’Émirat islamique, conformément à sa mission, semait la terreur de manière à réaliser le nettoyage ethnique que l’armée des États-Unis avait été incapable de faire en 2003. Ainsi se réalise le plan de l’état-major états-unien, adopté en 2001, de remodelage du « Moyen-Orient élargi ».

Il n’y a donc aucune raison pour les États-Unis de détruire l’Émirat islamique, sinon la mort médiatisée —et suspecte— de trois de leurs ressortissants, qui ne saurait justifier ce déluge de feu.

S’il est clair que la cible principale de cette campagne aérienne n’est pas celle qui est annoncée, personne n’est capable de dire précisément ce qu’elle vise à détruire. Tout au plus peut-on affirmer que les États-Unis et leurs alliés du CCG ont bombardé des bâtiments vides à Rakka —qui avait été évacuée deux jours auparavant par l’Émirat islamique—et une douzaine de raffineries à l’Est de la Syrie.

Bombardement d’une raffinerie syrienne par l’armée de l’air états-unienne, le 24 septembre 2014. 
Les raffineries sont parmi les investissements industriels les plus coûteux.

Que viennent donc faire ces raffineries dans une guerre prétendument livrée contre le terrorisme ? Selon le Pentagone, elles étaient contrôlées par l’Émirat islamique et lui rapportait de gros revenus.

Cette réponse est évidemment fausse. Lorsque des États sous embargo tentent de vendre du gaz ou du pétrole sur le marché international, ils n’y parviennent pas. Mais l’Émirat islamique le fait, malgré les résolutions 1373 (2001) et 2170 (2014) du Conseil de sécurité. De notoriété publique, il vole des hydrocarbures en Irak et en Syrie, les achemine par pipe-line jusqu’au port turc de Ceyhan, d’où ils sont transportés en Israël par les pétroliers de Palmali Shipping & Agency JSC, la compagnie du milliardaire turco-azéri Mubariz Gurbanoğlu. Au port d’Ashkelon, les autorités israéliennes fournissent de faux certificats de provenance du gisement d’Eilat, puis ils sont exportés vers l’Union européenne, qui fait semblait de les croire israéliens.

Surtout, la même filière servant également à exporter le gaz et le pétrole volés par le gouvernement local du Kurdistan irakien, les États-Unis et le CCG s’ils agissaient en application des résolutions 1373 (2001) et 2170 (2014) devraient également attaquer le Kurdistan irakien. Au contraire, ils le soutiennent (non pas contre l’Émirat islamique, mais contre le gouvernement central de Bagdad) [7].

Le bombardement de ces installations ne peut donc se comprendre que comme la volonté de priver la Syrie de ses capacités de raffinage lorsque la paix sera revenue.

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Le prince Khaled, fils de l’héritier du trône des Séoud, le prince Salman, participe au bombardement de la Syrie aux commandes d’un F-15.

Il n’échappe à personne que dans cette affaire, les États-Unis s’appuient sur des membres du Conseil de coopération du Golfe, et particulièrement sur l’Arabie saoudite. À ce sujet, s’il est clair que les avions saoudiens ne décollent pas de leur pays, l’information publiée par les médias iraniens selon laquelle ils sont basés en Israël n’est toujours pas recoupée, mais probable.

Nous avons souvent noté que l’un des buts principaux de la guerre contre la Syrie réside dans le contrôle de ses gigantesques réserves de gaz naturel et dans celui de son territoire par lequel pourrait passer soit un pipe-line en provenance d’Iran, soit son rival, en provenance du Qatar et d’Arabie saoudite.

Or, depuis la résistance de la Novorussia et le soutien que lui apporte la Fédération de Russie, l’Union européenne tente de s’affranchir de sa dépendance au gaz russe. D’où l’idée du gouvernement iranien de proposer son gaz sur ce marché, ainsi que l’a annoncé le vice-ministre du pétrole Ali Majedi, le 9 août [8]. Pour l’Iran ce serait une alternative au blocage par l’Émirat islamique de la route irakienne vers la Syrie.

Cette option, qui défend les intérêts étatiques de l’Iran, mais abandonne le combat anti-impérialiste du président Ahmadinejad, pourrait être validée par Washington dans le cadre d’un accord plus large, durant les négociations 5+1. L’Iran accepterait d’abandonner ses recherches révolutionnaires sur un mode de production d’énergie nucléaire qui puisse libérer le tiers-monde de sa dépendance au pétrole, tandis que les « Occidentaux » lèveraient leurs sanctions.

Cependant, ce basculement, s’il doit avoir lieu, modifierait profondément l’équilibre régional. Il serait difficile à faire accepter à la Russie qui vient d’accueillir l’Iran dans l’Organisation de coopération de Shanghai. En outre, il supposerait un investissement de 8,5 milliards de dollars pour construire 1 800 kilomètres de pipe-line et relier les champs de production au système Nabucco. Le gaz iranien transiterait par l’Azerbaïdjan et la Turquie, puis par la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie, pour être distribué dans l’Union européenne depuis l’Autriche. C’est ce qu’a confirmé cheikh Hassan Rohani au président Hans Fischer, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies [9].

Le président iranien, cheikh Hassan Rohani venu expliquer à son homologue autrichier, Hans Fisher, son projet de livraison de gaz à l’Union européenne (New York, 24 septembre 2014).

La relance du système Nabucco serait une aubaine pour l’Azerbaïdjan qui pourrait ainsi exporter plus facilement la production de son champ gazier de Shah Deniz. Du coup, Bakou s’éloignerait aussi de Moscou pour se rapprocher de Washington, ce qui expliquerait ses subits achats d’armes à Israël.

Du point de vue syrien, un basculement de la politique énergétique iranienne ne serait pas forcément une mauvaise chose : la plupart des ennemis de la Syrie —hormis Israël— n’aurait plus de raison de poursuivre la guerre. En outre, l’éloignement de l’Iran renforcerait l’utilité de la Syrie pour la Russie. Si cet accord était conclu, Washington poursuivrait l’instabilité dans la zone sunnite de l’Irak, pour maintenir une séparation physique entre Téhéran et Damas, et soutiendrait certainement Daesh à Deir ez-Zor, mais laisserait le reste de la Syrie tranquille.

Thierry Meyssan
[1] “U.S. Air Strikes Are Having a Limited Effect on ISIL”, Ben Watson,Defense One, 11 août 2014.
 2] « John McCain, le chef d’orchestre du « printemps arabe », et le Calife », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 18 août 2014.
 [3] “Congress secretly approves U.S. weapons flow to ’moderate’ Syrian rebels”, par Mark Hosenball, Reuters, 27 janvier 2014.
[4] « L’ÉIIL est commandé par le prince Abdul Rahman », Réseau Voltaire, 3 février 2014.                     [5] “Israeli general says al Qaeda’s Syria fighters set up in Turkey”, par Dan Williams, Reuters, 29 janvier 2014.                                                                                                                                                               [6] « Révélations du PKK sur l’attaque de l’ÉIIL et la création du « Kurdistan » », Réseau Voltaire, 8 juillet 2014.                                                                                                                                                                 [7] « Jihadisme et industrie pétrolière », par Thierry Meyssan, Al-Watan(Syrie), Réseau Voltaire, 23 juin 2014.

[8] « Iran ready to supply energy to Europe via Nabucco », Irna, 9 août 2014.                         

Ignorant le droit international, le président états-unien, Barack Obama, met au point sa campagne de bombardements aériens en Syrie avec ses alliés du Golfe (New York, 23 septembre 2014).
Bombardements de la crême de l´industrie Syrienne:Rafinerie

Le renseignement militaire états-unien et la Syrie

(Pour connaitre le fond de la politique OTANienne qui touche tous les peuples)
par W. Patrick Lang

Le général Mikael T. Flynn, ancien directeur de la DIA, le service de renseignement militaire US, a expliqué en août dernier le sens de son rapport de 2012 sur le possible soutien de son pays au développement de Daesh. Il a assuré avoir vainement tenté de prévenir la Maison-Blanche sur les conséquences désastreuses de cette politique.

Réseau Voltaire | New York (États-Unis) | 21 décembre 2015
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La communauté états-unienne du renseignement (Intelligence Community) est un véritable objet de fantasmes... Nombreux sont ceux, parmi ses partisans comme parmi ses détracteurs, qui lui prêtent des intentions et des capacités qu’elle n’a pas toujours, exception faite de la surveillance électronique peut-être, internet en particulier.

Mais on ne prête aux riches, c’est bien connu. La perception d’une éventuelle hyperpuissance états-unienne —expression dont la paternité revient à l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine— a été progressivement dévoyée. Védrine avait utilisé cette expression à dessein, pour caractériser le monde de l’après Guerre froide, dans lequel —selon lui— les États-Unis ne se heurtaient plus à aucun autre acteur capable de leur imposer des limites.

D’aucuns ont confondu ce concept d’hyperpuissance avec de l’omnipotence, faisant ainsi un amalgame qui se révèle aujourd’hui peu à même de rendre compte des événements en cours, où les lignes forces de la politique internationale semblent en pleine mutation, en particulier au Proche-Orient.

La puissance états-unienne, notamment celle de ses services de renseignement, n’est pas illimitée. Il convient de le rappeler et d’en tenir compte dans l’analyse de l’actualité. Ses limites sont à la fois endogènes et exogènes, mais il est parfois difficile d’en percevoir les contours et d’en faire un tour d’horizon exhaustif.

Un petit dessin valant toutefois mieux qu’un grand discours, comme le disait si bien un fin connaisseur des rapports de force, nous souhaitons étayer le constat ci-avant au moyen d’un entretien extrêmement intéressant, que la chaîne qatarie Al-Jazeera a eu en août dernier avec le général Mike T. Flynn, ex-directeur de la Defense Intelligence Agency (DIA), en poste de juillet 2012 à août 2014.

Cette interview a fait peu de bruit de ce côté-ci de l’Atlantique, mais les déclarations du général Flynn sont édifiantes à plus d’un titre. Le général Flynn a servi pendant de longues années au sein du Commandement intégré des opérations spéciales (Joint Special Operations Command) avant de prendre la tête du renseignement militaire états-unien.

En août 2012, c’est-à-dire peu après la prise de fonction du général Flynn, une antenne régionale de la DIA avait fait remonter un rapport de terrain sur l’évolution de la Syrie, alors en proie à ce qui ressemblait déjà fortement à une véritable guerre civile. Ce document avait été initialement classé Secret et diffusé uniquement auprès de services dûment habilités, tels que le département d’État et la CIA, mais aussi le CENTCOM (le commandement interarmées en charge du Moyen-Orient) et la National Geospatial Intelligence Agency (NGA).

Le rapport a finalement été rendu public le 18 mai 2015, en vertu de la loi FOIA (Freedom of Information Act), dans une version quelque peu édulcorée, mais qui ne masque en rien le fond du document en question [1].

Publiée à l’issue de la procédure de déclassification prévue par la FOIA, elle a suscité de vives réactions aux États-Unis et dans le monde anglo-saxon en général, notamment en raison de son contenu, dont le caractère prémonitoire a été l’origine d’une véritable polémique dans les médias et au sein de la communauté du renseignement, en particulier en liaison avec l’émergence de Daesh.

Même si certaines des hypothèses envisagées dans le rapport ne se sont pas matérialisées, force est constater que d’autres passages revêtent un caractère qui peut sembler explosif, tout au moins a posteriori. On lit ainsi page 8 (point 8.C) qu’une « principauté salafiste pourrait s’établir dans l’Est de la Syrie, ce qui correspond exactement aux objectifs des puissances qui soutiennent l’opposition, le but étant d’isoler le régime syrien, lequel est considéré comme un espace assurant la profondeur stratégique de l’expansion chiite (Irak et Iran) ».

Il convient de souligner que ces éléments d’information datent de 2012, soit avant même que l’État islamique ne fasse son entrée fracassante sur le devant de la scène politique et militaire du Moyen-Orient. C’est dans ce contexte que s’inscrit l’intervention télévisée du général Flynn, dans laquelle il donne certains éclairages sur le fonctionnement du renseignement états-unien et sur ses limites.

Avant de passer à l’analyse des propos du général Flynn, citons tout d’abord quelques passages clés de l’interview du 4 août dernier :

Al-Jazeera : « Vous déclarez en substance qu’à l’époque où vous étiez en poste, vous saviez que ces groupes [salafistes] étaient présents sur le terrain, vous l’avez lu dans le rapport d’analyse de la DIA. Vous vous êtes exprimé contre tout soutien apporté à ces groupes, mais vous n’avez pas été entendu. Mais pas entendu par qui ? »

Général Flynn : « Par l’administration, je pense ».

Al-Jazeera : « L’administration a donc fait la sourde oreille et ignoré votre analyse ? »

Général Flynn : « Je ne crois pas qu’elle a fait la sourde oreille, je pense que c’était une décision. Je pense que c’était une décision délibéré ».

Al-Jazeera : « Une décision délibérée de soutenir une insurrection salafiste. Al-Qaïda et les Frères musulmans ? »

Général Flynn : « Il s’agissait d’une décision délibérée, consistant à faire ce que l’administration a fait ».

Al-Jazeera : « En 2012, les États-Unis contribuaient à coordonner les livraisons d’armes vers ces groupes [salafistes, Frères musulmans, Al-Qaïda en Irak]. Pourquoi n’avez-vous pas mis un terme à ces activités, si vous étiez préoccupés par l’avènement d’extrémistes islamistes ? »

Général Flynn : « Je suis désolé de le dire aussi franchement, mais ce n’était pas mon boulot. Mon boulot consistait à [...] m’assurer de l’exactitude et de la qualité du renseignement qui nous était soumis ».

Mehdi Hasan, le présentateur d’Al-Jazeera ne semble pas réellement faire la différence entre CIA et DIA. Or, même si les acronymes désignant ces deux services ne se distinguent que par une seule lettre, la DIA s’est toujours entièrement consacrée à la pratique du renseignement dans sa forme la plus pure, c’est-à-dire qu’elle a toujours cherché à fournir des informations de haute qualité au département de la Défense et aux commandements militaires subordonnés, pour les besoins de rapports d’évaluation de haut niveau, tels que les National Intelligence Estimates (NIE). La mission de la DIA consiste en outre à fournir les renseignements nécessaires aux planifications stratégiques du département de la Défense, ainsi que les informations d’ordre tactique indispensables pour la mise en œuvre de tels plans.

Le présentateur d’Al-Jazeera semble partager une vision largement répandue de par le monde, qui consiste à penser que le directeur d’une agence de renseignement telle que la DIA pourrait avoir une quelconque autorité sur les décisions du Président des États-Unis. Il n’en a aucune. Ni sur la Syrie, ni l’Irak, ni ailleurs. Le général Flynn l’indique d’ailleurs indirectement, lorsqu’il précise que « ce n’est pas cela, [son] boulot ». Il laisse cependant transparaître, en filigrane, qu’il a tenté de convaincre l’entourage du Président Obama de ne pas prêter assistance à Jabhat al-Nosra, l’émanation d’Al-Qaïda « canal historique » en Syrie.

Dès 2012, le général Flynn savait qu’Al-Nosra avait des visées hostiles aux intérêts occidentaux et que le but de cette franchise jihadiste était l’établissement d’émirats islamiques régis par la charia. Au cours de ses deux années à la tête de la DIA, le général Flynn a d’ailleurs tenté de faire comprendre à la Maison-Blanche que les États-Unis commettraient une erreur politique majeure s’ils venaient à soutenir Jabhat al-Nosra ou des groupes semblables dans leur tentative militaire de renverser le gouvernement de Bachar al-Assad.

Toutefois, pour qui n’est pas familier du fonctionnement interne de la DIA, il est sans doute difficile de comprendre que la fonction de cette agence n’est pas de persuader l’administration de mener ou non une politique X ou Y, même si la tentation est grande - au poste qu’occupait le général Flynn - de dire parfois ce que l’on pense, surtout quand on fait face à des conseillers quelque peu simplets. Mais c’est là le genre de confidence qui peut un jour vous coûter votre poste, et c’est précisément pour cette raison que le général Flynn a finalement été poussé vers la porte de sortie.

En fait, les analyses et les conclusions de la DIA en ce qui concerne la Syrie ont non seulement coûté son poste au général Flynn, mais aussi à Chuck Hagel, le secrétaire à la Défense. Pendant des mois, la DIA a vainement tenté d’attirer l’attention de l’administration sur les risques inhérents à sa stratégie politique au Moyen-Orient, en lui transmettant des rapports de renseignement mettant en évidence la situation réelle sur le terrain. Chuck Hagel s’était rangé à l’avis de la DIA, dont il avait activement soutenu le travail, ce qui a provoqué l’ire des conseillers de la Maison-Blanche et du département d’État. Avec le soutien de la CIA, ces hauts responsables ont alors cherché à saper l’autorité politique de Hagel, au point de le forcer à démissionner.

Comme on peut le voir, la guerre des services n’est pas une particularité de la France et, dans le cas présent, la CIA et son directeur John Brennan ont joué la carte du département d’État, au détriment de la DIA, laquelle a toujours été considérée comme un rival encombrant par les spécialistes de Langley. Cet antagonisme a certes des racines historiques, mais il trouve également son origine dans l’excellent travail qu’a fourni la DIA depuis les attentats du 11 septembre 2001. Véritable étoile montante du renseignement humain et de l’analyse stratégique, à l’opposé de la militarisation des modes opératoires de la CIA, la DIA entretient aujourd’hui une relation de coopération mesurée avec son homologue civil. Nul doute toutefois que ce sont ses performances supérieures et moins controversées qui lui ont valu un regain de respect, et l’hostilité froide de Langley.

Pour en revenir à l’intervention télévisée du général Flynn, le rapport de la DIA auquel il est fait référence occupe maintenant une place centrale et partiellement fantasmée dans le débat public états-unien. Nombre de médias qui ont publié des extraits de ce document y ont vu la preuve d’un soutien délibéré des États-Unis à l’expansion de groupes jihadistes en Irak, et en particulier de Daesh. J’ai personnellement examiné le rapport en question et j’ai la conviction qu’il repose sur l’avis d’un service de renseignement allié du Moyen-Orient, qui a ensuite été passé au filtre des analystes de la DIA. Il pourrait donc s’agir d’un document hybride, dont la matière première provient d’un pays restant pour l’instant dans l’ombre, et qui a été décortiqué, analysé et exploité par la DIA.

Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce rapport emploie une terminologie déjà partiellement dépassée, à la date de sa transmission supposée, pour décrire des groupes potentiellement dangereux. À aucun moment en effet, il n’est question de « l’État islamique en Irak ». En revanche, on trouve plusieurs fois mention d’Al-Qaïda en Irak (AQI), alors que même que cette organisation avait fusionné avec d’autres groupuscules jihadistes dès janvier 2006, adoptant définitivement la désignation « d’État islamique en Irak » vers le mois d’octobre de la même année. Indépendamment des raisons de cet anachronisme terminologique —qui pourrait d’ailleurs être parfaitement délibéré—, il convient de souligner que le général Flynn n’a jamais déclaré ni laissé entendre que l’administration avait sciemment favorisé l’émergence de Daesh.

Ce qu’explique par contre le général, c’est que l’administration a délibérément accepté la présence de groupes tels que Jabhat al-Nosra au sein des forces rebelles syriennes que les États-uniens tentaient alors —et tentent toujours— de coaliser, afin de venir à bout de Bachar al-Assad. A posteriori, on peut supposer que la DIA et le général Flynn ont tenté de tirer parti du rapport de 2012 pour faire passer un message à l’échelon politique et pour encourager l’administration à opter pour une stratégie plus rationnelle en Syrie. Comme le concède toutefois le général dans son intervention télévisée, ce n’était pas là « son boulot », et c’est en jouant à ce jeu dangereux qu’il a fini par le perdre...

W. Patrick Lang

Source
Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R)                                                           [1] Rapport de l’Agence de Renseignement militaire aux divers services de l’administration Obama sur les jihadistes en Syrie (document déclassifié en anglais), 12 août 2012.

Les "jihadistes" au service de l’impérialisme

par Thierry Meyssan

Les gouvernements occidentaux ne font plus mystère d’utiliser les jihadistes. Ainsi l’Otan a t-elle renversé Mouamar el-Kadhafi en utilisant al-Qaïda comme seule troupe au sol ; Israël a-t-il renvoyé la Force des Nations unies au Golan et l’a-t-il remplacée par al-Nosra ; la Coalition internationale anti-Daesh a-t-elle laissé tomber Palmyre pour nuire à la Syrie. Mais si l’on comprend les intérêts occidentaux, on ne parvient pas à saisir pourquoi et comment des jihadistes peuvent servir l’Oncle Sam au nom du Coran.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 1er juin 2015 
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Cheikh Youssouf al-Qaradawi, prédicateur vedette des Frères musulmans et télé-coraniste sur al-Jazeera. Il bénit les jihadistes en Syrie et en Irak et affirme, sans rire, que si Mahomet était vivant aujourd’hui, il s’allierait à l’Otan. "Il a trahi déja sa religion suite à sa contamination du virus sioniste" AC.

On se demande souvent comment le Pentagone et la CIA font pour manipuler des millions de musulmans et en envoyer se battre pour les intérêts de l’Oncle Sam. Certes, certains leaders sont des agents rémunérés, mais les jihadistes dans leur ensemble croient se battre et mourir pour aller au Paradis. La réponse est enfantine : en partant de la rhétorique des Frères musulmans, il est possible de s’évader de la réalité humaine et de les envoyer tuer n’importe qui dès que l’on agitera un foulard rouge sous leurs yeux.

Officiellement l’Émirat islamique ne reconnaît plus l’autorité d’Ayman al-Zawahiri et s’est donc séparé d’al-Qaïda. Pourtant, en de nombreux endroits, comme au Qalamoun, il reste impossible de les distinguer, les mêmes jihadistes revendiquant les deux étiquettes à la fois.

Bien sûr, on pourra objecter que cette querelle n’est qu’une affaire de personnes ; Abu Bakr al-Baghdadi voulant simplement être chef à la place du chef. Pourtant, si les deux organisations ont exactement les mêmes pratiques, elles développent des discours fort différents.

Leur point commun, ce sont les slogans des Frères musulmans : « Le Coran est notre Constitution », « L’islam est la solution ». La vie pieuse est donc toute simple. Peu importe que le Créateur nous ait faits intelligents, il faut en toutes circonstances appliquer la Parole de Dieu comme une machine. Et lorsque la situation n’est pas traitée dans le Livre, il suffit de tout casser. Le résultat est évidemment catastrophique et nulle part ces organisations n’ont été capables d’instaurer le début des prémices de la société parfaite qu’elles appellent de leur vœux.

Leur histoire fait leur différence. De 1979 à 1995, c’est-à-dire de l’opération de la CIA en Afghanistan à la Conférence arabe populaire et islamique de Khartoum, les mercenaires d’Oussama Ben Laden luttaient contre l’Union soviétique avec l’aide publique des États-Unis. De 1995 à 2011, c’est-à-dire de la Conférence de Khartoum à l’opération « Trident de Neptune », al-Qaïda tenait un discours contre « les juifs et les croisés » tout en poursuivant sa lutte contre la Russie en Yougoslavie et en Tchétchénie. Et depuis 2011, c’est-à-dire depuis le « Printemps arabe », il soutient l’Otan en Libye et Israël à la frontière du Golan. D’une manière générale, l’opinion publique occidentale n’a pas suivie cette évolution. Elle est convaincue du danger d’un mythique expansionnisme russe, persiste à attribuer les attentats du 11-Septembre aux jihadistes, n’a pas réalisé ce qui s’est passé en Libye et à la frontière israélienne, et conserve du coup l’idée erronée qu’al-Qaïda serait une organisation terroriste anti-impérialiste. Les arabes, quant à eux, ne se basent pas sur les faits, mais choisissent selon les cas la réalité ou la propagande occidentale de manière à s’inventer une narration romantique.

De son côté, l’Émirat islamique s’éloigne du Coran et se rapproche des néo-conservateurs. Il assure que les ennemis prioritaires sont d’autres musulmans : les chiites et leurs alliés. Il oublie donc l’épisode bosniaque durant lequel la Légion arabe de Ben Laden était soutenue à la fois par les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran. Mais qui sont donc les alliés des chiites ? la République arabe syrienne (laïque) et le Jihad islamique palestinien (sunnite). En d’autres termes, l’Émirat islamique lutte prioritairement contre l’Axe de la Résistance à l’impérialisme. De facto, il assume être un allié objectif des États-Unis et d’Israël au « Moyen-Orient élargi », même s’il affirme en être théoriquement l’ennemi.

La malléabilité des deux organisations réside dans l’idéologie de base, celle des Frères musulmans. Il est donc logique que la quasi totalité des chefs jihadistes ait été membre, à un moment ou à un autre, d’une branche ou d’une autre de la Confrérie. De même est-il logique que la CIA n’ait pas uniquement soutenu les Frères musulmans égyptiens, depuis leur réception à la Maison-Blanche par le président Eisenhower en 1955, mais toutes ses branches étrangères et tous ses groupes dissidents. En définitive, le califat dont rêvait Hassan el-Bana et que prétendent vouloir Ayman al-Zawahiri et Abu Bakr al-Baghdadi, n’est pas la reproduction de l’Age d’or de l’islam, mais le règne de l’obscurantisme.

Ce que confirmait Laurent Fabius en 2012, c’est-à-dire avant la scission entre al-Qaïda et Daesh, en confiant : « Sur le terrain, ils font du bon boulot ! »

Thierry Meyssan

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Dans l’Oregon, les braves terroristes blancs…

 

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Mercredi 30 Décembre 2015 - 10:55 Une «partouze» entre policiers et militaires dans un commissariat belge en pleine alerte terroriste

Mercredi 30 Décembre 2015 - 10:39 TERRORISME A BRUXELLES OU HISTOIRES BELGES ?

Par Gilles Devers

Décidément, ce 2 janvier 2016 était le jour des terroristes, et pas seulement en Arabie Saoudite. Aux Etats-Unis (Amérique du Nord, territoire indien occupé) dans l'Etat de l'Oregon, comté de Harney – sur la côte nord-ouest – une centaine d’hommes armés a pris le contrôle de bâtiments de l’Etat et d’un vaste parc. Ils demandent que leur soient attribués à titre privatif des terres qui relèvent du domaine public, terres qui en réalité ont toutes été volées par la force armée aux Indiens.  

Ces truands expliquent qu’ils resteront le temps qu’il faudra, et qu’ils sont « prêts à tuer ou à être tués si nécessaire ». Donc, si les flics s’approchent, ils se feront tirer. Ils se sont constitués sous la forme d’un « Etat islamique »… euh d’un « Etat cow-boy », dénommé « Les Citoyens pour la liberté constitutionnelle ».

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Au départ, le prétexte était de manifester leur soutien à deux péquenauts du coin – Dwight Hammond, 73 ans, et son fils Steven, 46 ans – condamnés à cinq ans de prison pour avoir mis le feu à des terres fédérales,… sauf que ceux-ci se sont constitués prisonniers, et se démarquent de l’action des terroristes radicalisés.

Le shérif de Harney, Dave Ward, a bien vu le problème : « Ces hommes, qui revendiquent leur appartenance à une milice soutenant les éleveurs locaux, ont en réalité des motivations tout à fait différentes qui sont de tenter de renverser le gouvernement local et fédéral dans l’espoir de lancer un mouvement à travers les Etats-Unis ». Des terroristes, quoi.

La réaction de l’État a été impressionnante : état d’urgence, perquisitions en masse, changement de la Constitution, déchéances de nationalité… Allez, cool,… je rigole : ces terroristes sont des blancs de chez blanc, enfants de colons, alors on ne va pas se fâcher au prétexte qu’ils défient l’Etat et menacent de tuer les forces de l’ordre… Après 48 heures de réflexion, les autorités leur ont lancé cette impressionnante mise en demeure : « Rentrez chez vous ! »

Obama, qui fait semblant de verser sa larme sur les gosses tués par les « américains » armés, n’a pas eu un mot contre ce groupe armé qui défie l’Etat, et la question est largement éludée par la campagne électorale.

Seule la presse intellectuelle de l’Est ose poser la question : « Pourquoi n'appelle-t-on pas les occupants de l'Oregon des terroristes ?»

http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/

Les "jihadistes" au service de l’impérialisme

par Thierry Meyssan

Les gouvernements occidentaux ne font plus mystère d’utiliser les jihadistes. Ainsi l’Otan a t-elle renversé Mouamar el-Kadhafi en utilisant al-Qaïda comme seule troupe au sol ; Israël a-t-il renvoyé la Force des Nations unies au Golan et l’a-t-il remplacée par al-Nosra ; la Coalition internationale anti-Daesh a-t-elle laissé tomber Palmyre pour nuire à la Syrie. Mais si l’on comprend les intérêts occidentaux, on ne parvient pas à saisir pourquoi et comment des jihadistes peuvent servir l’Oncle Sam au nom du Coran.

Réseau Voltaire | Damas (Syrie) | 1er juin 2015 
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Cheikh Youssouf al-Qaradawi, prédicateur vedette des Frères musulmans et télé-coraniste sur al-Jazeera. Il bénit les jihadistes en Syrie et en Irak et affirme, sans rire, que si Mahomet était vivant aujourd’hui, il s’allierait à l’Otan. "Il a trahi déja sa religion suite à sa contamination du virus sioniste" AC.

On se demande souvent comment le Pentagone et la CIA font pour manipuler des millions de musulmans et en envoyer se battre pour les intérêts de l’Oncle Sam. Certes, certains leaders sont des agents rémunérés, mais les jihadistes dans leur ensemble croient se battre et mourir pour aller au Paradis. La réponse est enfantine : en partant de la rhétorique des Frères musulmans, il est possible de s’évader de la réalité humaine et de les envoyer tuer n’importe qui dès que l’on agitera un foulard rouge sous leurs yeux.

Officiellement l’Émirat islamique ne reconnaît plus l’autorité d’Ayman al-Zawahiri et s’est donc séparé d’al-Qaïda. Pourtant, en de nombreux endroits, comme au Qalamoun, il reste impossible de les distinguer, les mêmes jihadistes revendiquant les deux étiquettes à la fois.

Bien sûr, on pourra objecter que cette querelle n’est qu’une affaire de personnes ; Abu Bakr al-Baghdadi voulant simplement être chef à la place du chef. Pourtant, si les deux organisations ont exactement les mêmes pratiques, elles développent des discours fort différents.

Leur point commun, ce sont les slogans des Frères musulmans : « Le Coran est notre Constitution », « L’islam est la solution ». La vie pieuse est donc toute simple. Peu importe que le Créateur nous ait faits intelligents, il faut en toutes circonstances appliquer la Parole de Dieu comme une machine. Et lorsque la situation n’est pas traitée dans le Livre, il suffit de tout casser. Le résultat est évidemment catastrophique et nulle part ces organisations n’ont été capables d’instaurer le début des prémices de la société parfaite qu’elles appellent de leur vœux.

Leur histoire fait leur différence. De 1979 à 1995, c’est-à-dire de l’opération de la CIA en Afghanistan à la Conférence arabe populaire et islamique de Khartoum, les mercenaires d’Oussama Ben Laden luttaient contre l’Union soviétique avec l’aide publique des États-Unis. De 1995 à 2011, c’est-à-dire de la Conférence de Khartoum à l’opération « Trident de Neptune », al-Qaïda tenait un discours contre « les juifs et les croisés » tout en poursuivant sa lutte contre la Russie en Yougoslavie et en Tchétchénie. Et depuis 2011, c’est-à-dire depuis le « Printemps arabe », il soutient l’Otan en Libye et Israël à la frontière du Golan. D’une manière générale, l’opinion publique occidentale n’a pas suivie cette évolution. Elle est convaincue du danger d’un mythique expansionnisme russe, persiste à attribuer les attentats du 11-Septembre aux jihadistes, n’a pas réalisé ce qui s’est passé en Libye et à la frontière israélienne, et conserve du coup l’idée erronée qu’al-Qaïda serait une organisation terroriste anti-impérialiste. Les arabes, quant à eux, ne se basent pas sur les faits, mais choisissent selon les cas la réalité ou la propagande occidentale de manière à s’inventer une narration romantique.

De son côté, l’Émirat islamique s’éloigne du Coran et se rapproche des néo-conservateurs. Il assure que les ennemis prioritaires sont d’autres musulmans : les chiites et leurs alliés. Il oublie donc l’épisode bosniaque durant lequel la Légion arabe de Ben Laden était soutenue à la fois par les États-Unis, l’Arabie saoudite et l’Iran. Mais qui sont donc les alliés des chiites ? la République arabe syrienne (laïque) et le Jihad islamique palestinien (sunnite). En d’autres termes, l’Émirat islamique lutte prioritairement contre l’Axe de la Résistance à l’impérialisme. De facto, il assume être un allié objectif des États-Unis et d’Israël au « Moyen-Orient élargi », même s’il affirme en être théoriquement l’ennemi.

La malléabilité des deux organisations réside dans l’idéologie de base, celle des Frères musulmans. Il est donc logique que la quasi totalité des chefs jihadistes ait été membre, à un moment ou à un autre, d’une branche ou d’une autre de la Confrérie. De même est-il logique que la CIA n’ait pas uniquement soutenu les Frères musulmans égyptiens, depuis leur réception à la Maison-Blanche par le président Eisenhower en 1955, mais toutes ses branches étrangères et tous ses groupes dissidents. En définitive, le califat dont rêvait Hassan el-Bana et que prétendent vouloir Ayman al-Zawahiri et Abu Bakr al-Baghdadi, n’est pas la reproduction de l’Age d’or de l’islam, mais le règne de l’obscurantisme.

Ce que confirmait Laurent Fabius en 2012, c’est-à-dire avant la scission entre al-Qaïda et Daesh, en confiant : « Sur le terrain, ils font du bon boulot ! »

Thierry Meyssan

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Le terrorisme en Syrie, en mai 2016

par Bachar Ja’afari
Réseau Voltaire | New York (États-Unis) | 13 juin 2016
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L’Armée syrienne libre, groupe jihadiste modéré désormais encadré par la France et la Turquie.

Ce document fait suite à : « Le terrorisme en Syrie », Réseau Voltaire, 5 mai 2016.

D’ordre de mon gouvernement, j’appelle votre attention sur les informations ci-jointes concernant des attaques terroristes commises pendant le mois de mai 2016 par des groupes terroristes armés actifs sur le territoire syrien.

Le 3 mai 2016

- Dix-neuf personnes ont été tuées et plus de 65 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessées lorsque des groupes terroristes ont tiré des dizaines de projectiles semi-auto propulsés sur l’hôpital de Doubeït et d’autres zones de la ville d’Alep et de ses environs.
- Un civil a été tué lorsqu’un obus de mortier a atterri à Khan el-Chih (province de Rif-Damas).
- À Deraa, un civil a été blessé lors de la chute d’un obus de mortier.
- Un civil a été blessé lorsque des projectiles ont frappé le quartier de Tahtouh à Deir el-Zor.

Le 4 mai 2016

- Quatre civils ont été tués et plus de 15 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessés lorsque des dizaines de projectiles semi-auto propulsés se sont abattus sur plusieurs zones d’Alep et de ses environs.
- L’organisation terroriste Front el-Nosra a perpétré un massacre dans le village de Khoueïn (province d’Edleb), tuant 15 civils dont quatre enfants.

Les 5 et 6 mai 2016

- Le 5 mai, 12 personnes ont trouvé la mort et 40 civils ont été blessés dans deux explosions terroristes qui ont frappé la ville de Moukharram el-Faouqani (province de Homs).
- Des groupes terroristes ont tiré plusieurs projectiles sur le quartier de Meïdan à Alep, faisant un mort, un blessé et des dégâts matériels.
- Le 6 mai, des obus de mortier ont frappé plusieurs quartiers d’Alep, blessant deux civils et entraînant des dégâts matériels.
- Le 5 mai, un obus de mortier qui est tombé dans le quartier de Hrabech à Deir el-Zor a blessé une femme et causé des dégâts matériels.
- Le 6 mai, trois enfants ont été blessés par des éclats lors de l’explosion d’une mine terrestre laissée par l’organisation Daech dans le village de Hamra, dans la région de Chaddadé (province de Hassaké).

Le 7 mai 2016

- Deux mines terrestres déposées par des groupes terroristes armés ont explosé dans la ville de Qamichli (province de Hassaké), tuant deux enfants.
- Six civils, dont deux femmes, ont été blessés lorsque des projectiles semi-auto propulsés sont tombés sur les quartiers de Thaoura et Tahtouh à Deir el-Zor.
- À Alep, un enfant a été blessé lors de la chute d’un obus de mortier.
- Un enfant a été blessé lorsque cinq projectiles semi-auto propulsés ont atterri dans le village de Msil (province de Hama).

Le 8 mai 2016

- Cinq civils ont été tués et 20 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessés lorsque des dizaines de projectiles semi-auto propulsés se sont abattus sur des zones résidentielles d’Alep et de ses environs.
- Dix projectiles semi-auto propulsés ont frappé le quartier de Thaoura à Deir el-Zor, tuant trois civils et en blessant cinq dont deux enfants.
- Un civil a perdu la vie et deux autres ont été blessés lorsque des projectiles semi-auto propulsés ont atteint la localité de Fouaa (province d’Edleb).

Le 9 mai 2016

- À Fouaa (province d’Edleb), une femme a été tuée et une enfant blessée par un tireur embusqué appartenant à un groupe terroriste armé.
- Des tirs d’obus de mortier sur Deir el-Zor ont fait huit blessés dont des femmes et des enfants.
- Une enfant a été blessée lors de la chute d’un projectile semi-auto propulsé sur la localité de Sayyida Zeinab (province de Rif-Damas).

Les 12 et 13 mai 2016

- Des groupes terroristes armés se sont introduits dans la localité de Zara (province de Hama) et ont perpétré un massacre. Ils ont tué et blessé des dizaines d’habitants et en ont enlevé plusieurs autres.
- Deux enfants sont morts et deux autres ont été blessés lors de l’explosion d’une mine terrestre déposée par des groupes terroristes armés dans le village de Hasnou (province de Rif-Damas)
- Une femme a été tuée et cinq civils dont deux enfants ont été blessés lorsque des obus de mortiers se sont abattus sur plusieurs zones d’Alep et de ses environs.
- Voici une liste des projectiles et des roquettes tirés par des groupes terroristes armés sur des zones résidentielles paisibles de la province d’Alep le 12 mai :

Heure 
LieuType d’attaqueNombre de projectilesBilan humain et matériel
04 h 00AmiriyéObus de mortier5Dégâts matériels
05 h 20RachidinBonbonnes de gaz4Dégâts matériels
05 h 30RachidinObus de mortier1Dégâts matériels
09 h 00RamousséBonbonne de gaz1Dégâts matériels
09 h 35RamousséBonbonnes de gaz3Dégâts matériels
10 h 55RamousséBonbonnes de gaz3Dégâts matériels
13 h 00Quartier d’IzaaRoquette1Dégâts matériels
13 h 30Ouest du quartier de Jamiyet el-ZahraBonbonne de gaz1Dégâts matériels
16 h 30Postes de contrôle de l’armée près des usines de ChihanEngins explosifs2Dégâts matériels
16 h 35Postes de contrôle de l’armée près des usines de ChihanEngin explosif1Dégâts matériels
16 h 45Environs des postes de contrôle de l’armée situés près des usines de ChihanEngin explosif1Dégâts matériels
16 h 50Académie AssadObus de mortier2Deux blessés

Voici une liste des projectiles qui ont frappé des zones civiles paisibles de la province d’Alep le 13 mai :

Heure  
LieuType d’attaqueNombre de projectilesBilan humain et matériel
05 h 20Izaa – CornicheCoups de feu de tireurs embusqués
Néant
07 h 40Jamiyet el-ZahraBonbonne de gaz2Dégâts matériels

- Un charnier a été découvert près de Massaken el-Jahiziya, sur la route principale reliant Palmyre à Deir el-Zor. Il contenait 44 cadavres, dont 20 appartenant à des soldats, 10 qui n’ont pas encore été identifiés et 14 appartenant à des femmes et des enfants.
- Un charnier a été découvert dans un dépôt d’armes à Palmyre. Les corps du colonel Mohammed Jaouriya, qui était en charge de l’entrepôt, et du colonel Mohammed Makhlouf ont été identifiés. Ils ont été tués lors d’une attaque de l’organisation terroriste Daech contre la ville de Palmyre.

Le 14 mai 2016

- L’explosion d’une voiture piégée dans la ville de Qamichli a fait cinq morts et six blessés parmi les civils.
- Une enfant est décédée et trois personnes, dont deux enfants, ont été blessées lors de la chute d’un obus de mortier à Qamichli.
- Des obus de mortier ont atterri dans les quartiers de Hamdaniyé et Salaheddin à Alep, tuant un civil et en blessant trois autres.
- Deux civils ont été blessés lors de l’explosion d’une mine terrestre déposée par des groupes terroristes armés dans le village de Fadghami (province de Hassaké).

Le 16 mai 2016

- Trois enfants et une femme ont trouvé la mort lors de frappes aériennes de la coalition dirigée par les États-Unis sur la ville d’Albou Kamal située dans l’est de la province de Deir el-Zor.
- Des obus de mortiers ont frappé plusieurs quartiers d’Alep, tuant un enfant et blessant 16 personnes dont des femmes et des enfants.
- Une femme et un enfant ont été blessés lors de l’explosion d’une mine terrestre déposée par des groupes terroristes armés dans le village de Jormouz (province de Hassaké).
- Quatre projectiles sont tombés dans Damas, blessant une femme et un enfant.
- Voici une liste des projectiles qui ont frappé des zones civiles paisibles de la province d’Alep le 16 mai :

Heure  
LieuType d’attaqueNombre de projectilesBilan humain et matériel
09 h 00Usine de carton de MinianeProjectiles3Trois blessés

Le 18 mai 2016

- Cinq civils ont été tués et plusieurs autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessés lorsque des projectiles semi-auto propulsés se sont abattus sur plusieurs quartiers d’Alep.
- Trois obus de mortier ont atteint le quartier de Qoussour à Deir el-Zor, blessant une enfant.
- Une enfant a été blessée lors de la chute d’un obus de mortier à Kissoué (province de Rif-Damas).

Le 20 mai 2016

- Voici une liste des projectiles qui ont frappé des zones civiles paisibles de la province d’Alep :

HeureLieuType d’attaqueNombre de projectilesBilan humain et matériel
13 h 50Aéroport d’AlepObus de mortieret
2Dégâts matériels

Le 21 mai 2016

- Un terroriste de Daech s’est fait exploser dans un restaurant de Qamichli, tuant cinq civils et en blessant 20 dont des femmes et des enfants.
- Des dizaines de projectiles semi-auto propulsés ont frappé la ville d’Alep et ses environs, tuant une femme et blessant 10 personnes dont des femmes et des enfants.
- Six civils, dont deux enfants, ont été blessés lors de la chute de 12 obus de mortier dans plusieurs quartiers de Deraa.
- Voici une liste des projectiles qui ont frappé des zones civiles paisibles de la province d’Alep le 21 mai :

Heure 
LieuType d’attaqueNombre de projectilesBilan humain et matériel
02 h 05Alep – BouhouthObus de mortier3Dégâts matériels
04 h 05Alep – Jamiyet el-ZahraEngins explosif5Dégâts matériels
04 h 30Alep – Jamiyet el-ZahraProjectiles2Dégâts matériels
11 h 00Ouest du quartier de Cheik MaqsoudBonbonnes de gaz2Dégâts matériels
11 h 30Est du quartier de Cheik MaqsoudBonbonnes de gaz2Quatre blessés
14 h 15Usines de ChihanEngins explosifs4Dégâts matériels
14 h 20Quartier d’AchrafiyéCoups de feu de tireurs embusqués
Dégâts matériels
14  h 30Quartier d’AchrafiyéTirs de mitrailleuse
Dégâts matériels
14 h 45Alep – Jamiyet el-ZahraObus de mortier4Dégâts matériels

15 h 30 Mosquée Salaheddin et

            écoles d’Achrafiyé         Bonbonnes de gaz        4                Dégâts matériels|

17 h 10|Alep – quartier d’Izaa     Bonbonnes de gaz       3                Dégâts matériels|

18 h 45|Alep – quartier de Fourqan Bonbonne de gaz    1                 Dégâts matériels

18 h 50|Alep – Bab el-Faraj         Bonbonne de gaz         1                 Cinq blessés

20 h 10|L’académie                    Roquettes                    5                 Dégâts matériels|

Le 22 mai 2016

- Une enfant et une femme sont décédées et 13 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été blessées lorsque des groupes terroristes armés ont tiré des dizaines de projectiles semi-auto propulsés sur diverses zones d’Alep et de ses environs.
- Des groupes terroristes armés ont tiré des obus de char sur le quartier de Panorama à Deraa, blessant deux enfants.

Le 23 mai 2016

- Cent vingt-deux personnes ont été tuées et 148 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessées lors de quatre explosions provoquées par des groupes terroristes armés dans la ville de Jablé. L’une de ces attaques a eu lieu dans le service des urgences de l’hôpital national : un kamikaze a actionné sa ceinture d’explosifs parmi les civils blessés venus se faire soigner à l’hôpital.
- Quarante personnes ont été tuées et 81 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessées lors de trois explosions provoquées par des groupes terroristes armés dans la ville de Tartous.
- Des projectiles semi-auto propulsés ont atteint plusieurs quartiers d’Alep, tuant une femme et blessant sept personnes, dont des femmes et des enfants.
- Un objet non identifié mis en place par des groupes terroristes armés a explosé dans le village de Safsafiyé (province de Hama), tuant deux femmes et blessant une femme et un enfant.
- Deux civils ont été tués et six autres blessés lors d’attaques perpétrées par des groupes terroristes armés dans la localité de Kafraya (province d’Edleb).

Le 24 mai 2016

- Des projectiles semi-auto propulsés sont tombés dans plusieurs zones d’Alep, tuant deux civils, dont une femme, et en blessant quatre autres, dont un enfant.
- Un civil a été tué par un tireur embusqué appartenant à un groupe terroriste armé dans le quartier de Jamiyet el-Zahra à Alep.
- Un civil a été blessé à Damas lors d’échanges de tirs entre des terroristes cantonnés dans le quartier de Qaboun et d’autres terroristes postés dans le quartier de Barzé.
- Un engin explosif actionné par des groupes terroristes armés a blessé un civil dans la zone de Kissoué (province de Rif-Damas).

Le 25 mai 2016

- Des projectiles semi-auto propulsés se sont abattus sur plusieurs zones d’Alep et de ses environs, tuant cinq civils dont trois femmes et en blessant 10 autres, dont des enfants.
- Un civil a été blessé par un tireur embusqué appartenant à un groupe terroriste armé posté à Deir el-Zor.

Les 26 et 27 mai 2016

- Un charnier contenant 31 cadavres, dont ceux de femmes et d’enfants, a été découvert aux alentours de l’aéroport de Palmyre.
- Des dizaines de projectiles semi-auto propulsés se sont abattus sur plusieurs zones d’Alep et de ses environs, faisant trois morts et 18 blessés.
- Une femme a été tuée par un tireur embusqué appartenant à un groupe terroriste armé posté à Deir el-Zor.
- Une mine terrestre a explosé dans le village de Tartiyah (province de Lattaquié), tuant un civil et en blessant deux.
- Un obus de mortier est tombé sur la cité sportive de Hassaké, tuant deux enfants.

Le 28 mai 2016

- Quatre civils ont été tués et 27 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessés lorsque 10 projectiles semi-auto propulsés ont atterri dans plusieurs zones d’Alep et de ses environs.
- Une femme a perdu la vie lorsqu’un projectile semi-auto propulsé a frappé Homs.
- Un civil a été blessé lors de la chute de projectiles semi-auto propulsés dans le village de Rafiaa (province de Lattaquié).
- Une mine terrestre déposée par des groupes terroristes armés a explosé dans la ville de Rheïbé (province de Rif-Damas), blessant une femme.
- Deux obus de mortier ont atteint Achrafiyet Sahnaya (province de Rif-Damas), blessant quatre civils.
- Une mine terrestre déposée par des groupes terroristes armés dans une zone résidentielle civile a explosé, blessant une femme et un enfant.

Le 29 mai 2016

- Cinq civils ont été tués et une vingtaine d’autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessés lorsque des dizaines de projectiles semi-auto propulsés ont atterri dans plusieurs zones d’Alep et de ses environs.

Le 30 mai 2016

- Deux civils sont morts et une femme et un enfant ont été blessés lorsque quatre obus de mortier ont frappé la banlieue Assad (province de Rif-Damas).
- Quatre civils, dont une enfant, ont été tués et 20 autres blessés lorsque des dizaines de projectiles semi-auto propulsés ont atterri dans plusieurs zones d’Alep et de ses environs.
- Une femme a été blessée lors de la chute d’un obus de mortier dans le quartier de Bab el-Sbaa à Homs.

Les 31 mai et 1er juin 2016

- Huit civils ont été tnnués et 30 autres, dont des femmes et des enfants, ont été blessés lorsque des projectiles semi-auto propulsés ont atterri dans plusieurs zones d’Alep et de ses environs.
- Des obus de mortiers sont tombés dans plusieurs quartiers de Deir el-Zor, tuant deux civils et en blessant cinq.
- Huit civils ont été blessés lorsque des groupes terroristes armés ont tiré plusieurs projectiles semi-auto propulsés sur les zones de Fouaa et de Kafraya (province d’Edleb).
- Des obus de mortier ont frappé deux zones de la province de Rif-Damas, blessant un civil et un enfant.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre comme document du Conseil de sécurité.

Bachar Ja’afari
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Source : S/2016/534

DEMOCRATIE OU SOCIALISME

 

  Les élections se déroulent actuellement dans le monde au contexte de la crise la plus profonde du capitalisme mondial depuis les années 1930: l'Europe est à la veille de luttes de classes massives. Aujourd'hui, il est plus profondément divisé par le fossé entre riches et pauvres, entre guerre et paix qui se répand et traverse tout le continent, comme à l'époque du mur de Berlin et du "rideau de fer". , Le nombre de personnes qui ne peuvent plus se nourrir, payer leur loyer ou leur éducation augmente de jour en jour, tandis qu'une minorité vit dans le luxe obscène et impose ses règles de destruction à la société.
Il y a dix ans, cette aristocratie financière, à travers sa spéculation criminelle, a amené l'économie mondiale au bord de l'effondrement. Les gouvernements européens ont ensuite octroyé 1,6 billion d'euros d'argent public à des banques en faillite. Actuellement, ces fonds sont retirés grâce à des réductions des dépenses sociales, de l'éducation, des retraites et de la santé de la population active. 
 
Le gouvernement dirigé par Angela Merkel joue le rôle principal. Ce faisant, comme si la catastrophe de 1933 n'aurait jamais eu lieu car cette tendance est émergée de la trahison des sociaux-démocrates européens, et surtout en Allemagne lorsqu'ils ont préféré la propagation de la démocratie à l'assemblée nationale de plusieurs partis petits bourgeois à la place de la lutte armée du prolétariat allemand en 1918 ... 1923, ces socio-démocrates s'appuyèrent sur l'intervention criminelle de l'armée à partir de laquelle fut la cristallisation  du parti nazi et sa hiérarchie, ceci à travers les élections pour cette assemblée à Berlin(1) repris aujourd'hui avec tant d'ampleur et transmise pour Tunis ces dernières années en
" l'unité nationale" qui devrait "renforcer la démocratie", plutôt la violence. 
Cette même phase aujourd'hui devient l'assemblée Européenne à caractère non seulement économique mais encore militaire(2) mais sous l'égide des Américains contre l'Europe de l'est et le Moyen-Orient, suscitant une impulsion à la naissance des mouvements de droite : « le fascisme, en tant que produit des réformes radicales du capitalisme, » BORDIGA.
Ces Manœuvres aventurières pourraient coûter la destruction de l'Europe.   
Aujourd'hui, Berlin tombe dans la crise économique mondiale après le saut périlleux de la Bank Lehman Brothers et insiste sur le fait que les mesures d'austérité impitoyables sont appliquées partout dans le monde et surtout en Europe, ceci conduisant des millions de personnes dans la pauvreté et le chômage.
Berlin utilise l'UE et l'euro en tant que flux de capitaux canalisés vers l'Allemagne alors que la part des États-Unis dans la bourse allemande DAX qui s'élève à 20 %, ce lait de la vache allemande fait augmenter encore la pression d'abord sur les pays les plus faibles de l'Europe  sous l'égide de cette union contrainte, la domination et le pillage de ces pays en particulier ceux de l'énergie(3), massacrant  dans les guerres similaires à celles des années 1939 (Afghanistan, Yougoslavie, Ukraine, Libye, Syrie et indirectement la Palestine). Cette attitude arrogante crée des rivalités internes et des bloques géostratégiques au lieu de coopérer avec l'Europe de l'Est
( perte de marché géant ).
En outre, Les gouvernements européens sont essentiellement unanimes afin  que le fardeau de la crise se répercute sur la classe ouvrière.   
    A l'extérieur  de l'Allemagne et contre sa Constitution, le Gouvernement de la République fédérale d'Allemagne poursuit aveuglement le traçage de la politique américaine, d'une part indépendamment  de ce que le Conseil de sécurité des Nations Unies décide, dessine des scénarios se rapprochant doucement à la deuxième guerre mondiale et à des expériences extrêmement violentes contraintes, sans pour autant prendre en considération des bombardements de sa population civile allemande par les alliés, n'arrive pas à comprendre les pièges des COW-BOYS.
  D'autre part, même sans mandat du service de sécurité de l'ONU s'engageant dans la guerre avec les États-Unis contre l'Irak , l'Afghanistan, la Syrie  soi-disant « pour garantir leur sécurité en Europe » style d'hypocrite.
Selon son ministre Nobert Röttgen dans ZDF M. Magazin au  sommet trilatéral du 07/09/2018 , qui a déclaré que les trois nations (l'Iran, la Russie, Turquie) qui ont finalement libéré la Syrie des invasions de l'OTAN, comme suit:
« Les pays de Européens ne se sont jamais engagés dans la guerre, mais ce que les Russes en font est contre la souveraineté des peuples »: Cette réponse est plutôt la politique mystificatrice "Heuschelei der CDU". Et il le répète: « les pays de l'OTAN n'ont dans cette guerre  aucune influence, surtout après plusieurs années d'observations », il ajoute ainsi des,mensonges  ministériels, mondiaux, de Charlie parisien à ceux de Tel Aviv ou à Berlin d'Anis Amri, les mêmes films policiers impliquant le plus grand Heuschelei des gouvernements démocratiques, comme si tous les massacres de civils n'avaient  pas eu lieu
 ( Plus de 20 Millions de personnes depuis 1947) par les pays de l'OTAN et leurs mercenaires l' E.I « à savoir les armées secrètes de l'OTAN » sous couvert des noms inventés par le Mossad israélien: <<  l'Etat islamique, al-Qaïda, El Shabab etc .. >> et les bombardements ciblés des civils suivis de destructions de l'infrastructure et de ses monuments historiques
( Palmera par E.I, musée de Bagdad pillé par des Israéliens engagés avec les USA) étaient-ils une affaire purement arabe ?, il en résulte donc l'idéal pour Israël de s'étendre sur les territoires arabes en effaçant les traces restantes de cette civilisation, c´est la cible du sionisme américain envers les indiens ensuite devenu israelien.
 
La seule alternative est, et ne sera que le socialisme en tant que science révolutionnaire pour transformer tout le processus de production et de distribution en vue d'abolir la valeur et les rapports mercantilistes trompeuses, pour la réalisation de besoins sociaux communautaires sur la base des Soviets ou conseils ouvriers que Stalin avait éliminés en Chine et en URSS 1926 pour éterniser le capitalisme d'Etat.* 
1) Les Allemands ont vraisemblablement repris cette stratégie et l'ont fait appliquer en Tunisie pendant la révolte au Portugal 1973,  Janvier 2011 a Tunis et dans d'autres pays, ils furent appuyés par les Yougoslaves et Polonais sur notre terrain de lutte qui devait aboutir uniquement à << Ben Ali raus>>  B.A. dégage, ce mot n'est pas habituel chez les Tunisiens, mais le mot d'ordre des ambassades des pays impliqués de l'OTAN, il désigne l'édification de la démocratie soit-disant contre la dictature.. qui la leur, ces dictas sont le vrai contenu de la démocratie: Cercle vicieux de la politique.   
2) l'assemblée nationale en 1919 suscita l'intervention de l'armée Allemande pour chasser le prolétariat révolté qui devient exemplaire pour le capitalisme Tunisien en 2011 par l'armée nationale, cela s'explique par l'amitié du Général Rachid Ammar et de Obama. 
3) Le grand danger semble  historiquement venir de l’Occident, et jamais de l’Est ou de l'Orient, mais la démocratie est là pour inverser la réalité des choses (les croisades de 1050 et la nouvelle croisade actuelle, la 1. et la 2. guerre mondiale le prouvent).
 
          Un citoyen Allemand nous répond , Walter Gerhartz a déclaré  par écrit : 25 janvier 2018 à 11h47
 Le 8 mai 1945 l'Allemagne était sur son terrain lorsque en particulier les États-Unis et la Grande-Bretagne ont bombardé en fin de guerre les villes allemandes, ce qui est contre le droit international des PEUPLES désarmés,  ILLÉGAL, bien que dans les villes se trouvaient que des civils (personnes âgées, femmes, enfants) qui ont été enterrés vivants, a Dresden en une nuit plus 100 000 personnes. "Ils libèrent la population" en la massacrant.
 Des centaines de milliers de réfugiés des territoires de l'Est allemands ont été expulsés et ont fui vers l'ouest de l'Allemagne en ruines. Les gens se sont rassemblés et l'Allemagne a vigoureusement été reconstruite ... une réussite unique de nos grands-parents, mères et pères.
 Aujourd'hui, nous avons presque toujours des politiciens qui ne jouent pas dans l'intérêt du peuple allemand, mais  orientés par des pouvoirs anglicans dans les coulisses (Soros, Rothschild, Bilderberg, etc.) .
 Ils travaillent maintenant aussi dans l'intérêt de ces bellicistes (OTAN) et mènent des guerres partout dans les pays où le pétrole regne en terre. Ces pays doivent être conquis et placés sous le contrôle des États-Unis pour pouvoir commercialiser le pétrole comme étant le leur.
Donc la population locale doit être déplacée et s'installer principalement en Europe (Migration), afin que ces pays pétroliers soient plus facilement vidés de leur jeunesse et maîtrisés.
 Les milliards en coûts supportés par l'Allemagne et l'Union européenne afin de réduire ainsi un rôle déterminant de l'amélioration des conditions de vie de sa population (de plus en plus la pauvreté chez les enfants, les parents et les retraités), sauf bien sûr les régimes alimentaires riches des politiciens.
 Alors tout le monde devrait faire sa propre comptine et réfléchir attentivement à qui il pourra à l'avenir voter lors de l'élection peut donner sa voix ... pas aux vieux partis!
                
8 mai 1945 l'Allemagne était sur le terrain, car en particulier aux États-Unis et la Grande-Bretagne ont bombardé les villes allemandes PEUPLES ILLÉGALE, bien que dans les villes que des civils (personnes âgées, femmes, enfants) ont été.
Des centaines de milliers de réfugiés des territoires de l'Est allemands ont été expulsés et ont fui vers l'ouest de l'Allemagne en ruines.
Les gens se sont rassemblés et l'Allemagne a vigoureusement reconstruit ... une réussite unique de nos grands-parents, mères et pères.
Aujourd'hui, nous avons presque toujours des politiciens qui ne jouent pas dans l'intérêt du peuple allemand, mais des pouvoirs anglicans dans les coulisses (Soros, Rothschild, Bilderberg, etc.) sont orientés.
Ils travaillent maintenant aussi dans l'intérêt de ces bellicistes (OTAN) et mènent des guerres partout dans les pays où le pétrole est en terre. Ces pays doivent être conquis et placés sous le contrôle des États-Unis pour pouvoir commercialiser le pétrole comme étant le leur.
La population locale doit être déplacée et s'installer principalement en Europe, afin que ces pays pétroliers soient plus facilement maîtrisés.
Les milliards en coûts supportés par l'Allemagne et l'Union européenne et réduire ainsi un rôle déterminant dans l'amélioration des conditions de vie de sa population (de plus en plus la pauvreté chez les enfants, les parents et les retraités), sauf bien sûr les régimes alimentaires riches des politiciens.
Alors tout le monde devrait faire sa propre comptine et réfléchir attentivement à qui il pourra à l'avenir voter lors de l'élection peut donner sa voix ... pas aux vieux partis!
Définitions de lé
article défini
Déterminant défini qui s’emploie devant un nom masculin singulier désignant des personnes ou des choses connues, dont on a déjà parlé.
Pronom remplaçant un nom de personne ou de chose déterminé, déjà exprimé et qui est masculin singulier.
Ce voyage, tu pourras le faire .
il dit: « les pays de l'OTAN ont dans cette guerre n'a eu aucune influence, surtout après plusieurs années juste regardé », a déclaré un mensonge par un ministre semble expliquer le plus grand Heuschelei du gouvernement démocratique, comme si tout le massacre de civils par les pays de l'OTAN et leur Sölden « l'geheimarrmee OTAN » sous le couvert du nom inventé israélien: << est possible l'Etat islamique, al-Qaïda, El Shabab etc .. >> ne pouvait pas avoir eu lieu, le bombardement ciblé ou une bombe la destruction de l'infrastructure et de ses monuments historiques ( Palmera of IS, musée de Bagdad des Israéliens pillés), il serait donc idéal pour Israël de s'étendre, d'effacer les traces restantes de cette civilisation.
En
Définitions de en
préposition
A. Computer      Sousse le 25.8.2018  complété le 15.09.18
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