Les Verts Socialistes Maghrebins


Parti de l´écologie
lié nécessairement au socialisme scientifique. la nature de son édification  est la scission avec la politique quotidienne.

Virus Ebola : un prétexte pour installer les bases militaires US en Afrique
Manilo Dinucci

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4 décembre 2014

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Alors que les Africains ont besoin de médecins pour lutter contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, Washington a, contre toute attente et à la surprise générale, décidé d’installer un centre de commandement militaire au Liberia (l’un des pays les plus touchés par Ebola). Ce centre est placé sous les ordres du général Darryl Williams et sera composé de 3 000 militaires étasuniens. Les USA sont prêts à tout pour s’accaparer des ressources africaines !

 

Face à l’« épidémie sans précédent d’Ebola, qui se répand de façon exponentielle en Afrique occidentale », le président Obama a annoncé que « à la demande du gouvernement libérien », les Etats-Unis établiront « un centre de commandement militaire au Liberia ». Il s’agit d’un « quartier général de commandement de la force conjointe » spécifie le Commandement Africa des Etats-Unis (dont l’ « aire de responsabilité » couvre tout le continent, sauf l’Egypte). Le quartier général, aux ordres du général Darryl Williams (déjà sur le terrain au Libéria) disposera d’au moins 3000 militaires étasuniens, d’un pont aérien et d’un centre de tri au Sénégal. C’est ce quartier général qui exercera la fonction de « commandement et contrôle » de l’opération internationale anti-Ebola, qui prévoit l’envoi de personnel médical et d’hôpitaux de campagne. Selon Obama, c’est « un exemple de ce qui se passe quand l’Amérique prend le leadership pour affronter les plus grands défis mondiaux ». Qu’il a listés dans son récent discours urbi et orbi, affirmant que seule l’Amérique a « la capacité et la volonté de mobiliser le monde contre les terroristes de l’Isis », de « battre le rappel mondial contre l’agression russe », et de « contenir et anéantir l’épidémie d’Ebola ».

Même si la possibilité qu’Ebola se diffuse aux Etats-Unis est extrêmement basse, a souligné Obama dans le discours qu’il a prononcé au Centre de contrôle et de prévention des maladies[1] à Atlanta (Georgie), en Afrique occidentale il a provoqué la mort de « plus de 2400 hommes, femmes et enfants ». Evénement certes tragique, mais limité si on le rapporte au fait que l’Afrique occidentale a une population d’environ 350 millions d’habitants et toute la région sub-saharienne presque 950 millions. Si l’on pense que chaque année meurent dans la région à cause du sida plus d’un million d’adultes et d’enfants ; que la malaria provoque chaque année plus de 600 mille morts, en majorité chez les enfants africains ; que dans l’Afrique sub-saharienne et dans l’Asie méridionale la diarrhée tue chaque année environ 600 mille enfants (plus de 1600 par jour) de moins de cinq ans. Ces maladies et quelques autres, toutes « maladies de la pauvreté », qui provoquent chaque année en Afrique sub-saharienne des millions de morts prématurées et de cas d’invalidité, sont dues à la sous-alimentation et à la malnutrition, au manque d’eau potable, aux mauvaises conditions hygiéniques-sanitaires dans lesquelles vit la population pauvre, qui (selon les données de la Banque mondiale elle-même) constitue 70% de la population totale, dont 49% se trouve en conditions de pauvreté extrême. La campagne d’Obama contre l’Ebola semble donc instrumentale.

L’Afrique occidentale, où le Pentagone installe son propre quartier général avec la motivation officielle de lutter contre l’Ebola, est très riche en matières premières : pétrole au Nigéria et Bénin, diamants en Sierra Leone et Côte d’Ivoire, phosphates au Sénégal et Togo, caoutchouc, or et diamants au Libéria, or et diamants en Guinée et Ghana, bauxite en Guinée. Les terres les plus fertiles sont réservées aux monocultures de cacao, ananas, arachides et coton, destinées à l’exportation. La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur mondial de cacao. De l’exploitation de ces grandes ressources quasiment rien n’arrive à la population, car les revenus sont partagés entre multinationales et élites locales, qui s’enrichissent aussi grâce à l’exportation des bois précieux avec de graves conséquences environnementales dues à la déforestation.

Les intérêts des multinationales étasuniennes et européennes sont cependant mis en danger par les rebellions populaires (comme celle du delta du Niger, provoquée par les conséquences environnementales et sociales de l’exploitation pétrolifère) et par la concurrence de la Chine, dont les investissements sont pour les pays africains beaucoup plus utiles et avantageux. Pour conserver sa propre influence dans le continent les Usa ont constitué en 2007 le Commandement Africa qui, derrière le paravent des opérations humanitaires, recrute et forme dans les pays africains des officiers et des forces spéciales locales par l’intermédiaire de centaines d’activités militaires. Une base importante pour ces opérations est celle de Sigonella (Sicile), où a été déployée la Task force du Corps des marine qui, dotée d’avions hybrides Ospreys, envoie en rotation des escadrons en Afrique, notamment occidentale.

Là où commence la campagne d’Obama « contre le virus Ebola ».

Source : Mondialisation.ca

Titre originel : Ebola, le Pentagone s’installe en Afrique : Washington annonce la naissance d’un centre de commandement militaire au Libéria

                                                                   Sousse le 2.12.16  A.C
 

« Des hauts responsables du ministère de l’Intérieur m’ont indiqué que près de 300 agents du Mossad sont actuellement actifs en Tunisie ». C’est ce qu’a déclaré Abderraouf Ayadi, secrétaire général du mouvement Wafa, ce vendredi 15 juin.

16 juin 2012 | - : Israël Services secrets Maghreb Ingérence

M. Ayadi a aussi précisé que des agents de services arabes sont également présents en Tunisie, avant de souligner : « Nous tenons pour responsables le gouvernement de la situation actuelle dans notre pays ».

A noter que Hamma Hammami, le leader du Parti Ouvrier Communiste Tunisien (POCT), a lui aussi défendu cette thèse. Sur les ondes de Mosaique FM, il a ainsi déclaré, le jeudi 14 juin, que « des services de renseignements étrangers tentent de diriger la Tunisie vers la “somalisation”. Des Etats du Golfe n’ont pas intérêt à ce que la Révolution réussisse. Des Etats occidentaux ont eux aussi intérêt à ce que cette Révolution ne soit pas couronnée de succès ».

Les deux dirigeants politiques s’accordent sur le fait que les forces contre la Révolution ont également intérêt à ce que la situation dans notre pays se détériore.

Moez E.K - 15 Juin 2012

Source :
http://mag14.com/national/40-politique/685-la-stabilite-de-la-tunisie-menacee-par-le-mossad-.html

 

La stabilité de la Tunisie menacée
par les agents du Mossad ?

« Des hauts responsables du ministère de l’Intérieur m’ont indiqué que près de 300 agents du Mossad sont actuellement actifs en Tunisie ». C’est ce qu’a déclaré Abderraouf Ayadi, secrétaire général du mouvement Wafa, ce vendredi 15 juin.

16 juin 2012 | - : Israël Services secrets Maghreb Ingérence

M. Ayadi a aussi précisé que des agents de services arabes sont également présents en Tunisie, avant de souligner : « Nous tenons pour responsables le gouvernement de la situation actuelle dans notre pays ».

A noter que Hamma Hammami, le leader du Parti Ouvrier Communiste Tunisien (POCT), a lui aussi défendu cette thèse. Sur les ondes de Mosaique FM, il a ainsi déclaré, le jeudi 14 juin, que « des services de renseignements étrangers tentent de diriger la Tunisie vers la “somalisation”. Des Etats du Golfe n’ont pas intérêt à ce que la Révolution réussisse. Des Etats occidentaux ont eux aussi intérêt à ce que cette Révolution ne soit pas couronnée de succès ».

Les deux dirigeants politiques s’accordent sur le fait que les forces contre la Révolution ont également intérêt à ce que la situation dans notre pays se détériore.

Moez E.K - 15 Juin 2012

Source :
http://mag14.com/national/40-politique/685-la-stabilite-de-la-tunisie-menacee-par-le-mossad-.html

 

      

"Le Mossad israelien, une organisation criminelle composée d'éléments fascistes  occidentaux, israel est leur assemblage au nom de la religion juive, mais ils ne croient à rien, leur dieu est l´argent, l´or et le capital, Pour une des raisons materielles, il joue le mousmar Djoha au moyen orient  pour accaparer avec la CIA et le MI6 (trois agences d´assassins ratés politiquement) les richesses des pays musulmans, l'Occident les soutient rien que pour faire relever le niveau de son 'industrie dévastatrice, actuellement en décadence"      Ali.Computer

Publié par Gilles Munier  catégories : #Mossad              

La grande hypocrisie occidentale

L’assassinat du dirigeant palestinien Mahmoud al-Mabhouh, qui avait déjà échappé à trois tentatives d’assassinat auparavant,  le 20 janvier, à Dubaï, porte indubitablement le sceau du Mossad - corroboré par la quasi certitude de l’Israélien moyen - malgré les dénégations d’Israël, notamment celles de Netanyahou. Or, selon les règles du Mossad, de son vrai nom,  Institut d’espionnage et d’Opérations spéciales, établies par Meir Amit, premier directeur de l’agence d’intelligence, « ... toute exécution doit être avalisée par le Premier ministre en exercice. Toute exécution est ainsi soutenue par l’Etat, l’ultime sanction judiciaire de la loi. L’exécutant n’est donc pas différent du bourreau nommé par l’Etat ou de tout autre exécuteur désigné par la loi ». Aucun exécutant, ou assassin, ne peut ainsi opérer sans que ne lui soit produit ce document signé, le permis de tuer. Et il semblerait qu’il y ait eu une réunion entre Netanyahou et le chef du Mossad, Meir Dagan début janvier, selon leSunday Times.

Il est certain que dans les chaumières et la presse en Israël, les applaudissements ont crépité. Certains journaux occidentaux n’ont pas caché leur admiration devant le brio de l’opération, le coup d’éclat, même si la discrétion qui devait être le maître mot de l’opération a été éventée avec le passage en boucle des images des assassins sur les télévisions du monde. Car il ne fait aucun doute que cet assassinat est tout simplement un CRIME, quelque qualification qu’on lui donne. Israël a violé, une fois de plus d’entre toutes les fois, l’article 6 de la Convention Internationale sur les Droits civils et politiques, qui définit le droit à la vie, « en poursuivant une politique d’assassinats de Palestiniens qu’il décrit comme terroristes sans chercher en premier à les arrêter pour les juger » (Tribunal Russell, Barcelone 2010).

« Il y a plus d’aspects et d’acteurs internationaux

à l’œuvre dans cette affaire qu’il n’y paraît à première vue »

Pour Bruce Riedel, ancien de la CIA, « C’est en toute probabilité une opération du Mossad. Tout en porte la signature- les passeports, européens, la rapidité avec laquelle l’équipe a disparu du pays, tout cela s’ajoute pour en donner une image plutôt convaincante ». « Ce que les autorités de Dubaï découvrent n’est pas seulement une opération isolée mais probablement l’entière agence du Mossad. Dubaï serait l’endroit idéal pour entreprendre, non seulement une opération isolée, mais des opérations à long terme contre l’Iran ». Pour  Michael Ross, agent du Mossad à la retraite, « il serait naïf de penser qu’Israël n’a pas un doigt dans l’affaire » a-t-il dit à  la BBC et d’ajouter : « Je pense qu’il y a plus d’aspects et d’acteurs internationaux à l’œuvre dans cette affaire qu’il n’y paraît à première vue ».

L’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Australie et l’Irlande, tous ont poussé des cris d’orfraie à l’idée que les assassins avaient utilisé leurs passeports – bizarrement pas ceux des Etats-Unis ! -, d’abord supposés faux, puis reconnus vrais car ils appartenaient à des Européens possédant aussi la nationalité israélienne, dont le nombre s’élève à 350 000. Ils ont protesté de leur ignorance mais de multiples  indications suggèrent qu’ils ont, ainsi que leurs service de sécurité, eu vent du complot plus qu’ils ne le prétendent.

Des allégations que le Mossad avait prévenu la Grande Bretagne ont fait surface dans le journal britannique Daily Mail qui précise que « le Foreign Office et le MI 6 ont été informés de l’opération avant qu’elle n’ait lieu ». La source est« un membre du service israélien d’intelligence en exercice. Il a dit que le gouvernement britannique a été informé… Il n’y aucune participation britannique et (le gouvernement)  ignorait le nom de la cible. On leur a dit que les exécutants voyageaient avec des passeports britanniques ». Selon une autre source proche du quotidien The Independent, les services de sécurité de Dubaï ont fourni, six jours avant l’opération, à « un diplomate britannique » (le consul ?) les détails sur ces passeports britanniques et n’ont reçu aucune réponse….

Le Canada avait, lors de la tentative d’assassinat de Khaled Meshaal, en 1997, protesté violemment contre l’utilisation par les assassins venus d’Israël de documents canadiens. Israël avait promis de ne plus rien faire de semblable, comme il avait fait la même promesse à Margaret Thatcher en 1987 avec la découverte de 8 passeports oubliés par le Mossad dans une cabine téléphonique en RFA, et à la Nouvelle-Zélande en 2005 après l’emprisonnement de deux de ses agents. Ian Wilcocks, l’ancien ambassadeur d’Australie en Israël dit avoir averti, dans les années 1990, les officiels du ministère des Affaires étrangères israélien de ne plus fabriquer de faux passeports pour des opérations secrètes.Il semble donc que l’appropriation par Israël de documents étrangers soit une pratique courante, ancienne, tolérée par les pays européens, associée à sa pratique  de l’exécution extrajudiciaire de ses adversaires. Les manifestations de colère ou de surprise, que toutes deux engendrent ne sont là que pour la forme. Il n’y aura donc pas de contrecoup diplomatique pour Israël. On est loin des tollés qui avaient suivi les « fatwas » prononcées à l’encontre de personnalités, dont Salman Roushdi, par Khomeiny ou autres clercs. Mais Israël, c’est Israël.

Qui plus est, la Grande Bretagne vient de décider, au lendemain de ce scandale, de modifier la  législation en matière de crimes de guerre afin que les criminels recherchés - ils sont six- pour l’agression sur Gaza dite « Plomb endurci » tels Tzipi  Livni, Shaul Moffaz, Ehud Barak, ne puissent plus être inquiétés lors de leur séjour en Grande-Bretagne. Comment pourrait-il en être autrement si l’on sait que Tony Blair et Gordon Brown, depuis 2007, sont les patrons du National Jewish Fund qui finance l’installation de colonies sur les terres spoliées aux Palestiniens.

Mais cette complicité avec le terrorisme d’Etat d’Israël, passive ou active, va bien plus loin. La salle de commandement de l’opération se trouvait en Autriche, ce qui signifie que les assassins n’ont pas eu de contacts les uns avec les autres, donc ne pouvaient être repérés. Les cartes de crédit ont été émises parPayoneer, une banque de New York, opérant aussi à Tel-Aviv, à travers la banque Metabank basée dans l’Etat de l’Iowa. Un examen approfondi des liens de Payoneer révèle que Yuval Tal, cadre exécutif, est un ancien membre des forces d’opérations spéciales de l’armée israélienne et le financeur de Taglit Birthrights qui organise des voyages gratuits en Israël de jeunes juifs. Payoneera reçu son capital-risques de Carmel Ventures, située à Herzilya, en Israël,Greylock Partners, avec parmi ses associés, Moshe Mor, un ancien capitaine de l’intelligence militaire israélienne, et Crossbar Capital, dont le fondateur a géré une entreprise hors d’Israël. Metabank a une histoire d’ennuis financiers et les cartes de crédit sont sa principale source de revenus. Il était facile, pour ceux qui le voulaient, de se procurer des cartes de crédit en ligne. Si rien, à l’heure actuelle, ne prouve l’implication de ces établissements, ces indices méritent d’être étudiés…

La communauté sayanin

Cependant, souligne Gordon Thomas, fin connaisseur du Mossad, rien ne pourrait se faire si le Mossad ne bénéficiait pas du soutien inconditionnel de la communauté juive dans le cadre d’un système appelé sayanim, qui veut dire« aider ». Des dizaines d’aides sont soigneusement recrutés et fournissent la logistique aux agents du Mossad  sans poser de questions : une banque fournira des fonds jour et nuit, une agence de location de voiture, un véhicule, un docteur, une assistance médicale ou un poison. C’est ainsi qu’un docteur sayana fourni les ingrédients de la décoction que devait boire Yasser Arafat, ce que son docteur personnel a confirmé : « l’empoisonnement est très probable dans ce cas ». Lors de l’assassinat par le Mossad de Gerald Bull, scientifique canadien et meilleur expert en balistique de renommée mondiale qui avait refusé de mettre ses compétences au service d’Israël mais les avait offerts à Saddam Hussein, la communauté sayanim avait lancé une guerre psychologique à l’adresse des médias européennes disant que Saddam en était à l’origine… Il en fut de même lors de l’assassinat de Fathi Shkaki, chef du Jihad Islamique à Malte en 1995 où les deux tueurs reçurent d’un sayan un passeport britannique et une moto utile à l’opération.

Qu’est-ce qui pousse certains pays à sacrifier sur l’autel du terrorisme israélien les bases qui fondent un Etat : la souveraineté, l’état de droit et la sécurité personnelle et nationale. Si la politique israélienne communément admise de violations de souveraineté des autres pays pour tuer ou enlever ses adversaires devient la règle, ce sera le règne de la loi de la jungle. Tout un chacun pourra craindre d’être la cible d’équipes de tueurs étrangers, que rien ne viendra retenir. Les assassinats extrajudiciaires d’Israël tourne en dérision la notion de souveraineté. L’élimination d’opposants par des polices secrètes, hors des frontières, était une pratique récurrente de la Gestapo, du GPU de Staline, de Pinochet. Elle est maintenant celle des « Forces Spéciales » des Etats-Unis et de la division occulte de la CIA. Tolérer ces pratiques signifie la fin de l’état de droit, les polices secrètes jouant, comme en Israël, le rôle de juge, jurés, procureur et exécuteur, sans connaître de freins de nature légale ou judiciaire. Comment, demain, un pays pourra-t-il protéger ceux qui, sur son territoire, s’aventurent à critiquer Israël ? 

Dubaï ne veut être une tête de pont occidentale

dans le détroit d’Ormuz Derrière l’assassinat de Mahmoud al-Mabhouh se profilent des événements bien plus graves : en entraînant le Hamas dans des représailles (contre Netanyahou, vraisemblablement), Israël ouvrirait le champ à des attaques contre l’Iran. Les Etats-Unis lorgnent depuis Bush sur les Emirats Arabes Unis et comment s’y prendre pour y déployer des troupes en cas de conflit armé avec la République Islamique. Aucune stratégie militaire n’a de chance de succès si on n’établit pas de prime abord une tête de pont à travers l’étroit chenal du détroit d’Ormuz pour  empêcher sa fermeture par l’Iran.

L’extension du conflit palestinien, ou encore l’élargissement de la zone de« guerre contre le terrorisme » à Dubaï a peu de chances d’aboutir. La célérité avec laquelle les forces de sécurité de l’émirat ont enquêté, rassemblé les preuves, les indices, donné un maximum de publicité à leurs révélations prouve que Dubaï refuse que sa qualité de centre financier et économique, et que ses intérêts soient pollués par des actions terroristes israéliennes. Il en va de sa réputation, de sa survie et de sa prospérité, même si la crise l’a frappé.

Disons pour conclure, que la prétendue « incompétence » des agents du Mossad, relevée par les critiques en Israël, - être photographiés par les multiples caméras de vidéosurveillance - ne traduit que l’arrogance et le racisme des Israéliens à l’encontre des Arabes, qu’ils fussent Palestiniens ou autres. Pour eux, l’habileté, l’intelligence, le professionnalisme ne peuvent qu’être israéliens, les autres n’étant que de pauvres bédouins devenus riches… 

Sources : Gordon Thomas, auteur de Gideon’s Spies

Mossad’s Murderous Reach: The Larger Political Issues, par James Petras :http://www.informationclearinghouse.info/article24832.htm

More details emerge on assassination of Hamas leader in Dubai,

par Ann Talbot:

www.wsws.org/article 2010/mars2010/duba-m0.shtml

Israël remains silent over Mossad role scandal, par Fran O’Sullivan :

 http://www.nzherald.co.nz/israeli-spy-case/news/article.cfm?c_id=606&objectid=10332870

Israël « admit » to NZ spy mission :

http://www.nzherald.co.nz/israeli-spy-case/news/article.cfm?c_id=606&objectid=10352280

Mossad murder, par John Cherian

http://www.flonnet.com/stories/20100326270604900.htm

Middle East  NEW YORK TIMES

Arms Airlift to Syria Rebels Expands, With Aid From C.I.A.

By C. J. CHIVERS and ERIC SCHMITTMARCH 24, 2013

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Free Syrian Army fighters inside a house in Aleppo last week. The United States has been helping Arab governments and Turkey send arms to the rebels. Credit Reuters

With help from the C.I.A., Arab governments and Turkey have sharply increased their military aid to Syria’s opposition fighters in recent months, expanding a secret airlift of arms and equipment for the uprising against President Bashar al-Assad, according to air traffic data, interviews with officials in several countries and the accounts of rebel commanders.

The airlift, which began on a small scale in early 2012 and continued intermittently through last fall, expanded into a steady and much heavier flow late last year, the data shows. It has grown to include more than 160 military cargo flights by Jordanian, Saudi and Qatari military-style cargo planes landing at Esenboga Airport near Ankara, and, to a lesser degree, at other Turkish and Jordanian airports.

As it evolved, the airlift correlated with shifts in the war within Syria, as rebels drove Syria’s army from territory by the middle of last year. And even as the Obama administration has publicly refused to give more than “nonlethal” aid to the rebels, the involvement of the C.I.A. in the arms shipments — albeit mostly in a consultative role, American officials say — has shown that the United States is more willing to help its Arab allies support the lethal side of the civil war.

From offices at secret locations, American intelligence officers have helped the Arab governments shop for weapons, including a large procurement from Croatia, and have vetted rebel commanders and groups to determine who should receive the weapons as they arrive, according to American officials speaking on the condition of anonymity. The C.I.A. declined to comment on the shipments or its role in them.

The shipments also highlight the competition for Syria’s future between Sunni Muslim states and Iran, the Shiite theocracy that remains Mr. Assad’s main ally. Secretary of State John Kerry pressed Iraq on Sunday to do more to halt Iranian arms shipments through its airspace; he did so even as the most recent military cargo flight from Qatar for the rebels landed at Esenboga early Sunday night.

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Syrian opposition figures and some American lawmakers and officials have argued that Russian and Iranian arms shipments to support Mr. Assad’s government have made arming the rebels more necessary.

Most of the cargo flights have occurred since November, after the presidential election in the United States and as the Turkish and Arab governments grew more frustrated by the rebels’ slow progress against Mr. Assad’s well-equipped military. The flights also became more frequent as the humanitarian crisis inside Syria deepened in the winter and cascades of refugees crossed into neighboring countries.

The Turkish government has had oversight over much of the program, down to affixing transponders to trucks ferrying the military goods through Turkey so it might monitor shipments as they move by land into Syria, officials said. The scale of shipments was very large, according to officials familiar with the pipeline and to an arms-trafficking investigator who assembled data on the cargo planes involved.

“A conservative estimate of the payload of these flights would be 3,500 tons of military equipment,” said Hugh Griffiths, of the Stockholm International Peace Research Institute, who monitors illicit arms transfers.

“The intensity and frequency of these flights,” he added, are “suggestive of a well-planned and coordinated clandestine military logistics operation.”

Although rebel commanders and the data indicate that Qatar and Saudi Arabia had been shipping military materials via Turkey to the opposition since early and late 2012, respectively, a major hurdle was removed late last fall after the Turkish government agreed to allow the pace of air shipments to accelerate, officials said.

Simultaneously, arms and equipment were being purchased by Saudi Arabia in Croatia and flown to Jordan on Jordanian cargo planes for rebels working in southern Syria and for retransfer to Turkey for rebels groups operating from there, several officials said.

These multiple logistics streams throughout the winter formed what one former American official who was briefed on the program called “a cataract of weaponry.”

American officials, rebel commanders and a Turkish opposition politician have described the Arab roles as an open secret, but have also said the program is freighted with risk, including the possibility of drawing Turkey or Jordan actively into the war and of provoking military action by Iran.

Still, rebel commanders have criticized the shipments as insufficient, saying the quantities of weapons they receive are too small and the types too light to fight Mr. Assad’s military effectively. They also accused those distributing the weapons of being parsimonious or corrupt.

“The outside countries give us weapons and bullets little by little,” said Abdel Rahman Ayachi, a commander in Soquor al-Sham, an Islamist fighting group in northern Syria.

He made a gesture as if switching on and off a tap. “They open and they close the way to the bullets like water,” he said.

Two other commanders, Hassan Aboud of Soquor al-Sham and Abu Ayman of Ahrar al-Sham, another Islamist group, said that whoever was vetting which groups receive the weapons was doing an inadequate job.

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“There are fake Free Syrian Army brigades claiming to be revolutionaries, and when they get the weapons they sell them in trade,” Mr. Aboud said.

The former American official noted that the size of the shipments and the degree of distributions are voluminous.

“People hear the amounts flowing in, and it is huge,” he said. “But they burn through a million rounds of ammo in two weeks.”

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A Tentative Start

The airlift to Syrian rebels began slowly. On Jan. 3, 2012, months after the crackdown by the Alawite-led government against antigovernment demonstrators had morphed into a military campaign, a pair of Qatar Emiri Air Force C-130 transport aircraft touched down in Istanbul, according to air traffic data.

They were a vanguard.

Weeks later, the Syrian Army besieged Homs, Syria’s third largest city. Artillery and tanks pounded neighborhoods. Ground forces moved in.

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Even with the weapons from abroad, rebels say they are hard pressed to fight the government. Credit Abdalghne Karoof/Reuters

Across the country, the army and loyalist militias were trying to stamp out the rebellion with force — further infuriating Syria’s Sunni Arab majority, which was severely outgunned. The rebels called for international help, and more weapons.

By late midspring the first stream of cargo flights from an Arab state began, according to air traffic data and information from plane spotters.

On a string of nights from April 26 through May 4, a Qatari Air Force C-17 — a huge American-made cargo plane — made six landings in Turkey, at Esenboga Airport. By Aug. 8 the Qataris had made 14 more cargo flights. All came from Al Udeid Air Base in Qatar, a hub for American military logistics in the Middle East.

Qatar has denied providing any arms to the rebels. A Qatari official, who requested anonymity, said Qatar has shipped in only what he called nonlethal aid. He declined to answer further questions. It is not clear whether Qatar has purchased and supplied the arms alone or is also providing air transportation service for other donors. But American and other Western officials, and rebel commanders, have said Qatar has been an active arms supplier — so much so that the United States became concerned about some of the Islamist groups that Qatar has armed.

The Qatari flights aligned with the tide-turning military campaign by rebel forces in the northern province of Idlib, as their campaign of ambushes, roadside bombs and attacks on isolated outposts began driving Mr. Assad’s military and supporting militias from parts of the countryside.

As flights continued into the summer, the rebels also opened an offensive in that city — a battle that soon bogged down.

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The former American official said David H. Petraeus, the C.I.A. director until November, had been instrumental in helping to get this aviation network moving and had prodded various countries to work together on it. Mr. Petraeus did not return multiple e-mails asking for comment.

The American government became involved, the former American official said, in part because there was a sense that other states would arm the rebels anyhow. The C.I.A. role in facilitating the shipments, he said, gave the United States a degree of influence over the process, including trying to steer weapons away from Islamist groups and persuading donors to withhold portable antiaircraft missiles that might be used in future terrorist attacks on civilian aircraft.

American officials have confirmed that senior White House officials were regularly briefed on the shipments. “These countries were going to do it one way or another,” the former official said. “They weren’t asking for a ‘Mother, may I?’ from us. But if we could help them in certain ways, they’d appreciate that.”

Through the fall, the Qatari Air Force cargo fleet became even more busy, running flights almost every other day in October. But the rebels were clamoring for even more weapons, continuing to assert that they lacked the firepower to fight a military armed with tanks, artillery, multiple rocket launchers and aircraft.

Many were also complaining, saying they were hearing from arms donors that the Obama administration was limiting their supplies and blocking the distribution of the antiaircraft and anti-armor weapons they most sought. These complaints continue.

“Arming or not arming, lethal or nonlethal — it all depends on what America says,” said Mohammed Abu Ahmed, who leads a band of anti-Assad fighters in Idlib Province.

The Breakout

Soon, other players joined the airlift: In November, three Royal Jordanian Air Force C-130s landed in Esenboga, in a hint at what would become a stepped-up Jordanian and Saudi role.

Within three weeks, two other Jordanian cargo planes began making a round-trip run between Amman, the capital of Jordan, and Zagreb, the capital of Croatia, where, officials from several countries said, the aircraft were picking up a large Saudi purchase of infantry arms from a Croatian-controlled stockpile.

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The first flight returned to Amman on Dec. 15, according to intercepts of a transponder from one of the aircraft recorded by a plane spotter in Cyprus and air traffic control data from an aviation official in the region.

In all, records show that two Jordanian Ilyushins bearing the logo of the Jordanian International Air Cargo firm but flying under Jordanian military call signs made a combined 36 round-trip flights between Amman and Croatia from December through February. The same two planes made five flights between Amman and Turkey this January.

As the Jordanian flights were under way, the Qatari flights continued and the Royal Saudi Air Force began a busy schedule, too — making at least 30 C-130 flights into Esenboga from mid-February to early March this year, according to flight data provided by a regional air traffic control official.

Several of the Saudi flights were spotted coming and going at Ankara by civilians, who alerted opposition politicians in Turkey.

“The use of Turkish airspace at such a critical time, with the conflict in Syria across our borders, and by foreign planes from countries that are known to be central to the conflict, defines Turkey as a party in the conflict,” said Attilla Kart, a member of the Turkish Parliament from the C.H.P. opposition party, who confirmed details about several Saudi shipments. “The government has the responsibility to respond to these claims.”

Turkish and Saudi Arabian officials declined to discuss the flights or any arms transfers. The Turkish government has not officially approved military aid to Syrian rebels.

Croatia and Jordan both denied any role in moving arms to the Syrian rebels. Jordanian aviation officials went so far as to insist that no cargo flights occurred.

The director of cargo for Jordanian International Air Cargo, Muhammad Jubour, insisted on March 7 that his firm had no knowledge of any flights to or from Croatia.

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“This is all lies,” he said. “We never did any such thing.”

A regional air traffic official who has been researching the flights confirmed the flight data, and offered an explanation. “Jordanian International Air Cargo,” the official said, “is a front company for Jordan’s air force.”

After being informed of the air-traffic control and transponder data that showed the plane’s routes, Mr. Jubour, from the cargo company, claimed that his firm did not own any Ilyushin cargo planes.

Asked why his employer’s Web site still displayed images of two Ilyushin-76MFs and text claiming they were part of the company fleet, Mr. Jubour had no immediate reply. That night the company’s Web site was taken down.

Reporting was contributed by Robert F. Worth from Washington and Istanbul; Dan Bilefsky from Paris; and Sebnem Arsu from Istanbul and Ankara, Turkey

Gilets jaunes: La nouvelle  stratégie: mouvement   social sans représentants

 

Nous avons vécu historiquement dans la lutte des classes des crimes, des arrestations et de la violence.

Le mouvement social des gilets jaunes a su tirer les  leçons des luttes de classe et de la violence de l´état bourgeois envers les dirigeants aussi bien dans les organisations revendicatives  que révolutionnaires. 

De ce fait, ils préconisent une nouvelle stratégie qui consiste à contenir une direction sans aucune structure, partant du point de vue technologique,  ils organisent leurs  actions et activités politiques par raisonnement cohérent et cela à travers le réseau  internet dont ils sont  maîtres en la matière.

Les dirigeants de ce mouvement se connectent par internet par proxy sans se laisser repérer par les agents du service secret de

l´état qui tentent comme toujours à les corrompre sinon à les éliminer par tous les moyens afin de ruiner le mouvement ou lui attribuer des accusations ou un but inverse.

 

Les médias essayent d´abord d´étouffer l´ampleur du mouvement qui pourrait   s´étendre dans plusieurs pays voisins, mais leur écho ne répond à aucune chaleur humaine mais plutôt c´est le sirocco social, naturel qui se répand contre la grande industrie guerrière, fascisante. 

Le mouvement ou la révolte de janvier 2011 à Tunis déviée par la démocratie européenne, a fourni aux jaunes l'enrichissement de différentes tactiques, dans un sens ou aucun représentant du mouvement n´apparaît officiellement, leur action est propulsée par la cohérence théorique prédéfinie et appuyée ensuite par la technologie de la télécommunication, l´électronique,  l´arme bourgeoise retournée contre elle/ "La Bourgeoise créera ses propres armes qui la tueront" Marx au manifeste.

 

   Le but des gilets jaunes évoluera certes par solidarité des participants mais aussi par réactions de   l´adversaire, à savoir l'état, c´est une guerre de classe encore sans armes, les uns défendent leurs conditions de vie contre ceux qui terrorisent en accaparant les fruits de leur existence.

L´état français n´est pas prêt à céder aux revendications des protestataires qui ne sont pas encore définies, une tactique qui laisse l´état bourgeois dans une tournure de contradictions et de fractionnement jusqu´á son renversement, tout dépend des rapports de forces positivement disproportionnées: sa destitution.........à demain avec les conseils de Bordiga: 1...2..,

<< 3. Le prolétariat ne peut ni briser ni modifier le système des rapports capitalistes de production dont, son exploitation dérive sans abattre le pouvoir bourgeois par la violence.

 

4. L'organe indispensable de la lutte révolutionnaire du prolétariat est le parti de classe. Regroupant en son sein la fraction la plus avancée et la plus résolue du prolétariat, le Parti Communiste unifie les efforts des masses laborieuses en les dirigeant, de la lutte quotidienne pour des intérêts partiels et des résultats contingents, vers la lutte générale pour l'émancipation révolutionnaire du prolétariat. Le Parti a pour tâche de diffuser la théorie révolutionnaire dans les masses, d'organiser les moyens matériels d'action, de diriger la classe laborieuse dans le développement de la lutte en assurant la continuité historique et l'unité internationale du mouvement sans laquelle il ne pourrait pas avoir de succès contre l'unité des pays capitalistes.

 

5. Après le renversement du pouvoir capitaliste, le prolétariat ne pourra s'organiser en classe dominante qu'en détruisant le vieil appareil d'État et en instaurant sa propre dictature, c'est-à-dire en privant de tout droit et de toute fonction politiques la bourgeoisie et les membres de la classe bourgeoise tant qu'ils survivront socialement, et en fondant les organes du nouveau régime sur la seule classe productive.>> .........

 

Par A. Computer sousse le 7/12/18   

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Quand meurent des américains, des anglais et un français, les consciences endormies ouvrent l’œil sur la lame des couteaux.
 
Exclusif : Pendant la guerre civile,
le GIA(islamiste) algérien n’a exécuté personne.

" Que les Africains  sachent,  la FETNA est un enjeu de déstabilisation, d'occupation du néocolonialisme moderne." A.C.

 

Jacques-Marie BOURGET

La vérité a pris du temps pour remonter depuis le fond d’un puits si creux mais, nous en sommes certains, pendant les « années noires » qui se sont succédées à partir de 1991, les djihadistes et autres guérilleros des GIA n’ont exécuté aucun algérien. C’est en observant les réactions mondiales, celles qu’entrainent les décapitations perpétrées par les « barbares » du califat irako-syrien, que l’on peut être aussi ferme sur la nouvelle façon dont nous devons écrire cette page tragique de l’histoire algérienne.

C’est par une logique imparable que j’établis ma conclusion, quasiment scientifique. Puisque ni la France ni la « communauté internationale » n’ont jamais protesté contre les meurtres et décapitations à la chaine perpétrés par les islamistes algériens, c’est que ces crimes n’ont jamais existé.

Revenons donc à une barbarie un peu plus ancienne que celle mise en ligne depuis le désert syrien par les troupes d’Al-Baghdadi. En Algérie, sauf s’ils ont tous rêvé et que les tombes sont vides, les citoyens, militants politiques, les militaires gendarmes et policiers, ont bien chaque matin, relevé dans les rues et au bord des routes, de multiples cadavres ? Quels étaient-ils donc ? Et qui avait tué ces enfants, ces femmes et ces hommes ? La réponse est « personne » puisque, je le répète, à la surface du monde, nul ne s’est indigné de ces tueries revendiquées au nom d’Allah.

Lecteurs avisés, vous connaissez tous la réponse, ces morts avaient l’inexcusable défaut d’être des arabes et des kabyles. Ce qui se passait alors en Algérie ne relevait que de ce que les racistes font du fait divers : « un règlement de compte entre maghrébins », d’un crime inscrit dans les gènes.

Mais il existait aussi une explication plus noble, plus stratégique, plus politique, celle du « qui tue qui ? ». Lourde idéologie développée par des humanistes principalement français, souvent de bonne foi, qui affirmaient avec force et meeting que ces tueurs au nom de Dieu n’étaient que des agents de l’armée algérienne(1). Faisons court, la recette était la suivante : pour tenir le pays sous sa botte, les militaires créaient et entretenaient le brasier islamiste. S’il est aujourd’hui vérifié qu’en manipulant certains groupes, des généraux ont bien joué avec ce feu, identifier le massacre de plus de 200 000 personnes à un acte de barbouze est indigne et inhumain.

Aujourd’hui que les clones de ces dingos du GIA, nés eux-mêmes du chaos afghan bricolé par l’occident(2), tuent en Afrique, en Irak et Syrie, voilà que l’indignation grimpe dans le compte-tours. C’est parfait. Mais il faut nous expliquer pourquoi, il y a vingt ans, quand les tueurs du « califat » algérien égorgeaient dans les villes et les champs personne ne s’en soit alors indigné (4). Au prétexte que, pour de sombres raisons politiciennes, des algériens se tuaient entre eux, pas un penseur n’a levé une croisade pour flétrir les monstres salafistes. A l’époque c’est même avec une certaine bonhomie que Mitterrand, sur le thème du « il faut bien que l’islamisme passe », a apprécié avec indifférence ce qu’en temps ordinaire Kouchner aurait qualifié de génocide.

Aujourd’hui, puisqu’ils tuent des américains, des anglais et un français (justement en Algérie), les consciences endormies ouvrent l’œil sur la lame des couteaux. A titre posthume leur éveil devrait les conduire à présenter leurs excuses au peuple algérien (3): derrière le « qui tue qui ? » se cachaient déjà des barbares.

Jacques-Marie Bourget

PS. Aux lecteurs qui seraient sensibles à un rire qui n’existe pas, à l’humour salafiste, je recommande la consultation de la note Wikipedia sur le GIA algérien. Pour justifier la « manipulation » du GIA par l’armée, « l’encyclopédie » s’abrite derrière les travaux de Nafeez Mosaddeq Ahmed. On observera sans malice que cet « expert », spécialiste du bengâli, est aussi convaincu que l’attentat du 11 septembre a été fomenté par les USA...

 

Notes par Ali Computer

(1)  Dans le temps, il y avait tant d'ententes entre le gouvernement français et les généraux  de l'armée algérienne pour combattre la vague des Islamistes modérés.

(2)  L'impérialisme français préférait criminaliser les Islamistes en soutenant les monopolistes  du marché algérien, importateurs de l'Occident, c'étaient ces généraux qui dissimulaient les criminels achetés en francs français. 

(3)  Je l'écoutai à la radio allemande de mes propres oreilles en ce moment ou les crimes

faisaient rage que << la France recrutait des   Lumpenprolétaires algériens, les formait

pour abattre 10 personnes seulement en si peu de temps et les intégrant en Algérie>> à  l'aide de ces généraux, traitres, vendeurs de principes.

Mais ce nombre de victimes des attentats n'était pas réel, 200 000   personnes,  plutôt   exagéré afin que le gouvernement  Algérien puisse semer la terreur et discréditer le  mouvement Islamiste , puisqu'il avait obtenue la majorité au premier tour, le 2. tour électoral n'avait eu lieu.

(4)  Au moment ou la France se retirait de l'Algérie pour son indépendance, le général De Gaule disa lui même << ON VERRA D'ICI TRENTE ANS >>  1962+30=1992 , le gouvernement  français se vengeait en créant la guerre civile à l'indépendance qui pourrait tomber aux   mains des  Islamistes.  

  

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